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    Jouir ?

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    L’orgasme explose aujourd’hui en courbes, rythmes, spasmes, paliers, intensité d’afflux sanguin et seuils hormonaux. Examiné sous tous les angles, il se voit évalué et prescrit comme un facteur structurant du psychisme. Jouir aurait-il pour autant perdu tout mystère ? Quelles émotions et quelles relations fonde-t-il ou déstabilise-t-il ? Sommes-nous les seuls à nous poser autant de questions à son sujet ? Ce numéro de Terrain enquête sur le plaisir des sens pour le décliner à l’interrogative, en observant les manières variées de le penser, le simuler, le susciter ou de s’en détourner dans différentes sociétés

    Injections de Plasma Riche en Plaquettes dans la gonarthrose : recommandations pour la pratique clinique élaborées par un groupe d’experts internationaux

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    peer reviewedIntroduction La place des injections intra-articulaires de plasma riche en plaquettes (PRP) comme traitement symptomatique de la gonarthrose reste débattue malgré de nombreux essais randomisés contrôlés et plusieurs méta-analyses récentes. L'hétérogénéité des protocoles de préparation et d’injection limite aussi l'extrapolation de ces résultats. Ce consensus d’experts a pour objectif de formuler les premières recommandations de pratique clinique fondées sur une analyse systématique de la littérature et selon le processus Delphi. Méthodes Quinze médecins (10 rhumatologues, 4 spécialistes en médecine physique et médecine du sport et 1 radiologue interventionnel) de différents pays francophones ont été sélectionnés pour leur expertise dans les domaines du PRP et de l'arthrose, formant le GRIP (Groupe de Recherche sur les Injections de PRP). Un premier groupe de travail a été chargé d’effectuer une revue de la littérature exhaustive sur Medline intégrant les essais thérapeutiques, les études ouvertes et les méta-analyses portant sur les effets du PRP dans la gonarthrose. Vingt-cinq recommandations ont finalement été retenues après plusieurs réunions selon la méthode Delphi modifiée afin d’établir un consensus. En fonction de la valeur médiane et des scores extrêmes, les recommandations étaient jugées appropriées ou non, avec un accord fort ou relatif, ou incertaines en l'absence de consensus. Résultats Les principales recommandations sont listées ci-dessous: - les injections intra-articulaires de PRP au genou constituent un traitement symptomatique efficace de l’arthrose débutante à modérée. Médiane = 8 [6-9] - Approprié. Accord relatif ; - les injections intra-articulaires de PRP dans l’articulation du genou peuvent être utiles dans l’arthrose avec atteinte radiologique sévère (stade 4 de Kellgren et Lawrence). Médiane = 7 [6-7] - Approprié. Accord relatif ; - le traitement par PRP devrait être proposé en deuxième intention, après échec d’un traitement pharmacologique per os et/ou non pharmacologique de la gonarthrose. Médiane = 9 [5-9] - Approprié. Accord relatif ; - le traitement par PRP ne doit pas être pratiqué en phase congestive de la gonarthrose. Médiane = 7 [5-9] - Approprié. Accord relatif ; - une séquence de traitement par PRP dans la gonarthrose peut comporter 1 à 3 injections. Médiane = 9 [7-9] - Approprié. Accord fort ; - les PRP pauvres en leucocytes doivent être préférés dans la gonarthrose. Médiane = 8 [5-9] - Approprié. Accord relatif ; - les injections de PRP dans la gonarthrose devraient être pratiquées sous guidage échographique ou scopique. Médiane = 8 [3-9] - incertaine. Pas de consensus ; - les PRP ne devraient pas être mélangés à un anesthésique ou à un corticoïde intra-articulaire. Médiane = 9 [6-9] - Approprié. Accord relatif. Conclusion Vingt-cinq recommandations sur l’utilisation du PRP dans la gonarthrose ont été émises par un groupe d’experts multidisciplinaire international afin de standardiser les pratiques cliniques et les protocoles d’essais thérapeutiques à venir

    Le temps des aliments

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    Sécher, saler, faire fermenter, enterrer, laisser maturer, surgeler, congeler, décongeler, etc. : donner du temps aux aliments, c’est non seulement leur permettre de circuler, mais aussi leur conférer des valeurs économiques, sanitaires, voire thérapeutiques, gustatives, affectives, totalement nouvelles. Qu’il s’agisse de conserver les maniocs « vivants » dans les jardins en Amazonie brésilienne, d’organiser le ravitaillement des missions spatiales ou d’approvisionner Paris en poissons frais au xive siècle ou encore de conserver le précieux colostrum des mères pour leurs nouveau-nés prématurés, chaque situation résulte de négociations qui dépassent largement la satisfaction des « besoins primaires ». En révélant les mécanismes de la conservation,  Le temps des aliments questionne les liens complexes entre pouvoirs et techniques. Il s’agit aussi de penser des modèles de conservation possibles, au regard des expérimentations conduites par les sociétés actuelles et passées. L’analyse d’une diversité de situations de conservation alimentaire humaine interroge : jusqu’où l’abondance des sociétés de consommation est-elle également une problématique de conservation

    Loss-of-function mutations in MRAP2 are pathogenic in hyperphagic obesity with hyperglycemia and hypertension

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    International audienceThe G-protein-coupled receptor accessory protein MRAP2 is implicated in energy control in rodents, notably via the melanocortin-4 receptor1. Although some MRAP2 mutations have been described in people with obesity1-3, their functional consequences on adiposity remain elusive. Using large-scale sequencing of MRAP2 in 9,418 people, we identified 23 rare heterozygous variants associated with increased obesity risk in both adults and children. Functional assessment of each variant shows that loss-of-function MRAP2 variants are pathogenic for monogenic hyperphagic obesity, hyperglycemia and hypertension. This contrasts with other monogenic forms of obesity characterized by excessive hunger, including melanocortin-4 receptor deficiency, that present with low blood pressure and normal glucose tolerance4. The pleiotropic metabolic effect of loss-of-function mutations in MRAP2 might be due to the failure of different MRAP2-regulated G-protein-coupled receptors in various tissues including pancreatic islets

    Severity of COVID-19 and survival in patients with rheumatic and inflammatory diseases: data from the French RMD COVID-19 cohort of 694 patients

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    International audienceObjectives: There is little known about the impact of SARS-CoV-2 on patients with inflammatory rheumatic and musculoskeletal diseases (iRMD). We examined epidemiological characteristics associated with severe disease, then with death. We also compared mortality between patients hospitalised for COVID-19 with and without iRMD.Methods: Individuals with suspected iRMD-COVID-19 were included in this French cohort. Logistic regression models adjusted for age and sex were used to estimate adjusted ORs and 95% CIs of severe COVID-19. The most significant clinically relevant factors were analysed by multivariable penalised logistic regression models, using a forward selection method. The death rate of hospitalised patients with iRMD-COVID-19 (moderate-severe) was compared with a subset of patients with non-iRMD-COVID-19 from a French hospital matched for age, sex, and comorbidities.Results: Of 694 adults, 438 (63%) developed mild (not hospitalised), 169 (24%) moderate (hospitalised out of the intensive care unit (ICU) and 87 (13%) severe (patients in ICU/deceased) disease. In multivariable imputed analyses, the variables associated with severe infection were age (OR=1.08, 95% CI: 1.05-1.10), female gender (OR=0.45, 95% CI: 0.25-0.80), body mass index (OR=1.07, 95% CI: 1.02-1.12), hypertension (OR=1.86, 95% CI: 1.01-3.42), and use of corticosteroids (OR=1.97, 95% CI: 1.09-3.54), mycophenolate mofetil (OR=6.6, 95% CI: 1.47-29.62) and rituximab (OR=4.21, 95% CI: 1.61-10.98). Fifty-eight patients died (8% (total) and 23% (hospitalised)). Compared with 175 matched hospitalised patients with non-iRMD-COVID-19, the OR of mortality associated with hospitalised patients with iRMD-COVID-19 was 1.45 (95% CI: 0.87-2.42) (n=175 each group).Conclusions: In the French RMD COVID-19 cohort, as already identified in the general population, older age, male gender, obesity, and hypertension were found to be associated with severe COVID-19. Patients with iRMD on corticosteroids, but not methotrexate, or tumour necrosis factor alpha and interleukin-6 inhibitors, should be considered as more likely to develop severe COVID-19. Unlike common comorbidities such as obesity, and cardiovascular or lung diseases, the risk of death is not significantly increased in patients with iRMD
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