Le quartier des géographes en France

Le quartier ne prend sens, tout à la fois échelle et objet dans la géographie urbaine, qu'à la fin des années 1970, dans le contexte d'un renouvellement des problématiques et des méthodes de la géographie, au moment où la pertinence de la notion de quartier est contestée dans l'ensemble des sciences sociales. Se saisir du quartier en géographe devient donc un enjeu dans le positionnement de cette discipline au sein des sciences sociales. Il s'agit donc de s'interroger sur la spécificité et l'originalité d'une approche spatiale du quartier. Revenant sur le contexte d'émergence du quartier comme objet et de renouvellement de la géographie, nous pourrons explorer la façon dont les géographes se saisissent du quartier : d'une part, comment l'identifier et le délimiter ? – qu'est ce qui fait quartier ? -, d'autre part, comment en analyser l'usage, notamment politique ? – que fait-on du quartier

Qu'est ce qui fait quartier dans Paris ? Les représentations socio-spatiales du quartier Latin

Au sein des métropoles, et notamment en Île-de-France, la notion de « quartier » est de plus en plus utilisée dans différents types de discours. Pour donner sens aux rapports complexes que les citadins entretiennent avec le quartier — fortement valorisé comme modèle de la proximité en milieu urbain —, il faut définir la façon dont ils conçoivent ce niveau territorial, tenter de déceler des frontières plus ou moins visibles, qui participeraient de la constitution ou contraire de la destruction d'une territorialité de quartier. Cela suppose : de distinguer ce qui dans l'espace urbain fonde ces représentations – leurs composantes – pour ensuite en dresser une typologie ; de saisir quels sont, parmi les caractéristiques des répondants, les facteurs les plus déterminants dans la construction de ces représentations. Le quartier Latin bénéficie d'une image très forte dont les héritages sont clairement visibles tant dans l'espace urbain que dans les mémoires collectives. Cependant, c'est aujourd'hui un espace qui peine à être spatialement défini. Doit-on en conclure que ce quartier ne serait plus qu'un mythe sans fondement territorial ? L'enquête que nous avons menée montre au contraire que les représentations spatiales font aujourd'hui de ce quartier un territoire local, diversement défini mais dont l'existence reste forte

Points chauds sur la ville. La géographie urbaine au défi de la métropolisation ?

National audienceThis paper aims at identifying and discussing, within the theoretical framework of metropolisation, some issues that might be part of a renewed urban geography teaching, and thus research. Among other issues : How to deal with a growing complexity of phenomena linked to metropolisation ? How do we integrate the issues ofexplicit causality in explaining social urban patterns, asexplained by the dual city hypothesis (S. Sassen) ? Howcan we put forward the complexity of actors interplays ?Cette contribution vise à identifier, dans le contexte de la métropolisation, quelques problématiques sur la ville à approfondir dans l'enseignement, et par là même dans la recherche, selon trois axes : comment rendre compte de la complexité des phénomènes liés à la métropolisation ? comment expliciter une division sociale de l'espace souvent rattachées à la métropolisation par des causalités directes (dualisation sociale, comme le propose S. Sassen) ? comment enfin mettre en évidence la complexité des jeux d'acteurs

Les quartiers des Parisiens

Élus et citadins semblent vouloir mobiliser de manière croissante une figure très ancienne de la ville : le quartier. Cette entité serait le moyen de recréer des formes de proximités et de solidarités urbaines. Certains chercheurs contestent cependant l'existence de quartier dans la métropole : le citadin, plus mobile, créant différents espaces de vie, aurait aujourd'hui pour territoire la ville entière et ne se limiterait plus à ce territoire étroit. Qu'en est-il pour les Parisiens ? Nous avons mené une enquête auprès de Parisiens pour cerner la façon dont les Parisiens perçoivent aujourd'hui cette entité « quartier ». D'une part, nous souhaitons connaître la définition que donnent les Parisiens du quartier et ses « ingrédients ». En second lieu, nous voulons cerner les dimensions et les facteurs de l'attachement des Parisiens au quartier et définir les relations entre ces facteurs et la qualité du lien que les Parisiens entretiennent avec le quartier. Enfin, nous voulons cerner les échelons géographiques auxquels ils situent cet espace, enfin, les espaces qu'ils considèrent comme des quartiers de Paris

Regards sur les quartiers parisiens. Contextes spatiaux, usages politiques et pratiques citadines

Rapport de rechercheLe débat scientifique que suscite le quartier est aujourd'hui à la hauteur de l'engouement dont il bénéficie dans la société. En effet, alors que les scientifiques se sont emparés du quartier, se demandant notamment si ces espaces continus de la proximité ont encore un sens, le local fait un retour en force dans le débat public. Face à la crise supposée d'une urbanité éclatée, beaucoup d'acteurs métropolitains tentent de peser sur les pratiques citadines, de redéfinir des espaces locaux de vie quotidienne, des espaces d'ancrage et d'identification commune. C'est cet enjeu territorial essentiel qui est placé au cœur de l'étude. Combinant plusieurs approches de l'échelon local à Paris, cette dernière s'appuie à la fois sur des analyses de données (logements, structures socio-démographiques, activités commerciales), sur une enquête par questionnaires, ainsi que sur de nombreux entretiens (habitants, commerçants, élus et techniciens, etc.) et sur une pratique assidue du terrain. Ce faisant, elle permet d'approfondir la connaissance de l'espace parisien à une échelle fine, tout en proposant une critique de la notion de quartier et de ses usages dans un contexte métropolitain

CAGIRE: a wide-field NIR imager for the COLIBRI 1.3 meter robotic telescope

The use of high energy transients such as Gamma Ray Bursts (GRBs) as probes of the distant universe relies on the close collaboration between space and ground facilities. In this context, the Sino-French mission SVOM has been designed to combine a space and a ground segment and to make the most of their synergy. On the ground, the 1.3 meter robotic telescope COLIBRI, jointly developed by France and Mexico, will quickly point the sources detected by the space hard X-ray imager ECLAIRs, in order to detect and localise their visible/NIR counterpart and alert large telescopes in minutes. COLIBRI is equipped with two visible cameras, called DDRAGO-blue and DDRAGO-red, and an infrared camera, called CAGIRE, designed for the study of high redshift GRBs candidates. Being a low-noise NIR camera mounted at the focus of an alt-azimutal robotic telescope imposes specific requirements on CAGIRE. We describe here the main characteristics of the camera: its optical, mechanical and electronics architecture, the ALFA detector, and the operation of the camera on the telescope. The instrument description is completed by three sections presenting the calibration strategy, an image simulator incorporating known detector effects, and the automatic reduction software for the ramps acquired by the detector. This paper aims at providing an overview of the instrument before its installation on the telescope.Comment: Accepted by Experimental Astronom

A propos de Lactarius hepaticus Plowright apud Boudier

Critical survey on the basis of many collections of this Lactarius species, normally strictly associated with Pinus silvestris, and founded in artificial forest ecosystems in Massif Central (France). Description of black intracellular small grain (s) in epicutis and upper layers of the flesh of the pileus.Etude critique de plusieurs récoltes de ce Lactaire, réputé inféodé aux pinèdes (Pin sylvestre surtout) et trouvé en abondance dans des pessières artificielles, ou autres plantations de résineux du Massif Central. Localisation celllulaire de la pigmentation piléique : des granules noirs intracellulaires dans la partie supérieure de la chair et certains articles du revêtement.Lamoure Denise. A propos de Lactarius hepaticus Plowright apud Boudier. In: Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 56ᵉ année, n°1, janvier 1987. pp. 4-10

Atlas des Cortinaires, Pars I. — Iconographie de Pierre Moënne-Loccoz, texte scientifique de Patrick Reumaux, avec la collaboration du Docteur Robert Henry. 1990

Lamoure Denise. Atlas des Cortinaires, Pars I. — Iconographie de Pierre Moënne-Loccoz, texte scientifique de Patrick Reumaux, avec la collaboration du Docteur Robert Henry. 1990. In: Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 60ᵉ année, n°3, mars 1991. pp. 80-81

Notes critiques sur des Telamonia de la zone alpine (Genre Cortinarius Fr., Agaricales). 1 - Quelques espèces à odeur de Pelargonium

Critical survey of alpine Telamonia (Genus Cortinarius Fr., Agaricales) 1 -Some species smelling like Pelargonium. Comments about some striking characteristics of : Cortinarius atrocoeruleus Moser, C. diasemospermus Lamoure, C. aff. paleiferus Svrcek, C. paleiferus var. brachyspermus Lamoure, C. stenospermus Lamoure. In addition to the Pelargonium-like smell, these small dark alpine Telamonia have bluish-violet gills, at least when young, or purple-violet ; the stipe is also either entirely or partly colored.Certains caractères remarquables de : Cortinarius atrocoeruleus Moser, C. diasemospermus Lamoure, C. aff. paleiferus Svrcek, C. paleiferus var. brachyspermus Lamoure, C. stenospermus Lamoure, sont soulignés et explicités. Outre leur odeur pélargoniée, ces petits Telamonia sombres présentent des teintes bleuté-violeté, ou purpurines, aux lames encore jeunes avant qu'elles ne portent les spores mûres ocracées, et/ou sur tout ou partie du stipe.Lamoure Denise. Notes critiques sur des Telamonia de la zone alpine (Genre Cortinarius Fr., Agaricales). 1 - Quelques espèces à odeur de Pelargonium. In: Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 60ᵉ année, n°5, mai 1991. pp. 152-156