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    Flambée des cours mondiaux des céréales. Une aubaine pour l'agriculteur africain ?

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    International audienceThe soaring world cereal prices in 2007/2008 and the subsequent riots in several sub-Saharan African cities reignited the debate on food security policy. Could rising world cereal prices actually be a blessing in terms of boosting food production by guaranteeing more attractive prices for farmers? This implies determining whether global price fluctuations are actually transmitted to national market prices. This was the objective of a study focusing on five countries in the region. Between 1994 and 2009, the degree of transmission of world rice prices to domestic markets varied considerably from one country to another: low or even inexistent in Mali, Cameroon and Madagascar; high in Senegal and Niger. The 2007/2008 price increases made no structural changes to the types of transmission identified over the long term. The segmentation of food markets between imported rice, local rice and other foodstuffs explains this imperfect transmission of global prices to sub-Saharan markets. This finding must be taken into consideration in food security strategies in sub-Saharan Africa.La flambée des cours mondiaux des céréales en 2007/2008 et les émeutes qui l'ont accompagnée dans plusieurs villes d'Afrique subsaharienne ont réactivé les débats sur les politiques de sécurité alimentaire. La hausse du prix des céréales ne serait-elle pas une aubaine pour relancer la production vivrière en assurant des prix plus attractifs aux agriculteurs ? Encore fallait-il vérifier si les fluctuations des cours mondiaux se transmettent aux prix sur les marchés nationaux. Tel était l'objectif d'une étude portant sur cinq pays de la région. Entre 1994 et 2009, le degré de transmission des cours mondiaux du riz sur les marchés intérieurs a fortement varié selon les pays : faible, voire inexistant au Mali, au Cameroun et à Madagascar ; fort au Sénégal et au Niger. La flambée de 2007/2008 ne modifie pas structurellement les formes de transmission identifiées sur longue période. Le cloisonnement des marchés alimentaires entre le riz importé, le riz local et les autres produits vivriers explique cette transmission imparfaite des cours mondiaux aux marchés subsahariens. Ce résultat doit être pris en compte pour les stratégies de sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne

    L'imparfaite transmission des prix mondiaux aux marchés agricoles d'Afrique Subsaharienne

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    La flambée des prix internationaux des céréales en 2007-2008 et les mouvements sociaux concomitants dans les capitales du Sud ont remis sur le devant de la scène la question de la dépendance alimentaire et de l'interdépendance entre les marchés alimentaires domestiques des pays connaissant des déficits alimentaires récurrents, dont les pays de l'Afrique Sub-saharienne (ASS) en particulier, et le marché international des produits agricoles. C'est dans ce contexte qu'en 2008 la fondation avait demandé au CIRAD de conduire une étude intitulée " La transmission de la hausse des prix internationaux des produits agricoles dans les pays africains ". Les résultats de cette étude soulignaient la diversité des niveaux de transmission en fonction des produits considérés, du degré de substitution ou de complémentarité entre aliments propres aux régimes alimentaires, et en fonction du degré d'extraversion des systèmes alimentaires des pays retenus. La réalisation de cette étude " à chaud ", à partir de séries de prix qui s'arrêtaient par nécessité à la moitié de l'année 2008 constituait une difficulté méthodologique qui n'avait pas permis pas de trancher de façon plus définitive sur la nature des relations entre la dynamique des prix au niveau international et au niveau des marchés domestiques. Afin de renforcer la validité et la portée des résultats obtenus par cette première étude, la fondation FARM a demandé au CIRAD de reprendre l'analyse des processus de transmission des prix sur la base de séries de prix plus longues couvrant l'ensemble du processus depuis la hausse des prix jusqu'à la baisse relative enregistrée depuis la fin de l'année 2008. Cette mise à jour de l'étude de la transmission des prix sur des séries de prix plus longues permet en autres d'analyser avec plus de rigueur les interactions entre prix internationaux et prix domestiques à court terme sur les vingt-quatre derniers mois.(Résumé d'auteur

    Etude et modélisation des effets de l'intensité de la coupe et du niveau des réserves organiques initiales sur la dynamique de l'azote (et du carbone) au cours de la repousse chez la luzerne (Medicago sativa L.)

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    *UMR INRA-UCBN 950 Ecophysiologie végétale, agronomie et nutrtion Caen (FRA) Diffusion du document : UMR INRA-UCBN 950 Ecophysiologie végétale, agronomie et nutrtion Caen (FRA) Diplôme : Dr. d'Universit

    Transmission des prix internationaux du riz et volatilité sur les marchés africains : analyse et enjeux

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    International audienceLa flambée des prix des céréales sur les marchés internationaux en 2008 a rappelé le caractère fondamentalement incertain de ces marchés et plus particulièrement de celui du riz. Les émeutes qui l'ont accompagnée ont alerté l'opinion publique sur l'incidence de cette hausse pour les populations des pays à faibles revenus et remis à l'ordre du jour les débats sur les politiques de régulation des marchés. Cette hausse des prix des céréales a également été perçue comme une opportunité pour développer les productions céréalières dans les pays africains, remettant en lumière les enjeux de souveraineté alimentaire et suscitant un renouveau des programmes d'appui à la production. Encore faut-il que ces fluctuations des cours mondiaux aient été transmises sur les marchés nationaux, jusqu'aux producteurs. Cette communication s'attachera à analyser la nature de la relation et l'ampleur de la transmission entre le marché international du riz et les marchés intérieurs, à partir du cas de trois pays où les marchés intérieurs ont répondu de façon contrastée à la flambée des prix de 2008 (Sénégal, Mali, Madagascar), ainsi que les facteurs expliquant les différences observées. L'imparfaite transmission des cours mondiaux aux marchés subsahariens est notamment liée au cloisonnement des marchés alimentaires entre riz importé, riz local et autres produits vivriers. Le degré de dépendance vis-à-vis des importations de riz et de diversité des régimes alimentaires ont induit des comportements différenciés des prix. Dans les pays où le riz provient essentiellement de l'offre locale et constitue la base de l'alimentation, les fluctuations des cours mondiaux n'ont pas été transmises (Madagascar). En effet, le prix du riz sur le marché intérieur y résulte d'abord de l'état de l'offre et de la demande du riz local. Dans les pays où le riz occupe une place importante dans la consommation, tout en étant associé à d'autres produits vivriers nationaux, où la production locale couvre une part conséquente des besoins, la hausse a été transmise de façon modérée (Mali). Là où le riz constitue l'aliment de base et où l'essentiel de l'offre est assurée par les importations, les cours mondiaux déterminent beaucoup plus directement les prix du riz importé et du riz local et la hausse a été fortement marquée (Sénégal). Des mesures ponctuelles de régulation ont été mises en oeuvre en 2008, mais leur efficacité n'a été que très mitigée. Sur le long terme, la structure oligopolistique des importations semble paradoxalement jouer en faveur de la régulation du marché. Les importateurs, jouissant d'une assise financière confortable et opérant sur de gros volumes de transaction, assurent un lissage des fluctuations du marché international. Ce rôle d'amortisseur apparaît comme une contrepartie de la rente que les États leur concèdent en période de baisse des prix sur le marché international. En revanche, le choc de 2008 ayant excédé les capacités d'absorption des importateurs, ils ont ainsi reporté - du moins partiellement - la hausse sur les consommateurs. (Résumé d'auteur

    Do initial S reserves and mineral S availability alter leaf S-N mobilization and leaf senescence in oilseed rape?

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    International audienceWinter oilseed rape is sensitive to S limitation, however few studies have clearly assessed the impact of initial S reserves on the remobilization of leaf N-S compounds and senescence dynamics within the leaves in S limited plants. As a consequence, the impacts of high or low initial S reserves on these parameters, further cross-combined with either high or low S availabilities, were examined using a (15)N and (34)S double-labelling method associated with a study of gene expression of relevant tonoplastic sulphate transporters (BnSultr4;1 and BnSultr4;2) and a molecular indicator of leaf senescence (BnSAG12/BnCab). Plants with high initial S status and S limitation showed an optimal growth comparable to control plants. Moreover, in response to S limitation, leaf soluble protein content, total S. recently assimilated S (i.e., (34)S) and the sulphate content in the oldest leaves declined, and the expression of genes encoding tonoplastic sulphate transporters were up-regulated. However, compared to control plants, S limitation delayed leaf senescence. These data suggested that in response to S limitation, plants with high initial S were able to sustain optimized leaf growth by increasing endogenous N and S remobilization independently of the leaf senescence process. In contrast, if these low S plants had no initial S reserves, leaf N-S remobilization was not sufficient to allow optimal growth. As a conclusion, our study supports a model where oilseed rape is able to compensate transiently for S limitation through a fine management of leaf N-S remobilization and a delayed leaf senescence dynamics. (C) 2010 Elsevier Ireland Ltd. All rights reserved

    Déterminants de l'instabilité des prix alimentaires au Cameroun: une analyse institutionnelle de résultats économétriques

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