17 research outputs found

    Peut-on y voir clair ? Sur l'articulation des bases macro de la micro aux bases micro de la macro

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    International audienceLa question de l’articulation de l’analyse micro à l’analyse macro s’est souvent résumée à un affrontement entre partisans des bases micro de la macro et défenseurs des bases macro de la micro. Les premiers versaient généralement dans l’individualisme méthodologique, les seconds dans l’holisme. La communication que nous souhaiterions présenter se veut une réflexion sur les rapports quasi-circulaires qui unissent les deux fondements : si la microéconomie a des bases macroéconomiques, la macroéconomie à son tour a aussi des bases microéconomiques. Il s’agira d’essayer d’y voir plus clair, de dissiper des malentendus et de proposer une certaine catégorisation. Notre espoir est de fournir tant soit peu du grain à moudre pour les économistes hétérodoxes tentés par l’unification des modèles SFC et ABM.La communication tournera autour de quatre axes de réflexion. Le premier vise à éclairer la nature du débat entre individualisme méthodologique et holisme. Si l’action humaine est bien la cause de la plupart des phénomènes économiques, il ne s’ensuit pas que ces derniers résultent de l’addition de décisions individuelles. Le sens peut-il émerger à un autre niveau ? devient alors la question. Pour détourner la phrase de Marx, si l’homme fait l’économie, il ne sait pas nécessairement l’économie qu’il fait. Nous proposons une typologie des raisons pouvant conduire à un hiatus entre individualisme méthodologique et holisme : effet de composition, jeu à somme instable (ou inexistence macro d’un phénomène purement micro) et détermination marginale. Le deuxième axe de réflexion vise à dissiper un certain nombre de malentendus possibles. Notamment celui-ci : que certains paramètres se présentent d’emblée comme macro ou hors de la portée des individus n’implique pas que les décisions prises sur leur base ne soient pas justiciables de l’individualisme méthodologique. Il conviendra également de s’interroger, à la suite de l’école des conventions, si un individu peut croire p tandis qu’il croit que la communauté croit s.Au long du troisième axe, la réflexion est menée marché par marché. Nous essayerons de voir quels marchés obéissent à une logique proche de celle de l’individualisme méthodologique, et lesquels à une logique proche du holisme, en essayant d’appliquer cas par cas la typologie proposée plus haut.Mais il devrait être évident que, du fait de l’interconnexion des marchés, si certains d’entre eux penchent vers le holisme, alors il ne peut exister de marchés « individualistes méthodologiques purs ». Ce sera l’objet du quatrième axe. Le tout est alors, dans une proportion qui reste à déterminer, plus que la somme de ses parties constitutives. Il conviendra, dans cette perspective, de s’interroger sur la nature de la confiance, cette variable-clé de toute économie.La communication porte sur des pistes de réflexion. Il s’agit d’un work in progress destiné à alimenter le débat. Elle ne livrera pas la moindre modélisation. Elle est essentiellement concernée par une question d’ordre méthodologique ayant de profondes implications pour la modélisation

    Vers une alternative au paradigme de la rationalité ? Victoires et déboires du programme spinoziste en économie.

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    International audienceLordon impulse un ambitieux programme spinoziste qui se veut une alternative au paradigme de la rationalité. En mettant l'accent sur les affects et la puissance, il rompt en effet avec force sur deux points aveugles de ce paradigme. Tous les phénomènes psychiques sont censés résulter du mimétisme. Il existe une tension entre rivalité et mimétisme qui pose de sérieuses difficultés à toute théorie essayant de penser les relations interindividuelles. De fait les analyses de Lordon seront contrastées avec celles de Girard. Une autre tension la parcourt, celle entre mimétisme et distinction. Nous examinerons la filiation revendiquée à Bourdieu. Enfin, nous interrogerons les ambiguïtés du programme spinoziste : y a-t-il, comme pour le paradigme dominant, déterminisme des affects et primauté du rapport aux choses sur le rapport aux personnes

    Les esprits animaux ont-ils besoin d'informations ? Portrait de l'entrepreneur en capitaine Achab

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    International audienceLa tentation de percer le secret du comportement humain par les mathématiques n'est pas nouvelle. La création et ses créatures parleraient un même langage, consigné dans les chiffres. Dans leur effort pour élever l'économie au rang de science, les théoriciens libéraux orthodoxes ont réduit l'étude de l'homme à celle de la maximisation de fonctions-objectifs. L'économiste serait dans la société comme le naturaliste dans son laboratoire, variant les paramètres au gré des hypothèses à tester. Qu'il s'agisse des modèles d'équilibre général, d'anticipations rationnelles, de l'espérance d'utilité ou de la théorie des jeux, la méthode est la même, qui consiste à comparer diverses options chiffrées et à choisir la plus élevée. La critique de Herbert Simon tourne court, car elle s'inscrit dans cette méthodologie. De fait, celle-ci est moins descriptive que normative. Même la théorie des perspectives à la Kahneman et Tversky, pourtant plus riche et complexe, ne cherche pas à s'évader de cette hypothèse de rationalité, les heuristiques étant présentés comme des biais. Dans ce cadre, l'incertitude se ramène à une succession de variables, justiciables du calcul probabiliste. À défaut de savoir de quoi demain est fait, l'homo economicus s'en forge une représentation. Il est vu comme une machine à transformer des inputs informationnels en outputs rationnels. Aussi la rationalité est-elle considérée par le paradigme orthodoxe à travers le prisme d'une double univocité, celle de l'information et celle de l'individu. On sait combien ce modèle s'est répandu jusqu'à contaminer d'autres disciplines, comme la philosophie ou la sociologie. Pour autant, il existe une autre manière d'envisager l'étude des comportements humains. Elle doit prendre acte de ce que l'économie déploie ses inférences, à la suite des autres sciences sociales, dans un espace non poppérien du raisonnement, où le critère de la scientificité n'est pas la réfutabilité (falsifiability) chère au célèbre philosophe. C'est la voie ouverte par Keynes dans son chapitre 12 de la Théorie générale lorsqu'il évoque les « esprits animaux » dont seraient dotés les entrepreneurs. Dans cette communication, nous nous proposons de clarifier certains concepts et de dégager quelques pistes de réflexion quant à l'approfondissement de cette intuition keynésienne. Il s'agit d'essayer, autant que faire se peut, de substituer à la rationalité mécanique des orthodoxes une rationalité organique d'inspiration keynésienne. Dans ce but, il convient de remettre en cause la double univocité sur laquelle repose le paradigme orthodoxe. À cette fin, je prendrai pour guide une figure majeure de la littérature mondiale, le capitaine Achab

    Quelle rationalité pour les esprits animaux ? : étude sur le comportement d'investissement des entrepreneurs en incertitude non probabilisable

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    In a background of fundamental uncertainty, entrepreneurs cannot rely on a precise calculus of profitability. For their investment expectations, they have to lean on their animal spirits, that is an analogical, instinctive judgment about the future associated with an automatic emotional decision under the guidance of motivations. The notion traces back to the Ancient times. She was then synonymous with “nerve impulse”. Nowadays, if one probes neuroscience, it appears that somatic markers could shed some light on them. Emotions are useful to stop thoughts, restrict the states of nature and value certain options. They contribute to the intelligence of decisions. It is the excess, be it of cognition or emotion, that is detrimental. Emotions also serve to update or strengthen our beliefs. By their own momentum, they can create cycles, which I propose to dub “the confidence paradox”. When confidence is high, the terrain for the future fall is being prepared. Conversely, when it is low, little by little the conditions for a reversal are being staged. Our work proposes an analysis of inductive reasoning responsible for the elaboration of anticipative scripts. Cultural and symbolic capital also appears to come into play. Our empirical inquiry establishes a link between cultural capital and risk-taking. It outlines as well a clustering of animal spirits so as to grasp the heterogeneity of entrepreneurs. 11 different sorts are outlined and sorted by their motivations, emotions, cultural capital, investment behaviors and preferred anticipative scripts.Sur fond d’incertitude radicale, les entrepreneurs ne peuvent s’en remettre à un calcul précis de rentabilité. Pour les anticipations d’investissement, ils ont recours à leurs esprits animaux, c’est-à-dire un jugement analogique instinctif sur le futur associé à une décision émotionnelle automatique par rapport à lui en fonction de motivations. La notion remonte à l’Antiquité. Elle était synonyme d’influx nerveux. Si l’on interroge les neurosciences d’aujourd’hui, ce sont les marqueurs somatiques qui l’éclairent. Nos émotions servent à arrêter la réflexion, restreindre l’espace des possibles et valoriser certaines options. Elles contribuent à l’intelligence de nos décisions. C’est l’excès, de cognition ou d’émotion, qui est à éviter. Les émotions servent également à réviser ou renforcer nos croyances. Par leur mouvement propre, elles peuvent créer des cycles, ce que nous proposons d’appeler « le paradoxe de la confiance ». Une confiance élevée prépare le terrain de la chute future. À l’inverse, une confiance basse met peu à peu en place les conditions du retournement de conjoncture. Notre travail propose une analyse du raisonnement inductif en économie, à l’origine de l’élaboration de scénarios anticipatifs. Le capital culturel et symbolique semble également orienter les esprits animaux. Notre enquête empirique établit l’existence d’un lien entre capital culturel et prise de risque. Elle dessine aussi une typologie des esprits animaux à même de saisir l’hétérogénéité des entrepreneurs. 11 familles sont dégagées, en fonction de leurs motivations, émotions, capitaux culturels, comportements d’investissement et scénarios anticipatifs privilégiés

    The heterogeneity of animal spirits: a first taxonomy of entrepreneurs with regard to investment expectations

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    International audienceInvestment expectations are highly subjective, and subjectivity is, inherently, diverse. We propose an analytical taxonomy of entrepreneurs with regard to investment expectations—of how diverse animal spirits are. We draw on past research so as to outline the relevant independent classification variables. Motivations, skills, management styles and affective traits comprise our four groups of classification variables. Based on a field study using a sample of 289 entrepreneurs and performing two different cluster analyses, we find 11 stable groups of entrepreneurs. We portray them as ideal types à la Weber. There may be major and minor memberships. Our 11 groups are the neoclassical manager, the builder, the administrator, the paternalistic manager, the hero, the mogul, the prophet, the craftsman, the inventor, the gambler, and the explorer

    Can Culture Account for Investment Expectations?

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    International audienceUntil recently, risk-taking in investment decisions has been explained bycognitive biases and emotional urges. I would like to propose an alternativeexplanation, based on the work of Pierre Bourdieu, who links cultural capital torisk-taking. His concept of cultural capital has a very broad meaning, as itencompasses technical skills, aesthetic preferences, verbal facility, general culturalawareness, educational credentials, and artistic competencies. On theoreticalgrounds, one can assume that a high level of cultural capital enables the taming ofuncertainty and allows for temporal horizons that cover longer terms. I test thishypothesis by conducting and analyzing a survey of 307 entrepreneurs. I define risktakingin two ways: (i) in a somewhat mainstream way, on the basis of expectedutility, and (ii) in a heterodox way, in a qualitative, context-dependent setting. Ifind that, in both cases, there seems to be a link between cultural capital and risktaking.Furthermore, it seems to make financing issues more salient. I conclude byopening a discussion about the heterogeneity of entrepreneurs and their animalspirits

    Incertitude, probabilités et esprits animaux

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    According to O’Donnell, “For Keynes, philosophy is the queen of the sciences.” As a matter of fact, his microeconomic theory of investment pertains to a rich philosophical background, developed since his PhD thesis. The purpose of this paper is threefold: to assess the limits of probabilistic reasoning according to Keynes; to stave off misconceptions and divergences in the analysis of his thought; to show that Keynes draws a non-probabilistic theory of decision where individuals expect in an analogical fashion by relying on conventions and emotions. Consequently, he lays the foundations of an alternative approach to standard theory.In order to achieve its purpose, the paper explores the following points: 1) uncertainty is, for Keynes, above all an ontological question; 2) probabilistic reasoning is epistemological (it is a form of knowledge) and not ontological (it is not a subject of knowledge); 3) Keynes develops a theory of analogical intuition, default-mode of our thoughts, supposed to solve the famous “problem of induction”; 4) Keynes’s non-Platonism (despite a long-lived legend); 5) the continuity of his thoughts; 6) the weight of arguments and the role of confidence; 7) the genealogy of the concept of animal spirits; 8) the duality of reasoning, and the original contribution of Keynes’ theory to contemporary debates in economic psychology

    What rationality to the animal spirits ? : study on the investment behavior of entrepreneurs in non probabilistic uncertainty

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    Sur fond d’incertitude radicale, les entrepreneurs ne peuvent s’en remettre à un calcul précis de rentabilité. Pour les anticipations d’investissement, ils ont recours à leurs esprits animaux, c’est-à-dire un jugement analogique instinctif sur le futur associé à une décision émotionnelle automatique par rapport à lui en fonction de motivations. La notion remonte à l’Antiquité. Elle était synonyme d’influx nerveux. Si l’on interroge les neurosciences d’aujourd’hui, ce sont les marqueurs somatiques qui l’éclairent. Nos émotions servent à arrêter la réflexion, restreindre l’espace des possibles et valoriser certaines options. Elles contribuent à l’intelligence de nos décisions. C’est l’excès, de cognition ou d’émotion, qui est à éviter. Les émotions servent également à réviser ou renforcer nos croyances. Par leur mouvement propre, elles peuvent créer des cycles, ce que nous proposons d’appeler « le paradoxe de la confiance ». Une confiance élevée prépare le terrain de la chute future. À l’inverse, une confiance basse met peu à peu en place les conditions du retournement de conjoncture. Notre travail propose une analyse du raisonnement inductif en économie, à l’origine de l’élaboration de scénarios anticipatifs. Le capital culturel et symbolique semble également orienter les esprits animaux. Notre enquête empirique établit l’existence d’un lien entre capital culturel et prise de risque. Elle dessine aussi une typologie des esprits animaux à même de saisir l’hétérogénéité des entrepreneurs. 11 familles sont dégagées, en fonction de leurs motivations, émotions, capitaux culturels, comportements d’investissement et scénarios anticipatifs privilégiés.In a background of fundamental uncertainty, entrepreneurs cannot rely on a precise calculus of profitability. For their investment expectations, they have to lean on their animal spirits, that is an analogical, instinctive judgment about the future associated with an automatic emotional decision under the guidance of motivations. The notion traces back to the Ancient times. She was then synonymous with “nerve impulse”. Nowadays, if one probes neuroscience, it appears that somatic markers could shed some light on them. Emotions are useful to stop thoughts, restrict the states of nature and value certain options. They contribute to the intelligence of decisions. It is the excess, be it of cognition or emotion, that is detrimental. Emotions also serve to update or strengthen our beliefs. By their own momentum, they can create cycles, which I propose to dub “the confidence paradox”. When confidence is high, the terrain for the future fall is being prepared. Conversely, when it is low, little by little the conditions for a reversal are being staged. Our work proposes an analysis of inductive reasoning responsible for the elaboration of anticipative scripts. Cultural and symbolic capital also appears to come into play. Our empirical inquiry establishes a link between cultural capital and risk-taking. It outlines as well a clustering of animal spirits so as to grasp the heterogeneity of entrepreneurs. 11 different sorts are outlined and sorted by their motivations, emotions, cultural capital, investment behaviors and preferred anticipative scripts

    What rationality to the animal spirits ? : study on the investment behavior of entrepreneurs in non probabilistic uncertainty

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    Sur fond d’incertitude radicale, les entrepreneurs ne peuvent s’en remettre à un calcul précis de rentabilité. Pour les anticipations d’investissement, ils ont recours à leurs esprits animaux, c’est-à-dire un jugement analogique instinctif sur le futur associé à une décision émotionnelle automatique par rapport à lui en fonction de motivations. La notion remonte à l’Antiquité. Elle était synonyme d’influx nerveux. Si l’on interroge les neurosciences d’aujourd’hui, ce sont les marqueurs somatiques qui l’éclairent. Nos émotions servent à arrêter la réflexion, restreindre l’espace des possibles et valoriser certaines options. Elles contribuent à l’intelligence de nos décisions. C’est l’excès, de cognition ou d’émotion, qui est à éviter. Les émotions servent également à réviser ou renforcer nos croyances. Par leur mouvement propre, elles peuvent créer des cycles, ce que nous proposons d’appeler « le paradoxe de la confiance ». Une confiance élevée prépare le terrain de la chute future. À l’inverse, une confiance basse met peu à peu en place les conditions du retournement de conjoncture. Notre travail propose une analyse du raisonnement inductif en économie, à l’origine de l’élaboration de scénarios anticipatifs. Le capital culturel et symbolique semble également orienter les esprits animaux. Notre enquête empirique établit l’existence d’un lien entre capital culturel et prise de risque. Elle dessine aussi une typologie des esprits animaux à même de saisir l’hétérogénéité des entrepreneurs. 11 familles sont dégagées, en fonction de leurs motivations, émotions, capitaux culturels, comportements d’investissement et scénarios anticipatifs privilégiés.In a background of fundamental uncertainty, entrepreneurs cannot rely on a precise calculus of profitability. For their investment expectations, they have to lean on their animal spirits, that is an analogical, instinctive judgment about the future associated with an automatic emotional decision under the guidance of motivations. The notion traces back to the Ancient times. She was then synonymous with “nerve impulse”. Nowadays, if one probes neuroscience, it appears that somatic markers could shed some light on them. Emotions are useful to stop thoughts, restrict the states of nature and value certain options. They contribute to the intelligence of decisions. It is the excess, be it of cognition or emotion, that is detrimental. Emotions also serve to update or strengthen our beliefs. By their own momentum, they can create cycles, which I propose to dub “the confidence paradox”. When confidence is high, the terrain for the future fall is being prepared. Conversely, when it is low, little by little the conditions for a reversal are being staged. Our work proposes an analysis of inductive reasoning responsible for the elaboration of anticipative scripts. Cultural and symbolic capital also appears to come into play. Our empirical inquiry establishes a link between cultural capital and risk-taking. It outlines as well a clustering of animal spirits so as to grasp the heterogeneity of entrepreneurs. 11 different sorts are outlined and sorted by their motivations, emotions, cultural capital, investment behaviors and preferred anticipative scripts

    A simple shortcut for observing unroofed cells by either TEM or SEM

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    DOI: 10.1002/9783527808465.EMC2016.5846International audienceThe “unroofing” technique has been successfully used to observe the cytoplasmic side of the plasma membrane (PM) using either light or electron microscopy. Combined to transmission electron microscopy (TEM), it is an invaluable method to reveal the composition of the PM and to directly observe macromolecular complexes including the cytoskeleton and endocytic membrane invaginations. This method has been optimized over decades to preserve membranes close to their native states by the combination of quick freezing of exposed membranes, followed by deep etching and rotary replication (the so-called “QF-DE-RR” technique). However, a serious setback in implementing unroofing combined with QF-DE-RR stems from the necessity to use complicated apparatus, such as quick freezing and freeze-fracturing devices, along with strong expertise to handle them. Moreover, the technical complexity renders these techniques time consuming and reduces the number of samples that can be processed simultaneously. Here, we present a simple and straightforward protocol for observation of the cytoplasmic side of plasma membrane which only requires chemical treatment of samples prior to replication This method has been optimized towards sample preparation at room temperature, chemical fixation, dehydration, solvent drying and sequential metal coating. Moreover, this technique is easily amenable to higher throughput. We compared either TEM or high resolution SEM analysis of unroofed membranes from adherent cells and show the advantages and disadvantages of each technique towards visualization of the cytoskeleton and different endocytic structures such as clathrin coated pits and caveolae
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