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    CAD en radiologie numérique (première expérience clinique)

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    En France, un peu plus de 25 000 nouveaux cas de cancer broncho-pulmonaire sont recensés chaque année. Seuls 12% des patients atteints survivent à 5 ans. Le cancer bronchique est le cancer le plus meurtrier, représentant 18% des décès par cancer. L'une des explications de cette forte mortalité est le fait d'un diagnostic souvent tardif, les premiers symptômes apparaissant à un stade déjà évolué de la maladie. Ainsi, en dehors des campagnes visant à réduire la consommation de tabac, tout l'enjeu médical actuel repose sur le dépistage à des stades précoces, par toutes les technologies disponibles, à commencer par l'imagerie. La radiographie pulmonaire, examen radiologique le plus fréquemment réalisé en médecine, figure en première ligne pour la détection des nodules pulmonaires. Elle est en fait insuffisamment sensible en pratique. Depuis une dizaine d'année, les systèmes informatisés d'aide à la détection (CAD) ou d'aide au diagnostic (CADx) sont en pleine explosion et leurs apports sont en cours d'évaluation, trouvant des applications validées en mammographie numérisée. Notre étude dénommée CAD Study est la première étude prospective réalisée dans le but d'évaluer l'impact d'un système CAD, le RapidScreen® 2000 Digital de GEMS, sur la détection des nodules pulmonaires malins sur la radiographie numérisée du thorax de face. Ce système utilisé depuis 2002 aux Etats-Unis n'a bénéficié jusque là que d'études rétrospectives qui ont toutes validé sa bonne sensibilité dans la détection des nodules (60% en moyenne) et montré une nette efficacité dans l'usage normal de la double lecture radiologue+système CAD. Notre étude a été réalisée au plus près des conditions d'utilisation du système. La présence des nodules pulmonaires malins était validée par le scanner thoracique, la réalisation d'un scanner thoracique avant ou après la réalisation de la radiographie étant le principal critère d'inclusion des patients. Basée sur une quadruple lecture des clichés radiographiques par 3 radiologues (deux seniors et un junior, interprétant les clichés de façon indépendante) et par le système CAD, cette étude a permis de réévaluer la sensibilité et la spécificité propre du système et de comparer, via une méthodologie statistique de type ROC, l'apport du système à chaque radiologue. Nos résultats actuels concernent 523 patients soit 150 nodules pulmonaires.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Current Perspectives on Erythema Multiforme

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    Recognition and timely adequate treatment of erythema multiforme remain a major challenge. In this review, current diagnostic guidelines, potential pitfalls, and modern/novel treatment options are summarized with the aim to help clinicians with diagnostic and therapeutic decision-making. The diagnosis of erythema multiforme, that has an acute, self-limiting course, is based on its typical clinical picture of targetoid erythematous lesions with predominant acral localization as well as histological findings. Clinically, erythema multiforme can be differentiated into isolated cutaneous and combined mucocutaneous forms. Atypical erythema multiforme manifestations include lichenoid or granulomatous lesions as well as lesional infiltrates of T cell lymphoma and histiocytes. Herpes simplex virus infection being the most common cause, other infectious agents like-especially in children-Mycoplasma pneumoniae, hepatitis C virus, Coxsackie virus, and Epstein Barr virus may also trigger erythema multiforme. The second most frequently identified cause of erythema multiforme is drugs. In different studies, e.g., allopurinol, phenobarbital, phenytoin, valproic acid, antibacterial sulfonamides, penicillins, erythromycin, nitrofurantoin, tetracyclines, chlormezanone, acetylsalicylic acid, statins, as well as different TNF-α inhibitors such as adalimumab, infliximab, and etanercept were reported as possible implicated drugs. Recently, cases of erythema multiforme associated with vaccination, immunotherapy for melanoma, and even with topical drugs like imiquimod have been described. In patients with recurrent herpes simplex virus-associated erythema multiforme, the topical prophylactic treatment with acyclovir does not seem to prevent further episodes of erythema multiforme. In case of resistance to one virostatic drug, the switch to an alternative drug, and in patients non-responsive to virostatic agents, the use of dapsone as well as new treatment options, e.g., JAK-inhibitors or apremilast, might be considered

    Current Perspectives on Stevens-Johnson Syndrome and Toxic Epidermal Necrolysis

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