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    An Empirical Analysis of Substitution Between Engineers and Technicians in Canada

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    Les prévisions de la main-d'oeuvre pour l'orientation de l'enseignement n'a fait aucun cas de la possibilité de substitution entre des professions différentes. La plus grande partie des études théoriques et empiriques est fondée sur l'hypothèse que des professions très précises sont déterminées par la technologie. Les critiques s'en sont pris dernièrement à cette hypothèse de la rigidité technologique. En dépit de l'importance de cette assertion, très peu d'études empiriques et systématiques sur le sujet de la substitution de compétence ont été entreprises jusqu'à présent. Cette étude se veut une recherche bilatérale sur les données occupationnelles dans les provinces du Canada, particulièrement deux professions les ingénieurs et les techniciens scientifiques dont les programmes et les coûts de formation sont, pour la plupart, différents. Nous sommes cependant enclins à penser que ces deux classes de main-d'oeuvre très spécialisées peuvent être interverties, bien qu'il n'y ait pas d'évidence empirique le confirmant.LE CONCEPT DE SUBSTITUTION DE COMPÉTENCELa substitution de compétence signifie la substitution entre des genres de travail différents, déterminés par les qualifications, les études, l'entraînement et les caractéristiques du travailleur, etc. Pour fins d'analyse, on divise en deux classes la substitution de compétence. En premier lieu, la substitution fonctionnelle est celle qui se produit lorsque des techniques différentes de production exigent des fonctions différentes, impliquant des différences quant à l'éducation requise. L'autre genre de substitution, étant donné la nature des fonctions dictées par le travail et la technologie correspondante, est la substitution conditionnée par la formation, c'est-à-dire les antécédents académiques exigés pour occuper tel poste. Ces deux formes de substitution sont interreliées. Il arrive souvent que la substitution de gens ayant des qualifications académiques différentes implique une adaptation simultanée de la technologie. De plus, la substitution selon l'instruction peut demander une formation sur le lieu même de travail. Si cette formation exigée est considérable, ce processus sera beaucoup plus une mutation de catégorie pour une personne donnée qu'une substitution de compétence.QUESTIONS DE DÉFINITION DU TRAVAIL ET CLASSIFICATION DES TRAVAILLEURSLe fait que la compétence du technicien et de l'ingénieur puisse être acquise par l'expérience au travail même (parfois complétée par des études à temps partiel), cause des problèmes de définition sérieux. On s'interroge à savoir si ces catégories de compétence doivent se limiter à des qualifications officiellement reconnues, soit diplôme universitaire, diplôme d'école technique ou l'adhésion à une corporation professionnelle; ou si cette classe de techniciens doit comprendre tous les genscapables d'effectuer efficacement le travail en question. Ce problème se double du fait qu'il arrive souvent que les techniciens effectuent du travail considéré comme du travail d'ingénieur et peuvent même parfois diriger des ingénieurs; d'autre part, les ingénieurs peuvent consacrer beaucoup de leur temps à des tâches qui pourraient tout aussi bien être effectuées par des techniciens. De plus, les meilleurs cours de technologie peuvent former des techniciens plus qualifiés que les ingénieurs issus d'écoles de génie plus faibles.Les données analysées au cours de cette recherche sont celles du recensement de 1961 au Canada, et nous sommes enclins à mettre en doute la valeur des critères utilisés pour la catégorisation d'occupations. Il semble qu'un certain nombre de techniciens ont été comptés au nombre des ingénieurs et que l'ampleur de surestimation du nombre d'ingénieurs varie selon les provinces. Ainsi, plus du quart des ingénieurs varie selon les provinces. Ainsi, plus du quart des ingénieurs canadiens selon le recensement ne possèdent pas de diplôme universitaire, bien que seulement un faible pourcentage de ceux qui ont obtenu le statut d'ingénieur y soient parvenu sans diplôme.CONCLUSIONLa partie empirique de l'étude consiste en une analyse descriptive de la fluctuation du rapport des techniciens aux ingénieurs dans les provinces, suivie d'une évaluation économétrique de la substitution.Le Canada possède un des plus faibles rapports de techniciens à ingénieurs parmi les pays fortement industrialisés, bien que ce rapport soit plus grand que celui qui existe aux États-Unis. Il semble généralement que plus un pays est riche, moins il y a de techniciens par ingénieurs et cette relation vaut pour le niveau de prospérité parmi les provinces du Canada. La fluctuation considérable du rapport de techniciens par ingénieurs selon les régions nous permet de penser qu'il y a substitution. Cependant, l'évaluation de l'élasticité de substitution dans une fonction de production à plus de deux intrants est très difficile. Griliches 1 a proposé une méthode pour évaluer l'ampleur relative des différentes fluctuations de substitution et son approche de la demande dérivée a été utilisée au cours de notre étude. De plus, nous avons pu utiliser l'approche de Griliches afin d'évaluer une limite inférieure de l'élasticité de substitution entre techniciens et ingénieurs.L'élasticité de la substitution entre techniciens et ingénieurs semble plus considérable que celle entre techniciens ou ingénieurs et tout autre genre de travail et quelle est plus grande que zéro de façon significative. En fait, nous sommes en mesure de croire que cette élasticité est assez grande.Ces conclusions doivent être vues en prenant en considération la faible dimension de l'échantillonnage, les doutes sur la véracité des données du recensement et les éventuelles déviations causées par l'omission du facteur capital de l'analyse. Cependant même une grande déviation de ces facteurs ne pourrait modifier notre conclusion générale. Ces conclusions doivent être perçues dans l'optique de l'importance de cette substitution pour les centres de main-d'oeuvre, la planification de l'enseignement et en tenant compte du manque d'études empririques antérieures en ce domaine. Nous espérons que cette tentative rudimentaire stimulera l'intérêt pour cette question à l'avenir.1 GRILICHES, Zvi, « Notes on the Role of Education in Production Functions and Growth Accounting »,Conference on Education and Income, Madison, Wisconsin, nov.15-18, 1968.The author analyzes substitution between engineers and technicians through the application of a derived demand equation model to 1961 Census data and concludes that there is considerable substitution between these groups. The conclusion is qualified by noting certain weaknesses of the data. The results should be viewed in the context of the importance of substitution for manpower and educational planning and the lack of empirical study to date

    Will High Technology Save Higher Education From Decline?

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    The University and Manpower Planning: A Re-Examination of the Issues in the Light of Changing Economic Conditions and New Developments in Labour Market Information

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    The search for effective public policy approaches for relating higher education to the needs of the labour market was a subject of much attention in the 1960s and early 1970s, and the verdict was largely against centralized comprehensive manpower planning. This paper re-examines the role of manpower planning in the university sector, in light of new economic imperatives and new data production initiatives by Employment and Immigration Canada. It concludes by rejecting what is conventionally referred to as manpower planning, and offering, instead, a set of guidelines for improving the linkage between universities and the labour market within the framework of existing institutional and policy structures.On s'est beaucoup préoccupé pendant les années 60 et au début des années 70 de trouver des politiques efficaces pour mieux adapter le monde de l'éducation supérieure aux besoins du marché du travail; à cette époque on s'est prononcé en grande partie contre une planification centralisée et globale de l'emploi. Cet article réexamine le rôle de la planification de l'emploi dans le secteur universitaire à la lumière des nouveaux impératifs économiques et des nouvelles initiatives de pro-duction de données de la part d'Emploi et Immigration Canada. L'auteur en arrive à la conclusion qu'il faut rejeter ce que l'on appelle communément la planifica-tion de l'emploi pour offrir à la place un ensemble de directives pour améliorer les liens entre les universités et le marché du travail dans le cadre des structures politiques et institutionnelles existantes

    Higher Education into the 1990's: New Dimensions

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    The Paradox of Unemployment and Job Vacancies: Reply

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    The Paradox of Unemployment and Job Vacancies : Some Theories Confronted by Data

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    Les causes principales du paradoxe résultant de la simultanéité du chômage et de la disponibilité d'emplois sont les suivantes: les changements subits du niveau et des composantes de l'activité économique, l'imperfection des voies d'accès aux marchés du travail, la répugnance des employeurs et des planificateurs sociaux à considérer le travail comme une ressource à développer et à planifier à long terme plutôt qu'à le traiter « comme un robinet qu'on ouvre et qu'on ferme à discrétion suivant les conditions économiques immédiates ».Une des conséquences de cette dernière attitude fut que le « pipe-line » de la main-d'oeuvre s'est en réalité rompu au cours de la période de faible croissance qui a marqué les années 1967 à 1972. « Une fois ainsi brisé, il devenait impossible de le remettre en état au moment de l'expansion soudaine qui a commencé en 1973 ».L'article souligne que l'assurance-chômage favorise quelque peu le paradoxe précédent, mais que la presse a vraiment amplifié son importance. Les attaques contre le régime d'assurance-chômage visaient surtout à détourner l'attention des véritables problèmes.Les chercheurs n'ont découvert aucune confirmation statistique qu'une proportion accrue des gens conseillés par les centres de main-d'oeuvre du Canada aux employeurs éventuels ne s'y rendaient que pour la forme en vue de conserver leurs droits aux prestations. La confirmation de ce fait aurait été de nature à affermir la prétention que l'assurance-chômage favorisait le chômage de personnes qui ne veulent pas travailler.Parmi les personnes qui avaient été recommandées aux employeurs, il ne s'en trouvait qu'un très petit nombre dans le premier quart de 1974 qui refusaient des emplois, alors que le chômage s'accroissait et que les réclamations étaient attentivement scrutées.Toutefois, les chercheurs ont découvert des signes d'une augmentation considérable du taux des rejets de la part des employeurs. En effet, entre 1969 et la première moitié de 1974, le pourcentage des candidats embauchés est tombé de 45.2 à 29.3.Aussi, conclure que la plupart des travailleurs alors en chômage n'étaient pas considérés comme acceptables, comme beaucoup le prétendent, traduit un état quasi désespéré de postes vacants.En d'autres mots, le marché du travail était déséquilibré structurellement. Les caractéristiques de la main-d'oeuvre (âge, sexe, qualification, formation, métier, expérience, perfectionnement, lieu de résidence) ne correspondaient pas aux besoins des employeurs.Au sujet de la qualification, par exemple, on observait de fortes hausses dans la disponibilité des emplois, mais peu ou pas d'accroissement des embauchages dans les postes administratifs, les sciences naturelles, le génie, les mathématiques, la médecine et les autres sciences de la santé. Par contre, il y avait diminution des emplois vacants dans le cas des commis-vendeurs où les embauchages furent considérables.Le taux de chômage était continuellement plus haut chez les femmes que chez les hommes, chez les jeunes que chez les adultes. Le groupe d'âge de moins de 21 ans comptait pour 32 pour cent de l'ensemble des sans-travail au milieu de 1974, mais il ne représentait que 13 pour cent des réclamants.La raison en était qu'une forte proportion des jeunes chômeurs n'avaient pas encore réussi à obtenir un premier emploi et qu'ils n'étaient pas admissibles aux prestations d'assurance-chômage.Ce qui en ressort, c'est que l'assurance-chômage n'a guère de signification lorsqu'il s'agit pour elle d'aider ceux pour qui le chômage est un problème aigu. Ceci contredit le reproche que l'on fait aux jeunes de tirer profit du régime d'assurance-chômage.L'immigration peut aider à résoudre les postes vacants dans certains cas particuliers, mais elle ne saurait y répondre d'une façon globale. Y croire équivaudrait à perpétuer l'approche actuelle qui consiste à ouvrir et à fermer le robinet au besoin, source principale des problèmes actuels en matière de main-d'oeuvre.Ce qui importe le plus, c'est améliorer les façons d'utiliser les ressources humaines, en particulier, les jeunes, les femmes et les groupes minoritaires. Il nous faut beaucoup plus pour leur faciliter la découverte d'emplois qui les satisfassent. Tout ce qui faciliterait tant pour les maisons d'enseignement que pour les employeurs un budget de fonctionnement à plus long terme ferait disparaître un des obstacles majeures à la planification de la main-d'oeuvre. Il suffirait d'un peu plus d'imagination pour remplacer par quelque formule originale, surtout pour les jeunes, la formation en usine et l'expérience acquise.Postes vacants et chômage élevé peuvent coexister, mais l'assurance-chômage n'est pas la raison principale de ce paradoxe.The purpose of this paper is to see just how well available data enable us to come to grips with the apparent paradox of simultaneous job vacancies and unemployment

    Faculty Unionization and Salary Differentials in Ontario Universities

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    This paper explores the impact of unionization on salary differentials among Ontario universities by comparing the trends in average salaries between those institutions which have certified bargaining units and those which do not. The principal time period considered is from 1975, when the first Ontario university became certified, to 1983, three years after the most recent faculty association to become certified did so. The age-adjusted average salary increase for the unionized institutions was found to be only about two per cent greater than for the nonunionized group. As well, other data presented led to the conclusion that unionization has not had a significant impact upon relative salary structures in Ontario universities. This conclusion is qualified by noting that certification may not be an effective indicator of unionization, that the presence of unions in some universities may have influenced the salary behaviour of the nonunionized institutions, and that the potential influence of faculty unions was constrained by wage controls and funding limits during the period under investigation.Cet article explore l'impact de la syndicalisation sur les différences salariales parmi les universités ontariennes en comparant les tendances dans les salaires moyens entre les institutions où les professeurs sont syndiqués et celles où ils ne le sont pas. L'étude porte sur la période de temps allant de 1975, année où la première université ontarienne se syndicalisa, à 1983, soit trois ans après que la dernière université à se syndicaliser le fit. L'étude montre que la hausse salariale moyenne (ajustée pour l'âge) dans les institutions syndicalisées n'est supérieure que de deux pour cent à celle des groupes non-syndiqués. Par ailleurs, d'autres données permettent de conclure que la syndicalisation n'a pas eu d'impact significatif sur les structures salariales relatives dans les universités ontariennes. On doit cependant nuancer cette conclusion en notant que la syndicalisation ne traduit pas forcément un syndicalisme revendicatif, que la présence de syndicats dans certaines universités a pu influencer le comportement salarial des institu-tions non-syndiquées, et que l'influence potentielle des syndicats professoraux a été limitée par les contrôles de salaire et les contraintes budgétaires en vigueur pendant la période à l'étude

    Arrangements for Coordination Between University and College Sectors in Canadian Provinces

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    This paper reports the results of a study of provincial level arrangements for coordination of planning and operations between university and college sectors in Canada. The data are drawn from a survey of senior government and sector officials in which respondents were asked to describe existing arrangements for coordination and to comment upon the importance attached to, and priority issues for, coordination; characteristics of effective structures for coordination; and their satisfaction with existing arrangements. The findings indicate that inter-sector coordination is perceived as an important issue; that coordination structures are most developed in the provinces in which there is the strongest mandate for articulation between sectors; and that efforts are under way in most provinces to refine and improve structures for inter-sector coordination.Cet article pre'sente les résultats d'une étude sur les modes de coordination, à l'échelle provinciale, de la planification et du fonctionnement intersectoriels des universités et des collèges au Canada. Les informations utilisées pour les fins de cette analyse ont été obtenues à partir d'une enquête effectuée auprès des hauts fonctionnaires des gouvernements provinciaux et auprès des institutions d'enseignement postsecondaire. L'objet de cette enquête a porté sur les modes de coordination en place, sur l'évaluation de l'importance attribuée à ces activités, sur les questions prioritaires nécessitant la coordination, sur les caractéristiques des structures de coordination qui s'avèrent les plus efficaces, et enfin sur le niveau de satisfaction en regard des structures existantes. Les résultats de l'enquête indiquent qu'on attache généralement une grande importance aux structures de coordination intersectorielles; que les provinces possédant les structures les plus développées sont celles ayant établi un mandat clair de coordination; et enfin, que toutes les provinces sont déjà engagées dans un processus qui vise à développer et à améliorer les structures existantes
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