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Metabolic alterations in immune cells associate with progression to type 1 diabetes
Aims/hypothesis Previous metabolomics studies suggest that type 1 diabetes is preceded by specific metabolic disturbances. The aim of this study was to investigate whether distinct metabolic patterns occur in peripheral blood mononuclear cells (PBMCs) of children who later develop pancreatic beta cell autoimmunity or overt type 1 diabetes. Methods In a longitudinal cohort setting, PBMC metabolomic analysis was applied in children who (1) progressed to type 1 diabetes (PT1D, n = 34), (2) seroconverted to >= 1 islet autoantibody without progressing to type 1 diabetes (P1Ab, n = 27) or (3) remained autoantibody negative during follow-up (CTRL, n = 10). Results During the first year of life, levels of most lipids and polar metabolites were lower in the PT1D and P1Ab groups compared with the CTRL group. Pathway over-representation analysis suggested alanine, aspartate, glutamate, glycerophospholipid and sphingolipid metabolism were over-represented in PT1D. Genome-scale metabolic models of PBMCs during type 1 diabetes progression were developed by using publicly available transcriptomics data and constrained with metabolomics data from our study. Metabolic modelling confirmed altered ceramide pathways, known to play an important role in immune regulation, as specifically associated with type 1 diabetes progression. Conclusions/interpretation Our data suggest that systemic dysregulation of lipid metabolism, as observed in plasma, may impact the metabolism and function of immune cells during progression to overt type 1 diabetes. Data availability The GEMs for PBMCs have been submitted to BioModels (), under accession number MODEL1905270001. The metabolomics datasets and the clinical metadata generated in this study were submitted to MetaboLights (), under accession number MTBLS1015.Peer reviewe
Les kystes ovariens dans l'espèce bovine. 1. Définitions, symptômes et diagnostic
An ovarian cyst is classically defined as a fluid-filled space larger than 24 mm, that can persist for more than 7 to 10 days in the absence of a corpus luteum. The frequenc y of this pathology is between 7 to 15%. Contrary to the follicular cyst, the luteinised follicular cyst is characterized by the presence in its periphery of a luteal tissue. The ovarian cyst is a dynamic structure. Its presence doesn't interfere with the follicular waves but can modify their characteristics. An ovarian cyst results from or induces an absence of ovulation. Ovarian cyst diagnosis and especially the differential diagnosis between follicular and luteal cysts necessarily imply the use of ultrasonography to clearly identified their diameter and thickeness. The ultrasonography sensibility is better than that of transrectal palpation. Progesteronemia interpretation supposes the preliminary definition of a threshold. Behavioural(anoestrus or nymphomany), uterine(tonicity of the uterine horns) or vaginal (mucus) abnormalities can help to direct the diagnosis.Le kyste ovarien se définit le plus souvent comme une structure liquidienne de diamètre supérieur à 24 mm de diamètre, présent durant sept à dix jours sur l'ovaire en l'absence de corps jaune. La fréquence de cette affection est comprise entre 7 et 15 %. Le kyste folliculaire lutéinisé se distingue du kyste folliculaire par la présence à sa périphérie de tissu lutéal. Le kyste ovarien est une structure dynamique. Sa présence n'empêche pas l'apparition de vagues de croissance folliculaire dont les caractéristiques sont cependant modifiées. La présence d'un kyste ovarien traduit et/ou induit l'absence d'ovulation. Le diagnostic du kyste ovarien et surtout le diagnostic différentiel entre un kyste folliculaire et un kyste folliculaire lutéinisé implique nécessairement le recours à l'échographie pour identifier correctement le diamètre et l'épaisseur du kyste ovarien. La sensibilité de l'échographie s'avère supérieure à celle du diagnostic manuel. L'interprétation de la progestéronémie suppose la définition préalable d'un seuil. Les symptômes comportementaux (nymphomanie et anoestrus), utérins (tonicité) et vaginaux (écoulement de mucus) sont de nature à orienter le diagnostic
Les kystes ovariens dans l'espèce bovine. 2. Rappels physiologiques et étio-pathogénie
A large number of publications have been devoted to the ultrasonography and hormonal follow-up of the follicular growth. This alteration of the normal follicular growth may concern the recruited, growing or preovulatory follicles mainly during the puberty and post-partum periods. Cyst development results (i) in an endocrine inbalance of the hypothalamo-hypophysial axis: the positive feedback of oestradiol on LH is altered because of a lack in progesterone impregnation of hypothalamic receptors;(ii) in a follicular wall dysfunction. However, data on this mechanism are still lacking; (iii) in animal properties like age, milk production, energetic balance, genetics, post-partum and calving pathologies as endometritis or lameness; (iv) in environnemental factors like nutrition, season, stressfull conditions. This different factors shoud be able to disturbe the hypothalamo-hypophysial complex functions.Les nombreuses recherches échographiques relatives notamment à la dynamique de la croissance folliculaire et au kyste ovarien ont permis de mieux en préciser la pathogénie. Cette altération du processus normal de la croissance folliculaire peut concerner les follicules en phase de recrutement, de croissance mais surtout en phase pré-ovulatoire durant particulièrement les phases pubertaire et du post-partum. La pathogénie du kyste ovarien relève (i) d'une atteinte hormonale du complexe hypothalamohypophysaire : l'effet feedback positif exercé par l'oestradiol sur l'hormone lutéotrope (LH) en phase préovulatoire se trouve altéré par un manque d'imprégnation préalable de l'hypothalamus par la progestérone ; (ii) d'un dysfonctionnement de la paroi folliculaire. Cependant, les données relatives à ce mécanisme potentiel sont encore peu nombreuses ; (iii) de facteurs propres à l'animal : au nombre de ceux-ci il faut prioritairement citer l'âge, la production laitière, la balance énergétique, la génétique, le post-partum et les pathologies puerpérales ou les boiteries ; (iv) de facteurs propres à l'environnement de l'animal comme la nutrition, la saison, les conditions stressantes…). Ces divers facteurs seraient susceptibles d'agir au niveau du complexe hypothalamo-hypophysaire ou de l'ovaire
Ovarian cysts in cattle. Part 3: Therapeutical aspects.
Ovarian cyst treatment and its efficacy imply to make the diagnosis as early as possible during the end of waiting period or period of reproduction of cows potentially concerned. Moreover, we must keep in mind that during the early postpartum period 38 to 80% of cysts spontaneously regress. The choice of a treatment also depends on criteria and sensitivity level of the identified (follicular or luteinized) cyst. Cysts treatment can be curative or preventive. Give an adequate level of nutrition and reduce the frequency of puerperal diseases during the postpartum period can contribute to reduce the risk of ovarian cysts. Curatively, it's possible manually to rupture or to puncture the ovarian cyst by transvaginal way using or not an ultrasonographic control. Such method can be associated with an hormonal therapy. It's also possible to treat the cyst with hormones. Classically, follicular and luteinised cysts are respectively treated by luteotrope hormones (GnRH, hCG) and by PGF2alpha. As the goal of treatment is to assume a new follicular growth, both cysts can be also treated with progestagens given by intravaginal way. During the last years, different hormonal protocols have been used. Ovsynch has been evaluated and compared with others protocols. Until now, such hormonal associations have a rather limited effect on the pregnancy rates. Moreover, they appear rather expensive.Le traitement du kyste ovarien et son efficacité supposent un diagnostic aussi précoce que possible chez les vaches en fin de période d'attente ou en période de reproduction. Par ailleurs, il convient de prendre en compte le fait qu'au cours des premières semaines du post-partum 38 à 80 % des kystes sont susceptibles de régresser spontanément. Le choix d'une stratégie thérapeutique doit également dépendre du degré d'exactitude (valeur prédictive) du diagnostic du kyste (folliculaire ou lutéinisé) identifié. L'approche thérapeutique du kyste ovarien peut être préventive ou curative. L'optimisation de la ration alimentaire au cours du post-partum et les mesures visant à réduire la fréquence des affections puerpérales constituent des stratégies préventives dont on ne peut ignorer l'importance. Sur le plan curatif, la ponction, échoguidée ou non, du kyste ovarien associée le cas échéant à un traitement hormonal a été proposée. Le traitement du kyste ovarien peut également être de nature hormonale. Ainsi, classiquement, les kystes folliculaires sont-ils traités au moyen d'hormones lutéotropes (GnRH, hCG) et les kystes folliculaires lutéinisés au moyen des prostaglandines F2 alpha. Le but étant surtout d'assurer une nouvelle croissance folliculaire, le kyste peut également être traité par des progestagènes. Ces dernières années ont vu le recours de plus en plus fréquent à des protocoles associant ces différentes hormones. Le protocole Ovsynch est le plus fréquemment utilisé. Il a fait l'objet de divers essais cliniques et a été comparé à d'autres associations hormonales. À ce jour cependant, force est de reconnaître leur effet limité sur l'amélioration du taux de gestation d'autant que leur coût n'est pas négligeable
