15 research outputs found

    No círculo da abjeção

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    “Objets” de peinture – trois retournements

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    L’objet (forme ou lieu) est selon Daniel Widlöcher: – «propriété syntaxique d’un mot dans le cadre du fan- tasme, voire d’une certaine organisation du discours»; – «objet perçu visible ou invisible, présent ou absent »; – « objet de la pulsion, désiré ou rejeté, aimé ou haï ». (« L’objet inconscient, le méconnu », in L’inconnu. Dialogue avec Guy Rosolato, Paris, PUF, 2009, p. 87.) Partant de l’obsession d’Uccello pour le mazzocchio, de quelques objets cruels et persécuteurs de Giacometti et du trou d’eau dormante d’un lac représenté chez Poussin, nous nous proposons d’interroger trois modalités, rôles et fonctionnements de l’objet en peinture. Aucun de ces objets n’est un objet à proprement parler : objet mathématique, topologique, disparaissant en éclipse, déréliction de la perte et du rien. Point de folie, lieu de déraison de l’œuvre, ce sont plutôt des non-objets ne devant leur existence qu’au dispositif plastique qu’ils constituent et défont en un même mouvement. Nous voulons montrer en quoi ces objets constituent la trace de quelque symptôme, phantasme ou structure subjective décisifs dans la production de l’œuvre.info:eu-repo/semantics/publishedVersio

    L’impropriété du dessin

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    - Jean Clay develops a thought of the substrate (subjectile) as the non-appropriable ground that rises; - in Jacques Derrida, the taking into account of the absence or the lack of ground and foundation produces the destabilisation of the settled instances of the support and the trace in the mode of their duplication and of a gap in inscription; - for Pierre Fédida and Philippe-Alain Michaud dreams open access to a theory of the image starting from a plasticity of the dream image and an a-grammatical equivocity of the language of images. This poetics of drawing makes it possible to relate the void to spatialisation as the breath relates to speech, and makes space for the unpronounceable, for nothingness, for deprivation, for the indistinct.At the crossroads of the insurrection of the substrate (subjectile), the rise of the ground and the silence of the white, the impropriety of drawing moves forward as what eludes identification. This might be the place in the arts system, in disciplines, in the thinking of the medium that induces their opening, where the system is both undone but at the same time restored, allowing for its evolution

    Et la figure va en s’amenuisant

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    Un des enjeux de la sémiotique des arts plastiques nous semble être, aujourd’hui, de forger des outils lui permettant de se distinguer, dans sa pratique, des approches de l’histoire de l’art, tout en s’en nourrissant et en l’éclairant en retour. Au nombre de ces outils, nous comptons la figure, le geste, le processus, le protocole, le rythme… à condition de reconstruire ces concepts à nouveaux frais dans une optique morphodynamique et ce en vue de mettre au jour le sens à partir de la structure de l’œuvre et non selon une approche descriptive.Dans cette optique, nous nous proposons ici de dégager le rôle de la figure du retournement, successivement dans les œuvres de Rubens, Picasso et Duchamp, en montrant la mutation de son rôle structural par-delà les contextes historiques, les modifications des pratiques et la diversité des médiums

    Différer, hyperboliser, interrompre

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    C’est, nous semble-t-il, le sensible qui caractérise notre rapport aux créations artistiques. Rendre compte de cette dimension sensible de l’œuvre demande l’élaboration d’une « pensée poétique », condition pour chercher à répondre à la question « quand y a-t-il art ? ». À partir des œuvres de Dan Graham, Lawrence Weiner et Peter Downsbrough ‒ représentatives au sein des arts plastiques quant à la déstabilisation poétique de la logique du signifiant ‒ nous voulons montrer que seules l’introduction de la notion d’éthique et la question du statut du sujet permettent de circonscrire l’art et son discours. Ce texte plaide pour aborder l’œuvre dans son processus d’énonciation en saisissant d’un seul tenant sa matérialité, le sujet créateur et le processus symbolique de création du sens et ce, en prenant comme références principales les travaux de Didier Vaudène et du dernier Benveniste.The sensible is, it would seem to us, what characterises our relationship with artistic creations. Accounting for this sensible dimension of the work requires us to develop a ‘poetic mode of thinking’ as a precondition to trying to answer the question, ‘when is there art?’. Starting from the works of Dan Graham, Lawrence Weiner and Peter Downsbrough, which are representative within the plastic arts of the poetic destabilisation of the logic of the signifier, we wish to show that only by introducing the notion of ethics and the status of the subject can we circumscribe that art and its discourse. The present text pleads for an approach to the work in its enunciative process that grasps its materiality, the creative subject and the symbolic process of creation of meaning as a continuous whole, and our chief references for this will be the work of Didier Vaudène and Benveniste’s later work.Ci sembra che sia il sensibile a caratterizzare il nostro rapporto con le creazioni artistiche. Tenere conto di questa dimensione sensibile dell'opera richiede lo sviluppo di un "pensiero poetico", condizione indispensabile per cercare di rispondere alla domanda "Quando é arte ?". Prendendo spunto dalle opere di Dan Graham, Lawrence Weiner e Peter Downsbrough - rappresentative delle arti visive per la loro poetica di destabilizzazione della logica del significante - si vuole dimostrare che solo l'introduzione della nozione di etica e la questione dello statuto del soggetto permettono di circoscrivere l'arte e il suo discorso. Il presente lavoro sostiene la necessità di avvicinarsi all'opera nel suo processo di enunciazione, cogliendo insieme la materialità, il soggetto creativo e il processo simbolico di creazione del significato, prendendo come riferimenti principali le opere di Didier Vaudène e dell'ultimo Benveniste

    Immanence du savoir et configuration du tableau

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    Ce travail se propose de mettre en relation l’approche sémiotique actantielle et l’approche topologique des catastrophes pour dégager un savoir qualitatif concernant l’organisation de l’image de peinture et proposer quelque savoir assuré quant au sens que nous pouvons donner aux choix d’agencement spatiaux orchestrés par les peintres. Il faudra, pour ce faire, accepter que le tableau soit vu comme passage et continuité et non comme découpe et reconnaissance.À chaque type de catastrophe élémentaire, René Thom associe une morphologie archétype de type linguistique. Selon Jean Petitot, les « actants doivent être conçus comme des valeurs positionnelles […] comme des entités de nature topologique et relationnelles », ils doivent être « définis de façon configurationnelle » par des positions. Les places, les positions « ont en elles-mêmes une signification les unes par rapport aux autres ».Associant respectivement les catastrophes de la fronce et des trois ombilics de René Thom aux œuvres de Van der Weiden, Rubens, Poussin et Memling, nous pourrons démontrer qu’il ne s’agit pas seulement de voir dans ces œuvres la représentation d’une histoire, d’un récit, d’une action ou d’un mythe, mais la présentation de quatre structures spatiales et quatre structures de sens singulières.This work intends to correlate actantial semiotics and the topological approach to catastrophes in order to achieve a qualitative understanding of the organization of painting and to offer some reliable knowledge as to the meaning we can give to the choices of spatial arrangement orchestrated by painters. This will require our acceptance that painting is seen as passage and continuity and not as cutting and recognition.René Thom associates each type of elementary catastrophe with a linguistic type of archetypal morphology. According to Jean Petitot, the “actants must be conceived as positional values […] as relational entities of a topological nature”; they must be “configurationally defined” by positions. Locations, positions “have meaning in themselves compared to one another”.Associating respectively René Thom’s cusp and the three umbilic catastrophes with the work of Van der Weiden, Rubens, Poussin and Memling, we demonstrate that what is at stake in these works is not only the representation of a (hi)story, a narrative, an action or a myth, but also the presentation of four singular spatial and meaning structures

    Et la figure va en s’amenuisant

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    Un des enjeux de la sémiotique des arts plastiques nous semble être, aujourd’hui, de forger des outils lui permettant de se distinguer, dans sa pratique, des approches de l’histoire de l’art, tout en s’en nourrissant et en l’éclairant en retour. Au nombre de ces outils, nous comptons la figure, le geste, le processus, le protocole, le rythme… à condition de reconstruire ces concepts à nouveaux frais dans une optique morphodynamique et ce en vue de mettre au jour le sens à partir de la structure de l’œuvre et non selon une approche descriptive.Dans cette optique, nous nous proposons ici de dégager le rôle de la figure du retournement, successivement dans les œuvres de Rubens, Picasso et Duchamp, en montrant la mutation de son rôle structural par-delà les contextes historiques, les modifications des pratiques et la diversité des médiums.</jats:p

    Esthétique et phénoménologie en mutation

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    textes de Maud Hagelstein, Thierry Lenain, Danielle Lories, Rudy Steinmetz, Pierre Rodrigo, Eliane Escoubas, Jacques Garelli, Sébastien Laoureux, Stéphanie Ménaséinfo:eu-repo/semantics/publishe
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