21 research outputs found

    Le gisement paléolithique multistratifié « les Bossats » à Ormesson (Seine-et-Marne, France) : palethnographie ou pâle ethnographie ? Une synthèse des huit premières années de fouille (2009-2016)

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    editorial reviewedÀ l'évidence, ces vingt dernières années ont vu en France, notamment, se développer en parallèle deux nouvelles façons de traiter le Paléolithique supérieur ancien qui ne sont pas antagonistes d'ailleurs. L'une consiste en une reprise des stratigraphies anciennes dans le Centre et le Sud-Ouest de la France plus spécifiquement et est associée à une meilleure redéfinition des entités culturelles par l'analyse détaillée des différentes composantes des systèmes techniques. L'autre s'efforce d'appliquer à cette période la démarche palethnographique, inféodée historiquement au Magdalénien du Bassin parisien. Il est vrai que peu de gisements autorisaient ce type d'approche, en raison d'une surface fouillée insuffisante ou d'un état de conservation médiocre, mais même lorsque les découvertes s'y prêtaient, le manque de temps et d'investissement freinait également toute velléité d'une étude approfondie des sites en question, qui aurait alors débouché sur une lecture palethnographique des lieux et des artefacts. À l'issue d'un PCR mené entre 1999 et 2005, nous pouvions ainsi légitimement nous demander si nous étions capables de jouer les ethnologues du passé pour le Paléolithique supérieur ancien dans le Bassin parisien. Les sites identifiés dans le cadre de ce programme de recherche étaient certes nombreux mais représentés surtout par des découvertes de surface, ils ne garantissaient pas un niveau d'analyse digne de ce qui a pu se faire depuis plus de 50 ans à Pincevent ou à Étiolles par exemple (Bodu et al., 2013). Il aura fallu attendre la découverte fortuite du gisement de plein-air d'Ormesson « les Bossats » (Seine-et-Marne, près de Nemours) au début des années 2000 pour que cette question trouve une réponse positive. Concernant, au départ, presqu'exclusivement des vestiges lithiques et osseux attribués au Gravettien, les premières fouilles menées en 2009 permirent d'identifier rapidement un second niveau d'occupation, d'attribution moustérienne. Les campagnes suivantes amenèrent à la découverte de cinq autres niveaux d'occupation paléolithiques, inégaux tant pour la surface couverte que pour l'état de conservation : un second niveau moustérien résultant vraisemblablement de palimpsestes, un ensemble châtelperronien, un autre solutréen, un quatrième badegoulien et enfin entre Châtelperronien et Gravettien, un foyer isolé sans vestiges archéologiques associés. Cette stratigraphie paléolithique de plein-air dilatée est le témoignage d'une forte occupation du lieu pendant près de 30 000 ans, ce qui s'explique notamment par la configuration particulière de la vallée à cet endroit. À la diversité chronologique des occupations préhistoriques répond une diversité des comportements économiques et techniques au sein des différentes sphères d'activités mais également des habitudes spatiales différentes. À l'issue des huit premières années de fouille (2009-2016), le site d'Ormesson « les Bossats » permet ainsi de développer une approche détaillée des comportements techniques, économiques, spatiaux de groupes culturels distincts ayant vécu durant 30 000 ans dans un cadre géomorphologique et plus globalement naturel, relativement identique. Dépassant le jeu de mot facile « palethnographie ou pâle ethnographie ? » à Ormesson « les Bossats », nous proposons ici quelques éléments de réponse

    Effect of angiotensin-converting enzyme inhibitor and angiotensin receptor blocker initiation on organ support-free days in patients hospitalized with COVID-19

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    IMPORTANCE Overactivation of the renin-angiotensin system (RAS) may contribute to poor clinical outcomes in patients with COVID-19. Objective To determine whether angiotensin-converting enzyme (ACE) inhibitor or angiotensin receptor blocker (ARB) initiation improves outcomes in patients hospitalized for COVID-19. DESIGN, SETTING, AND PARTICIPANTS In an ongoing, adaptive platform randomized clinical trial, 721 critically ill and 58 non–critically ill hospitalized adults were randomized to receive an RAS inhibitor or control between March 16, 2021, and February 25, 2022, at 69 sites in 7 countries (final follow-up on June 1, 2022). INTERVENTIONS Patients were randomized to receive open-label initiation of an ACE inhibitor (n = 257), ARB (n = 248), ARB in combination with DMX-200 (a chemokine receptor-2 inhibitor; n = 10), or no RAS inhibitor (control; n = 264) for up to 10 days. MAIN OUTCOMES AND MEASURES The primary outcome was organ support–free days, a composite of hospital survival and days alive without cardiovascular or respiratory organ support through 21 days. The primary analysis was a bayesian cumulative logistic model. Odds ratios (ORs) greater than 1 represent improved outcomes. RESULTS On February 25, 2022, enrollment was discontinued due to safety concerns. Among 679 critically ill patients with available primary outcome data, the median age was 56 years and 239 participants (35.2%) were women. Median (IQR) organ support–free days among critically ill patients was 10 (–1 to 16) in the ACE inhibitor group (n = 231), 8 (–1 to 17) in the ARB group (n = 217), and 12 (0 to 17) in the control group (n = 231) (median adjusted odds ratios of 0.77 [95% bayesian credible interval, 0.58-1.06] for improvement for ACE inhibitor and 0.76 [95% credible interval, 0.56-1.05] for ARB compared with control). The posterior probabilities that ACE inhibitors and ARBs worsened organ support–free days compared with control were 94.9% and 95.4%, respectively. Hospital survival occurred in 166 of 231 critically ill participants (71.9%) in the ACE inhibitor group, 152 of 217 (70.0%) in the ARB group, and 182 of 231 (78.8%) in the control group (posterior probabilities that ACE inhibitor and ARB worsened hospital survival compared with control were 95.3% and 98.1%, respectively). CONCLUSIONS AND RELEVANCE In this trial, among critically ill adults with COVID-19, initiation of an ACE inhibitor or ARB did not improve, and likely worsened, clinical outcomes. TRIAL REGISTRATION ClinicalTrials.gov Identifier: NCT0273570

    Atoh8 Mrna Levels Do Not Regulate Hepcidin Expression in Human Hepatocyte Cultures

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    International audienceMeeting Abstract: 7

    Spleen iron, molybdenum, and manganese concentrations are coregulated in hepcidin-deficient and secondary iron overload models in mice

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    International audienceIron excess increases the hepatic expression of hepcidin, the systemic iron metabolism regulator, that favors the iron sequestration in the spleen. Genetic iron overload related to hepcidin insufficiency decreases the spleen iron concentration, and increases hepatic iron concentrations, hereas during secondary iron overload the hepcidin expression increases together with spleen iron concentration, in addition to hepatic iron concentrations increase. Links between iron metabolism and other metals being suggested, our aim was to investigate, during iron overload, the relationships between the hepatic hepcidin expression level and the hepatic and splenic concentrations of iron, manganese, copper, zinc and molybdenum, determined using ICP-MS. Hepcidin-deficient mice, secondary iron overload mice models and their respective controls were studied. Spleen molybdenum and manganese concentrations paralleled the modulation of: i) spleen iron concentrations, increasing in secondary iron overload, and decreasing in hepcidin deficiency related iron overload, ii) hepatic hepcidin mRNA expression. Our data suggest that iron, manganese and molybdenum metabolisms could share mechanisms controlling their distribution that are associated to hepcidin modulation. In diseases with abnormal hepcidin levels, including chronic inflammation, special attention should be paid to those metals that could participate to the phenotype

    Hepatocyte iron loading capacity is associated with differentiation and repression of motility in the HepaRG cell line.

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    International audienceHigh liver iron content is a risk factor for developing hepatocellular carcinoma (HCC). However, HCC cells are always iron-poor. Therefore, an association between hepatocyte iron storage capacity and differentiation is suggested. To characterize biological processes involved in iron loading capacity, we used a cDNA microarray to study the differentiation of the human HepaRG cell line, from undifferentiated proliferative cells to hepatocyte differentiated cells. We were able to identify genes modulated along HepaRG differentiation, leading us to propose new genes not previously associated with HCC. Moreover, using Gene Ontology annotations, we demonstrated that HepaRG hepatocyte iron loading capacity occurred both with the repression of genes involved in cell motility, signal transduction, and biosynthesis and with the appearance of genes linked to lipid metabolism and immune response. These results provide new insights in the understanding of the relationship between iron and hepatocyte differentiation during iron-related hepatic diseases

    Le gisement paléolithique multistratifié d'Ormesson (Seine-et-Marne) : Palethnologie ou pâle ethnologie ?

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    Il est exceptionnel de pouvoir appliquer la démarche palethnologique, si fréquemment développée pour le Magdalénien, aux gisement du Paléolithique supérieur ancien dans le Bassin parisien, dans la mesure où ils sont rares, c'est indéniable, mais aussi en raison d'un état de conservation généralement médiocre de la plupart d'entre eux. Le site d'Ormesson, situé en Seine-et-Marne, à proximité de la vallée du Loing et de la ville de Nemours, constitue depuis 2009, année de la première fouille, un gisement-laboratoire pour l'approche palethnographique de différentes populations de la fin du Paléolithique moyen au Badegoulien. A travers cet exemple devenu désormais une référence pour le Paléolithique supérieur ancien, nous nous poserons la question suivante : Palethnologie ou pâle ethnologie

    Le gisement paléolithique multistratifié « les Bossats » à Ormesson (Seine-et-Marne, France) : palethnographie ou pâle ethnographie ? Une synthèse des huit premières années de fouille (2009-2016). Actes du XXVIIIe congrès préhistorique de France – Amiens, 30 mai-4 juin 2016, Préhistoire de l’Europe du Nord-Ouest : mobilités, climats et identités culturelles, Vol. 2 : Paléolithique supérieur ancien, Paléolithique final – Mésolithique, Société Préhistorique Française, p. 231-261

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    International audienceÀ l'évidence, ces vingt dernières années ont vu en France, notamment, se développer en parallèle deux nouvelles façons de traiter le Paléolithique supérieur ancien qui ne sont pas antagonistes d'ailleurs. L'une consiste en une reprise des stratigraphies anciennes dans le Centre et le Sud-Ouest de la France plus spécifi-quement et est associée à une meilleure redéfinition des entités culturelles par l'analyse détaillée des différentes composantes des systèmes techniques. L'autre s'efforce d'appliquer à cette période la démarche palethnogra-phique, inféodée historiquement au Magdalénien du Bassin parisien. Il est vrai que peu de gisements autorisaient ce type d'approche, en raison d'une surface fouillée insuffisante ou d'un état de conservation médiocre, mais même lorsque les découvertes s'y prêtaient, le manque de temps et d'investissement freinait également toute velléité d'une étude approfondie des sites en question, qui aurait alors débouché sur une lecture palethnogra-phique des lieux et des artefacts. À l'issue d'un PCR mené entre 1999 et 2005, nous pouvions ainsi légitimement nous demander si nous étions capables de jouer les ethnologues du passé pour le Paléolithique supérieur ancien dans le Bassin parisien. Les sites identifiés dans le cadre de ce programme de recherche étaient certes nombreux mais représentés surtout par des découvertes de surface, ils ne garantissaient pas un niveau d'analyse digne de ce qui a pu se faire depuis plus de 50 ans à Pincevent ou à Étiolles par exemple (Bodu et al., 2013). Il aura fallu attendre la découverte fortuite du gisement de plein-air d'Ormesson « les Bossats » (Seine-et-Marne, près de Nemours) au début des années 2000 pour que cette question trouve une réponse positive. Concernant, au départ, presqu'exclusivement des vestiges lithiques et osseux attribués au Gravettien, les premières fouilles menées en 2009 permirent d'identifier rapidement un second niveau d'occupation, d'attribution moustérienne. Les campagnes suivantes amenèrent à la découverte de cinq autres niveaux d'occupation paléolithiques, inégaux tant pour la surface couverte que pour l'état de conservation : un second niveau moustérien résultant vraisemblablement de palimpsestes, un ensemble châtelperronien, un autre solutréen, un quatrième badegoulien et enfin entre Châtelper-ronien et Gravettien, un foyer isolé sans vestiges archéologiques associés. Cette stratigraphie paléolithique de plein-air dilatée est le témoignage d'une forte occupation du lieu pendant près de 30 000 ans, ce qui s'explique notamment par la configuration particulière de la vallée à cet endroit. À la diversité chronologique des occupations préhistoriques répond une diversité des comportements économiques et techniques au sein des différentes sphères d'activités mais également des habitudes spatiales différentes. À l'issue des huit premières années de fouille (2009-2016), le site d'Ormesson « les Bossats » permet ainsi de développer une approche détaillée des comportements techniques, économiques, spatiaux de groupes culturels distincts ayant vécu durant 30 000 ans dans un cadre géomorphologique et plus globalement naturel, relativement identique. Dépassant le jeu de mot facile « palethno-graphie ou pâle ethnographie ? » à Ormesson « les Bossats », nous proposons ici quelques éléments de réponse

    Le gisement paléolithique multistratifié « les Bossats » à Ormesson (Seine-et-Marne, France) : palethnographie ou pâle ethnographie ? Une synthèse des huit premières années de fouille (2009-2016)

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    International audienceÀ l'évidence, ces vingt dernières années ont vu en France, notamment, se développer en parallèle deux nouvelles façons de traiter le Paléolithique supérieur ancien qui ne sont pas antagonistes d'ailleurs. L'une consiste en une reprise des stratigraphies anciennes dans le Centre et le Sud-Ouest de la France plus spécifi-quement et est associée à une meilleure redéfinition des entités culturelles par l'analyse détaillée des différentes composantes des systèmes techniques. L'autre s'efforce d'appliquer à cette période la démarche palethnogra-phique, inféodée historiquement au Magdalénien du Bassin parisien. Il est vrai que peu de gisements autorisaient ce type d'approche, en raison d'une surface fouillée insuffisante ou d'un état de conservation médiocre, mais même lorsque les découvertes s'y prêtaient, le manque de temps et d'investissement freinait également toute velléité d'une étude approfondie des sites en question, qui aurait alors débouché sur une lecture palethnogra-phique des lieux et des artefacts. À l'issue d'un PCR mené entre 1999 et 2005, nous pouvions ainsi légitimement nous demander si nous étions capables de jouer les ethnologues du passé pour le Paléolithique supérieur ancien dans le Bassin parisien. Les sites identifiés dans le cadre de ce programme de recherche étaient certes nombreux mais représentés surtout par des découvertes de surface, ils ne garantissaient pas un niveau d'analyse digne de ce qui a pu se faire depuis plus de 50 ans à Pincevent ou à Étiolles par exemple (Bodu et al., 2013). Il aura fallu attendre la découverte fortuite du gisement de plein-air d'Ormesson « les Bossats » (Seine-et-Marne, près de Nemours) au début des années 2000 pour que cette question trouve une réponse positive. Concernant, au départ, presqu'exclusivement des vestiges lithiques et osseux attribués au Gravettien, les premières fouilles menées en 2009 permirent d'identifier rapidement un second niveau d'occupation, d'attribution moustérienne. Les campagnes suivantes amenèrent à la découverte de cinq autres niveaux d'occupation paléolithiques, inégaux tant pour la surface couverte que pour l'état de conservation : un second niveau moustérien résultant vraisemblablement de palimpsestes, un ensemble châtelperronien, un autre solutréen, un quatrième badegoulien et enfin entre Châtelper-ronien et Gravettien, un foyer isolé sans vestiges archéologiques associés. Cette stratigraphie paléolithique de plein-air dilatée est le témoignage d'une forte occupation du lieu pendant près de 30 000 ans, ce qui s'explique notamment par la configuration particulière de la vallée à cet endroit. À la diversité chronologique des occupations préhistoriques répond une diversité des comportements économiques et techniques au sein des différentes sphères d'activités mais également des habitudes spatiales différentes. À l'issue des huit premières années de fouille (2009-2016), le site d'Ormesson « les Bossats » permet ainsi de développer une approche détaillée des comportements techniques, économiques, spatiaux de groupes culturels distincts ayant vécu durant 30 000 ans dans un cadre géomorphologique et plus globalement naturel, relativement identique. Dépassant le jeu de mot facile « palethno-graphie ou pâle ethnographie ? » à Ormesson « les Bossats », nous proposons ici quelques éléments de réponse
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