39 research outputs found

    Aléria – Mare Stagno

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    Le site romain de Mare Stagno se situe à 290 m au sud de la tour génoise dite de Diane, au centre du cordon de terre qui sépare l’étang de Diane de la mer et à quelques centaines de mètres de l’embouchure originelle de l’étang. À moins de 3 km de l’Aléria, ce terroir offrait de nombreuses possibilités agricoles et la proximité de la ville apportait une main-d’œuvre abondante et un marché actif. L’établissement est circonscrit et le bâtiment étudié atteint une surface totale de 650 m2. Les tec..

    Ligne Grande Vitesse, Contournement de Nîmes et Montpellier : Secteur 7 bis : Rétablissement routier de la route départementale n°26 : Languedoc-Roussillon, Hérault, Mauguio: Rapport de diagnostic

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    Les parcelles à sonder se repartissent de part et d’autre du fuseau de la ligne à grande vitesse. Au nord de celle-ci, les tranchées stériles recoupent les alluvionnements récents qui colmatent le lit mineur de la Cadoule. Au sud, en surplomb du lit mineur, les sondages affectent des terrains plus anciens constitués de limons jaunes carbonatés.Les trois tranchées réalisées dans cette zone ont révélé seize creusements circulaires. Ils sont concentrés sur une surface réduite estimée à 2500 m².La surface des structures comme les trois fosses qui ont été sondées livrent du matériel néolithique. La série de céramiques issue d'une des fosses permet de situer l’occupation au début du Néolithique moyen.Ces vestiges sont à rapprocher de l’occupation datée du Néolithique ancien (ou du tout début du Néolithique moyen) découverte à environ deux cent mètres à l’ouest, lors de la première opération

    DES VIVANTS ET DES MORTS DANS LE NÉOLITHIQUE FINALLANGUEDOCIEN : L’OCCUPATION FONTBUXIENNE DE BEAUVERT ÀCONNAUX (GARD)

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    International audienceLe gisement de Beauvert se situe dans la vallée de la Tave, petit affluent de la Cèze au nord du Gard. Le « sondage programmé » de deux semaines a porté sur un rectangle de 280 m². Bien que seule une petite partie de l’habitatait été explorée, toute l’étendue de celui-ci – environ 1 ha – a été prospectée. Le site offre une stratigraphie bien développée ; l’homogénéité culturelle de toute la séquence est sensible à travers les productions céramiques. Quatre phases de fonctionnement ont été reconnues. La phase 1 rassemble des structures en creux de type silos. La phase 2 se caractérise par la présence de fosses plus nombreuses. Certaines sont en relation avec un sol intermédiaire (SL2), constitué d’un empierrement plus ou moins diffus et d’une grande lentille charbonneuse (SC1). L’une des fosses contient l’inhumation d’un jeune enfant disposée contre la paroi à mi-hauteur du comblement. Il reposait sans doute à l’origine sur un support en matière périssable et était surmonté d’une couverture sommaire. La phase 3 correspond au sommet de la stratigraphie. Elle se compose d’un sol empierré SL1 fouillé en planimétrie. Une portion de mur à double parement (MR1), est conservée à l’angle nord-ouest de la fouille. Dans le champ aux alentours de MR1 se concentrent tous les vestiges de bâtiments dont les blocs et dalles ont été soulevés par les travaux agricoles, sur une surface d’environ 500 m2. En marge de SL1, on trouve une structure oblongue à fond dallé et parois latérales constituées de dalles de chant (SB2). Une fosse (FS20) est condamnée par un bouchon de blocs au niveau de SL1. Sous le bouchon se trouvent les restes humains de deux individus adultes superposés, l’un étant représenté par un squelette en connexion anatomique et l’autre par des os disloqués. Le premier s’est décomposé en espace vide et contraint. Le second a été déposé dans la structure avant la décomposition du premier sujet, probablement au moment où ce dernier a été inhumé. On ne peut pas définir si le second sujet s’est décomposé sur place ou si ses restes ont été apportés après décomposition. La phase 4 concerne la seule fosse FS19, située dans la partie nord-ouest de l’emprise. Elle s’ouvre manifestement au-dessus du sol SL1 et contient le squelette d’un adulte reposant sur le fond. Pour ce sujet, un colmatage différé du volume du corps est envisagé. Le mobilier de Beauvert est abondant. Parmi celui-ci, on trouve quelques outils de broyage, quelques pièces d’industrie osseuse, une alène de cuivre mais surtout de la céramique et des industries lithiques taillées. La céramique collectée se rattache dans son intégralité à l’étape 2 ou 3 du Fontbouisse, telle que défini par J. Cauliez (2011), soit postérieurement à l’émergence régionale des Campaniformes, que l’on situe vers 2600-2550 av. J.-C. L’étude des industries lithiques taillées montre une certaine complexité des chaînes opératoires mises en œuvre. Ainsi, des galets alluvionnaires disponibles à proximité ont servi à la production d’éclats par percussion directe dure. Les productions laminaires sont manifestement arrivées sur le gisement sous forme de produits finis. Elles mettent en jeu divers modes de débitage ; leur provenance est variée. La faune est essentiellement domestique. Les bovins et les ovins sont plus nombreux que les caprins et surtout que les porcins. La viande de bœuf représente environ 90 % de l’apport carné, les ovicaprins 10 %. Aucune sélection des animaux en fonction de l’âge ne paraît exister. Aucune contrainte de gestion spécialisée des animaux n’est décelable. La quasi absence d’agneaux et de chevreaux peut être un indice d’occupation du site d’octobre à juin. Le site de Beauvert présentait les conditions idéales pour analyser les activités d’un habitat fontbuxien. Malheureusement, le diagnostic n’a permis qu’un survol des potentialités du site. Toutefois, il apporte quelques éléments à la problématique de la structure et de l’organisation des habitats fontbuxiens. Beauvert se situe dans une zone intermédiaire entre garrigues et plaines. Cela se ressent dans l’utilisation de l’espace et des matériaux de construction, avec une partie érigée en pierres et une partie abondamment fossoyée. Ces deux modes d’investissement paraissent segmenter l’espace de l’habitat en profitant du relief naturel. Si l’homogénéité du mobilier permet de supposer que toute la stratigraphie du site correspond à une durée de fonctionnement relativement courte – pas plus de 3 générations, probablement – une évolution de l’espace habité est clairement enregistrée. Les dépôts humains correspondent à de véritables sépultures dans l’habitat même s’il est évident que cette pratique ne saurait concerner la totalité des individus ayant vécu sur le site

    Morphologie et évolutions d’une portion de la pars rustica de la villa de « La Bourlerie » à Vallon-sur-Gée (Sarthe) du Ier au VIIe siècle de notre ère

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    National audienceLa fouille du site de La Bourlerie à Vallon-sur-Gée (Sarthe) s’intègre à l’ensemble des recherches archéologiques préventives effectuées en amont de la construction d’une ligne ferroviaire à grande vitesse entre Le Mans et Rennes. L’opération s’est déroulée du 10 avril au 6 juillet 2012 sur une surface de 17 000 m2. La villa de La Bourlerie a été repérée par photo aérienne en 1997. L’emprise de la fouille concernait la périphérie de ce centre domanial gallo-romain de la Champagne mancelle. Bien que quelques rares éléments mobiliers témoignent d’une fréquentation du secteur dès le Néolithique, la création du site semble remonter au début de notre ère. La première phase d’occupation est marquée par l’implantation des premières structures en creux et par un faible nombre de tessons de céramique. En l’absence de données complémentaires, il demeure plus que délicat de caractériser la nature de cette première phase. Une deuxième phase transparaît au milieu du Ier siècle ap. J.-C.. Elle se traduit par l’apparition de constructions en dur, les bâtiments 1 et 2. Un premier four à chaux, à foyers multiples, témoigne de la mise en œuvre de grandes quantités de chaux pour la construction d’éléments maçonnés. La phase voit également apparaître les premiers ensembles structurants comme les chemins 1 et 2. S’agit-il des premiers témoignages de la construction de la villa ? La troisième phase se matérialise par la création d’un enclos et par l’extension du réseau viaire et parcellaire. La découverte d’un ensemble de trois fours à chaux successifs souligne le développement de nouveaux programmes architecturaux au sein de la villa. Cette phase de la fin du Ier et du début du IIe siècle ap. J.-C., correspond donc à une montée en puissance du domaine. La dernière phase de la période gallo-romaine, à la fin du IIe et au début du IIIe siècle de notre ère, voit le site connaître son extension maximale.Le réseau viaire et parcellaire continue à s’étendre, et de nouveaux bâtiments de grandes dimensions apparaissent. Un premier bâtiment en dur d’une surface d’environ 400 m2 s’installe à proximité de la pars urbana, située une cinquantaine de mètres au sud. Un bâtiment sur poteau constitué autour d’un système d’évacuation des liquides est créé. Il présente un plan carré d’une superficie d’environ 100 m2. Il pourrait être interprété comme une construction associant habitat et bouverie.Un troisième bâtiment de plan quadrangulaire d’une surface de près de 800 m2 a été mis au jour. Constitué d’un ensemble de maçonneries et de nombreux trous de poteau, il présente au moins trois états successifs. L’originalité de son plan tient à la présence de galeries latérales sur les grands côtés de l’édifice.Sa localisation en périphérie de la villa constitue un autre élément qui permet d’évoquer, à titre d’hypothèse, une construction vouée aux échanges. Le site est réoccupé durant le haut Moyen Âge. L’installation est matérialisée par de probables bâtiments sur poteau, un chemin et deux fours culinaires. L’un d’entre eux est daté par analyse radiocarbone du VIIe siècle ap. J.-C. La villa de La Bourlerie apparaît désormais comme un établissement de grandes dimensions, puisque une superficie totale du site autour de la dizaine d’hectares est désormais à envisager. Le nombre comme la diversité des bâtiments et des activités de production illustrent bien la vocation économique des grands domaines de la Gaule romaine. L’analyse du site contribue à enrichir notre connaissance des pars rusticae, sujet d’étude qui connait actuellement une recrudescence des recherches et un renouvellement des problématiques. Enfin, la mise en évidence d’une occupation de la période mérovingienne conduit à s’interroger sur le devenir des villae antiques

    Marguerittes, Canabou-Peissines II-2 : Languedoc-Roussillon, Gard: Rapport de diagnostic

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    Cette opération a permis de mettre en évidence des occupations attestées depuis le Second âge du Fer jusqu’au IIIe s., avec notamment la présence d’un établissement rural durant le Haut-Empire. Par ailleurs, elle a également permis de mettre en lumière l’importance du ruisseau dans l’implantation et sa gestion par l’homme dès l’Antiquité.Si la séquence sédimentaire depuis la terrasse alluviale villafranchienne a été très ponctuellement perçue, les données paléoenvironnementales des formations superficielles ont révélé dans ce secteur du bassin d’inondation du Canabou, un milieu ouvert, dénotant une intense activité pastorale dès la Protohistoire et une certaine humidité saisonnière en lien direct avec l’activité hydrologique du ruisseau. Au-dessus, l’horizon indique un milieu plus sec et plus ouvert, dans lequel s’ouvrent les vestiges du second âge du Fer à l’Antiquité, coiffés ensuite par un nouvel épisode de limonage de crue. Enfin, le recouvrement récent, alluvio-colluvial, se compose de limon sableux mêlant cailloux et galets.Les vestiges protohistoriques (une dizaine) appartiennent aux IVe-IIIe s. av. n. e. et se situent principalement au sud du Chemin de la Carrière de la Procession. Quelques fosses et des fossés échelonnés sur 80 mètres ont ainsi livré du mobilier comprenant de l’amphore de Marseille et de la céramique non tournée. La rive droite également, en amont du pont sur le Canabou, a livré les indices de trois structures en creux rattachés à cette période.La période tardo-républicaine est représentée par un possible chemin creux qui constitue sur la rive gauche, le vestige le plus septentrional de cette période d’occupation diffuse. Enfin, quelques tronçons de fossés orthonormés ont été mis en évidence sur la rive droite, dénotant d’une occupation ponctuelle.Celle-ci, par l’orientation des fossés, ne semble pas morphogène de l’installation de l’établissement rural qui s’implante vraisemblablement aux alentours du changement d’ère. Constituant l’essentiel des vestiges, l’occupation du Haut-Empire comprend un corps de bâtiment partiellement perçu, puisque débordant hors emprise, à l’ouest et au nord, installé en bordure du ruisseau, sur la rive droite. L’étendue de l’occupation au sens large (hors bâti), y-compris sur la parcelle limitrophe de l’emprise du diagnostic, indique un site d’au moins 100 m d’est en ouest, par 140 mètres du nord au sud. En outre, le bâti délimite un vaste espace carré de 1450 m², vraisemblablement ouvert. Au sein de cette cour potentielle, mais sans que ne puisse être précisée la chronologie des événements, plusieurs fosses et une vaste dépression aménagée ont été mises en évidence. La dépression, excentrée, occupe le nord de cet espace sur environ 30 m du nord au sud et 24 m d’est en ouest. Les premiers aménagements de la dépression indiquent la présence de mobilier remanié daté entre le dernier quart du Ier s. av. et la moitié du Ier s. de notre ère, datant sans doute le creusement de la dépression dans le courant du Ier s. Ses comblements empierrés et organiques ultimes charrient un mobilier daté entre 150 et 250, faisant perdurer la zone d’activités, au moins en tant que zone dépotoir, jusqu’au IIIe s.Enfin à l’est de l’établissement, les sondages proches du ruisseau ont révélé l’existence d’un imposant mur de berge occidentale à environ 5 mètres à l’ouest de la berge actuelle du ruisseau. D’autres tracés de murs laissent supposer l’existence d’aménagements (hydrauliques).En outre, une hypothèse est soulevée quant à la nature d’un large fossé qui se poursuivrait vers le sud, parallèle et éloigné de 6 mètres du cours actuel du Canabou : ne pourrait-il constituer le lit antique du ruisseau ?Bien que les hypothèses ne soient qu’ébauchées par le diagnostic, l’on s’oriente vers un établissement des Ier-IIIe s., mêlant activités d’échange et d’artisanat, implanté en bord de ruisseau, avec une volonté marquée de maîtrise du milieu. A cela s’ajoutent de petits bâtiments mis en évidence sur la rive opposée, antiques ou un peu plus récents. Les rives du Canabou ont offert un environnement attractif, structurant l’occupation et l’activité dans son bassin d’inondation depuis près de 2500 ans

    Axial patellar engagement index and patellar tilt after medial patello-femoral ligament reconstruction in children and adolescents

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    BACKGROUND: The medial patello-femoral ligament (MPFL) is a major patellar stabiliser whose reconstruction in adults involves graft fixation within a femoral tunnel. In skeletally immature patients, in contrast, the graft is fixed to the soft tissues to allow normal growth. The primary objective of this prospective study was to perform computed tomography (CT) and magnetic resonance imaging (MRI) assessments of medium-term correction of patellar tilt and of the axial patellar engagement index (AEI) after a paediatric variant of MPFL reconstruction in skeletally immature patients. HYPOTHESIS: MPFL reconstruction, performed alone or combined with other procedures in skeletally immature patients, decreases patellar tilt and improves the AEI. MATERIAL AND METHODS: Eighteen children and adolescents with a median age of 14.6 years (range, 8-17 years) who underwent MPFL reconstruction on 20 knees were included in this prospective observational study. A double-strand gracilis tendon graft passed through the medial collateral ligament was used. MPFL reconstruction was performed alone in 13 knees and was combined with lateral retinaculum release, tibial tuberosity translation, and/or trochleoplasty in 7 knees. Patellar tilt and AEI values determined on preoperative and post-operative imaging studies with the quadriceps relaxed and contracted were compared. A physical examination was also performed. RESULTS: From baseline to last follow-up after a mean of 43 months (range, 24-63 months), patellar tilt decreased from 20° preoperatively to 9° with the quadriceps relaxed and from 33° to 15.4° with the quadriceps contracted. The AEI increased from 0.78 at baseline to 0.93 at last follow-up. No dislocation or subluxation recurrences were recorded during follow-up. DISCUSSION: The patellar tilt and AEI improvements seen after paediatric MPFL reconstruction confirm the study hypothesis. This is the first prospective study of patellar position in the axial plane as assessed by CT and MRI after paediatric MPFL reconstruction. In everyday clinical practice, 3D assessments of patellar tilt and the AEI should be performed to evaluate correction of the abnormalities. LEVEL OF EVIDENCE: II, non-randomised prospective observational study

    L’artisanat potier et tuilier dans la vallée du Vidourle durant l’Antiquité (Ier s. av. J.-C.-VIe s. ap. J.-C.) : apports documentaires de fouilles et prospections récentes

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    Année de publication : 2018 ; Année mentionnée sur la page de titre : 2016National audienceFrom the Cevennes to : the Mediterranean, across limestone hills and coastal lagoons, the valley of the Vidourle takes in all the features of the lower Languedoc geo-system. This 800 km² catchment area has benefited various walking surveys, programmed and preventive excavations operations that nourish a rich corpus of hundreds settlements. If land use of this valley remains well perceived, the issue of potter and tile maker crafts during antiquity is a field of study barely treated, certainly because of the weakness of the data, compared to the Aude, Herault and Rhone valleys. However, the last ten years have seen the discovery of four kilns, which, together with surveys data, lets you sketch a first synthesis on the production of ceramics and architectural terracottas in the valley.Des Cévennes à la Méditerranée, en passant par les collines calcaires et la lagune littorale, le Vidourle traverse le géo-système bas-languedocien. Son bassin-versant de 800 km², a bénéficié de différentes opérations de prospec-tions pédestres, de fouilles programmées et préventives qui nourrissent un riche corpus de plusieurs centaines d'établissements. Si l'occupation du sol de cette vallée située au coeur de la cité de Nîmes reste bien perçue, la question de l'artisanat potier et tuilier dans l'Antiquité constitue un domaine d'étude à peine effleuré, certainement en raison de la relative faiblesse des données, par rapport aux vallées de l'Aude, de l'Hérault ou du Rhône. Toutefois, ces dix dernières années ont vu la découverte de quatre fours, qui, associés aux données de prospections, permettent d'esquisser une première synthèse sur la production de céramiques et de terres cuites architecturales dans la vallée

    L’artisanat potier et tuilier dans la vallée du Vidourle durant l’Antiquité (Ier s. av. J.-C. – VIe s. ap. J.-C.) : apports documentaires de fouilles et prospections récentes

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    From the Cevennes to the Mediterranean, across limestone hills and coastal lagoons, the valley of the Vidourle takes in all the features of the lower Languedoc geo-system. This 800 km² catchment area has benefited various walking surveys, programmed and preventive excavations operations that nourish a rich corpus of hundreds settlements. If land use of this valley remains well perceived, the issue of potter and tile maker crafts during antiquity is a field of study barely treated, certainly because of the weakness of the data, compared to the Aude, Herault and Rhone valleys. However, the last ten years have seen the discovery of four kilns, which, together with surveys data, lets you sketch a first synthesis on the production of ceramics and architectural terracottas in the valley.Des Cévennes à la Méditerranée, en passant par les collines calcaires et la lagune littorale, le Vidourle traverse le géo-système bas-languedocien. Son bassin-versant de 800 km ² , a bénéficié de différentes opérations de prospections pédestres, de fouilles programmées et préventives qui nourrissent un riche corpus de plusieurs centaines d’établissements. Si l’occupation du sol de cette vallée située au coeur de la cité de Nîmes reste bien perçue, la question de l’artisanat potier et tuilier dans l’Antiquité constitue un domaine d’étude à peine effleuré, certainement en raison de la relative faiblesse des données, par rapport aux vallées de l’Aude, de l’Hérault ou du Rhône. Toutefois, ces dix dernières années ont vu la découverte de quatre fours, qui, associés aux données de prospections, permettent d’esquisser une première synthèse sur la production de céramiques et de terres cuites architecturales dans la vallée.Scrinzi Maxime, Houix Bertrand, Monteil Martial, Pascal Yoann, Pomarèdes Hervé, Rascalou Pierre, Raux André, Favennec Benoît. L’artisanat potier et tuilier dans la vallée du Vidourle durant l’Antiquité (Ier s. av. J.-C. – VIe s. ap. J.-C.) : apports documentaires de fouilles et prospections récentes. In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 49, 2016. pp. 275-311
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