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    La rĂ©silience, moyen et fin d’un dĂ©veloppement durable ?

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    Du fait de la montĂ©e des pĂ©rils environnementaux, le concept de rĂ©silience fait l’objet d’une attention croissante dans le champ du dĂ©veloppement. Il a d’abord Ă©tĂ© explorĂ© dans le champ des analyses systĂ©miques, celui des systĂšmes socio-Ă©cologiques en particulier. Il convient toutefois, d’une part d’interroger la pertinence et la portĂ©e de ce concept au niveau microĂ©conomique, d’autre part d’interroger les liens qui l’unissent au dĂ©veloppement durable. Le cadre conceptuel proposĂ© articule l’approche par les capabilitĂ©s et l’analyse Ă©conomique de la gestion des risques, permettant de mettre en avant les capacitĂ©s d’action face aux risques et de rĂ©action face aux chocs. Il conduit Ă  envisager la possibilitĂ© de faire de la rĂ©silience une finalitĂ© d’un dĂ©veloppement durable. Ceci soulĂšve deux difficultĂ©s majeures, tenant Ă  la complexitĂ© de l’analyse des capacitĂ©s d’action individuelles, et Ă  l’articulation de ces capacitĂ©s avec des dynamiques collectives

    OBSERVER LA RESILIENCE RURALE REFLEXIONS THEORIQUES ET APPLICATION DANS LES CAMPAGNES CENTRAFRICAINES

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    N° ISBN - 978-2-7380-1284-5International audienceThis paper aims to assess the conceptual and empirical scope of the concept of resilience, for studying high risky rural contexts. Resilience is first defined at the individual level, and evaluated through the analysis of household strategies. However, this evaluation requires the articulation of its objective and subjective natures, and its individual and collective levels. The main characteristics of an observatory of resilience in Central African rural areas are then presented, based on a thorough and regular study of this resilience in thirteen villages representing the rural diversities (in the agroclimatic, socio-economic and politico-military dimensions). The first advantage of such an observatory is to provide, over time, reliable, homogeneous data, with a normative scope

    PlongĂ©e au cƓur des tĂ©nĂšbres centrafricaines

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    Cet article propose une analyse des racines de la crise sĂ©curitaire et humanitaire actuelle en RĂ©publique centrafricaine. Allant au-delĂ  de la commode explication confessionnelle, la thĂšse proposĂ©e est celle d’une crise qui tire son origine de quatre constantes de l’histoire du pays : pauvretĂ© et marginalité ; prĂ©dations ; ingĂ©rences extĂ©rieures ; violences et impunitĂ©.This article analyzes the roots of the current political and humanitarian crisis in the Central African Republic. Beyond the convenient confessional explanation, we suggest that this crisis has four historical roots: poverty and marginality; predations; external interferences; violence and impunity

    La résilience en débat : quel devenir pour les agriculteurs en difficulté ?

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    Cet article se fonde sur l'évaluation des activités d'une association apportant un appui aux agriculteurs en difficulté de la région Nord-Pas-de-Calais, une évaluation qui conduit à interroger la portée de la notion de résilience pour une analyse des difficultés en agriculture. Cette notion est définie en référence à un cadre conceptuel dérivé de l'approche des capacités, puis appliquée grùce à une analyse multicritÚres. De telles options conceptuelles et méthodologiques permettent l'analyse des données, essentiellement qualitatives, recueillies auprÚs de 49 exploitants ayant bénéficié du suivi de l'association. Cette application conduit à esquisser une typologie fondée sur la résilience, et, sur cette base, à formuler quelques implications normatives quant à l'appui à apporter aux « agridifs ».vulnerability, resilience, capabilities, farmers in trouble, Nord-Pas-de-Calais

    À la recherche du paysan rĂ©silient

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    Cet article interroge la figure du « paysan rĂ©silient », telle qu’elle est mise en avant dans les discours actuels de nombreux bailleurs. Les questions de la gestion des risques et de l’adaptation Ă©tant Ă©tudiĂ©es depuis fort longtemps en agriculture, qu’apporte alors la notion de rĂ©silience ? Quels dĂ©fis mĂ©thodologiques pose-t-elle ? Quelle articulation peut-on faire avec des analyses en termes de soutenabilitĂ©, Ă  l’échelle d’un territoire par exemple ? Et au final, quelle mise en politique induit-elle ? Autant d’interrogations qu’il est nĂ©cessaire d’aborder de front, pour faire de ce « paysan rĂ©silient » autre chose qu’au mieux une poĂ©tique mĂ©taphore, au pire un nouvel alibi pour le dĂ©sengagement.This article questions the figure of the “resilient peasant”, as recently used in many donor discourses. While issues of risk management and adaptation in agriculture have been studied for a long time, is there anything new with this concept of resilience? What methodological challenges does it pose? What linkage can be done with sustainability framework, at the scale of a territory for example? And finally, what policy-setting does it induce? Those questions must be addressed, in order not to make this “resilient peasant” just a poetic metaphor or a new alibi for disengagement

    À la recherche du paysan rĂ©silient

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    Cet article interroge la figure du « paysan rĂ©silient », telle qu’elle est mise en avant dans les discours actuels de nombreux bailleurs. Les questions de la gestion des risques et de l’adaptation Ă©tant Ă©tudiĂ©es depuis fort longtemps en agriculture, qu’apporte alors la notion de rĂ©silience ? Quels dĂ©fis mĂ©thodologiques pose-t-elle ? Quelle articulation peut-on faire avec des analyses en termes de soutenabilitĂ©, Ă  l’échelle d’un territoire par exemple ? Et au final, quelle mise en politique induit-elle ? Autant d’interrogations qu’il est nĂ©cessaire d’aborder de front, pour faire de ce « paysan rĂ©silient » autre chose qu’au mieux une poĂ©tique mĂ©taphore, au pire un nouvel alibi pour le dĂ©sengagement.This article questions the figure of the “resilient peasant”, as recently used in many donor discourses. While issues of risk management and adaptation in agriculture have been studied for a long time, is there anything new with this concept of resilience? What methodological challenges does it pose? What linkage can be done with sustainability framework, at the scale of a territory for example? And finally, what policy-setting does it induce? Those questions must be addressed, in order not to make this “resilient peasant” just a poetic metaphor or a new alibi for disengagement

    La résilience des Turkana

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    Cet article analyse les stratĂ©gies d’adaptation de pasteurs turkana du district d’Isiolo (Nord Kenya), face aux chocs, politiques comme climatiques, subis. Cette analyse passe par un dĂ©tour historique, la sociĂ©tĂ© turkana s’étant de longue date organisĂ©e autour de sa capacitĂ© Ă  affronter de tels alĂ©as. Elle passe aussi par une rĂ©flexion, plus conceptuelle sur la portĂ©e de la notion de rĂ©silience, perçue tant dans sa dimension collective qu’au niveau des familles de pasteurs elles-mĂȘmes. Elle passe enfin par la mise en Ă©vidence des limites des stratĂ©gies mises en Ɠuvre, conduisant Ă  la disparition du pastoralisme tant comme moyen de production (ou l'inverse) (dĂ©capitalisation) que comme mode de vie (dilution des liens sociaux), et tenant Ă  la non durabilitĂ© des activitĂ©s alternatives, tels le charbonnage et le maraĂźchage.This article focuses on the adaptive strategies of Turkana pastoralists in Isiolo District (Kenya), coping with political and climate shocks. This analysis involves a historical detour, Turkana society having long been organized around its ability to deal with such risks. It also leads to the concept of resilience, either in its collective dimension or at the level of pastoralist families themselves. It finally brings out the limits of those strategies, leading to the regression of pastoralism as a livelihood (decapitalization) and as a lifestyle (dilution of social ties), and to the non sustainability of alternative activities, such as charcoal burning and market gardening

    Impossible développement agricole en République centrafricaine ?

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    L’abandon, dĂ©jĂ  ancien, de l’agriculture a contribuĂ© Ă  l’émergence des crises politico-militaires rĂ©centes en RĂ©publique centrafricaine. Un retour Ă  la paix ne pourra donc pas ĂȘtre durable sans une action volontariste et prolongĂ©e en faveur du dĂ©veloppement agricole, et notamment sans la recherche d’une meilleure articulation entre agriculture et Ă©levage. Telle est la thĂšse dĂ©fendue par les auteurs de l’article, qui envisagent ensuite quelques-unes les modalitĂ©s que pourrait prendre cet appui Ă  l’agriculture. Ils dĂ©taillent les actions possibles, Ă  court, moyen et long termes, et insistent sur les exigences du dĂ©veloppement agricole, pour les bailleurs comme pour les acteurs de l’appui.The long-standing abandonment of agriculture has contributed to the emergence of recent political-military crises in the Central African Republic. Any peace building will therefore not be sustainable without pro-active and prolonged action in favor of agricultural development, and particularly without a search for a better articulation between agriculture and pastoralism. This is the thesis defended by the authors, who then consider some modalities that this support for agriculture could take. They detail possible actions, in the short, medium and long term, and stress the requirements of agricultural development, both for donors and for actors

    De l’attractivitĂ© Ă  la non durabilité ? Essai sur les stratĂ©gies paysannes et pastorales au Lac Horo (Nord Mali)

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    Cet article analyse les dĂ©terminants de la densification humaine sur les rives du lac Horo, dans la zone lacustre du Nord Mali. L’attractivitĂ© de ce lac est ‘naturelle’, en lien avec l’importance de l’accĂšs Ă  ses ressources pour la survie de populations confrontĂ©es Ă  divers chocs climatiques et politiques. Elle est aussi suscitĂ©e par les amĂ©nagements successifs rĂ©alisĂ©s pour l’intensification de l’agriculture sur ses rives depuis l’intervention de l’Office du Niger dans les annĂ©es 1940. Cette attractivitĂ© modifie la durabilitĂ© des modes de mise en valeur autour du lac Horo, au regard de critĂšres environnementaux (pression sur les ressources vĂ©gĂ©tales), Ă©conomiques (nĂ©cessitĂ© d’adaptation des moyens d’existence des familles) et surtout sociaux (tensions sociales et diminution des capacitĂ©s d’action collective). Une Ă©tude de terrain permet de renseigner ces critĂšres, et Ă©galement d’analyser les diffĂ©rentes stratĂ©gies que mettent en place les paysans pour s’adapter au contexte actuel du lac Horo. La lecture de ces stratĂ©gies permet d’envisager un nouveau niveau de gouvernance intĂ©grant les diffĂ©rentes dimensions de la durabilitĂ© de la mise en valeur du lac Horo.This article analyses the determinants of human densification on the banks of Lake Horo, in the Zone Lacustre in northern Mali. The attractiveness of this lake is ‘natural’, linked to the importance of its resources for the survival of populations facing various climatic and political shocks. It has also been ‘created’ by successive developments, since the intervention of the Office du Niger in the 1940s. But this attractiveness has major consequences on the sustainability of farming systems, in terms of ecological (pressures on natural resources), economic (adaptation of families’ livelihoods) and social (social tensions and capabilities for collective action) criteria. These criteria can be investigated by understanding the strategies of the different stakeholders through a field study. This leads us to consider governance by agro-pedagogical area, which would be better able to help local managers to deal with sustainability of the farming systems in a context of important attractiveness. (JEL : Q01, Q15
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