61 research outputs found

    Vieillissement, modification de l'activité de conduite et auto-évaluation de ses capacités

    No full text
    Jeudi de l'INSERR, Nevers, FRANCE, 09-/03/2017 - 09/03/2017Ces rencontres seront l'occasion de dresser un bilan de l'accidentalité des conducteurs âgés, de rappeler quelles sont les aptitudes nécessaires à l'activité de conduite, et de montrer en quoi le vieillissement peut modifier ces aptitudes. La conduite automobile est pour beaucoup de personnes âgées cruciales pour assurer leur mobilité et leur autonomie. Cependant, comme à d'autres âges de la vie, pour conduire en assurant sa propre sécurité, celle de ses passagers et celle des autres usagers de la route, il faut adapter ses habitudes de conduite et sa façon de conduire aux modifications de ses capacités. Pour cela, il est essentiel d'avoir une bonne auto-estimation de ses propres capacités

    Les recherches sur le vieillissement et la conduite automobile : une approche pluridisciplinaire

    No full text
    Most of the presented works concern normal and pathological aging and its consequences on mobility and road safety.Le vieillissement et en particulier les aspects neuropsychologiques du vieillissement des personnes constituent l'axe principal autour duquel se déclinent beaucoup de mes travaux de recherche. A l'Inserm tout d'abord, je contribue à la recherche de facteurs qui caractérisent le vieillissement respiratoire et fonctionnel, de facteurs de risque de démence, et sur des travaux portant sur des aspects neuropsychologiques du vieillissement. Pour cela, des approches épidémiologiques et expérimentales sont associées et contribuent à une meilleure connaissance du vieillissement normal et pathologique. En arrivant à l'Inrets, je prends en charge la thématique du vieillissement et de l'insécurité routière. J'explore ce nouveau champ en m'appuyant sur des bases de données existantes et sur de nouveaux projets. Dès lors, mon activité de recherche portera essentiellement sur la problématique du vieillissement et de l'activité de conduite automobile. Je contribue dans un premier à temps à quantifier les enjeux de sécurité routière liés au vieillissement des conducteurs. Je m'intéresse plus particulièrement au risque pour autrui que je quantifie en années de vie perdues attribuées aux conducteurs selon leur responsabilité dans l'accident. J'utilise deux méthodes d'estimation de la responsabilité et les deux démontrent une moindre dangerosité des conducteurs âgés vis-à-vis des autres usagers, et cela par rapport à des conducteurs plus jeunes. L'ensemble du bilan sur l'accidentalité des conducteurs âgés ne justifient pas la mise en place d'une procédure de contrôle systématique de l'aptitude à la conduite basé sur le critère de l'âge. Néanmoins, plusieurs fonctions et processus sont fréquemment touchés dans le vieillissement : les fonctions sensorielles, la vitesse de traitement des informations, les capacités d'attention, les fonctions exécutives, et les processus d'inhibition. Même s'ils sont plus sévèrement touchés dans certaines pathologies comme la démence, ils sont susceptibles d'altérer l'aptitude à la conduite dans un vieillissement normal, et augmenter le risque d'accident. Pour comprendre les facteurs de risque d'accident des conducteurs âgés, il est nécessaire de les expliquer au regard des facteurs qui modifient l'activité de conduite. La diminution de l'exposition au risque se manifeste souvent par une réduction des distances conduites, des évitements de situations de conduite jugées difficiles, ou encore par l'arrêt complet de l'activité. Ces changements peuvent être des réponses aux changements sensori-moteurs et cognitifs liés au vieillissement. Ainsi, l'autorégulation de l'activité de conduite devient peu à peu ma principale question de recherche. J'encadre une thèse sur l'impact des pathologies neurodégénératives telles que la démence sur la régulation de la conduite et sur l'effet spécifique du sexe dans celle-ci. En parallèle, j'explore dans le cadre d'un vaste projet ANR une hypothèse de recherche sur l'existence d'une autorégulation de la conduite, hypothèse qui s'est construite sur nos travaux antérieurs. Les personnes régulent leur activité de conduite si elles ont une auto-estimation correcte de leurs capacités cognitives. Une surestimation de ces dernières les amènerait à surestimer aussi leurs capacités de conduite, ne pas modifier leurs habitudes de conduite, ce qui les exposeraient à un plus grand risque d'accident. Inversement, une sous-estimation des capacités cognitives auraient pour effet un arrêt prématuré de la conduite ce qui les exposeraient à un risque de perte de mobilité, d'autonomie, ou de lien social, et «également au risque de dépression. Je constitue une équipe pour mettre en place une cohorte de 1200 conducteurs âgés. En mettant en regard une évaluation objective des capacités cognitives par des tests neuropsychologiques, et une évaluation subjective par des questions d'auto-estimation des habiletés cognitives dans les activités de la vie quotidienne, trois groupes de conducteurs sont constitués : des sur-estimateurs, des estimateurs corrects, et des sous-estimateurs de leurs capacités cognitives. Chacun des groupes présente des caractéristiques spécifiques en âge, sexe, mode de vie, symptomatologie dépressive, et traits de personnalité. Le volet expérimental du projet démontre une relation significative entre l'auto-évaluation cognitive et l'auto-évaluation de la conduite. D'autres résultats sont attendus, en particulier l'existence d'une autorégulation différente dans les trois profils d'auto-estimation des capacités cognitives. En parallèle, je travaille sur une meilleure compréhension du faible risque d'accident des déments, malgré des déficits qui impactent les capacités de conduite. La connaissance du processus d'arrêt de la conduite dans le processus démentiel et même dans la phase pré-diagnostique est essentielle pour mieux accompagner l'arrêt de cette activité. Par ailleurs, l'hétérogénéité observée grâce à des études expérimentales nous amène à conclure à l'insuffisance du seul diagnostic pour interdire la conduite. La question du vieillissement de la population et de l'insécurité routière entre dans le « Thème 1. Facteurs de risque dans les champs du transport, de l'environnement et du travail » du projet quinquennal de l'Umrestte, et plus précisément dans le sous-thème des facteurs de risque individuels. Dans leur rapport d'évaluation, le Comité d'experts du HCERES juge ces travaux pertinents. Du point de vue de l'Ifsttar, ces travaux contribuent à l'axe 1 du nouveau COP (2017-2020), «Transporter efficacement et se déplacer en sécurité », et plus précisément à l'objectif 2 qui est de « Renforcer la sécurité et l'ergonomie des déplacements, pour une mobilité sereine et respectueuse de la vie humaine ». Enfin au plan national et institutionnel, les travaux sur ce thème s'inscrivent dans la Loi 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l'adaptation de la société vieillissante et qui vise à organiser les effets de l'allongement de la vie et du vieillissement des personnes âgées, notamment pour permettre l'accessibilité et la sécurité de leurs déplacements. Je viens d'être nommée pour trois ans au Comité des experts placé auprès du Délégué interministériel à la sécurité routière et du Président du Conseil national de la sécurité routière

    Conducteurs âgés : quel risque pour autrui ?

    No full text
    VIIème Congrès international d'Epidémiologie ADELF-EPITER, Epidémiologie et Santé Publique, Rennes, FRANCE, 07-/09/2016 - 09/09/2016Les personnes âgées sont lourdement représentées dans le bilan de la mortalité routière. A choc égal, elles meurent plus et ont des blessures plus graves que des usagers plus jeunes. Mais qu'en est-il de la dangerosité des conducteurs âgés vis-à-vis des autres usagers ? Objectif : évaluer la dangerosité des conducteurs âgés pour eux-mêmes et pour les autres impliqués en prenant en compte l'âge de tous les impliqués dans l'accident, et donc leur propre vulnérabilité à la mort, et en comparant deux méthodes d'estimation de la responsabilité dans l'accident. Méthode : la population d'étude est constituée des 7635 impliqués dans un accident mortel en France en 2011 (Projet ANR VOIESUR). La responsabilité dans l'accident a été déterminée par des experts indépendants (Expert) et comparée à une méthode qui attribue un même niveau de responsabilité à tous les conducteurs motorisés impliqués dans l'accident (ECM). Le taux d'année de vie perdue est utilisé comme critère de dangerosité. Résultats : dans les accidents mortels, la méthode ECM tend à sous-estimer la responsabilité des conducteurs âgés de 70 ans et plus par rapport à la responsabilité EXPERT. Le risque des conducteurs de 70 + pour eux-mêmes est significativement plus éleÎ que celui des conducteurs de 30-59 ans, en revanche le risque pour autrui baisse significativement avec l'âge du conducteur. Conclusion : la comparaison des deux estimations de la responsabilité, EXPERT et ECM, montre que la sous-estimation de la responsabilité par ECM chez les conducteurs de 70+ n'induit pas un biais de sous-estimation du risque pour autrui. Avec les deux méthodes, les conducteurs âgés sont moins dangereux pour les autres que les conducteurs plus jeunes

    Sécurité Routière et Conducteurs Âgés (estimation des enjeux, et contributions des facteurs cognitifs et de la démence)

    No full text
    l augmentation continue de l espérance de vie fait que nous serons de plus en plus nombreux à vieillir en bonne santé et à souhaiter maintenir notre autonomie à travers la conduite automobile. Parallèlement, la prévalence des pathologies liées à l âge, comme les démences, devrait fortement augmenter. Notre travail consiste à définir les enjeux de santé publique liés à la conduite des personnes âgées, puis à étudier l impact de déficits cognitifs afin de proposer des outils de détection de troubles pouvant interférer avec la conduite. Les conducteurs âgés ne représentent pas un problème de sécurité routière vis-à-vis des autres usagers. Néanmoins, les pathologies liées à l âge peuvent altérer les performances cognitives, qui sont elles-mêmes associées à l aptitude à la conduite et au risque d accident. Nous pensons qu il est essentiel de détecter les troubles attentionnels et exécutifs afin d informer et conseiller les conducteurs âgés sur la régulation et l adaptation de leur conduiteThe continuous increase of life expectancy will increase the size of older population in good health wishing to maintain their autonomy as long as possible, in particular through car driving. In parallel, the prevalence of age-related pathologies, like dementia, should increase strongly. Our work consists in defining the public health issues related to older drivers and in studying the impact of cognitive deficits in order to propose tools for detection of disorders being able to interfere with driving. Older drivers do not represent a road safety issue for the other road users. Nevertheless, age-related pathologies can deteriorate the cognitive performances that are associated with driving abilities and crash risk. We think that it is essential to detect the attentional and executive troubles in order to inform and to advise older drivers on the regulation and the adaptation of the driving activity.LYON1-BU.Sciences (692662101) / SudocSudocFranceF

    Vieillir et conduire : une question d'adaptation

    No full text
    IFSTTAR, 50 ans de recherche en sécurité routière, Bron, FRANCE, 15-/10/2015 - 15/10/2015Présentation à trois voix dans le cadre des décennies de l'IFSTTA

    Determinants of driving errors in older adults

    No full text
    2016 GSA Annual Scientific Meeting, NEW ORLEANS, ETATS-UNIS, 16-/11/2016 - 16/11/2016The extent to which personality, deficits in specific cognitive domains, and self-assessment of cognitive and driving abilities contribute to older drivers' safety in complex realworld driving tasks is not well understood. In order to better understand driving errors made by adults being 70 years old and over a predriving assessment and an on-road test was conducted. We hypothesized that drivers over-estimating their own abilities will commit more driving errors. A convenience sample of 145 older drivers (mean age = 76 ± 4.1) completed a standardized road course conducted with a driving instructor and a human factors specialist who rated driving behaviors as well as driving performance. Participants also completed cognitive tests (UFOV, TMT A&B, Digit Symbol). They answered french versions of the big five inventory (20 items) and the CES-d depression scale (20 items) and rated their own cognitive and driving abilities. Relationships between the four domains previously described with the on-road performance will be studied through correlational analyses. Multivariate analyses will be conducted to explore the domains that can best predicted driving errors. Distinct facets of driver safety on road will be discussed. These findings will present preliminary evidence for the utility of personality assessments in identifying bias in driving self-evaluations, essential for safe self-regulation of driving

    Relationship between Walking and Driving, and Cognitive Functioning Common to Both Modes of Mobility, in Healthy Older Adults

    No full text
    International audienceIntroduction: Driving and walking, the two main modes of mobility, require numerous common skills in the motor, sensory, and cognitive domains that deteriorate with age. The objective of this study was to investigate the relationship between walking and driving in healthy older drivers and to determine whether certain cognitive processes are involved in both modes of mobility. Method: Seventy-six older drivers from the Safe Move cohort were assessed in the following three domains: (1) cognition, using parts A and B of the Trail Making Test (TMT), the digit symbol substitution test (DSST), the Stroop test, and the Digit span; (2) gait, using a dual-task (DT) paradigm with a counting task; and (3) driving, assessed via a 40–50 min on-road test. Analyses were also performed on 2 subgroups: young-old (70–74 years old; n = 43) and old-old (≥75 years; n = 33). Results: Four significant correlations were found across the whole sample between gait performance under DT conditions and driving scores. One correlation was also found in old-old adults. None were found in young-old adults. Furthermore, several cognitive measures were significantly correlated to both modes of mobility: TMT-A and B completion time in the whole sample, and DSST performance in the whole sample and old-old adults. Discussion/Conclusion: Walking in complex conditions and on-road driving performance are closely related in healthy older drivers. Visuospatial attention, processing speed, and executive function are crucial and common cognitive processes to both modes of mobility in this population. Impairment in these cognitive functions should thus alert health professionals as it can quickly lead to mobility disorders, loss of autonomy and social isolation. Developing specific preventive programs and mobility support systems for healthy older adults is also crucial

    Tiring job and work related injury road crashes in the GAZEL cohort.

    No full text
    International audienceThe objective was to describe at-work and commuting crashes occurring in a cohort of French employees and to investigate occupational risk factors. The subjects were employees of the French national electricity and gas companies, Electricit?e France and Gaz de France (EDF-GDF), who volunteered to join a research cohort (the GAZEL cohort which included 20,625 participants in 1989). Only crashes with injuries were considered. Crashes for the periods 1989-2001 were recorded together with the type of journey (commuting, work, private), the type of road-user, self-estimated responsibility, and injuries sustained by the subject. Annual incidences for gender/age groups and socio-occupational groups were computed for each of the two types of work related crashes. Occupational risk factor analyses were conducted using a Cox proportional hazards regression model with time-dependent covariates adjusting for the main confounders. A total of 146,285 person years at work were observed. Two indicators of self-reported work fatigue were associated with the occurrence of at-work crashes: "nervously tiring work" for males (RR=1.6, 95% CI [1.1; 2.3]), sustained standing for females (RR=3.0, 95% CI [1.0; 8.4]), adjusting for health status, location of residence, type of family, transport mode and mileage. As regards crashes while commuting, a self-reported uncomfortable position at work was a risk factor among women (RR=1.9, 95% CI [1.1; 3.3]). On the other hand, these occupational factors were not linked to road crashes in private trips. Work related road crashes seem then to be a matter for a specific prevention. Preventing employees from becoming exhausted should be considered as the first way to initiate such a prevention

    Analyse de l'activité de conduite de personnes présentant une démence de type Alzheimer.

    Get PDF
    Entertiens Jacques Cartier, QUEBEC, CANADA, 16-/10/2017 - 17/10/2017BACKGROUND: Because cognitive processes decline in the earliest stages of Alzheimer's disease, the driving abilities are often affected. The naturalistic driving approach is relevant to study the driving habits and behaviors in normal or critical situations in a familiar environment of participants. OBJECTIVE: This pilot study analyzed in-car video recordings of naturalistic driving in patients with early-stage Alzheimer's disease and in healthy controls, with a special focus on tactical self-regulation behavior. METHODS: Twenty patients with early-stage Alzheimer's disease (Diagnosis and Statistical Manual of Mental Disorders, Fourth Edition [DSM-IV] criteria), and 21 healthy older adults were included in the study. Data collection equipment was installed in their personal vehicles. Two expert psychologists assessed driving performance using a specially designed Naturalistic Driving Assessment Scale (NaDAS), paying particular attention to tactical self-regulation behavior, and they recorded all critical safety events. RESULTS: Poorer driving performance was observed among Alzheimer's disease drivers: their tactical self-regulation behavior was of lower quality. AD patients had also twice as many critical events as healthy drivers and three times more 'unaware' critical events. CONCLUSION: This pilot study using a naturalistic approach to accurately show that Alzheimer's disease drivers have poorer tactical self-regulation behavior than healthy older drivers. Future deployment of assistance systems in vehicles should specifically target tactical self-regulation components

    Driving cessation and self-reported car crashes in older drivers: the impact of cognitive impairment and dementia in a population-based study.

    No full text
    International audienceThe complexity of driving activity has incited numerous developed countries to initiate evaluative procedures in elderly people, varying according to first evaluation age, frequency, and screening tools. The objective of this paper is to improve the knowledge of the driving cessation process regarding factors associated with crash involvement. Driving cessation and self-reported crashes during the past 5 years were analyzed with multivariate models, in a cross-sectional study including a population-based sample of 1051 drivers aged 65 years and more. Visual trouble, Parkinson disease, dementia, and stroke history were associated with driving cessation. Future dementia was associated with self-reported crashes only. Attentional and executive deficits were associated with both outcomes. The detection of attentional and executive deficits should be included in driving evaluation procedures to improve awareness of these deficits by older drivers
    • …
    corecore