58 research outputs found
Comparative analysis of canine and human melanomas
This paper presents epidemiological and clinical data from 2350 cases of melanocytic tumours from dogs sampled in France. In addition, we present the histological and genetic characterization of subsets of melanoma cases (n=153 and n=100, respectively), with a comparative aspect to human melanomas. Dog melanomas occur at the same anatomical sites than human melanomas, but with different frequency and severity. We demonstrate that the specificities of dog melanomas make them good models to understand the non-UV pathways of human melanomas. Interestingly, somatic mutations in oral canine melanomas were detected in the NRAS and PTEN genes, precisely at the same hotspots as human mutations. In contrast, mutations in the BRAF gene were not detected. This paper highlights the similarities and differences of dog and human melanoma types and the strong potential of dog melanomas to decipher the non-UV light pathways in different melanoma types, especially mucosal and acral types.Cet article présente les données épidémiologiques et cliniques de 2350 cas de tumeurs mélanocytaires canines collectées en France. Nous avons réalisé la caractérisation histologique (n = 153) et génétique (n = 100) d'un sous-groupe de mélanomes dont les résultats ont été comparés aux données des mélanomes humains. Les mélanomes apparaissent aux mêmes sites anatomiques chez le chien et l'Homme, mais avec des fréquences et des sévérités différentes. Nous montrons les prédispositions raciales des mélanomes
canins et l'intérêt de ce modèle pour rechercher les gènes prédisposant difficiles à identifier chez l'Homme. Des mutations somatiques dans les gènes NRAS et PTEN ont été détectées dans les mélanomes buccaux canins, précisément aux mêmes points chauds (hotspots) que les mutations de ces gènes chez l'homme. Au contraire, aucune mutation dans le gène BRAF n'a été retrouvée dans les échantillons canins analysés. Ce travail met en lumière les homologies et différences entre les types de mélanomes humains et canins et démontre la force du modèle canin pour analyser les voies de signalisation non UV-dépendantes des mélanomes humains, particulièrement dans les types muqueux et acraux
Correction. "The 5th edition of The World Health Organization Classification of Haematolymphoid Tumours: Lymphoid Neoplasms" Leukemia. 2022 Jul;36(7):1720-1748
We herein present an overview of the upcoming 5th edition of the World Health Organization Classification of Haematolymphoid Tumours focussing on lymphoid neoplasms. Myeloid and histiocytic neoplasms will be presented in a separate accompanying article. Besides listing the entities of the classification, we highlight and explain changes from the revised 4th edition. These include reorganization of entities by a hierarchical system as is adopted throughout the 5th edition of the WHO classification of tumours of all organ systems, modification of nomenclature for some entities, revision of diagnostic criteria or subtypes, deletion of certain entities, and introduction of new entities, as well as inclusion of tumour-like lesions, mesenchymal lesions specific to lymph node and spleen, and germline predisposition syndromes associated with the lymphoid neoplasms
Optimisation de la prise en charge lors de la primo-prescription d’un traitement par chimiothérapie orale : rôle du pharmacien dans la consultation tripartite a l’Institut Paoli Calmettes
La lutte contre le cancer est une priorité nationale en France. L’augmentation du nombre de patients traités par anticancéreux oraux rend indispensable l’implication du pharmacien dans la prise en charge de ces patients et le renforcement du lien ville-hôpital. L’unité Hors Les Murs a mis en place un parcours centré sur le patient à l’Institut Paoli Calmettes de Marseille en faisant bénéficier les patients initiés sous chimiothérapie orale d’une consultation tripartite associant le médecin oncologue ou hématologue, le pharmacien clinicien et l’infirmier expert. Dix mois après l’ouverture de cette unité, 148 patients ont bénéficié de la consultation tripartite. L’implication du pharmacien a permis d’intercepter 126 interactions médicamenteuses chez 48,6% des patients de la cohorte et 124 interactions avec la phytothérapie chez 58,6% des 58 patients consommateurs de médecines alternatives complémentaires (MAC). Différents critères sont corrélés au nombre d’interactions médicamenteuses détectées : patients âgés (≥ 65 ans), présence d’au moins 2 pathologies chroniques associées, polymédication (≥ 6 médicaments), prise régulière d’au moins 3 MAC, prise d’un inhibiteur de la pompe à protons ou d’un anticoagulants oral.Une priorisation des patients semble nécessaire pour étendre ces consultations pharmaceutiques et optimiser la démarche. Un score de risque iatrogène à l’initiation d’une chimiothérapie orale pourrait être proposé prenant en compte les critères corrélés au nombre d’interactions médicamenteuses. Une fois testé et validé, ce score de risque pourrait permettre l’adaptation de la prise en charge et du suivi des patients, notamment à l’aide d’outils numériques
Mycosis fongoïde transformé (étude de 148 patients du groupe français d'étude des lymphomes cutanés)
Le mycosis fongoïde est le plus fréquent des lymphomes primitifs cutanés. Il peut se transformer en lymphome T à grandes cellules (MFT) et acquérir un mauvais pronostic. Ce diagnostic de transformation peut poser des problèmes de diagnostic différentiel. Nous avons réalisé une étude rétrospective (1999 à 2010) de 148 cas de MFT du groupe français d'étude des lymphomes cutanés (GFELC), provenant de 20 centres français, pour lesquels nous avions à la fois les prélèvements (lames et/ou blocs communiqués par les pathologistes) et la fiche clinique complétée par les cliniciens. Tous les cas ont fait l'objet d'une relecture et certains cas (problèmes de diagnostic différentiel, expression du CD30, du CD20) de techniques complémentaires : immunohistochimie, immunofluorescence et biologie moléculaire. Les différents critères cliniques et histologiques ont été analysés statistiquement. Les facteurs pronostiques significatifs indépendants en étude univariée comme multivariée sont l'âge (plus de 60 ans) et le statut ganglionnaire (ganglion palpable) au diagnostic de MFT. Les plaques transformées ont le même mauvais pronostic que les tumeurs transformées. Les MFT CD30+ et CD30- ont le même pronostic. Parmi les facteurs à la limite de la significativité : la localisation extracutanée au diagnostic de MFT, le stade cutané T4. Par ailleurs l'apparition d'une tumeur en dehors des plaques confère à l'évolution une tendance à un plus mauvais pronostic. Lorsqu'il y a moins de 25 % de grandes cellules, un examen en IHC est nécessaire afin d'éliminer un MF pilotrope ou granulomateux. L'apparition d'une tumeur CD30+ au cours de l'évolution d'un MF est un MFT CD30+ jusqu'à preuve du contraire (apport des marqueurs cytotoxiques) et une plaque renfermant des grandes cellules CD30+ dans l'épiderme n'a pas valeur de transformation. Un examen IHC complémentaire (CD20-7D1, CD22, PAX5, CXCL13) associé à une technique de double-marquage en IF (CD3/CD20-L26 et 7D1) et aux techniques de biologie moléculaire (PCR) ont permis de différencier trois groupes lésionnels concernant les lésions de MFT renfermant un abondant infiltrat lymphocytaire CD20+ : réactionnel, aberrant et association au MFT d'un lymphome B (lymphome composite). Ce travail nous a permis d'affiner le diagnostic de MFT et d'apprivoiser quelques problèmes en proposant des conduites à tenir pratiques.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF
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