Introduction

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the Magdalenian site in Jura and the Alps North and their bone industries

Ces dernières années, le Magdalénien a connu un vif regain d’intérêt dans le Jura et les Alpes du nord, concernant la position chronologique de ces phases successives et de ces gisements. Le renouvellement et la production de données radiocarbones et paléoenvironnementales ont permis de préciser l’évolution du monde animal et la chronologie des occupations humaines tardiglaciaires. Ce cadre général nouvellement établi, a permis dans un second temps, de proposer une analyse inédite, comparée et diachronique de l’évolution des productions osseuses au Magdalénien, à partir d’un corpus de 22 gisements (décrit dans un second volume), en grottes et en abris, répartis sur le Massif du Jura et les Alpes du nord et situés entre 15500 et 12000 BP. Passés au crible de quatre paramètres évaluant leur potentiel, nous avons sélectionné 13 gisements les plus pertinents pour lesquels nous avons étudiés les différentes catégories de témoins (déchets, supports, ébauches et objets finis) par matières premières (bois de cervidé, os, ivoire vraie, dentine) et selon les stigmates liés à leur fabrication et à leur utilisation. A partir de ces gisements, nous avons projeté quelques bases sur le peuplement tardiglaciaire et décrit leur équipement osseux sous un angle typo-technologique ce qui n’avais jamais été fait jusqu’à aujourd’hui.These last years, the Magdalenian knew a deep renewed interest in Jura and the Alps of the North, concerning the chronological position of the successive phases and these site. The renewal and the production of data radiocarbons and paleoenvironnemental allowed to specify the evolution of the animal kingdom and the chronology of the human tardiglacial activities. This general framework recently established, allowed secondly, to propose an unpublished, compared and diachronic analysis of the evolution of the osseous productions in the Magdalenian, from a corpus of 22 site (described in a second volume), in caves and in rock shelters, distributed on the Massif of Jura and the Alps of the North and situated between 15500 and 12000 BP. Examined closely of four parameters estimating their potential, we selected the most relevant 13 site for which the various categories of witnesses (waste, supports, sketches and finished objects) by raw materials (antler, bone, ivory, dentin) and according to stigmata bound to their manufacturing and to their use

Julien Feuvrier à Arlay. In Mordefroid J.-L. (dir.) Les recherches de Julien Feuvrier (1851-1936). Dole et sa région, de la préhistoire au XVIIIe siècle. Musée des Beaux-Arts de Dole, pp. 58-59.

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La fracturation du bois de renne : du cas didactique aux cas archéologiques du Magdalénien moyen

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Julien Feuvrier, son activité scientifique régionale. In Mordefroid J.-L. (dir.) Les recherches de Julien Feuvrier (1851-1936). Dole et sa région, de la préhistoire au XVIIIe siècle. Musée des Beaux-Arts de Dole, pp. 38-39

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Des tests expérimentaux aux cas archéologiques Le débitage par percussion du bois de renne au Magdalénien moyen dans l’Est de la France

International audienceÀ l’été 2010, un procédé de fracturation conchoïdale, par percussion directe diffuse sur enclume, emprunté aux traditions badegouliennes a été testé à partir d’un bois de renne de gros module (mâle adulte) afi n d’obtenir des supports allongés de type éclats baguettaires sur andouiller de glace et sur perche A, par ablation progressive de matière sous forme d’éclats. Précisé ces dernières années avec les travaux d’Aline Averbouh et de Jean-Marc Pétillon, nous avons repris à notre tour la discussion autour du débitage du bois de renne en nous appuyant sur des tests expérimentaux et l’étude de quinze pièces affectées de pans de fracture identifiées dans des gisements du Magdalénien moyen de l’Est de la France.Nos tests expérimentaux avaient pour objectif de documenter les moyens nécessaires pour arriver au débitage du bois de renne et les résultats de cette exploitation. Le premier niveau d’observation nous a permis de mieux identifi er les outils archéologiques potentiellement impliqués dans l’opération mais aussi les postures, gestes et forces requis. Le second niveau d’observation nous apporte des informations sur la morphologie, les dimensions des objets archéologiques débités ou arrachés. Les produits expérimentaux obtenus (supports et déchets) ont ensuite servi de matériel de comparaison pour la reconnaissance de cette méthode de débitage et des procédésassociés sur le mobilier archéologique.L’étude du matériel archéologique (Est de la France) a conduit à l’identification de deux pièces intermédiaires, de sept déchets sous formes d’éclats et de blocs affectés de négatifs d’éclats (andouiller et perche) et de six supports. Bien que ces données archéologiques soient numériquement faibles, on constatera que le débitage par « réduction progressive du bloc » a été systématiquement opéré sur des bois de moyen et de gros module. Certaines de ces pièces témoignent d’une utilisation conjointe de la percussion directe diffuse et d’autres techniques (notamment à la Croze), comme le rainurage, la percussion tranchante et le raclage

Albert LEJAY (1872-1950) Biographie d'un archéologue dolois au début du XXe siècle. In Mordefroid J.-L. (dir.) Les recherches de Julien Feuvrier (1851-1936). Dole et sa région, de la préhistoire au XVIIIe siècle. Musée des Beaux-Arts de Dole, pp. 56-57.

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Le Paléolithique supérieur ancien dans le quart nord-est de la France : l'exemple de la Franche-Comté.

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