Hidden Q-structure and Lie 3-algebra for non-abelian superconformal models in six dimensions

We disclose the mathematical structure underlying the gauge field sector of the recently constructed non-abelian superconformal models in six spacetime dimensions. This is a coupled system of 1-form, 2-form, and 3-form gauge fields. We show that the algebraic consistency constraints governing this system permit to define a Lie 3-algebra, generalizing the structural Lie algebra of a standard Yang-Mills theory to the setting of a higher bundle. Reformulating the Lie 3-algebra in terms of a nilpotent degree 1 BRST-type operator Q, this higher bundle can be compactly described by means of a Q-bundle; its fiber is the shifted tangent of the Q-manifold corresponding to the Lie 3-algebra and its base the odd tangent bundle of spacetime equipped with the de Rham differential. The generalized Bianchi identities can then be retrieved concisely from Q^2=0, which encode all the essence of the structural identities. Gauge transformations are identified as vertical inner automorphisms of such a bundle, their algebra being determined from a Q-derived bracket.Comment: 51 pages, 3 figure

Les femmes : des intentions de vote évolutives

Pendant quatre décennies, les femmes et les hommes ont voté en France de manière différente, les premières soutenant plus volontiers la droite. Notamment parce que les deux électorats étaient sociologiquement assez différents. Mais de grands changements se sont produits dans la période récente.Note publiée sur le site du Cevipof "Elections 2012" In "Le recueil des notes du Cevipof - Les électorats sociologiques

La rencontre socialiste de Grenoble

Le 30 avril 1966, s'ouvrait au Théâtre municipal la rencontre socia­liste de Grenoble. Cinq cents participants devaient pendant deux jours suivre les débats suscités par la présentation de trois rapports. L'appel lancé pour la rencontre traduisait une préoccupation précise : définir les éléments d'un programme socialiste moderne, applicable à moyen terme par une gauche ayant accédé au pouvoir. Mais les diverses interprétations que l'on a données de ces deux journées font se poser trois questions : Comment est née la rencontre? Quel a été son contenu? Enfin, quelle en est la signification politique

Differentiated circuits: The ecologies of knowing and securing life

Copyright © 2013 a Pion publicationThe question of how to make life secure in a world of zoonotic disease threats is often answered in terms of an ever-tighter regulation of wild, domestic and human life, as a means to control disease. Conversely, in both theoretical and practical engagements with the business of making life safe, there is recognition of the circulatory and excessive qualities of life, its ability to overflow grids of intelligibility, and a requirement for knowledge practices to be responsive to a mutable world. In this paper we use empirical work on the field and laboratory practices involved in knowing life, specifically within the UK’s avian influenza wild bird survey, in order to argue strongly for a form of biosecurity that does not seek to integrate life or the practices that make it intelligible into grids and closed circuits. Extending work by Latour, we argue that the truth-value of life science stems not solely from the circulation of references along a single chain of reference, but also from the productive alliance of knowledge forms and practices that are loosely brought together in this process. By demonstrating the range of practices, materials and movements involved in making life knowable we claim that it is the spatial configurations of knowledge practices, organisms and materials, their ongoing differentiation and not their integration, that makes safe life a possibility.ESR

Le vote des femmes en France (1945-1993)

En France, les femmes ont obtenu le droit de vote en 1944, par une ordonnance du 21 avril, prise à Alger, qui prévoit, dans un article premier, la convocation d'une assemblée nationale constituante « élue au scrutin secret par tous les Français et Françaises majeurs », et ajoute, dans un article dix-sept, « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». La France est donc l'un des derniers pays d'Europe à accorder le droit de vote et d'éligibilité aux femmes, juste avant l'Italie, la Belgique, la Grèce, Chypre, la Suisse et le Liechtenstein. Cet acte intervient après quelques décennies de dissensions entre une Chambre des députés qui votait en sa faveur et un Sénat qui s'y opposait, en arguant d'une nature féminine vouée à la sphère du privé : « Le foyer sera un enfer », déclarait-on, « les enfants seront négligés », les femmes « souffrent de s'imposer ces airs d'autorité et de commandement qui leur vont mal », la femme est « une idole précieuse et charmante » dont le rôle est de séduire non de se battre. De fait, les radicaux de l'époque craignaient un vote féminin sous influence cléricale, qui aurait favorisé les forces conservatrices, et n'hésitaient pas pour cette raison à s'en tenir au suffrage semi-universel en vigueur depuis 1848. Aujourd'hui alors que près un demi-siècle est écoulé depuis cette décision historique quel bilan peut-on dresser. Comment les femmes qui forment 53% du corps électoral ont-elles utilisé leur droit de vote. [Premier paragraphe

Les électrices françaises de 1945 à 1993

Qu'est-ce qui détermine les choix électoraux? Pour Janine Mossuz-Lavau, l'exemple de l'évolution des élec- trices françaises entre 1945 et 1993 est clair: quand on ne naît pas citoyenne, il faut apprendre à le devenir. Les opinions ne changent-elles pas au rythme des transformations des statuts sociaux ? (...)