67 research outputs found

    Trafics de drogues et criminalité organisée : une relation complexe

    Get PDF
    En Open Access sur la plateforme Érudit : http://id.erudit.org/iderudit/010703arDrug trafficking is a poorly identified sociological object, even though its development feeds debates about crime, in France as in the majority of Western countries. This ambiguity, resulting from ideological and institutional as well as methodological factors, also translates the complexity of the social forms of trafficking, which are too often reduced to their most simple expression. Two sources of heterogeneity can be described: the heterogeneity of the trafficking on one side, and the heterogeneity of its treatment by the legal system on the other. This article discusses large scale trafficking, that is to say, the hybrid forms little explored between multinational drug trafficking and trade on the street.Les trafics de drogues constituent un objet sociologique mal identifié, alors même que leur développement alimente les débats publics sur l'insécurité, en France comme dans la plupart des pays occidentaux. Cette ambiguïté, si elle résulte de facteurs tant idéologiques et institutionnels que méthodologiques, traduit aussi la complexité des formes sociales de trafics trop souvent réduites à leur plus simple expression. Deux sources d'hétérogénéité peuvent être décrites : l'hétérogénéité des trafics d'un côté et l'hétérogénéité de leur traitement par la machine judiciaire de l'autre. Cet article s'attache plus particulièrement aux trafics d'envergure, c'est-à-dire à ces formes hybrides et peu explorées entre entreprises multinationales et commerces de rue

    Sociologie de la marginalité urbaine

    Get PDF
    Michel Kokoreff, professeur des universités à Nancy-II Au cours de cette année, nous nous sommes efforcés d’aborder les processus de marginalisation urbaine d’un double point de vue. On est revenu, tout d’abord, sur la production sociologique française consacrée, depuis les années 1980, aux conduites des jeunes et à la situation sociale des quartiers populaires définis comme emblématique des zones de marginalité urbaine. Partant de l’hypothèse d’une transformation du regard porté par les soci..

    Sociologie de la marginalité urbaine

    Get PDF
    Michel Kokoreff, professeur des universités à Nancy-II Cette année, le séminaire a été organisé en trois temps. Dans un premier temps, il s’est agi de revenir sur divers travaux abordant la notion de « marginalité urbaine » depuis une vingtaine d’années en France. Nous avons notamment présenté et discuté le livre d’Hugues Lagrange (Le déni des cultures, Le Seuil, 2010). Dans un deuxième temps, nous avons entendu cinq exposés qui ont porté successivement sur l’Argentine, à partir de l’exemple ..

    Sociologie de la marginalité urbaine

    Get PDF
    Michel Kokoreff, professeur des universités à Nancy-II Au cours de cette année, nous nous sommes efforcés d’aborder les processus de marginalisation urbaine d’un double point de vue. On est revenu, tout d’abord, sur la production sociologique française consacrée, depuis les années 1980, aux conduites des jeunes et à la situation sociale des quartiers populaires définis comme emblématique des zones de marginalité urbaine. Partant de l’hypothèse d’une transformation du regard porté par les soci..

    INTRODUCTION

    No full text
    International audienceMalmené par des discours contemporains qui érigent la mobilité en norme et valeur dominante, le quartier a probablement perdu, du moins en apparence, bon nombre des vertus qui lui étaient attachées lorsque, dans les années 1960, les sociologues l’analysaient comme un village et un nœud structurant des sociabilités [Gans, 1962 ; Coing, 1966 ; Willmott et Young, 1953]. Au début des années 1980, la politique de la ville naissante le considérait encore comme un lieu d’ancrage et d’intégration, support de développement social et urbain, et de nombreux travaux s’attachaient à appréhender les rapports sociaux à cette échelle. Les représentations contemporaines du quartier sont pour le moins contrastées. D’un côté, une vision romantique des rapports sociaux de voisinage dans un quartier-village ; de l’autre, l’image médiatisée des quartiers populaires, ceux dont « on parle », lieux de concentration de la pauvreté, où les habitants n’auraient d’autres choix que le repli sur les maigres ressources offertes localement. D’autres travaux annoncent la mort du quartier qui, à l’heure de la mondialisation, ne constituerait plus une échelle pertinente d’analyse de la vie urbaine. Ces représentations tendent ainsi à opposer ancrages et mobilités, l’ancrage étant selon les cas considéré comme une valeur positive ou négative. Elles ne sont pas sans incidences sur la nature des politiques urbaines. En effet, selon que l’on privilégie la dimension de l’ancrage au quartier ou celle de la mobilité, les options politiques se définissent différemment, en faveur du développement endogène ou, au contraire, de la déségrégation et de la mixité sociale

    INTRODUCTION

    Get PDF
    International audienceMalmené par des discours contemporains qui érigent la mobilité en norme et valeur dominante, le quartier a probablement perdu, du moins en apparence, bon nombre des vertus qui lui étaient attachées lorsque, dans les années 1960, les sociologues l’analysaient comme un village et un nœud structurant des sociabilités [Gans, 1962 ; Coing, 1966 ; Willmott et Young, 1953]. Au début des années 1980, la politique de la ville naissante le considérait encore comme un lieu d’ancrage et d’intégration, support de développement social et urbain, et de nombreux travaux s’attachaient à appréhender les rapports sociaux à cette échelle. Les représentations contemporaines du quartier sont pour le moins contrastées. D’un côté, une vision romantique des rapports sociaux de voisinage dans un quartier-village ; de l’autre, l’image médiatisée des quartiers populaires, ceux dont « on parle », lieux de concentration de la pauvreté, où les habitants n’auraient d’autres choix que le repli sur les maigres ressources offertes localement. D’autres travaux annoncent la mort du quartier qui, à l’heure de la mondialisation, ne constituerait plus une échelle pertinente d’analyse de la vie urbaine. Ces représentations tendent ainsi à opposer ancrages et mobilités, l’ancrage étant selon les cas considéré comme une valeur positive ou négative. Elles ne sont pas sans incidences sur la nature des politiques urbaines. En effet, selon que l’on privilégie la dimension de l’ancrage au quartier ou celle de la mobilité, les options politiques se définissent différemment, en faveur du développement endogène ou, au contraire, de la déségrégation et de la mixité sociale

    Des graffitis dans la ville

    No full text
    How interpret those undecipherable prints which proliferate in the bosom of the town ? More than a freak of fashion or than a free act, those neo-graffiti would be the cutting and existential reverse of lice and aseptized order of communication. So, would they give proof of the duplicity of the town-system.Comment interpréter ces traces indéchiffrables qui prolifèrent au sein de la "ville" ? Plus qu'un phénomène de mode ou un acte gratuit, ces néo-graffiti seraient le revers incisif et existentiel de l'ordre lisse et aseptisé de la communication. Ainsi marqueraient-ils la duplicité de la ville-réseau.Kokoreff Michel. Des graffitis dans la ville. In: Quaderni, n°6, Hiver 88/89. Télé-ville. pp. 85-90

    Traficos de drogas : entre globalizatio e localizaçao

    No full text
    Ă  veni

    La dimension spatiale des modes de vie des jeunes : le cas d'une cité de la banlieue parisienne

    No full text
    During recent years, « social problems » have increased in the suburbs of the cities. Youth is both an indicator and an actor of these problems. Beyond the usual explanations focused on socio-economical factors or on group behavior, we intend to analyze specifically the interactions between some categories of youth, the residential space and the city. This paper presents the results of an ethnographic study carried out in a suburban « commune » of Paris. The study focuses on a population of young people from lower classes of french or immigrant families. It leads to the hypothesis of a structuring effect of the urban experience on the ways of life. Simultaneously, that experience could express a recomposition of collective identities.On a assisté ces dernières années à la multiplication des « problèmes sociaux » dans les banlieues. Les jeunes en sont un indicateur en même temps que les principaux acteurs. Au-delà des explications axées sur les facteurs socio-économiques ou le groupe, cet article se propose d'analyser de façon spécifique les rapports entre une catégorie de jeunes, l'espace résidentiel et la ville. L'enquête de type « ethnographique » menée dans une commune de la région parisienne auprès d'une population issue de milieux populaires, de familles françaises et immigrées, conduit à faire l'hypothèse du caractère structurant de l'expérience urbaine dans l'organisation des modes de vie. En même temps, cette expérience traduirait une recomposition des identités collectives dans les quartiers réputés difficiles.Kokoreff Michel. La dimension spatiale des modes de vie des jeunes : le cas d'une cité de la banlieue parisienne. In: Sociétés contemporaines N°17, Mars 1994. Aspects des modes de vie de l'insertion dans une communauté à l'usage des outils ménagers. pp. 29-49

    L'Ă©conomie de la drogue : des modes d'organisation aux espaces de trafic

    No full text
    Der illegale Drogenhandel Die Realität der Drogenmärkte ist vielgestaltig und bei weitem nicht auf das Klischeebild drogenverseuchter Vorstadtblocks zu reduzieren. Schon die Geschichte ihrer Bevölkerung weist je nach den Städten oder Siedlungen große Unterschiede auf. Wo Cannabis oder Haschisch im Hauseingang verkauft werden, ist Heroin doch verbannt. Dieses letztere Produkt wird wie Crack und Ecstasy im Gesamtraum der Großstadt über mobile Vertriebsnetze ausgetauscht, die mit der Soziabilität der ortsansässigen Jugend weniger verbunden sind.Drugs deal : organization and traffic sites The multiple reality of the illicit drugs market is much more complex than the simplistic image of suburban housing estates swarming with drug dealers. The history of their settlement reveals major differences in this respect from one estate or city to another. Often, it is cannabis or hash that is traded at the foot of the building, while heroin is proscribed. Heroin, like crack or ecstasy, is sold in the mobile city environment via shifting distribution networks and is less closely associated with local juvenile sociability.Les lieux des trafics de drogue La réalité multiple des marchés de stupéfiants est loin de se réduire à l'image insistante des cités de banlieue livrées au trafic de drogue. L'histoire du peuplement de ces cités révèle déjà d'importantes différences à cet égard selon les villes ou les grands ensembles. Ici le cannabis ou le haschich est vendu au pied de l'immeuble, là-même où l'héroïne est proscrite. Cette dernière, comme le crack ou 1'ecstasy, s'échange dans l'espace mobile de la grande ville à travers des réseaux de distribution à géométrie variable et moins liés à la sociabilité juvénile locale.Kokoreff Michel. L'économie de la drogue : des modes d'organisation aux espaces de trafic. In: Les Annales de la recherche urbaine, N°78, 1998. Echanges / Surfaces. pp. 114-124
    • …
    corecore