19 research outputs found
Recommended from our members
Averting biodiversity collapse in tropical forest protected areas
The rapid disruption of tropical forests probably imperils global biodiversity more than any other contemporary phenomenonÂčâ»Âł. With deforestation advancing quickly, protected areas are increasingly becoming final refuges for threatened species and natural ecosystem processes. However, many protected areas in the tropics are themselves vulnerable to human encroachment and other environmental stressesâŽâ»âč. As pressures mount, it is vital to know whether existing reserves can sustain their biodiversity. A critical constraint in addressing this question has been that data describing a broad array of biodiversity groups have been unavailable for a sufficiently large and representative sample of reserves. Here we present a uniquely comprehensive data set on changes over the past 20 to 30 years in 31 functional groups of species and 21 potential drivers of environmental change, for 60 protected areas stratified across the worldâs major tropical regions. Our analysis reveals great variation in reserve âhealthâ: about half of all reserves have been effective or performed passably, but the rest are experiencing an erosion of biodiversity that is often alarmingly widespread taxonomically and functionally. Habitat disruption, hunting and forest-product exploitation were the strongest predictors of declining reserve health. Crucially, environmental changes immediately outside reserves seemed nearly as important as those inside in determining their ecological fate, with changes inside reserves strongly mirroring those occurring around them. These findings suggest that tropical protected areas are often intimately linked ecologically to their surrounding habitats, and that a failure to stem broad-scale loss and degradation of such habitats could sharply increase the likelihood of serious biodiversity declines.Keywords: Ecology, Environmental scienc
5. Besoins en formation
Le contexte général Les chapitres précédents ont mis en évidence la complexité du systÚme climatique*, formé de sous-systÚme différents et dont les échelles spatiale et temporelle font intervenir plusieurs ordres de grandeur. La connaissance du climat et de ses variations nécessite des compétences dans de nombreux domaines. Dans le passé, les études des géographes ont permis de décrire les paramÚtres associés aux climats variés existant sur notre planÚte, et de comprendre certaines interactio..
Modélisation radiative des feux de végétation pour des applications de télédétection
PARIS7-BibliothĂšque centrale (751132105) / SudocSudocFranceF
4. Le cycle de lâeau
Lâeau circule continuellement dans les enveloppes superficielles de la Terre, au sein de plusieurs grands compartiments : les ocĂ©ans, la cryosphĂšre* (neige et glaces), la lithosphĂšre (sols et sous-sol), lâatmosphĂšre et la biosphĂšre. Pourquoi et comment un cycle ? Ces compartiments sont les Ă©lĂ©ments constituant le systĂšme climatique, dont la masse dâeau totale est quasiment constante. Le rayonnement solaire, absorbĂ© par la surface du globe, provoque lâĂ©vaporation des ocĂ©ans, la..
Modélisation de l'hydrologie continentale et influences de l'irrigation sur le cycle de l'eau
La ressource en eau et son exploitation furent Ă la base du fondement des grandes civilisations humaines et restent vitales dans le fonctionnement de nos sociĂ©tĂ©s actuelles. L'Ă©volution consĂ©quente de la croissance dĂ©mographique sur Terre et la concentration gĂ©ographique de la demande en nourriture par les populations posent de nombreuses questions quant Ă la pĂ©rennitĂ© de l'eau douce prĂ©levĂ©e pour l'agriculture. En effet, celle-ci est en moyenne globale la premiĂšre consommatrice en eau devant les prĂ©lĂšvements industriels et municipaux. De plus, dans un contexte de changement climatique, les interrogations sont nombreuses face aux devenirs des prĂ©cipitations continentales qui sont cruciales pour l'agriculture, d'autant plus dans certaines rĂ©gions dĂ©jĂ trĂšs exposĂ©es Ă la sĂ©cheresse. Aussi l'irrigation tente-t-elle justement de pallier le dĂ©ficit hydrique des cultures en pĂ©riode sĂšche mais implique en contre-partie des prĂ©lĂšvements en eau non nĂ©gligeables dans les fleuves ou les nappes. Il est donc lĂ©gitime de se poser la question: en quoi l'irrigation peut-elle avoir un impact sur les bilans d'eau continentaux? L'irrigation reprĂ©sente-elle un Ă©lĂ©ment perturbateur, inhibiteur ou favorisant dans le cycle de l'eau? Quels peuvent ĂȘtre les effets de cette action anthropique sur le climat notamment au niveau des grands pĂŽles d'irrigation que sont le bassin du Mississippi, l'Inde ou encore la Chine? La modĂ©lisation climatique nous a permis d'apporter quelques Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse quant Ă l'effet de l'irrigation sur les bilans d'eau. Tout d'abord nous avons testĂ© la capacitĂ© du modĂšle de surface SECHIBA Ă simuler les deux composantes majeurs du cycle de l'eau susceptibles d'ĂȘtre impactĂ©es par l'irrigation: l'humiditĂ© des sols et le dĂ©bit des riviĂšres. Pour cela, nous avons utilisĂ© un jeu de donnĂ©es atmosphĂ©riques Ă haute rĂ©solution sur les Ătats-Unis pour forcer notre modĂšle. Une Ă©tude de sensibilitĂ© des paramĂštres de vĂ©gĂ©tation du modĂšle sur l'humiditĂ© des sols a notamment permis de montrer l'effet majeur de l'extraction de l'eau par les racines simulĂ©e par SECHIBA. De plus, la comparaison avec des observations de terrain en Illinois a montrĂ© la bonne reprĂ©sentation des variations saisonniĂšres de l'humiditĂ© des sols sur trois ans. La seconde Ă©tude a portĂ© en dĂ©tail sur le fonctionnement du module de routage de l'eau via les fleuves vers l'ocĂ©an dans le modĂšle SECHIBA. Nous avons montrĂ© la nĂ©cessitĂ© du changement du pas de temps de routage lorsque l'on force le modĂšle Ă haute rĂ©solution sur le bassin du Mississippi et sur ses sous-bassins. Enfin, un calcul rĂ©aliste de la demande en irrigation simulĂ©e par SECHIBA a Ă©tĂ© mis en Ćuvre et testĂ©. Le couplage du modĂšle de surface avec le GCM LMDZ a permis la prise en compte des rĂ©troactions s'effectuant entre la surface continentale et l'atmosphĂšre. Les diffĂ©rences des rĂ©sultats obtenus entre une simulation prenant en compte l'irrigation et une simulation sans ce prĂ©lĂšvement ont rĂ©vĂ©lĂ© un effet de l'irrigation principalement sur l'Ă©vaporation et les pluies en Inde et sur le bassin du Mississippi. L'impact de l'irrigation sur le bilan d'eau peut ĂȘtre diffĂ©rent selon les rĂ©gions du globe. L'irrigation contribue significativement Ă l'augmentation des prĂ©cipitations sur la rĂ©gion sĂšche de ce bassin alors que la rĂ©gion humide ne prĂ©sente pas de variations dans le bilan d'eau. En revanche, les rĂ©sultats sur l'Inde indiquent que l'irrigation affaiblit significativement le dĂ©clenchement de la mousson via la rĂ©duction du gradient thermique terre-mer conduisant Ă moins de pluies en Ă©tĂ©.PARIS-BIUSJ-Sci.Terre recherche (751052114) / SudocSudocFranceF
Global effect of irrigation and its impact on the onset of the Indian summer monsoon
International audienceIn a context of increased demand for food and of climate change, the water consumptions associated with the agricultural practice of irrigation focuses attention. In order to analyze the global influence of irrigation on the water cycle, the land surface model ORCHIDEE is coupled to the GCM LMDZ to simulate the impact of irrigation on climate. A 30-year simulation which takes into account irrigation is compared with a simulation which does not. Differences are usually not significant on average over all land surfaces but hydrological variables are significantly affected by irrigation over some of the main irrigated river basins. Significant impacts over the Mississippi river basin are shown to be contrasted between eastern and western regions. An increase in summer precipitation is simulated over the arid western region in association with enhanced evapotranspiration whereas a decrease in precipitation occurs over the wet eastern part of the basin. Over the Indian peninsula where irrigation is high during winter and spring, a delay of 6 days is found for the mean monsoon onset date when irrigation is activated, leading to a significant decrease in precipitation during May to July. Moreover, the higher decrease occurs in June when the water requirements by crops are maximum, exacerbating water scarcity in this region. A significant cooling of the land surfaces occurs during the period of high irrigation leading to a decrease of the land-sea heat contrast in June, which delays the monsoon onset. © 2011 Springer-Verlag
7. Lâusage des terres
International audienc
7. Lâusage des terres
La reconnaissance du rĂŽle de lâHomme sur le climat est gĂ©nĂ©ralement associĂ©e Ă lâaugmentation de la concentration atmosphĂ©rique en gaz Ă effet de serre* (GES) et en aĂ©rosols dâorigine anthropique, et Ă leurs implications sur le forçage radiatif* de la Terre (IPCC 2007). Pourtant lâHomme a Ă©galement profondĂ©ment modifiĂ© les paysages dĂšs sa sĂ©dentarisation et pour divers usages. Le terme « usage des sols » regroupe des perturbations variĂ©es (mises en cultures, pĂąturages, urbanisation, exploitat..
Les impacts potentiels des changements climatiques et des Ă©vĂ©nements extrĂȘmes sur la production agricole et effets rĂ©ciproques
National audienc