8 research outputs found

    Le commandant de Rose

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    Le commandant Charles de Rose est mort au moment où ses idées, enfin admises par tous, l’avaient fait reconnaître à sa juste valeur. Grâce au rétablissement de la situation à Verdun, il avait apporté la preuve du caractère incontournable de l’aviation de chasse. Sa mort prématurée ne lui a pas permis de développer davantage ses idées en matière d’aviation de chasse ni de laisser beaucoup de traces écrites de ses réalisations. Autant qu’un théoricien, Charles de Rose a été un homme de terrain dont l’action persévérante et décisive a permis la création de l’aviation de chasse. D’autres après lui reprendront le flambeau et développeront, avec d’ailleurs beaucoup de justesse et de succès, les idées qu’il était parvenu à imposer.The squadron leader de Rose, forerunner of the fighter aircraft. The cavalry officer Major Charles de Rose can be regarded as the father of French fighter aviation. Down to the outbreak of World War One he strove to unlock the potentialities of aeroplanes, notably taking part in exercises involving reconnaissance and aerial spotting for the artillery. In 1911 he was posted to the Vincennes military establishment. There he experimented with arming aeroplanes with machine-guns, collaborating at the start of the war with Roland Garros. The pair perfected a system of bullet deflectors by means of steel plates fitted to the aero-engine’s propellor, enabling the fitting of machine-guns firing in the same direction as the aeroplane was flying. From February 1916 he was assigned by General Joffre to command the aeronautical services at Verdun. In order to regain air superiority - French fighters at this time being at the mercy of the German Fokkers - he established the first doctrine for the employment of fighter aviation: combat groups, flights made together with fixed timings, resolutely offensive tactics. Charles de Rose was killed in May 1916 whilst making a flying demonstration in his Nieuport. As much a practical man as a theoretician, it was his perseverance and decisions that permitted the creation of a French fighter arm. Others coming after him would take up the torch and develop, with much success, the ideas for which he had managed to win acceptance

    CHAPATTE (Auguste), Hartmannswillerkopf 1915-1916 : Souvenirs d’un poilu du 15-2

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    Haut lieu de la Grande Guerre, l’Hartmannswillerkopf fut l’enjeu de combats acharnés durant l’année 1915. Attaques et contre-attaques ensanglantèrent les pentes de ce belvédère surnommé le « mangeur d’hommes ». Le 152e régiment d’infanterie fait partie des unités françaises qui s’y sont particulièrement distinguées, à la fois par la vaillance des soldats et par les pertes consenties. Les éditions Bernard Giovanangeli, spécialisées en histoire militaire, nous proposent ici la réédition des sou..

    Les offensives françaises de la revanche (août 1914)

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    Cet article présente les différentes opérations militaires qui ont lieu en Alsace durant le premier mois du conflit. Alors que l’étroit couloir de la plaine d’Alsace ne se prête guère à une opération stratégique de grande envergure, le haut commandement français lance, dès le début de la guerre, une offensive au-delà des Vosges. Ces opérations sont motivées par l’idée de revanche et la volonté de libérer l’Alsace-Lorraine. La 1ère armée française du général Dubail se trouve en face de la VIIe armée allemande du général von Heeringen. Les troupes françaises présentes sur le front alsacien doivent attaquer l’adversaire et le retenir en soutien à l’offensive du gros de la 1ère armée dans la direction de Sarrebourg-Morhange. Ainsi le 7e corps d’armée s’avance vers Mulhouse, dont il s’empare pendant quelques heures le 8 août, avant de se retirer jusqu’à l’ancienne frontière. Le général Joffre décide alors de créer une armée d’Alsace afin de reprendre cette campagne sur de nouvelles bases. La ville de Mulhouse est à nouveau occupée par les Français entre le 19 et le 25 août, avant d’être une seconde fois évacuée. Dans le Bas-Rhin les combats se concentrent autour de la vallée de la Bruche et du Val de Villé. Malgré des pertes importantes, les résultats de ces offensives sont relativement mitigés : à la fin du mois d’août 1914, seule une partie de la Haute-Alsace reste aux mains des Français. Ce petit territoire reconquis permet d’entretenir en France un espoir de libération pour toute l’Alsace-Lorraine.This article introduces to the various military operations that took place during the early days of World War II. While the plain of Alsace was definitely too narrow for a vast strategic operation, the French military leaders launched an attack beyond the Vosges at the very beginning of the war. These operations were meant to be a revenge, showing the determination to liberate Alsace-Lorraine. The 1st French corps under General Dubail was facing the 7th of the German general von Heeringen. The French forces on the Alsatian front had to attack the enemy and hold them back, so as to support the main forces of the 1st corps near Sarrebourg-Morhange. As a consequence, the 7th corps moved toward Mulhouse, occupying it for a couple of hours, then being forced to retreat on the former borders of the country. General Joffre then decided to raise an army in Alsace so as to start this campaign on a new basis. Mulhouse was both occupied by the French forces (19th to 25th August) and evacuated again. In the Bas-Rhin the operations were centred on the valley of the Bruche and the Val de Villé. In spite of heavy casualties, the results of this campaign was not too disastrous: at the end of August 1914 a small portion only of the Haut-Rhin was in French hands. This little patch of reconquered territory made it symbolically possible for France to look forward to the complete liberation of Alsace-Lorraine.Dieser Artikel befasst sich mit den verschiedenen militärischen Operationen, die während der ersten Monate der kriegerischen Auseinandersetzung im Elsass stattgefunden haben. Der flache Teil des Elsass ist nur ein schmaler Korridor und deshalb für größere strategische Operationen nur schlecht geeignet. Trotzdem startete das französische Oberkommando gleich zu Beginn des Krieges jenseits der Vogesen eine Offensive. Dafür gab es zwei Gründe. Zum einen sollte Vergeltung geübt werden, zum anderen sollte gezeigt werden, wie stark das Bestreben war, Elsass- Lothringen zu befreien. Die I. französische Armee unter General Dubail trifft auf die VII. deutsche Armee unter General von Heeringen. Die französischen Truppen der elsässischen Front sollten den Feind angreifen und binden. Der strategische Gedanke war, auf diese Weise das Gros der I. Armee zu unterstützen, das heißt ihm freien Weg in seiner Offensive gegen Sarrebourg-Morhange zu verschaffen. Und tatsächlich gelingt es dem 7. Corps der Armee, gegen Mulhouse vorzustoßen und sich am 8. August für einige Stunden der Stadt zu bemächtigen. Es zieht sich aber schnell wieder auf die ursprüngliche Frontlinie zurück. Zwischen dem 19. und dem 25. August wird die Stadt ein weiteres Mal besetzt, danach aber wieder geräumt. Zentrum der Kämpfe im Département Bas-Rhin (Unterlass) sind das Vallée de la Bruche (Breuschtal) und das Val de Villé. Die Verluste sind sehr groß, die Ergebnisse eher mager: Ende August 1914 ist nur ein Teil des Oberelsass in französischer Hand. Doch dieses kleine rückeroberte Gebiet hat symbolischen Wert. Es hält in Frankreich die Hoffnung auf die Befreiung ganz Elsass-Lothringens aufrecht

    De la Grèce rêvée à la Grèce vécue. L’armée d’Orient dans une interculturalité complexe

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    Après l’échec subi aux Dardanelles, les Alliés décidèrent d’envoyer des troupes en Grèce et les premiers contingents de l’armée d’Orient débarquèrent à Salonique au mois d’octobre 1915. L’armée d’Orient se déploya à travers la Macédoine grecque jusqu’en janvier 1921. Cette région abritait des populations variées : Turcs, Bulgares, Serbes, Albanais, Tziganes, Koutso-Valaques, Juifs sépharades, Grecs, chacun s’exprimant dans sa propre langue. Ainsi l’armée française d’Orient s’imposa sur un territoire au peuplement très divers, qui de surcroît venait de quitter l’empire ottoman pour être rattaché à la Grèce. Ce caractère multiculturel rendit le contact entre l’armée d’Orient et le pays particulièrement complexe. En arrivant dans la rade de Salonique, les soldats avaient inévitablement mobilisé leurs référents culturels ainsi que tout un imaginaire nourri de stéréotypes. Rattachaient-ils la Grèce à son passé antique prestigieux, ou se tournaient-ils plutôt vers un orientalisme considéré comme plus attirant car plus fantasmagorique ? Les clichés véhiculés dans l’esprit des soldats français par la culture classique des humanités et par le courant orientaliste ont-ils pu résister au choc d’une interculturalité polysémique ? L’analyse de la Revue franco-macédonienne, écrite par les soldats de l’armée d’Orient, et l’étude de souvenirs publiés ou inédits, laissent largement apparaître la profonde déception des soldats français, qui ne comprirent pas la configuration culturelle du territoire macédonien, et qui restèrent prisonniers d’impressions subjectives et de réactions émotionnelles. La Grèce rêvée avant le départ ne résista pas à la confrontation avec la réalité, qui fut alors rejetée de façon virulente par de nombreux soldats

    Commander sur les théâtres extérieurs

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    La déclaration de guerre de l’Autriche-Hongrie à la Serbie, le 28 juillet 1914, entraîne, par le jeu des alliances, de nombreux pays européens dans le conflit. Les belligérants ont rapidement la volonté de multiplier les fronts pour obliger leurs adversaires à éparpiller leurs troupes, afin de les épuiser. Un pays peut également être amené à sortir de son territoire pour soutenir un allié en difficulté. Par ailleurs, l’entrée en guerre d’un nouveau belligérant modifie, parfois considérablemen..

    Archives de la Grande Guerre

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    Alors que le centenaire du début de la première guerre mondiale est devenu un véritable phénomène éditorial, les documents historiques et les fonds d'archives relatifs à cette période restent les parents pauvres de cette commémoration. La Grande Guerre et ses conséquences ont pourtant entraîné la production d'une énorme masse de documents, inédite par son ampleur, sa richesse et son caractère novateur. En partenariat avec les ministères de la Défense et des Affaires étrangères, le Service interministériel des Archives de France (ministère de la Culture et de la Communication) a réuni 80 contributeurs, tant universitaires qu'archivistes, pour réaliser ce manuel de recherche sur la première guerre mondiale. Cet ouvrage présente, en 49 contributions thématiques, les acquis de l'historiographie, les perspectives actuelles de la recherche et les sources archivistiques. Il est destiné aussi bien aux chercheurs et érudits qu'aux généalogistes et amateurs désireux de mieux connaître ce moment fondateur du XXe siècle : chacun, qu'il recherche une information ponctuelle, qu'il désire découvrir un sujet neuf pour lui, ou qu'il souhaite disposer d'un état des sources à consulter, pourra recourir à ce livre et y trouver la réponse à ses interrogations
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