18 research outputs found

    L’animal : un objet d’étude

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    Homo animal est : l’être humain appartient lui-même au règne animal, mais il est le seul à projeter sur les autres membres de ce vaste ensemble un regard analytique. Prendre l’animal comme objet d’étude, c’est le propre de l’homme. « Chez absolument tous il y a quelque chose de naturel, c’est-à-dire de beau » : Aristote, s’apprêtant à détailler les Parties des animaux, prévient son lecteur que les animaux les plus répugnants méritent eux aussi l’attention du scientifique, car ils témoignent des règles auxquelles se conforme la nature, que le philosophe a à cœur de percer. Cette longue tradition d’étude du monde animal, renouvelée aujourd’hui par les découvertes sur le génome, a pris de multiples formes au travers des âges ; mais elle a toujours suscité d’amples questionnements, non seulement sur la nature des animaux eux-mêmes, mais aussi, plus largement, sur leur place dans le monde et, en retour, sur celle de l’homme lui-même. Le Congrès national des sociétés historiques et scientifiques rassemble chaque année universitaires, membres de sociétés savantes et jeunes chercheurs. Ce recueil est issu de travaux présentés lors du 141e Congrès sur le thème « L’animal et l’homme »

    Dépression respiratoire après ingestion de méthadone et découverte d’une polyintoxication chronique, ou d’une polytoxicomanie, chez un enfant de 10 ans par une analyse segmentaire des cheveux

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    Un enfant de 10 ans est admis en réanimation pédiatrique après avoir été pris en charge à son domicile par le SAMU dans ses vomissures, cyanosé et bradycarde. Les analyses toxicologiques du sang et des urines à son entrée mettent en évidence la présence de méthadone et de benzodiazépines. Aucune cause toxique n’avait été évoquée lors de son entrée; des analyses toxicologiques complémentaires sont demandées par le médecin réanimateur. Pour vérifier le caractère « naïf » de ce jeune garçon vis-à-vis de la méthadone, une mèche de cheveux est prélevée. L’analyse segmentaire de cette mèche de 6 cm met en évidence la présence, dans tous les segments, de la cocaïne et ses métabolites, d’opiacés (6-MAM, morphine, codéine, pholcodine), de la méthadone et de son métabolite et des traces non quantifiables de prazépam, nordiazépam et de citalopram. L’interprétation des concentrations dans les cheveux est difficile et sujette à caution. Les deux parents se sont déclarés initialement comme d’anciens toxicomanes suivant uniquement un traitement à domicile de substitution par la méthadone. Ces déclarations ont été mises à mal par l’analyse segmentaire des cheveux. Ils ont reconnu au vu des résultats une consommation quotidienne de cocaïne et d’héroïne sous forme de « fumettes ». De nombreuses études relatent des cas enfants pour lesquels des concentrations plus ou moins importantes de stupéfiants sont retrouvées. Il est toujours difficile de conclure : s’agit-il uniquement de contamination passive ? Par inhalation, par contact cutané, par des objets souillés portés à la bouches ou bien encore une consommation plus ou moins épisodique, accidentelle ou volontaire de ces substances par l’enfant

    Dosage des opiacés, de la cocaïne, des dérivés amphétaminiques et de leurs métabolites dans le sang total par SPE-UPLC/MS/MS

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    Objectif : Développer une méthode de préparation d’échantillons et de quantification simultanée des opiacés, des dérivés amphétaminiques, de la cocaïne et de leurs métabolites dans le sang total par SPE-UPLC/MS-MS. Méthode : 200 μL de sang total préalablement déprotéinisés sont extraits sur cartouches Oasis® MCX (SPE). Les échantillons sont analysés sur une colonne Acquity UPLCTM BEH C18, 1,7 μm (2,1  ×  100 mm) éluée par un gradient d’acide formique 0,1 % et d’acétonitrile. Les composés sont détectés au moyen d’un spectromètre de masse en tandem en utilisant deux transitions (MRM). Résultats : La méthode développée est sensible et linéaire de 1 à 500 ng/mL pour l’ensemble des molécules avec une précision inter et intra-séries (CV <20 %). Les limites de détection varient de 0,17 à 2,07 ng/mL selon les composés. Conclusion : Une méthode de préparation d’échantillons couplée à l’UPLC/MS-MS est développée pour identifier et quantifier simultanément trois familles de stupéfiants dans le sang total. Cette méthode rapide et sensible est une bonne alternative aux méthodes de chromatographie en phase gazeuse qui nécessitent une dérivation supplémentaire lors du prétraitement

    Intoxication fatale par le carbofurane et le métaldéhyde : analyse par spectroscopie RMN

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    Objectifs: Suite à un acte suicidaire, une femme de 54 ans est retrouvée morte à son domicile. Dans un premier temps, seul un échantillon de sang a été prélevé et envoyé au laboratoire. En fait, à proximité du corps avaient été retrouvés une bouteille d'alcool et deux types de granulés, les uns de couleur verte et les autres de couleur bleue. Ces granulés parvinrent ultérieurement au laboratoire afin de déterminer l'origine de l'intoxication. Méthodes: L'échantillon de sang et les deux types de granulés ont été analysés par spectroscopie RMN 1H à 500 MHz. Une recherche d'alcoolémie par CPG – espace de tête – DIF et un screening dans le cadre d'un protocole médico-légal ont été effectués. Pour les analyses en CLHP-SM, l'échantillon de sang a été extrait en milieu basique avec du méthylclonazépam comme standard interne et un suivi des ions spécifiques de chaque composé est effectué. Les granulés verts et bleus sont mis en solution aqueuse avant analyse. Résultats: L'analyse du sang de cadavre par spectroscopie RMN 1H a révélé des composés endogènes : lactate, alanine, acétate, succinate ainsi que de l'éthanol, quantifié à 1,87 g/L alors que la CPG-HS-FID le mesurait à 2,15 g/L. L'étude ultérieure des granulés a révélé les pics caractéristiques du carbofurane dans ceux de couleur verte, ainsi que confirmé par CLHP-SM. Le métaldéhyde, matière active des granulés bleus, a été caractérisé par ses paramètres RMN1H. Seule l'analyse CLHP-SM du sang a permis la quantification du carbofurane à 1,4 mg/L. Par contre, l'analyse RMN 1H de ce même échantillon sanguin a révélé un doublet à 2,24 ppm et un quadruplet à 9,67 ppm. Ces signaux ont été attribués à l'acétaldéhyde, quantifié à 5,7 mg/L. Conclusions: Ce travail illustre bien la complémentarité entre la spectroscopie RMN 1H et la CLHP-SM pour l'analyse de produits supposés ingérés et d'un échantillon de sang afin d'y détecter le carbofurane et des composés aldéhydiques. En effet, l'acétaldéhyde mis en évidence par la première technique, peut résulter de l'hydrolyse du métaldéhyde à pH acide. La concentration mesurée va dans le sens d'une ingestion de granulés bleus par la défunte

    Cerebral mucormycosis: neuroimaging findings and histopathological correlation

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    International audienceIntroduction: Mucormycosis are infections caused by molds of the order Mucorales. These opportunistic infections are rare, difficult to diagnose, and have a poor prognosis. We aimed to describe common radiographic patterns that may help to diagnose cerebral mucormycosis and search for histopathological correlations with imaging data. Methods: We studied the radiological findings (CT and MRI) of 18 patients with cerebral mucormycosis and four patients' histopathological findings. Results: All patients were immunocompromised and/or diabetic. The type of lesions depended on the infection's dissemination pathway. Hematogenous dissemination lesions were most frequently abscesses (59 lesions), cortical, cortical-subcortical, or in the basal ganglia, with a halo aspect on DWI for lesions larger than 1.6 cm. Only seven lesions were enhanced after contrast injection, with different presentations depending on patients' immune status. Ischemia and hemorrhagic areas were also seen. Vascular lesions were represented by stenosis and thrombosis. Direct posterior extension lesions were bi-fronto basal hypodensities on CT and restricted diffusion without enhancement on MRI. A particular extension, perineural spread, was seen along the trigeminal nerve. Histopathological analysis found endovascular lesions with destruction of vessel walls by Mucorales, microbleeds around vessels, as well as acute and chronic inflammation. Conclusions: MRI is the critical exam for cerebral mucormycosis. Weak ring enhancement and reduced halo diffusion suggest the diagnosis of fungal infections. Involvement of the frontal lobes should raise suspicion of mucormycosis (along with aspergillosis). The perineural spread can be considered a more specific extension pathway of mucormycosis

    Mast Cell Leukaemia: c-KIT Mutations Are Not Always Positive

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    Mast cell leukemia (MCL) is a rare and aggressive disease with poor prognosis and short survival time. D816V c-KIT mutation is the most frequent molecular abnormality and plays a crucial role in the pathogenesis and development of the disease. Thus, comprehensive diagnostic investigations and molecular studies should be carefully carried out to facilitate the therapeutic choice. A MCL patient’s case with rare phenotypic and genotypic characteristics is described with review of major clinical biological and therapeutic approaches in MCL

    Détermination des concentrations physiologiques de la norandrostérone et de la norétiocholanolone, métabolites urinaires de la nandrolone par CPG/SM. Résultats d'une étude multicentrique

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    La nandrolone (19-Nortestostérone, 17 β-hydroxyestr-4-en-3one) stéroïde anabolisant est une substance dopante qui augmente la masse musculaire, accroît la résistance à l'effort et diminue le temps de récupération entre les efforts, elle est utilisée à la fois chez l'homme et l'animal. Les deux principaux métabolites urinaires de la nandrolone sont les dérivés glucuronoconjugués de la 19-norandrostérone et de la 19-norétiocholanolone. La limite de positivité à la nandrolone, basée sur la quantification urinaire de la 19-norandrostérone, proposée par le Comité International Olympique est de 2 ng/mL. Des résultats supérieurs à 2 ng/mL amènent quelquefois les athlètes à contester les résultats, niant la prise de cette substance. La question d'une production endogène des metabolites de la nandrolone s'est posée, puisque plusieurs études ont montré que, dans certaines conditions physiologiques ou pathologiques, on pouvait retrouver ces metabolites dans l'urine des sujets. Une étude multicentrique a été réalisée par la SFTA sur les concentrations physiologiques des metabolites de la nandrolone dans les urines humaines. Les échantillons ( 160) ont été obtenus auprès d'hommes sportifs ou non, issus de la population normale. Après extraction, hydrolyse par la fi-glucuronidase, purification, les analytes ont été silylés. L'identification et la quantification de la 19-norandrostérone et de la 19-norétiocholanolone ont été réalisés par chromatographic en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse. A partir de ces 160 échantillons, il a pu être démontré chez certains individus, une sécrétion physiologique des metabolites de la nandrolone. En général, les concentrations obtenues sont inférieures à 0,5 ng/mL, sous le seuil de positivité proposée par le C.I.O. Aucun des sujets étudiés ne présentait des concentrations urinaires des metabolites de la nandrolone supérieures à 1 ng/mL. La sécrétion physiologique de la nandrolone est donc faible, mais pas inexistante. La limite de positivité proposée par le C.I.O. semble donc donner des garanties suffisantes pour une population normale. Cependant on ne peut exclure la présence de nandrolone qui se trouverait dans la viande consommée par les sportifs, ni la prise d'autres substances comme des précurseurs stéroïdiens, tels que les 19 norstéroïdes qui pourraient entraîner l'apparition des mêmes metabolites dans les urines

    An early thymic precursor phenotype predicts outcome exclusively in HOXA-overexpressing adult T-cell acute lymphoblastic leukemia: a group for research in adult acute lymphoblastic leukemia study

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    International audienceUnlabelled - Gene expression studies have consistently identified a HOXA-overexpressing cluster of T-cell acute lymphoblastic leukemias, but it is unclear whether these constitute a homogeneous clinical entity, and the biological consequences of HOXA overexpression have not been systematically examined. We characterized the biology and outcome of 55 HOXA-positive cases among 209 patients with adult T-cell acute lymphoblastic leukemia uniformly treated during the Group for Research on Adult Acute Lymphoblastic Leukemia (GRAALL)-2003 and -2005 studies. HOXA-positive patients had markedly higher rates of an early thymic precursor-like immunophenotype (40.8% versus 14.5%, P=0.0004), chemoresistance (59.3% versus 40.8%, P=0.026) and positivity for minimal residual disease (48.5% versus 23.5%, P=0.01) than the HOXA-negative group. These differences were due to particularly high frequencies of chemoresistant early thymic precursor-like acute lymphoblastic leukemia in HOXA-positive cases harboring fusion oncoproteins that transactivate HOXA Strikingly, the presence of an early thymic precursor-like immunophenotype was associated with marked outcome differences within the HOXA-positive group (5-year overall survival 31.2% in HOXA-positive early thymic precursor versus 66.7% in HOXA-positive non-early thymic precursor, P=0.03), but not in HOXA-negative cases (5-year overall survival 74.2% in HOXA-negative early thymic precursor versus 57.2% in HOXA-negative non-early thymic precursor, P=0.44). Multivariate analysis further revealed that HOXA positivity independently affected event-free survival (P=0.053) and relapse risk (P=0.039) of chemoresistant T-cell acute lymphoblastic leukemia. These results show that the underlying mechanism of HOXA deregulation dictates the clinico-biological phenotype, and that the negative prognosis of early thymic precursor acute lymphoblastic leukemia is exclusive to HOXA-positive patients, suggesting that early treatment intensification is currently suboptimal for therapeutic rescue of HOXA-positive chemoresistant adult early thymic precursor acute lymphoblastic leukemia. Trial registration - The GRAALL-2003 and -2005 studies were registered at http://www.clinicaltrials.gov as #NCT00222027 and #NCT00327678, respectively
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