17 research outputs found

    Prevalence of atopy, asthma and COPD in an urban and a rural area of an African country

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    SummaryThe objectives of this study were to determine the prevalence of asthma, atopy and COPD in Rwanda and to identify risk factors. The survey was conducted in Kigali, the Capital of Rwanda, and in Huye District, a rural area located in southern Rwanda.MethodsA total of 2138 subjects were invited to participate in the study.1920 individuals (90%) answered to questionnaires on respiratory symptoms and performed spirometry, 1824 had acceptable spirograms and performed skin-prick test. In case of airflow obstruction (defined as pre-bronchodilator ratio FEV1/FVC < LLN) a post bronchodilator spirometry was performed. Reversibility was defined as an increase in FEV1 of 200 ml and 12% above baseline FEV1 after inhalation of 400 mcg of salbutamol.ResultsThe mean age was 38.3 years; 48.1% of participants were males and 51.9% females. Airflow obstruction was found in 256 participants (14%); 163(8.9%) subjects were asthmatics and 82 (4.5%) had COPD. COPD was found in 9.6% of participants aged 45 years and above. 484 subjects had positive skin-prick tests (26.5%); house dust mite and grass pollen mix were the main allergens. Risk factors for asthma were allergy, female gender and living in Kigali. COPD was associated with cigarette smoking, age and male sex.Conclusionthis is the first study which shows the prevalence of atopy, asthma and COPD in Rwanda. Asthma and COPD were respectively diagnosed in 8.9% and 4.5% of participants. COPD was diagnosed in 9.6% of subjects aged ≥45 years.The prevalence of asthma was higher in urban compared to rural area

    Organisation et mise en place des mutuelles de santé: défi au développement de l'assurance maladie au Rwanda

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    Introduction.Le Rwanda a connu de nombreuses difficultés au cours des deux dernières décennies :la situation économique précaire, les guerres civiles, le régime politique défaillant, l’instabilité de la sous-région des Grands Lacs, la pandémie du VIH/SIDA ;tous ces bouleversements ont plongé le pays dans l’extrême pauvreté. Au lendemain de la guerre et du génocide, le ministère de la Santé avec l’appui de différents partenaires a canalisé tous ses efforts dans la reconstruction du système de santé. Une meilleure participation communautaire à la gestion et au financement des services de santé était un des objectifs retenus dans cette reconstruction du système de santé. Pour ce faire, le ministère de la Santé, en partenariat avec le PHR (Partnership for health reform) a mis en place des mutuelles de santé « pilote » dans trois districts sanitaires (Byumba, Kabgayi et Kabutare) sur les 39 districts que compte le pays. L’objectif du ministère de la Santé était de généraliser ce système d’assurance maladie après une évaluation de ce projet pilote. Cette initiative de mise en place des mutuelles s’est heurtée au début de sa mise en œuvre à différents problèmes :le faible taux d’adhésion, les problèmes de gestion de la mutuelle, une faible implication des autorités de base dans la sensibilisation, une mauvaise qualité de soins dans certaines formations sanitaires, une utilisation abusive des services par les mutualistes, etc. Malgré ces problèmes d’autres initiatives de mise en place de mutuelles de santé ont vu le jour et continuent de s’implanter ici et là dans les districts sanitaires du pays. Dans le souci de renforcer cette réforme de financement alternatif par les mutuelles de santé, nous avons évalué l’impact des mutuelles sur l’accessibilité aux soins et le renforcement de la participation communautaire aux services de santé et nous avons proposé des voies stratégiques susceptibles d’améliorer le fonctionnement des mutuelles de santé.MéthodologiePour atteindre ces objectifs de recherche, nous avons combiné trois approches différentes :la recherche qualitative qui a permis d’une part, d’analyser le processus de mise en place des mutuelles de santé au Rwanda et d’autre part, de recueillir les opinions des bénéficiaires de services de santé sur ce processus. Ensuite la recherche quantitative nous a permis d’étudier les caractéristiques des membres et non-membres des mutuelles et l’utilisation des services de santé ;enfin la recherche action nous a permis d’expérimenter les axes stratégiques susceptibles de renforcer le développement des mutuelles de santé. Cette approche méthodologique utilisée tout au long de notre travail de terrain a mené à une « triangulation méthodologique » qui est une combinaison de diverses méthodes de recherche. Dans chacune des méthodes citées, nous avons utilisé une ou plusieurs techniques :analyse de documents, observations et rencontres avec des individus ou des groupes, analyse et compilation des données de routine. RésultatsLes résultats clés sont synthétisés selon les trois types de recherche que nous avons menés. 1. Processus de mise en place des mutuelles de santé au Rwanda et opinions des bénéficiairesDans les trois districts pilotes (Byumba, Kabgayi et Kabutare), les mutuelles de santé prennent en charge le paquet minimum d’activités complet offert au niveau des centres de santé. À l’hôpital de district elles couvrent :la consultation chez un médecin, l’hospitalisation, les accouchements dystociques, les césariennes et la prise en charge du paludisme grave. Pour bénéficier de ces soins une cotisation de 7,9 EU( EU ( des États-Unis) par an pour une famille de sept personnes est demandée, puis 1,5 EUparmembreadditionnelet5,7 EU par membre additionnel et 5,7 EU pour un célibataire. Le ticket modérateur est de 0,3 $ EU pour chaque épisode de maladie et la période d’attente d’un mois avant de bénéficier des avantages du système de mutualisation.Des entretiens en groupes de concertation (focus groups) nous ont permis de confirmer que la population connaît l’intérêt des mutuelles de santé et qu’elle éprouve des difficultés pour réunir les fonds de cotisations pour adhérer aux mutuelles.L’analyse critique du processus de mise en place des mutuelles dans les trois districts pilotes nous a permis de conclure que les autorités locales et les leaders d’opinions étaient peu impliqués dans le processus de mise en place des mutuelles et que la sensibilisation était insuffisante. L’appui au processus de mise en place par le PHR a été jugé insuffisant en termes de temps (18 mois) et de formation de cadres locaux qui devraient assurer la poursuite de ce projet. Les défaillances évoquées ont alerté le ministère de la Santé, qui a mis en place un comité de mise en place et de suivi des mutuelles de santé. Depuis ce temps, on observe une émergence des initiatives mutualistes. Le pays compte actuellement 21 % de la population totale qui possède une certaine couverture (partielle ou totale) d’assurance maladie.2. Caractéristiques des membres et non-membres des mutuelles de santé et utilisation des services de santé par la communautéIl a été constaté que la répartition selon le sexe, l’état civil et le statut professionnel des membres et non-membres de la mutuelle les caractéristiques ne diffèrent pas significativement entre les adhérents et les non-adhérents à la mutuelle de santé (p > 0,05). Parmi les membres, les proportions des ménages avec revenus élevés sont supérieures à celles observées chez les non-membres (p 0,05). Les personnes qui adhèrent à la mutuelle de santé s’y fidélisent au fil des années (> 80 %) et fréquentent plus les services de santé par rapport aux non-membres (4 à 8 fois plus pour la consultation curative et 1,2 à 4 fois plus pour les accouchements). Les non-membres ont tendance à fréquenter les tradipraticiens et à faire l’automédication. Bien que les mutualistes utilisent plus les services de santé que les non-mutualistes, ils dépensent moins pour les soins. 3. Axes stratégiques développés pour renforcer les mutuelles de santé Pour mettre en place les stratégies de renforcement des mutuelles de santé, cinq types d’actions dans lesquelles nous avons joué un rôle participatif ont été menés.D’abord la stratégie initiée pour faire face à l’exclusion sociale :il s’agit de l’entraide communautaire développée dans la commune de Maraba, district sanitaire de Kabutare. Ce système d’entraide, nommée localement ubudehe (qui signifie « travail collectif » en kinyarwanda), assure un appui aux ménages les plus pauvres selon un rythme rotatoire préalablement établi en fonction du niveau de pauvreté. Une autre stratégie est celle du crédit bancaire accordé à la population pour pouvoir mobiliser d’un seul coup le montant de cotisation. Cette stratégie a été testée dans le district sanitaire de Gakoma. Un effectif de 27 995 personnes, soit 66,1 % du total des membres de la mutuelle de ce district ont souscrit à la mutuelle de santé grâce à ce crédit bancaire. Les autorités politiques et des leaders d’opinions ont été sensibilisés pour qu’ils s’impliquent dans le processus de mise en place des mutuelles dans leurs zones respectives. Il a été constaté que les leaders d’opinions mobilisent plus rapidement et plus facilement la population pour qu’elle adhère aux mutuelles de santé, que les autorités politiques. Cette capacité de mobiliser la population est faible chez les prestataires de soins. Certaines mesures ont été proposées et adoptées par les mutuelles de santé pour éviter les risques liés à l’assurance maladie. Il s’agit de l’adhésion par ménage, par groupe d’individu, par association ou par collectivité ;l’exigence d’une période d’attente avant de bénéficier des avantages des mutualistes ;l’instauration du paiement du ticket modérateur pour chaque épisode de maladie ;les supervisions réalisées par les comités de gestion des mutuelles de santé et les équipes cadres de districts ;l’utilisation des médicaments génériques ;le respect de la pyramide sanitaire et l’appui du pouvoir public et/ou partenaire en cas d’épidémie. Ces mesures ont montré leur efficacité dans l’appui à la consolidation des mutuelles de santé.Enfin, l’« Initiative pour la performance » est la dernière stratégie qui a été développée pour renforcer les mutuelles de santé. Elle consiste à inciter les prestataires à produire plus et à améliorer la qualité de services moyennant une prime qui récompense leur productivité. Les résultats montrent que les prestataires de services ont développé un sens entrepreneurial en changeant leur comportement vis-à-vis de la communauté. Certaines activités du PMA (paquet minimum d’activités) qui n’étaient pas offertes ont démarré dans certains centres de santé (accouchement, stratégies avancées de vaccination, causeries éducatives, etc.). Des ressources supplémentaires ont été accordées aux animateurs de santé, aux accoucheuses traditionnelles et aux membres de comités de santé qui se sont investis plus activement dans les activités des centres de santé. L’intégration des services a été plus renforcée que les années précédentes.ConclusionsLes mutuelles de santé facilitent la population à accéder aux soins de santé et protègent leurs revenus en cas de maladies.Le modèle de mise en place des mutuelles de santé au Rwanda est de caractéristique dirigiste :à partir des autorités (politiques, sanitaires ou leaders d’opinions). Il ne serait pas le plus adéquat dans la participation communautaire, mais plutôt adapté à un contexte politique de reconstruction d’un pays.Doctorat en Santé Publiqueinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Le système de prépaiement au Rwanda (I): analyse d'une expérience pilote.

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    Rwanda has made the setting up of a prepayment scheme a priority in its health sector reform in order to make health services more financially accessible to the population. A pilot study was carried out in three districts. The yearly family subscription charge was fixed at 7.9 US dollars, which covers care delivered at Health Centre level as well as some services at the hospital. The beneficiaries and providers mention difficulties in order to mobilise the subscription charges all at a time, the insufficiency of the offer of services at the hospital and the absence of involvement of the political authorities in the process. The Ministry of Health did initiate the experiment but the choice of the privileged pilot districts prevents results from being extrapolated to the country taken as a whole with a view to a possible extension at a later stage. Given the relatively short time in which it has taken place, the population could neither understand the contingency and solidarity issues implied nor have the opportunity to feel personally involved in the system. As a conclusion, the study advocates the continuation of the experiment with a reinforcement of the coordination which should take the weak points identified into account.English AbstractEvaluation StudiesJournal ArticleSCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    Le système de prépaiement au Rwanda (II): adhésion et utilisation des services par les bénéficiaires.

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    In Rwanda, the Ministry of Health is rebuilding the health sector destroyed during the genocide while trying to guarantee the financial accessibility of the population to the services through the setting up of a prepayment scheme. Membership remains low in the three pilot districts where the prepayment scheme was introduced four years before (15,6%). In two of these districts, the curative consultation and maternity utilisation has increased appreciably. The members of the prepayment scheme make greater use of the services than the rest of the population. There is a significantly higher prepayment scheme membership among households with a relatively high income and those with a large family (more than 5 family members). Overall, non-members of the prepayment scheme spend more on health services than members do. There are indications that developing the prepayment scheme would be very useful for the people in Rwanda if specific strategies geared to the poor were set up.English AbstractEvaluation StudiesJournal ArticleSCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    The prepayment scheme in Rwanda (II): membership and use of services by beneficiaries

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    In Rwanda, the Ministry of Health is rebuilding the health sector destroyed during the genocide while trying to guarantee the financial accessibility of the population to the services through the setting up of a prepayment scheme. Membership remains low in the three pilot districts where the prepayment scheme was introduced four years before (15,6%). In two of these districts, the curative consultation and maternity utilisation has increased appreciably. The members of the prepayment scheme make greater use of the services than the rest of the population. There is a significantly higher prepayment scheme membership among households with a relatively high income and those with a large family (more than 5 family members). Overall, non-members of the prepayment scheme spend more on health services than members do. There are indications that developing the prepayment scheme would be very useful for the people in Rwanda if specific strategies geared to the poor were set up

    Output-based payment to boost staff productivity in public health centres: contracting

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    Objective In many low-income countries, public health systems do not meet the needs and demands of the population. We aimed to assess the extent to which output-based payment could boost staff productivity at health care facilities. Methods We assessed the performance of 15 health care centres in Kabutare, Rwanda, comparing productivity in 2001, when fixed annual bonuses were paid to staff, with that in 2003, when an output-based payment incentive scheme was implemented. Findings Changes to the structure of contracts were associated with improvements in health centre performance: specifically, output-based performance contracts induced sharp increases in the productivity of health staff. Conclusion Institutional configurations of health care organizations deserve more attention. Those currently in place in the public sector may not the most suitable to meet current challenges in health care. More experiments are needed to confirm these early results from Rwanda and elsewhere, since risks associated with output-based incentive schemes should not be ignored

    Output-based payment to boost staff productivity in public health centres: contracting in Kabutare district, Rwanda

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    OBJECTIVE: In many low-income countries, public health systems do not meet the needs and demands of the population. We aimed to assess the extent to which output-based payment could boost staff productivity at health care facilities. METHODS: We assessed the performance of 15 health care centres in Kabutare, Rwanda, comparing productivity in 2001, when fixed annual bonuses were paid to staff, with that in 2003, when an output-based payment incentive scheme was implemented. FINDINGS: Changes to the structure of contracts were associated with improvements in health centre performance: specifically, output-based performance contracts induced sharp increases in the productivity of health staff. CONCLUSION: Institutional configurations of health care organizations deserve more attention. Those currently in place in the public sector may not the most suitable to meet current challenges in health care. More experiments are needed to confirm these early results from Rwanda and elsewhere, since risks associated with output-based incentive schemes should not be ignored

    Is universal coverage via social health insurance financially feasible in Swaziland?

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    Objective. The Government of Swaziland decided to explore the feasibility of social health insurance (SHI) in order to enhance universal access to health services. We assess the financial feasibility of a possible SHI scheme in Swaziland. The SHI scenario presented is one that mobilises resources additional to the maintained Ministry of Health and Social Welfare (MOHSW) budget. It is designed to increase prepayment, enhance overall health financing equity, finance quality improvements in health care, and eventually cover the entire population. Methods. The financial feasibility assessment consists of calculating and projecting revenues and expenditures of the SHI scheme from 2008 to 2018. SimIns, a health insurance simulation software, was used. Quantitative data from government and other sources and qualitative data from discussions with health financing stakeholders were gathered. Policy assumptions were jointly developed with and agreed upon by a MOHSW team. Results and conclusion. SHI would take up an increasing proportion of total health expenditure over the simulation period and become the dominant health financing mechanism. In principle, and on the basis of the assumed policy variables, universal coverage could be reached within 6 years through the implementation of an SHI scheme based on a mix of contributory and tax financing. Contribution rates for formal sector employees would amount to 7% of salaries and the Ministry of Health and Social Welfare budget would need to be maintained. Government health expenditure including social health insurance would increase from 6% in 2008 to 11% in 2018
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