32 research outputs found

    Espagne 1936-37, guerre ou révolution ?

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    Très souvent, c’est en choisissant la définition d’une conjoncture que ceux qui s’y trouvent pris se définissent parmi les forces sociales et politiques en présence. Les usages des concepts de « guerre » et de « révolution » appliqués à la conjoncture espagnole de 1936-1937 en sont un exemple type. Après avoir étudié ces usages et leur efficace historique, l’auteur s’interroge sur la validité du paradigme de la guerre fréquemment mis en oeuvre pour penser l’irruption et l’auto-affirmation des mouvements d’émancipation.Spesso, scegliendo la definizione di una congiuntura, coloro che si trovano presi in essa si definiscono all’interno delle forze sociali e politiche in campo. Gli usi dei concetti di “guerra” e di “rivoluzione” applicati alla congiuntura spagnola degli anni 1936-1937 ne sono un esempio tipico. Dopo aver studiato questi usi e i loro effetti storici, l’autore si interroga sulla validità del paradigma della guerra di frequente messo all’opera per pensare l’irruzione e l’auto-affermazione dei movimenti d’emancipazione

    « L’Antiphilosophie du futurisme. Propagande, idéologie et concepts dans les manifestes de l’avant-garde italienne (1909-1944) » de Serge Milan

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    L’Antiphilosophie du futurisme est un ouvrage d'importance dans l’histoire des recherches sur l’avant-garde futuriste italienne, tant par l’ampleur du matériau traité (plus de deux cents manifestes soigneusement sélectionnés) que par les nouvelles perspectives qu’il ouvre sur le sujet : la production idéologique de ce mouvement, ses origines intellectuelles, les lignes conceptuelles à partir desquelles il a formulé son programme en art, mais aussi son impact en termes de propagande. L’ouvrage..

    Online Versus In-person Mathematics Instruction: A Comparison of Two Instructional Models

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    Our paper explores the differences between online and traditional, in-person teaching and learning modalities, looking specifically at courses preparing teachers to be mathematics teacher leaders. In the context of current research on the teaching and learning of mathematics in an online setting, we share our own experiences. We describe the preparation for and teaching of online mathematics, focusing on establishing norms and the use of technology. The changing teaching and learning opportunities of the 21st century require discussion of these vital issues. We include stories of interactions between candidates and teachers and among groups of candidates in mathematics courses, detailing not just the discursive and work-sharing tools but the nature and nuance of these interactions and how they mediate mathematics learning. We share our online teaching and learning experiences, drawing on research to frame our impressions. By identifying key similarities and differences between instructional modalities and by reflecting critically on our own successes and challenges, we present a vision of online teaching and learning for mathematics courses, in particular those for mathematics specialists, that can be effective, inclusive, and relational

    Bibliothèques d’enfer(s) : interdits, contraintes et libertés en bibliothèque

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    Journée thématique organisée à l\u27enssib par les élèves conservateurs promus DCB 21. La bibliothèque, espace de formation et de culture, est aussi un lieu où circulent un certain nombre d’interdits : censure, usages prohibés, restriction de certains accès. Quel rôle le bibliothécaire joue-t-il alors dans cet espace qu’il entend souvent contrôler ? Quelles formes de censure peut-il subir ou parfois faire subir ? Quels remèdes y apporter ? L’objet de cette journée fut d’interroger les pratiques afin de mieux cerner la frontière à la fois floue et fragile entre interdits et limites et de déterminer en quoi la bibliothèque peut aujourd’hui être un espace de contraintes ou de libertés

    Des livres et des idées - Biennale des sciences humaines et sociales 2012

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    "L\u27édition de sciences humaines et sociales : le cœur en danger", ainsi Sophie Barluet intitulait-elle son rapport commandé par le ministère de la Culture et de la Communication, remis en 2004. Si la question du devenir des sciences humaines et sociales n\u27est pas réductible à sa seule présence sur les tables des libraires, la vitalité du secteur est sans cesse questionnée, depuis la mort des Pères : Sartre, Foucault, Barthes, Bourdieu, Derrida…, depuis la chute du mur de Berlin, et la prégnance – comme allant de soi - du capitalisme (financier), et l\u27effacement du politique, depuis le 11 septembre 2001, entrée fracassante dans le XXIe siècle, comme il y eut Sarajevo un siècle plus tôt, depuis le bouleversement des techniques de lecture et de publication (numérique). Pour autant, la pensée est toujours féconde. De jeunes chercheurs interrogent l\u27histoire et le colonialisme pour comprendre les révolutions du Moyen-Orient, sondent l\u27économie et la finance, analysent nos sociétés. Pour autant, l\u27édition critique traduit, découvre, parfois survit, les chercheurs publient ; voir, à ce propos, l\u27ouvrage de Sophie Noël : L\u27édition indépendante critique : engagements politiques et intellectuels (Presses de l\u27enssib, novembre 2012), ainsi que les trois volumes Faire les sciences sociales aujourd\u27hui publiés par les éditions de l\u27EHESS (octobre 2012). C\u27est pour donner la parole à ceux et celles qui nous aident à comprendre le monde que l\u27enssib, avec la librairie Passages, l\u27école des hautes études en sciences sociales (EHESS) et la bibliothèque municipale de Lyon, en collaboration avec la Fondation de la Maison des sciences de l\u27homme (FMSH), ont organisé cette première biennale des sciences humaines et sociales, dont le thème (générique) est "penser la crise"

    Avant-gardes, progressisme et révolutions : le choc de la modernité

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    Article disponible en ligne sur : http://www.cairn.info/revue-rue-descartes-2010-3-page-4.htmInternational audienc

    Les avant-gardes et le progrès: Réflexions critiques sur une croyance tenace

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    A quelle ville les situationnistes rĂŞvent-ils ?

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    Le style de la négation : Guy Debord, les situationnistes et la littérature

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    Le nom de Guy Debord reste aujourd’hui associé au souvenir de Mai 68, à la fois comme événement et comme aventure collective. Mai vit en effet l’Internationale situationniste (IS), dont Debord avait été l’un des principaux animateurs, atteindre au sommet de son influence et de son action historiques. Depuis plusieurs années déjà, l’IS, ayant proclamé la mort de l’art et de la littérature, avait en effet déplacé son action du terrain de la culture à celui de la politique, promouvant la lutte contre la société du spectacle et la révolution de la vie quotidienne. Or le nom de Debord évoque aussi une trajectoire inverse, celle d’un homme qui, après avoir été l’une des principales figures de la sédition politique, se retire dans la littérature à partir de la fin des années 1970, et se transforme peu à peu en un mémorialiste au style si fascinant qu’il finira par être considéré comme l’un des écrivains majeurs de la seconde moitié du xxe siècle. Afin d’éclairer les raisons de cet étonnant contraste, dans lequel on a voulu voir un revirement, cet article portera la réflexion en amont et en aval de l’événement 68. En amont, pour observer comment la conviction d’une péremption historique des formes littéraires a pu amener l’IS à refuser de faire oeuvre et de s’inscrire dans le monde des lettres, formulant au contraire le projet d’une énonciation anonyme et collective mêlée à la praxis sociale ; en aval, pour voir comment Debord, ayant précisément abandonné la philosophie de l’histoire sous-jacente à ces conceptions, en est venu à voir dans le retour au littéraire non pas une régression, mais un dernier recours face à ce qu’il appelait « le malheur des temps ».Guy Debord’s name remains today associated with memories of May 68, both the event and as collective adventure. May 68 witnessed the Internationale Situationiste (IS) – the Situational International (SI) – with Debord a leader at the peak of his activity and influence. For many years the SI had been proclaiming the death of art and literature, shifting its activity from the realm of culture to that of politics, opposing “The Society of the Spectacle” and promoting grassroots revolt. But the name Debord also evokes an opposite path, that of a man who having once been a foremost figure of political sedition then withdrew into literature in the late 1970s, little by little transitioning into a memorialist so fascinating in style that he is ultimately seen as one of the major writers of the second half of the 20th century. To elucidate the reasons for this astonishing reversal, this article reflects on the before and after of the May 68 events. Upstream, to see how the conviction of an historic preemption of literary forms induced IS to refuse or subscribe to the world of letters, instead formulating an anonymous and collective utterance mixed with social praxis; downstream, to see how Debord, having specifically abandoned the philosophy of history that underpinned these conceptions, came to perceive in the return to the literary not a regression but a final recourse to confront what he termed “the misfortune of the times.

    Les paradoxes d' un « art sans art »

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