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    Impacts de l’installation des cacaoyeres sur la dynamique du paysage en zone de contact foretsavanes de Biankouma (Ouest, Cote d’Ivoire)

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    Le dĂ©veloppement de la cacaoculture dans l’extrĂŞme Ouest de la CĂ´te d’Ivoire semble assez rĂ©cent. Cette Ă©tude a Ă©tĂ© initiĂ©e afin  d’évaluer l’impact de l’installation des cacaoyères sur la dynamique du paysage dans la sous-prĂ©fecture de Biankouma. Pour ce faire, des enquĂŞtes ont Ă©tĂ© menĂ©es auprès de 133 producteurs de cacao et quatre images de type Landsat datant de 1998 Ă  2018 ont Ă©tĂ© traitĂ©es. Les rĂ©sultats obtenus montrent que 51,13 % des producteurs de cacao sont des populations non originaires de la zone d’étude. Elles se sont installĂ©es majoritairement entre 2006 et 2018. On observe une rĂ©duction de 86,01 % des surfaces forestières entre 1998 et 2018 au profit d’une augmentation de 340,76 % de celles des plantations cacaoyères. Vue l’importance des migrations ainsi quel’expansion de la cacaoculture au dĂ©triment des formations vĂ©gĂ©tales naturelles dans la sousprĂ©fecture de Biankouma, il serait  important pour les structures d’encadrement de multiplier les formations sur les techniques agroforestières pour une protection efficace de l’environnement. Mots clĂ©s : Dynamiques du paysage, dĂ©placement de population, cacaoculture, Ouest ivoirien, tĂ©lĂ©dĂ©tection English title: Impacts of cocoa plantations on landscape dynamics in the forest-savanna contact zone of Biankouma (West, CĂ´te d’Ivoire) he development of cocoa production in the extreme west of CĂ´te d’Ivoire appears to be fairly recent. This study was initiated to assess the impact of cocoa farm installation on landscape dynamics in the Biankouma sub-prefecture. To do so, surveys were conducted with 133 cocoa farmers and four Landsat images dating from 1998 to 2018 were processed. The results obtained show that 51.13% of cocoaproducers are non-native populations of the study area. The majority of them settled between 2006 and 2018. There was a reduction of 86.01% in forest areas between 1998 and 2018, while cocoa plantations increased by 340.76%. Given the importance of migration as well as the expansion of cocoa farming to the detriment of natural plant formations in the landscape in the Biankouma sub-prefecture, it would be important for management structures to multiply training on agroforestry techniques for effective environmental protection. Keywords : Landscape dynamics, population displacement, cocoa production, West CĂ´te d’Ivoire, remote sensin

    Distribution des épiphytes de Côte d’Ivoire : effets des zones phytogéographiques et des variations pluviométriques

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    La gestion de la diversité biologique se présente comme un défi majeur du fait des problèmes liés à la connaissance et à la préservation des ressources biologiques. Cette étude est une contribution à une meilleure connaissance de la diversité végétale de la Côte d’Ivoire à travers celles des épiphytes. Les espèces épiphytiques présentes dans les Herbiers du CNF (UCJ) et du CSRS ont été recensées. Ces informations ont été complétées par une revue bibliographique sur les épiphytes de Côte d’Ivoire. Les données recueillies ont été triées et corrigées. Les noms et les coordonnées géographiques ont été vérifiés. La compilation des listes corrigées a permis d’avoir un nombre d’occurrences des espèces recensées en Côte d’Ivoire avec la position géographique pour chaque récolte. Ces travaux présentent 380 espèces épiphytiques qui se repartissent entre 110 genres, 32 familles et 21 ordres. Les espèces les plus récoltées sont : Culcasia scandens (209 occurrences), Culcasia angolensis (180 occurrences), Piper guineense (91 occurrences), Cercestis afzelii (86 occurrences) et Bulbophyllum falcatum (75 occurrences). On rencontre des espèces épiphytiques sur tout le territoire ivoirien. Néanmoins, on note de fortes concentrations des récoltes dans le Sud et l’Ouest montagneux. Les modélisations et les cartographies effectuées permettent d’observer que l’espèce Culcasia angolensis qui se retrouve uniquement dans les espaces de forêt est certainement plus sensible au stress hydrique. On peut donc dire que Culcasia angolensis ne supporte pas une longue dessiccation comparativement à Culcasia scandens.Mots-clés : épiphytes, maxent, composition floristique. Distribution of the epiphytes listed in Côte d'Ivoire according to the phyto-geographical zones and rainfall variations'The management of biological diversity is presented as a major challenge because of the problems involved in the knowledge and the safeguarding of the biological resources. This study is a contribution with a better knowledge of plant diversity of the Côte d'Ivoire through those of the epiphytes. The epiphytic species present in the Herbarium of the CNF (UCJ) and the CSRS were listed. This information was supplemented by a bibliographical review on the epiphytes of Côte d'Ivoire. The data collected were sorted and corrected. The names and geographical co-ordinates were checked. The compilation of the corrected lists conducted to census the occurred epiphytes listed in Côte d'Ivoire. A total number of 380 epiphytic species were recorded. They belonged to 110 genera, 32 families and 21 orders. The most collected species were: Culcasia scandens (209 occurrences), Culcasia angolensis (180 occurrences), Piper guineense (91 occurrences), Cercestis afzelii (86 occurrences) and Bulbophyllum falcatum (75 occurrences). Epiphytic species are met in the entire territory of Côte d’Ivoire with a strong concentration in the South and mountainous west region. Modellings and mapping carried out allow us to observe that the species Culcasia angolensis which is found only forests is certainly more sensitive to the hydrous stress. One can thus say that Culcasia angolensis does not support a long desiccation compared to Culcasia scandensKeywords: epiphytes, Maxent, plant species composition

    Integration of hydro-climatic data and land use in neural networks for modeling river flows: Case of Lobo river in the southwest of Cote d’ivoire

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    In a context of climate disruption due to uncontrolled human activities, the classical models of rainfall - runoff modeling are almost unusable. In addition on the Lobo River (Southwest of Côte d’Ivoire), no simulation study has been carried out yet despite that, this river has flooded fields and villages causing huge losses in September 2007. Neural networks appear in this case as a solution for simulating flows in the context of non-linearity between rainfall and flow of this river. Climatic data (rainfall, temperature and PET) and land use will be phased in neural models to simulate monthly flows of the river Lobo. Four (4) neuronal model variants were constructed from three (3) hydro-climatic parameters (rainfall, potential evapotranspiration and flow) and the land acquired from Landsat ETM + 1990 and ETM + 2000. Two types of models have been created: the unguided model and the guided model. The simulation with the unguided model did not provide a satisfactory result. In effect, the value of Nash is only 22.90%. However, the NASH value of the guided model is much better than the previous one (85.01, 83.38 and 84.05%). These results help to highlight the importance of land use on the performance of neural networks. This study also demonstrated the ability of artificial neural networks to simulate the nongauged river flows in the context of climate disruption.Key words: Côte d’Ivoire, Lobo, multilayer perception, remote sensing, simulation, hydrology, model, neuron, flow

    Application des réseaux de neurones formels pour la prévision des débits mensuels du Bandama blanc à la station de Tortiya (Nord de la Côte d’Ivoire)

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    Plusieurs travaux témoignent de la capacité des réseaux de neurones à modéliser les débits des rivières. Malheureusement on ignore actuellement si ces modèles neuronaux sont performants pour la prévision du binôme pluie-débit en régime tropical humide en général et particulièrement sur le Bandama Blanc dans le Nord de la Côte d‟Ivoire. Ce travail de recherche permettra de vérifier l‟efficacité des réseaux de neurones formels pour la prévision des débits mensuels du Bandama Blanc à partir de la relation pluie-débit qui est non-linéaire. Trois modèles de réseaux de neurones ont donc été optimisés afin d‟atteindre cet objectif. Une base de données composée du débit, de la pluie, de la température et de  l‟Evapotranspiration Potentiel (ETP) au pas de temps mensuel à été utilisée comme entrée de ces modèles.Ces données ont été normalisées entre 0 et 1 et subdivisées en deux blocs : un premier bloc composé des 2/3 des données (1971-1988) pour l‟apprentissage et un second bloc composé du 1/3 des données (1989- 1997) pour la validation. Ces modèles ont été optimisés avec l‟apprentissage supervisé. Le critère de Nash-Sutcliffe et le coefficient de corrélation (R) ont été utilisés pour tester la performance de ces modèles. Les résultats obtenus montrent que tous les modèles expriment plus de 70% de la variation des débits du Bandama Blanc à Tortiya. Pour tous ces modèles, les valeurs du critère de Nash-Sutcliffe calculées sont nettement supérieures à 70% et les coefficients de corrélation de Pearson sont très élevés et supérieurs à 0,80. Mais, malgré ces bonnes performances, les débits extrêmes sont généralement mal modélisés.Mots-clés : modélisation, apprentissage, perceptron multicouches, rivière

    Diversité floristique de la région de Foungbesso en zone de transition forêt – savane à l’ouest de la Côte d’Ivoire

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    L’analyse de la flore et de la végétation de la zone de transition forêt-savane, à l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région de Foungbesso (départements de Touba et de Biankouma) a été réalisée. Des relevés de surfaces de 100 m2 et des relevés itinérants nous ont permis de recenser 8 différents biotopes, 349 espèces végétales reparties entre 259 genres et 76 familles botaniques. D’une façon générale, les milieux rencontrés sont floristiquement homogènes, en particulier les savanes herbeuses, les forêts claires, les forêts-galeries et les forêts denses semi-décidues. Cette étude a permis de dénombrer 09 espèces endémiques au bloc forestier ouest Africain (GCW), 03 espèces endémiques ivoiriennes (GCi) et 14 espèces identifiées comme rares et menacées selon l’UICN (2015). L’évaluation de la diversité floristique de la région de Foungbesso, à l’Ouest de la Côte d’Ivoire nous a permis de remarquer la présence d’une diversité de biotopes comme signalé dans la littérature mais en des superficies variables avec une prédominance des savanes.Mots clés : Diversité floristique, Ouest Côte d’Ivoire, végétation, zone de transition forêt – savane

    Déterminismes De La Dynamique De La Forêt Des Marais Tanoé-Ehy (Sud-Est, Côte d'Ivoire)v

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    Objective: The Tanoé-Ehy Forest (FMTE) has been identified as a top priority site for primate conservation in West Africa. Pending the completion of the measures of its final classification in protected area, anthropic pressures are constantly nibbling the types of habitat that the FMTE contains. The objective of the present study was to analyze the spatial and temporal evolution of this forest from 1986 to 2016. The study consisted in mapping and following through Landsat satellite images from 1986, 2000, and 2016 the dynamics of the land use that constitute the FMTE. To better understand the underpinnings of this evolution, based on anthropogenic threats, surveys were carried out in the five villages closest to the forest. Treatments show a 10% degradation of swamp forest area to degraded forests in 30 years. The habitats temporarily flooded forests remained intact during this 30 years period, reflecting efforts to maintain the integrity of the FMTE. Surveys have shown that the types of pressure and their intensity vary from peripheral villages. Overall, this involves wood harvesting and hunting. In view of the importance of the FMTE in terms of a particular ecosystem and the conservation of biodiversity, it is desirable and urgent that, in addition to awareness-raising campaigns for local populations, the process of its final ranking be accelerated to end its degradation

    Relations entre la diversité et la biomasse aérienne des espèces arborescentes dans les agroforêts traditionnelles à base de cacaoyers: Cas de la localité de Lakota (Côte d’Ivoire)

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    En matière de gestion durable des systèmes agroforestiers à base de cacao, il serait important de trouver un compromis pour à la fois conserver la biodiversité et les stocks de carbone ; ce qui constituerait une alternative écologiquement soutenable à l’agriculture conventionnelle. En Afrique sub-saharienne, peu d’études ont mis la lumière sur les relations éventuelles entre la biomasse végétale et la diversité biologique dans ces systèmes. La présente étude a permis de tester ces relations dans des agroforêts à cacao de Lakota en Côte d’Ivoire. Des cacaoyères et des forêts ont été inventoriées selon la méthode des transects à aire variable. Plusieurs indices floristiques, ont été calculés et la biomasse aérienne a été estimée, pour les espèces arborescentes de dbh > 2,5 cm. Au total, 215 espèces ont été dénombrées dans l’ensemble des biotopes dont 57,2 % en forêts anciennes, 50,2 % en forêts secondaires et 26 à 45 % dans les plantations. La biomasse aérienne des arbres sur pied dans les forêts anciennes est plus élevée (203,7 t ha-1) que dans les plantations où la biomasse baisse jusqu’à 90,2 t ha-1. Il n’existe pas de relations significatives entre la biomasse aérienne et la diversité des espèces dans les forêts. Dans les plantations âgées de plus de 15 ans, une forte diversité spécifique peut être bénéfique à 20 % dans l’augmentation de la biomasse sur pied. Les pratiques paysannes traditionnelle sen cacao culture peuvent donc garantircon comitamment, la diversité floristique et la biomasse qui est le facteur déterminant dans la séquestration du carbone.Mots Clés: Réchauffements climatiques, système agroforestier, Côte d’Ivoire, activité anthropiqueEnglish AbstractFor sustainable management of cocoa based agroforestry systems, it is important to find a tradeoff to conserve both biodiversity and carbon stock; which would be an ecologically sustainable alternative to conventional agriculture. In Sub-Saharan Africa, few studies have tested relationships between plant biomass and biodiversity in these systems. This study analysed these relationships in Cocoa based agroforest in Lakota area in Côte d’Ivoire. Cocoa farms and forest patches were inventoried using the variable-area transect method. We considered all trees species with dbh> 2.5 cm. Pearson correlation was used to test probable links between aboveground biomass and diversity indexes. We recorded a total of 215 tree species in all habitats, of which 57.2% were in old growth forests, 50.2% in secondary forests and 26-45% in cocoa farms. Biomass stock of old growth forests was greater (203.7 t ha-1) than in plantations, where it dropped to 90.2 t ha-1. There was no significant relationship between aboveground biomass and floristic indices in forests. In old plantations of over 15 years old, high species diversity could contribute up to 20% in the aboveground biomass. The conservation of floristic diversity in cacao based agroforestry systems may represent an important factor in mitigating global warming, through the storage of large amounts of carbon.Keywords: Climate change, cocoa based agroforestry system, Côte d’Ivoire, human activitie

    Diversité Et Variabilité Du Régime Alimentaire Des Éléphants Du Parc National d’Azagny (Sud - Côte d’Ivoire)

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    In CĂ´te d'Ivoire, Azagny National Park has a small forest elephants population, described as isolated, self-contained and whose survival depends on the diversity of local biological resources. A study was undertaken to assess the diversity of the plant species consumed and the feeding preference of this large mammal. Pedestrian surveys were carried out in the different biotopes traveled by the elephants during one year, in search of fresh and old traces of nutrition and droppings. As a result of these inventories, six organs of 282 plant species have been identified has consumed by elephant. In this plant species list, three families are the most represented: the Apocynaceae, the Euphorbiaceae and the Rubiaceae. Among the elephant diet, five species appear to be the most consumed: Aframomum melegueta (1.45%), Aframomum sceptrum (1.45%), Sacoglottis gabonensis (1.27%), Echinochloa pyramidalis (1.2%) and Albizia adianthifolia (1.2%). Considering the number and type of organs harvested from plants, the study reveals that they varied from one species to another well. In general, leaves (256 species 90.8%) and fruits (95 species or 33.7%) have emerged as the most consumed organs of elephants. In view of this diet importance in elephant survival in the park, it would be important to identify the type of species consumed seasonally and to assess their availability in each of the biotopes traveled

    Disponibilité des espèces végétales spontanées à usage traditionnel dans la localité d’Agbaou, Centreouest de la Côte d’Ivoire

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    Objectif : Cette étude réalisée à Agbaou, a visé l’identification et  l’évaluation de la disponibilité des espèces végétales à usages traditionnels de la localité.Méthodologie et résultats : La récolte des données a consisté à réaliser des relevés floristiques de 200 m2 dans des plantations, des jachères, et des fragments de forêts appartenant à une réserve botanique en création ainsi que des espaces paysans environnants. Des populations locales ont été aussi interviewées sur l’utilisation des espèces végétales. Les données sur l’utilisation des espèces ont été complétées à travers la littérature. A l’issue de l’inventaire, 358 espèces végétales ont été recensées dans la localité d’Agbaou. La littérature montre que 24 % de ces espèces peuvent être utilisées par les populations locales dans le traitement de diverses maladies, pour la consommation, dans le domaine de l’artisanat ou  comme bois d’oeuvre. Sur les 17,3 % d’espèces à usages fréquents, les indices de raréfaction montrent, sur le site de la réserve, une disponibilité importante pour celles pouvant être classées comme prioritaires dans lalocalité.Conclusion et application des résultats : L’étude suggère que les activités d'aménagement de la réserve, devront tenir compte des besoins des populations locales, car leurs connaissances traditionnelles peuvent être un facteur de conservation de certaines espèces.Mots clés : Espèce prioritaire ; connaissances traditionnelles ; Agbaou ; Côte d’Ivoir

    Analyse des profils écologiques des produits forestiers non-ligneux dans la région du Haut-Sassandra (Centre-Ouest de la Côte d'Ivoire)

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    Distribution of non-timber forest products in an environment submitted to strong anthropogenic pressures in the periphery of the Classified Forest of Haut-Sassandra (Central-West CĂ´te d'Ivoire). The population of the Classified Forest Haut-Sassandra (FCHS) regularly uses Non-Timber Forest Products (NTFP) for several purposes. Unfortunately, the degradation of natural ecosystems observed in recent decades in and around the FCHS following the different crises experienced by Ivory-Coast has modified the availability of certain NTFP. For a sustainable exploitation of these NTFP, this study evaluates the ecological and human factors which could affect the distribution of six NTFP deemed to have priority around the FCHS. To achieve this aim, investigations and field surveys were conducted in 11 villages along the FCHS. In order to see the links between the different factors identified, a multiple factor analysis was carried out and then supplemented by tests of frequency analysis. The results indicate that Ricinodendron heudelotii, Irvingia gabonensis, Entandrophragma angolense and Milicia excelsa occur in all types of environment and at various distances from the villages. One species, Neuropeltis acuminata is forest-dependent and Laccosperma secundiflorum occurs exclusively in the shallows. The latter two species are likely to disappear from the village territory due to the intensification of anthropogenic activities observed in recent decades in the area
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