17 research outputs found

    Marseille (13) - 20-22 rue Désirée Clary. Rapport de diagnostic archéologique

    No full text
    Le diagnostic archéologique confirme la forte pente sur laquelle avait été découvert un ensemble funéraire grec du Ve s. avant notre ère, bordé à l’est par une voie d’axe nord-sud, le long de laquelle ont été implantés plus tardivement deux fossés lors de la fouille réalisée en 2012 (Newman, Touma, Beylier 2012). L’espace funéraire grec, n’a pas pu être retrouvé lors de ce diagnostic. Le niveau daté le plus ancien a fourni un petit lot homogène de céramique qui appartient aux premières décennies de notre ère. Il est suivi par des niveaux alluviaux également rattachés au Ier siècle. Le substrat marneux a été identifié, entaillé par un fossé d’axe nord-ouest/sud-est qui semble correspondre à l’extension vers le sud d’un fossé daté du Ve siècle et fouillé dans la parcelle mitoyenne en 2012. Sa fouille a livré des mobiliers antiques peu nombreux, des fragments de tegulae pour l’essentiel, ainsi qu’un tesson d’amphore africaine. La partie sommitale de ce fossé est marquée par la présence d’un alignement de blocs et de dalles brutes de grès et de poudingue, mêlé de galets et fragments de tegulae. Ces éléments ne résultent pas de l’activité hydraulique du fossé et pourraient correspondre soit à un aménagement/stabilisation de la berge, soit aux vestiges d’une structure effondrée. Les séquences alluviales antiques ou antérieurs, sont scellées par un niveau de colluvions ayant livré quelques fragments de céramique du XIIIe et XVIe siècle. La première construction liée au Lazaret est un aqueduc ou galerie drainante de direction nord-ouest/sud-est, qui deviendra l’axe de toutes les structures liées au Lazaret. Cette canalisation, installée dans un profond creusement, est constituée d’un canal voûté de mallons encadré de deux forts piédroits maçonnés, dont seul l’ouest a été dégagé. Les deux sondages ont livré des niveaux de travail liés au chantier de construction du Lazaret. Dans l’un, c’est un épais niveau de chaux, tandis que dans l’autre, ce sont deux niveaux successifs d’épandage de déchets de taille de calcaire, associés à d’autres dispositifs de drainage : quatre canalisations de tuyaux de terre cuite fonctionnant avec un regard maçonné. Les niveaux de fonctionnement du Lazaret apparaissent sous la forme d’une vaste calade, conservée sur sa frange ouest et largement spoliée sur le reste de l’emprise. Au sein de ce sol se dessinent quatre bandes lacunaires correspondant à l’emplacement de banquettes de pierres sur lesquelles étaient déposés les ballots de marchandises. Deux murets maçonnés situés à l’est de la calade correspondent vraisemblablement aux fondations d’autres banquettes. Le diagnostic a identifié la partie sud de l’un des grands hangars de marchandises auquel il est possible de rattacher le pilier maçonné mis au jour, tandis qu’un alignement de blocs, peut être interprété comme un des accès situés en façade sud de ce hangar. L’intérieur du bâtiment est marqué par un sol caladé spolié sur la partie orientale du sondage, tandis qu’à l’extérieur du hangar, au sud du seuil, une autre calade est également présente. Des réaménagements ou redistributions des espaces de la fin du XVIIIe s. ou au XIXe s. sont perceptibles à la fois, avec l’épierrement des banquettes et le comblement de leur négatif que et le creusement d’un trou de poteau. Enfin, l’abandon et le démantèlement du Lazaret d’Arenc au milieu du XIXe siècle sont matérialisés par un épais remblai de démolition, sur une épaisseur variant entre les sondages de 4 à 5,50 m, dont les déblais sont issus du nivellement de la colline Saint-Lazare

    Marseille (13) - 20-22 rue Désirée Clary. Rapport de diagnostic archéologique

    No full text
    Le diagnostic archéologique confirme la forte pente sur laquelle avait été découvert un ensemble funéraire grec du Ve s. avant notre ère, bordé à l’est par une voie d’axe nord-sud, le long de laquelle ont été implantés plus tardivement deux fossés lors de la fouille réalisée en 2012 (Newman, Touma, Beylier 2012). L’espace funéraire grec, n’a pas pu être retrouvé lors de ce diagnostic. Le niveau daté le plus ancien a fourni un petit lot homogène de céramique qui appartient aux premières décennies de notre ère. Il est suivi par des niveaux alluviaux également rattachés au Ier siècle. Le substrat marneux a été identifié, entaillé par un fossé d’axe nord-ouest/sud-est qui semble correspondre à l’extension vers le sud d’un fossé daté du Ve siècle et fouillé dans la parcelle mitoyenne en 2012. Sa fouille a livré des mobiliers antiques peu nombreux, des fragments de tegulae pour l’essentiel, ainsi qu’un tesson d’amphore africaine. La partie sommitale de ce fossé est marquée par la présence d’un alignement de blocs et de dalles brutes de grès et de poudingue, mêlé de galets et fragments de tegulae. Ces éléments ne résultent pas de l’activité hydraulique du fossé et pourraient correspondre soit à un aménagement/stabilisation de la berge, soit aux vestiges d’une structure effondrée. Les séquences alluviales antiques ou antérieurs, sont scellées par un niveau de colluvions ayant livré quelques fragments de céramique du XIIIe et XVIe siècle. La première construction liée au Lazaret est un aqueduc ou galerie drainante de direction nord-ouest/sud-est, qui deviendra l’axe de toutes les structures liées au Lazaret. Cette canalisation, installée dans un profond creusement, est constituée d’un canal voûté de mallons encadré de deux forts piédroits maçonnés, dont seul l’ouest a été dégagé. Les deux sondages ont livré des niveaux de travail liés au chantier de construction du Lazaret. Dans l’un, c’est un épais niveau de chaux, tandis que dans l’autre, ce sont deux niveaux successifs d’épandage de déchets de taille de calcaire, associés à d’autres dispositifs de drainage : quatre canalisations de tuyaux de terre cuite fonctionnant avec un regard maçonné. Les niveaux de fonctionnement du Lazaret apparaissent sous la forme d’une vaste calade, conservée sur sa frange ouest et largement spoliée sur le reste de l’emprise. Au sein de ce sol se dessinent quatre bandes lacunaires correspondant à l’emplacement de banquettes de pierres sur lesquelles étaient déposés les ballots de marchandises. Deux murets maçonnés situés à l’est de la calade correspondent vraisemblablement aux fondations d’autres banquettes. Le diagnostic a identifié la partie sud de l’un des grands hangars de marchandises auquel il est possible de rattacher le pilier maçonné mis au jour, tandis qu’un alignement de blocs, peut être interprété comme un des accès situés en façade sud de ce hangar. L’intérieur du bâtiment est marqué par un sol caladé spolié sur la partie orientale du sondage, tandis qu’à l’extérieur du hangar, au sud du seuil, une autre calade est également présente. Des réaménagements ou redistributions des espaces de la fin du XVIIIe s. ou au XIXe s. sont perceptibles à la fois, avec l’épierrement des banquettes et le comblement de leur négatif que et le creusement d’un trou de poteau. Enfin, l’abandon et le démantèlement du Lazaret d’Arenc au milieu du XIXe siècle sont matérialisés par un épais remblai de démolition, sur une épaisseur variant entre les sondages de 4 à 5,50 m, dont les déblais sont issus du nivellement de la colline Saint-Lazare

    L'embouchure du fleuve antique dans les étangs narbonnais

    No full text
    International audienceThe archaeological site of Castelou/Mandirac, located approximately 6 km south of Narbonne, is one of three archaeological research projects focused on the ancient ports of Narbonne. The excavations confirmed the canalization of one of the branches of the River Aude, which was undertaken during the 2nd century BC over a distance of 1,7 km. The river mouth located between the « La Clape » range and the Bages lagoons, plays a key role in the Narbonne harbour complex by maintaining the river’s course and enabling the construction of a large transhipment area.Les fouilles du Castélou/Mandirac, à 6 km au sud de Narbonne, correspondent à l’un des trois chantiers programmés réalisés dans le cadre du Programme Collectif de Recherche sur Les Ports antiques de Narbonne. Ces fouilles ont confirmé la présence d’une chenalisation d’un bras du fleuve Aude dans la lagune, sur 1,7 km. Cette zone d’embouchure, entre le massif de la Clape et les étangs de Bages, joue un rôle déterminant dans le complexe portuaire narbonnais, en permettant de maintenir le fleuve dans son cours et d’aménager un vaste espace de transbordement des marchandises

    L'Aire du chemin : rapport de diagnostic : Trans-en-Provence, Var, Provence-Alpes-Côte d'Azur

    No full text
    Le diagnostic archéologique a permis de mettre en évidence la fréquentation et l’occupation des terrains au cours de la Protohistoire et de l’Antiquité. La découverte de deux fragments de céramique non-tournée datables vers 1500-1300 av. J.-C. permet d’envisager une fréquentation sur le site ou à proximité au cours de l’âge du Bronze moyen. La fréquentation de cette frange nord de la plaine alluviale de la Nartuby, encore humide, semble s’accentuer dès l’âge du Fer. En témoigne la surface des argiles rougeâtres parsemée de fragments de céramique non-tournée, où sont implantés deux foyers et probablement deux fosses. À la faveur d’une nette régression de l’activité alluviale (de nombreux indices de pédogenèse en témoignent), la mise en valeur et l’occupation du secteur s’intensifie encore dans l’Antiquité et plus précisément au changement d’ère. Les portions de murs assez arasés et les structures fossoyées semblent correspondre au prolongement de l’habitat rural antique identifié au cours du diagnostic concomitant sur la parcelle supérieure au nord (Parent et al. 2023). La nature des sols pouvant être mis en relation avec cette occupation antique dans une des tranchées évoque un espace non couvert. Le mobilier céramique recueilli dans certaines de ces structures permet de situer l’occupation antique du site entre la période du règne d’Auguste et le IIe siècle ap. J.-C. Les différences d’altitude avec l’habitat rural au nord permettent d’envisager une organisation en terrasse dont la partie basse qui nous intéresse serait plus spécifiquement destinée à l’activité agricole

    L'Aire du chemin : rapport de diagnostic : Trans-en-Provence, Var, Provence-Alpes-Côte d'Azur

    No full text
    Le diagnostic archéologique a permis de mettre en évidence la fréquentation et l’occupation des terrains au cours de la Protohistoire et de l’Antiquité. La découverte de deux fragments de céramique non-tournée datables vers 1500-1300 av. J.-C. permet d’envisager une fréquentation sur le site ou à proximité au cours de l’âge du Bronze moyen. La fréquentation de cette frange nord de la plaine alluviale de la Nartuby, encore humide, semble s’accentuer dès l’âge du Fer. En témoigne la surface des argiles rougeâtres parsemée de fragments de céramique non-tournée, où sont implantés deux foyers et probablement deux fosses. À la faveur d’une nette régression de l’activité alluviale (de nombreux indices de pédogenèse en témoignent), la mise en valeur et l’occupation du secteur s’intensifie encore dans l’Antiquité et plus précisément au changement d’ère. Les portions de murs assez arasés et les structures fossoyées semblent correspondre au prolongement de l’habitat rural antique identifié au cours du diagnostic concomitant sur la parcelle supérieure au nord (Parent et al. 2023). La nature des sols pouvant être mis en relation avec cette occupation antique dans une des tranchées évoque un espace non couvert. Le mobilier céramique recueilli dans certaines de ces structures permet de situer l’occupation antique du site entre la période du règne d’Auguste et le IIe siècle ap. J.-C. Les différences d’altitude avec l’habitat rural au nord permettent d’envisager une organisation en terrasse dont la partie basse qui nous intéresse serait plus spécifiquement destinée à l’activité agricole

    Prospections géophysiques multi-méthodes de structures portuaires antiques à Narbonne (Aude, France)

    Get PDF
    International audienceSince 2005, an interdisciplinary team of research attempts to reconstruct the topography of the ancient port of Narbonne, considered one of the largest ports in the Roman Empire. Begun in 2007, geophysical surveys are one of the pillars of this work. They have evolved over the measurement campaigns in order to adapt to the constraints of the field, the evolution of the results and the emergence of new problems. The major structures of the site Le Castélou / Mandirac, identified as fitted mouth of a southern arm of the Aude, were located then confirmed by the excavation. Two parallel jetties constructed in wetland on a length of more than 1.5km border the 50m-wide channel (4m-depth). With a width of 15m to 25m, they are converted into road at the end of the first century by the contribution of considerable amounts of materials and thousands of wooden piles that reinforce their banks. Traces of port activities are numerous. Nowhere in the Roman world, works of this extent to channel a river have been uncovered. They emphasize the desire to control a fluctuating environment to ensure stability and sustainability of this place of exchange, finally abandoned in the late fifth century.Depuis 2005, une équipe interdisciplinaire de recherches tente de reconstituer la topographie du port antique de Narbonne, considéré comme un des plus grands ports de l’Empire romain. Débutées en 2007, les prospections géophysiques sont un des piliers de ce travail. Elles ont dû évoluer au fil des campagnes de mesures afin de s’adapter aux contraintes du terrain, à l’évolution des résultats et à l’émergence de nouvelles problématiques. Les structures majeures du site du Castélou / Mandirac, identifié comme étant l’embouchure aménagée d’un bras sud de l’Aude, ont été repérées puis confirmées par la fouille. Deux jetées parallèles construites en milieu humide sur une longueur de plus d’1,5 km encadrent un chenal large de 50 m et profond de 4 m. D’une largeur de 15 m à 25 m, elles sont aménagées en chaussée dès la fin du Ier siècle par l’apport de quantités considérables de matériaux et de milliers de pieux en bois qui viennent renforcer leurs berges. Les traces d’activités portuaires y sontnombreuses. Nulle part dans le monde romain, des constructions de cette ampleur pour canaliser un fleuve n’ont été mises au jour. Elles soulignent la volonté de maîtriser un milieu fluctuant afin d’assurer une stabilité et une pérennité de ce lieu d’échanges, finalementabandonné à la fin du Ve siècle

    The use of wood in the ancient port facilities of Narbonne/<i>Narbo Martius</i> (Aude)

    No full text
    Narbonne/Narbo Martius, située au croisement de voies maritimes, fluviales et terrestres, a été un lieu d’échanges entre la Méditerranée et l’Atlantique dès le IIe s. av. J.-C. Son système portuaire, qui s’est constamment adapté aux contraintes environnementales, inclut un port urbain ainsi que des avant-ports autour des étangs de Bages/Sigean, situés à 4 km au sud de la ville. L’Aude, l’Atax antique, est mentionnée par les auteurs anciens comme une voie commerciale majeure. Le projet collectif de recherche sur les ports antiques de Narbonne a permis de réaliser des fouilles de grande ampleur sur son embouchure ; celle-ci fut canalisée au cours du Ier s. apr. J.-C. et abandonnée à partir du Ve s. apr. J.-C. Elle était le lieu du transbordement des marchandises depuis les navires hauturiers vers des bateaux fluviaux comme l’illustre la découverte de l’épave Mandirac 1. Rarement observée en Méditerranée, l’utilisation du bois est ici bien attestée pour les nombreuses constructions réalisées en milieu humide. Les pieux, palées et caissons vont servir à aménager les berges et à construire des digues encadrant le passage du cours d’eau dans la lagune. Si les bois se retrouvent sur l’ensemble du tracé, leur implantation s’adapte aux variations du substrat et aux contraintes physiques micro-locales (houle, courant, vent). Le maintien des ouvrages sur la longue durée implique des phases de modifications et de reconstructions. L’objectif de cet article est de mieux comprendre les choix et la variété des techniques mises en oeuvre dans le cadre de ces aménagements fluviaux et portuaires.Narbonne/Narbo Martius is located at the crossroads of sea, river and land routes, has been a place of exchange between the Mediterranean and the Atlantic since the 2nd c. BC. Its port system, which has constantly adapted to environmental constraints, includes an urban port as well as outports around the Bages/Sigean ponds located 4 km south of the city. The Aude, the ancient Atax, is mentioned by ancient authors as a major trade route. The collective project on the ancient ports of Narbonne led to large-scale excavations at the river mouth: it was channelled during the 1st c. AD and abandoned from the 5th c. AD on. It was the place where goods were transhipped from deep-sea vessels to river boats, as illustrated by the discovery of the Mandirac 1 wreck. Rarely observed in the Mediterranean, the use of wood is well documented here for the numerous constructions built in wetlands. The piles, bents and caissons were used to develop the banks and to build dykes framing the passage of the watercourse in the lagoon. Although the wooden pieces are found along the entire route, their location is adapted to variations in the substrate and to micro-local physical constraints (swell, current, wind). The maintenance of the structures over the long term implies phases of modification and reconstruction. The aim of this article is to better understand the choices and the variety of techniques used in the context of these river and port developments

    Château des Baux, rue du Trencat : Les Baux-de-Provence, Bouches-du-Rhône (13), Provence-Alpes-Côte d'Azur : rapport de diagnostic

    No full text
    Le diagnostic archéologique intervient sur les anciennes arènes du XIXe siècle situées sur le plateau des Baux, à la jonction entre l’agglomération et la vaste esplanade dénudée qui forme le « plan du château ». Elles jouxtent un bâtiment en ruine, l’ancien hôpital Quinqueran, daté du XVIe siècle. Les sondages ont tous atteint le substratum rocheux. La surface du rocher est recoupée par une multitudes de diaclases, fissures, au sein desquelles il est difficile de reconnaitre une action anthropique, à quelques exceptions près où des traces d’extraction de pierre sont visibles. En quelques endroits, la planéité de la surface suggère qu’elle ait pu servir de sol, en particulier dans l’angle nord-est où deux murs sont posés dessus. Ceux-ci sont difficilement datables tant les remblais qui en recouvrent l’élévation contiennent une grande quantité de mobilier allant du bronze ancien au XIVe siècle. Ces murs de la fin du Moyen-âge, ou plus tard, pourraient correspondre aux habitations mentionnées dans les confronts de l’hôpital à la fin du XVIe siècle. Au-devant de l’ancienne façade de l’hôpital, des remblais, sols et murs frustes témoignent d’aménagements de la fin de XVIIe siècle et début du suivant
    corecore