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Concession, restriction et opposition : l’apport du québécois à la description des connecteurs français
L’examen de quelques connecteurs particuliers du français du Québec dans le domaine des adversatives (concession, restriction, opposition : quand même que, comment que, par exemple, pareil) en comparaison avec les faits du français standard (même si, avoir beau, quand même, quoique) nous amène à constater des ressemblances et des différences importantes. À l’aide de tests syntaxiques et de la compatibilité avec diverses opérations, nous tentons
Dialogue entre narrateur et narrataires facétie romanesque intitulée La gaie planète et essai théorique afférent
Cet ouvrage se divise en trois parties. La première est occupée par le texte romanesque La Gaie Planète. Si je l'ai appelé facétie, c'est en pensant à Cocteau qui avait l'habitude d'appeler poème à peu près tout ce qu'il faisait ou écrivait. Comme mon premier recueil de contes publiés s'intitulait Facéties, comme j'aime cette écriture nerveuse qui allie le travail et l'amusement, j'ai décidé de continuer dans la même veine et de parler d'une facétie romanesque. C'est peut-être plutôt un roman facétieux à la manière du Tristram Shandy de Sterne, mais n'anticipons pas, vous verrez dans l'essai théorique qui suit le roman ce qui l'en rapproche comme ce qui l'en éloigne. L'aspect pseudo-interactif vous sera expliqué un peu plus loin. Dans la deuxième partie, vous lirez un essai dans lequel je réfléchis sur ma démarche d'écriture et sur l'objectif théorique qui se situait à la base de mon projet. L'origine de ce roman remonte à un conte que j'avais écrit en 1979, lors d'un atelier d'écriture avec Jean-Guy Nadeau à l'Université du Québec à Rimouski. En travaillant à faire de ce texte un roman, je me suis demandé ce que pouvaient bien penser les lecteurs de l'attitude du narrateur que je faisais si bavard et si prétentieux. De là est née l'idée de faire en sorte que les narrataires lui répondent. En plus de s'intéresser à l'histoire, les narrataires s'intéresseront à la façon dont le narrateur la raconte. J'ai essayé d'imaginer différentes personnes en train de lire, pour la plupart en voyage, comme j'aime à le faire en train ou en avion. Il fallait simuler leurs diverses réactions. La conclusion générale occupe la troisième et dernière partie. Il ne me semblait pas utile de faire une conclusion spécifique à l'essai pour en reprendre les éléments essentiels dans la conclusion générale. Après tout, l'essai revient sur le travail d'écriture et sur les problèmes théoriques que ce travail posait au point de vue narratologique. Il n'y avait donc pas grand-chose à ajouter pour faire de sa conclusion la conclusion de tout l'ouvrage et éviter des redites dont vous me saurez gré de vous avoir épargnés, savants lecteurs.."--Résumé abrégé par UM
Concession et morphèmes concessifs : nouvelle définition et étude comparative de morphèmes français et québécois
Ce mémoire ne comblera sans doute pas toutes les lacunes, mais mon intention est, à tout le moins, d'en arriver à une définition de la concession (quitte à statuer pour y parvenir) et à éclairer ses rapports avec la restriction. Cet objectif théorique ne constitue que la première partie de mon travail. Je veux, par la suite, m'attaquer plus précisément à la description de morphèmes considérés comme concessifs ou comme restrictifs (selon le cas) en français québécois (cela n'a pas été fait jusqu'ici) et établir une comparaison avec leurs pseudo-équivalents en français général