11 research outputs found

    La place du territoire dans les choix stratégiques des groupes sucriers français : enjeux et perspectives du changement institutionnel et concurrentiel.

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    International audienceLa réforme de l’OCM Sucre de 2006 et l’accord «Tout sauf les armes» pour les PMA modifient profondément le contexte institutionnel et concurrentiel de la filière sucrière européenne en introduisant une incertitude radicale dans un système auparavant fermé et certain. Le changement institutionnel profond qui se produit précipite dès lors des évolutions déjà à l’œuvre et implique de la part des groupes industriels sucriers européens et français une réponse en termes d’innovation et de compétitivité. Face à ce changement, la restructuration de la filière à partir de la variété des stratégies mises en œuvre par les groupes sucriers donne lieu à une redéfinition des activités productives pour chaque groupe. En prenant appui sur des exemples, nous montrons comment ces stratégies modifient et contribuent à redéfinir la place du territoire dans l’économie sucrière contemporaine

    Gaëlle Courtaux-Kotbi, Transformation postsocialiste des industries automobiles est-allemandes et tchèques : une application de la théorie des modèles productifs

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    Studying East-German and Czech automotive industries, we question the nature of the firms’ transformation from socialism to post-socialism, as well as the logic of these changes. The objective is to determine to what extent the macroeconomic evolution and its impact within the context will affect the firms. Taking into account the contributions and the limits of organizational theory, the application of the theory of productive models is justified to test these hypotheses. In spite of the homogenization factors which influence the East-German and Czech automotive industries, the diversity of productive models remains at the micro level. Subsequently, we demonstrate that the main results of GERPISA‘s are confirmed in a situation of historical change such as in the transition from socialism to post-socialism

    Gaëlle Courtaux-Kotbi, Transformation postsocialiste des industries automobiles est-allemandes et tchèques : une application de la théorie des modèles productifs

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    Studying East-German and Czech automotive industries, we question the nature of the firms’ transformation from socialism to post-socialism, as well as the logic of these changes. The objective is to determine to what extent the macroeconomic evolution and its impact within the context will affect the firms. Taking into account the contributions and the limits of organizational theory, the application of the theory of productive models is justified to test these hypotheses. In spite of the homogenization factors which influence the East-German and Czech automotive industries, the diversity of productive models remains at the micro level. Subsequently, we demonstrate that the main results of GERPISA‘s are confirmed in a situation of historical change such as in the transition from socialism to post-socialism

    The territorial biorefinery as a new business model

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    International audienceThe transition toward more sustainable industries opens the way for alternative solutions based upon new economic models using agricultural inputs or biomass to substitute oil-based inputs. In this context different generations of biorefinery complexes are evolving rapidly and highlight the numerous possibilities for the organization of processing activities, from supply to final markets. The evolution of these biorefineries has followed two main business models, the port biorefinery, based on the import of raw materials, and the territorial biorefinery, based on strong relationships with local (or regional) supply bases. In this article we focus on the concept of the ‘territorial biorefinery’, seen as a new business model. We develop the idea of a link between the biorefinery and its territory through several relevant theoretical approaches and demonstrate that the definition of ‘territorial biorefinery’ does not achieve, from these theoretical backgrounds, a consensus. More importantly, we emphasise that the theoretical assumptions underlying the different definitions used should be made explicit in order to facilitate the manner in which practioners study, develop and set up businesses of this kind

    Conceptualiser la bioraffinerie territorialisée : quelle approche théorique ?

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    International audienceL’objectif de cette communication est d’identifier quels sont les apports théoriques utiles à la compréhension du concept de bioraffinerie territorialisée. En introduction nous caractérisons empiriquement cet objet de « bioraffinerie territorialisée », comme nouveau mode de valorisation de la biomasse s’appuyant sur la chimie doublement verte (Nieddu, 2010) et sur les principes de l’écologie industrielle (métabolisme industriel et territorial, appliqués à ce secteur d’activité).Puis nous identifions dans un second temps quelques corpus théoriques mobilisables pour la compréhension de cet objet. Le corpus de la socio économie de la proximité (Bouba-Olga et Zimmermann, 2004, Torre et Filippi, 2005) et ses développements pour les secteurs agricoles et agroalimentaires (Requier-Desjardins et al., 2003) permettent d’identifier la multiplicité des approches socioéconomiques du territoire. Le territoire peut apparaitre ainsi comme un continuum construit essentiellement par son lien à l’activité économique : comme lieu passif, comme construit par les acteurs et comme condition de la territorialisation. Le degré de l’ancrage territorial dépendra de la proximité des acteurs et de leurs interactions dynamiques. La démarche aboutit à la construction d’objets nouveaux comme les clusters, les districts marshalliens et les milieux innovants. Par ailleurs, les travaux sur la transition sociotechnique, sur la conception éco systémique des activités économiques et la structuration des réseaux sociotechniques permettent quant à eux de mieux saisir les combinatoires complexes entre acteurs et ressources qui se font jour lors des innovations de rupture à plusieurs niveaux d’échelles.Dans un troisième temps, et à partir de ces éléments, nous mettons en évidence les notions clés utiles selon nous à la compréhension du concept de « bioraffinerie territorialisée ». Parmi ceux-ci, la définition du territoire, non pas comme inscription passive de l’activité économique mais plutôt comme variable endogène résultant d’un processus socioéconomique de construction d’actif territorialisés nous semble essentiel. Un autre apport théorique majeur est la compréhension des dynamiques multi échelles des innovations de rupture. Ces dynamiques croisent deux familles de réseaux sociotechniques, l’une centrée sur les activités agricoles (bassins de production) et l’autre sur les chaines de valeur (filière) qui sont irréductibles l’une à l’autre mais en interdépendance forte. La construction de scénarios de développement territorial dans lesquels s’inscrivent les bioraffineries se concrétisant dans des projets de territoires est une résultante possible de la démarche.Au final, ces notions doivent permettre de mieux appréhender, selon nous, quelles sont les conditions d’émergence et les formes que pourraient prendre à l’avenir la « bioraffinerie territorialisée »
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