3 research outputs found

    Prior infection by seasonal coronaviruses, as assessed by serology, does not prevent SARS-CoV-2 infection and disease in children, France, April to June 2020

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    International audienceBackground Children have a low rate of COVID-19 and secondary severe multisystem inflammatory syndrome (MIS) but present a high prevalence of symptomatic seasonal coronavirus infections. Aim We tested if prior infections by seasonal coronaviruses (HCoV) NL63, HKU1, 229E or OC43 as assessed by serology, provide cross-protective immunity against SARS-CoV-2 infection. Methods We set a cross-sectional observational multicentric study in pauci- or asymptomatic children hospitalised in Paris during the first wave for reasons other than COVID (hospitalised children (HOS), n = 739) plus children presenting with MIS (n = 36). SARS-CoV-2 antibodies directed against the nucleoprotein (N) and S1 and S2 domains of the spike (S) proteins were monitored by an in-house luciferase immunoprecipitation system assay. We randomly selected 69 SARS-CoV-2-seropositive patients (including 15 with MIS) and 115 matched SARS-CoV-2-seronegative patients (controls (CTL)). We measured antibodies against SARS-CoV-2 and HCoV as evidence for prior corresponding infections and assessed if SARS-CoV-2 prevalence of infection and levels of antibody responses were shaped by prior seasonal coronavirus infections. Results Prevalence of HCoV infections were similar in HOS, MIS and CTL groups. Antibody levels against HCoV were not significantly different in the three groups and were not related to the level of SARS-CoV-2 antibodies in the HOS and MIS groups. SARS-CoV-2 antibody profiles were different between HOS and MIS children. Conclusion Prior infection by seasonal coronaviruses, as assessed by serology, does not interfere with SARS-CoV-2 infection and related MIS in children

    Une infection antérieure par des coronavirus saisonniers n’empêche pas la COVID-19 chez les enfants.

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    International audienceJustification: Les enfants présentent un faible taux de COVID-19 et de syndrome inflammatoire multisystémique sévère apparenté à la maladie de Kawasaki (MIS) mais présentent une prévalence élevée d'infections aux coronavirus saisonniers.Objectif: Nous avons évalué par sérologie si une infection antérieure par les coronavirus saisonniers (NL63, HKU1, 229E, OC43) pouvait fournir une immunité croisée contre l'infection par le SARS-CoV-2 chez les enfants.Méthodes: Une étude observationnelle multicentrique transversale a été mise en place chez i) des enfants pauci- ou asymptomatiques hospitalisés à Paris lors de la première vague pour des raisons autres qu’une infection à SARS-CoV-2 (groupe HOS, n = 739) ; et ii) des enfants présentant un syndrome inflammatoire multisystémique (groupe MIS, n = 36). Un test LIPS d’immunoprécipitation a été utilisé afin de mesurer la présence d’anticorps anti-SARS-CoV-2 dirigés contre les domaines C-terminal de la nucléoprotéine N et les domaines S1 et S2 de la protéine de spicule S. Un total de 69 patients séropositifs pour SARS-CoV-2, dont 15 MIS, et de 115 patients séronégatifs (CTL) appariés en fonction de l’âge et du sexe ont été sélectionnés afin de mesurer le niveau d’anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2 et les coronavirus saisonniers (HCoV). La séroprévalence et le niveau de réponse anticorps dirigés contre les différents virus ont servi à évaluer si l’infection à SARS-CoV-2 chez les enfants est influencée par une infection antérieure par des coronavirus saisonniers. Principaux résultats: La prévalence des infections à HCoV était très élevée et similaire dans les trois groupes HOS, MIS et CTL. De même, les niveaux de réponse anticorps dirigés contre les HCoV n'étaient pas significativement différents dans les trois groupes et n'étaient pas corrélés au niveau de réponse anticorps anti-SARS-CoV-2 dans les groupes HOS et MIS. Les profils d'anticorps anti-SARS-CoV-2 étaient différents chez les enfants des groupes HOS et MIS, avec un niveau de réponse anti-S1 et –N significativement plus élevés chez les enfants atteints de syndrome inflammatoire multisystémique.Conclusion: Une infection antérieure par les coronavirus saisonniers (évaluée par sérologie) n'interfère pas avec le risque d’être infecté par le SARS-CoV-2 ni avec celui de développer un MIS chez les enfants

    Une infection antérieure par des coronavirus saisonniers n’empêche pas la COVID-19 chez les enfants.

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    International audienceJustification: Les enfants présentent un faible taux de COVID-19 et de syndrome inflammatoire multisystémique sévère apparenté à la maladie de Kawasaki (MIS) mais présentent une prévalence élevée d'infections aux coronavirus saisonniers.Objectif: Nous avons évalué par sérologie si une infection antérieure par les coronavirus saisonniers (NL63, HKU1, 229E, OC43) pouvait fournir une immunité croisée contre l'infection par le SARS-CoV-2 chez les enfants.Méthodes: Une étude observationnelle multicentrique transversale a été mise en place chez i) des enfants pauci- ou asymptomatiques hospitalisés à Paris lors de la première vague pour des raisons autres qu’une infection à SARS-CoV-2 (groupe HOS, n = 739) ; et ii) des enfants présentant un syndrome inflammatoire multisystémique (groupe MIS, n = 36). Un test LIPS d’immunoprécipitation a été utilisé afin de mesurer la présence d’anticorps anti-SARS-CoV-2 dirigés contre les domaines C-terminal de la nucléoprotéine N et les domaines S1 et S2 de la protéine de spicule S. Un total de 69 patients séropositifs pour SARS-CoV-2, dont 15 MIS, et de 115 patients séronégatifs (CTL) appariés en fonction de l’âge et du sexe ont été sélectionnés afin de mesurer le niveau d’anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2 et les coronavirus saisonniers (HCoV). La séroprévalence et le niveau de réponse anticorps dirigés contre les différents virus ont servi à évaluer si l’infection à SARS-CoV-2 chez les enfants est influencée par une infection antérieure par des coronavirus saisonniers. Principaux résultats: La prévalence des infections à HCoV était très élevée et similaire dans les trois groupes HOS, MIS et CTL. De même, les niveaux de réponse anticorps dirigés contre les HCoV n'étaient pas significativement différents dans les trois groupes et n'étaient pas corrélés au niveau de réponse anticorps anti-SARS-CoV-2 dans les groupes HOS et MIS. Les profils d'anticorps anti-SARS-CoV-2 étaient différents chez les enfants des groupes HOS et MIS, avec un niveau de réponse anti-S1 et –N significativement plus élevés chez les enfants atteints de syndrome inflammatoire multisystémique.Conclusion: Une infection antérieure par les coronavirus saisonniers (évaluée par sérologie) n'interfère pas avec le risque d’être infecté par le SARS-CoV-2 ni avec celui de développer un MIS chez les enfants
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