12 research outputs found

    Description du systĂšme Ă©ducatif et Ă©valuation de son adĂ©quation aux besoins des utilisateurs. Rapport produit dans le cadre du projet r4d « Adapter et renforcer l'orientation scolaire et professionnelle pour promouvoir le travail dĂ©cent dans deux pays d'Afrique de l’Ouest : le Burkina Faso et le Togo ».

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    Ancienne colonie française d’Afrique de l’Ouest, la population du Burkina Faso est estimĂ©e Ă  18 450 495 d’individus vivant essentiellement d’une Ă©conomie rurale et agricole de subsistance. L’économie burkinabĂš est fortement dominĂ©e par le secteur Ă©conomique informel Ă  90% (INSD, 2016). Depuis son indĂ©pendance en 1960, le Burkina Faso a initiĂ© plusieurs rĂ©formes et politiques pour rendre le systĂšme Ă©ducatif plus performant et adaptĂ© aux besoins des populations. Les rĂ©formes les plus rĂ©centes sont l’adoption et la mise en Ɠuvre de la Loi d’orientation de l’éducation de 2007 et l’adoption du Programme de DĂ©veloppement StratĂ©gique de l’Education de Base (PDSEB) couvrant la pĂ©riode de 2012 Ă  2021. PilotĂ© par trois ministĂšres Ă  savoir le MinistĂšre de l’Education Nationale, de l’AlphabĂ©tisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), le MinistĂšre de l’Enseignement SupĂ©rieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI) et le MinistĂšre de la Jeunesse et de la Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes (MJPEJ), le systĂšme Ă©ducatif burkinabĂš est structurĂ© en quatre types d’éducation (formelle, non formelle, informelle et spĂ©cialisĂ©e), son ambition Ă©tant de produire des jeunes citoyens burkinabĂš responsables, productifs et crĂ©atifs. Cependant, le systĂšme Ă©ducatif burkinbĂš est demeurĂ© embryonnaire et peu dĂ©veloppĂ© malgrĂ© les diffĂ©rents efforts dĂ©ployĂ©s par le Gouvernement et ses partenaires. En effet, une forte proportion de burkinabĂš n’est pas instruite et l’analphabĂ©tisme constitue un sĂ©rieux problĂšme de dĂ©veloppement avec une forte prĂ©valence au sein de la population adulte (15 ans et plus). Le taux d’alphabĂ©tisation est estimĂ© Ă  34,5 % en 2014, le taux brut de scolarisation est estimĂ© Ă  90,7 % pour le primaire et Ă  17,6 % pour le secondaire au titre de l’annĂ©e scolaire 2017/18, constituant de sĂ©rieux handicaps pour la mise en Ɠuvre des politiques Ă©ducatives, notamment de qualitĂ© et accessible pour tous (INSD, 2018 ; UNESCO, 2017). La mise en Ɠuvre du Plan dĂ©cennal de dĂ©veloppement de l'Ă©ducation de base (PDDEB) a permis l’amĂ©lioration des indicateurs au niveau du primaire (47,4% en 2001 Ă  88,3% en 2011), dans le post primaire et le prĂ©scolaire (1,44% en 2001 Ă  3% en 2010). Avec un taux de scolarisation de 79,6% en 2011, le Burkina Faso n’a pas atteint l’éducation pour tous en 2015 tel que mentionnĂ© dans le cadre d’action de Dakar adoptĂ© lors du sommet mondial sur l’éducation qui s’est tenu en 2000. Se basant sur des sources de donnĂ©es provenant de travaux existants, le prĂ©sent rapport propose d’abord une description du systĂšme Ă©ducatif burkinabĂš avant d’examiner l'adĂ©quation entre le systĂšme Ă©ducatif et les besoins des populations

    "It's the poverty"-Stakeholder perspectives on barriers to secondary education in rural Burkina Faso

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    Universal primary and secondary education is a key target of the Sustainable Development Goals. While substantial gains have been made at the primary school level, progress towards universal secondary education has slowed, particularly in sub-Saharan Africa. In this study, we aimed to determine perceived barriers of secondary schooling in rural Burkina Faso, where secondary school completion is among the lowest globally (<10%). We conducted a two-stage qualitative study using semi-structured interviews (N = 49). In the first stage, we sampled enrolled students (n = 10), out-of-school adolescents (n = 9), parents of enrolled students (n = 5), parents of out-of-school adolescents (n = 5) and teachers (n = 10) from a random sample of five secondary schools. In a second stage, we interviewed key informants knowledgeable of the school context using snowball sampling (n = 10). Systematic analysis of the pooled sample was based on a reading of interview transcripts and coding of the narratives in NVivo12 using the diathesis-stress model. Recurring themes were classified using a priori developed categories of hypothesized barriers to secondary schooling. Major reported barriers included school-related expenses and the lack of school infrastructure and resources. Insufficient and heterogeneous French language skills (the official language of instruction in Burkina Faso) were seen as a major barrier to secondary schooling. Forced marriages, adolescent pregnancies, and the low perceived economic benefits of investing in secondary schooling were reported as key barriers among young women. Our results guide future interventions and policy aimed at achieving universal secondary education and gender equity in the region

    What explains gender inequalities in HIV/AIDS prevalence in sub-Saharan Africa? Evidence from the demographic and health surveys

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    Abstract Background Women are disproportionally affected by human immunodeficiency virus (HIV)/acquired immunodeficiency syndrome (AIDS) in sub-Saharan Africa (SSA). The determinants of gender inequality in HIV/AIDS may vary across countries and require country-specific interventions to address them. This study aimed to identify the socio-demographic and behavioral characteristics underlying gender inequalities in HIV/AIDS in 21 SSA countries. Methods We applied an extension of the Blinder-Oaxaca decomposition approach to data from Demographic and Health Surveys and AIDS Indicator Surveys to quantify the differences in HIV/AIDS prevalence between women and men attributable to socio-demographic factors, sexual behaviours, and awareness of HIV/AIDS. We decomposed gender inequalities into two components: the percentage attributable to different levels of the risk factors between women and men (the “composition effect”) and the percentage attributable to risk factors having differential effects on HIV/AIDS prevalence in women and men (the “response effect”). Results Descriptive analyses showed that the difference between women and men in HIV/AIDS prevalence varied from a low of 0.68 % (P = 0.008) in Liberia to a high of 11.5 % (P < 0.001) in Swaziland. The decomposition analysis showed that 84 % (P < 0.001) and 92 % (P < 0.001) of the higher prevalence of HIV/AIDS among women in Uganda and Ghana, respectively, was explained by the different distributions of HIV/AIDS risk factors, particularly age at first sex between women and men. In the majority of countries, however, observed gender inequalities in HIV/AIDS were chiefly explained by differences in the responses to risk factors; the differential effects of age, marital status and occupation on prevalence of HIV/AIDS for women and men were among the significant contributors to this component. In Cameroon, Guinea, Malawi and Swaziland, a combination of the composition and response effects explained gender inequalities in HIV/AIDS prevalence. Conclusions The factors that explain gender inequality in HIV/AIDS in SSA vary by country, suggesting that country-specific interventions are needed. Unmeasured factors also contributed substantially to the difference in HIV/AIDS prevalence between women and men, highlighting the need for further study

    Les dĂ©fis de l’enseignement supĂ©rieur au Burkina Faso

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    Comme dans la plupart des pays d'Afrique sub-saharienne francophone, l'enseignement supérieur au Burkina Faso ne s'est développé qu'à partir du milieu des années 70. Toutefois, interviendra une crise de l'enseignement supérieur dans les années 1980, conséquence des politiques d'ajustements structurels et de la priorité accordée à l'enseignement de base. Cette situation pose également un défi majeur de l'enseignement supérieur, celui de la disponibilité de données complÚtes et de longues séries, limitant ainsi toute tentative d'une analyse historique ou d'un diagnostic de ce sous-secteur du systÚme éducatif. Mobilisant diverses sources de données, notamment celles issues des statistiques administratives et quelques statistiques sur le personnel enseignant des deux principales universités publiques, l'article retrace l'évolution de l'offre et de la demande et pose quelques défis qui se posent à l'enseignement supérieur au Burkina Faso. Au cours de la décennie 2005-06 et 2015-16, le nombre total d'établissements a été multiplié par plus de trois, accroissement dû essentiellement au secteur privé. Toutefois, les étudiants se retrouvent en grande majorité dans le public (huit étudiants sur dix). Les filiÚres offertes ont également connu une forte expansion au cours des dix derniÚres années, avec une prédominance des 'sciences sociales, commerce et droit' qui représentent prÚs de la moitié des filiÚres en 2015-2016, suivies des 'lettres et arts' et enfin des sciences. L'offre de filiÚres en agriculture demeure marginale, pour un pays essentiellement agricole et dont l'économie est basée sur le secteur agro-pastoral. Il ressort également une orientation sexuée dans les filiÚres: les filles sont proportionnellement plus présentes dans les 'sciences sociales, commerce et droit' alors que les garçons sont proportionnellement plus nombreux dans les filiÚres 'sciences'. Alors que l'enseignement supérieur au Burkina Faso est loin d'avoir atteint un niveau optimal en termes de nombre d'étudiants, il fait face déjà à des défis en termes de capacité d'accueil, de personnel d'encadrement et d'une efficacité externe limitée

    Dynamiques Ă©ducatives au Burkina Faso : bilan et perspectives

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    Comme dans la plupart des pays d'Afrique sub-saharienne francophone, l'enseignement supérieur au Burkina Faso ne s'est développé qu'à partir du milieu des années 70. Toutefois, interviendra une crise de l'enseignement supérieur dans les années 1980, conséquence des politiques d'ajustements structurels et de la priorité accordée à l'enseignement de base. Cette situation pose également un défi majeur de l'enseignement supérieur, celui de la disponibilité de données complÚtes et de longues séries, limitant ainsi toute tentative d'une analyse historique ou d'un diagnostic de ce sous-secteur du systÚme éducatif. Mobilisant diverses sources de données, notamment celles issues des statistiques administratives et quelques statistiques sur le personnel enseignant des deux principales universités publiques, l'article retrace l'évolution de l'offre et de la demande et pose quelques défis qui se posent à l'enseignement supérieur au Burkina Faso. Au cours de la décennie 2005-06 et 2015-16, le nombre total d'établissements a été multiplié par plus de trois, accroissement dû essentiellement au secteur privé. Toutefois, les étudiants se retrouvent en grande majorité dans le public (huit étudiants sur dix). Les filiÚres offertes ont également connu une forte expansion au cours des dix derniÚres années, avec une prédominance des 'sciences sociales, commerce et droit' qui représentent prÚs de la moitié des filiÚres en 2015-2016, suivies des 'lettres et arts' et enfin des sciences. L'offre de filiÚres en agriculture demeure marginale, pour un pays essentiellement agricole et dont l'économie est basée sur le secteur agro-pastoral. Il ressort également une orientation sexuée dans les filiÚres: les filles sont proportionnellement plus présentes dans les 'sciences sociales, commerce et droit' alors que les garçons sont proportionnellement plus nombreux dans les filiÚres 'sciences'. Alors que l'enseignement supérieur au Burkina Faso est loin d'avoir atteint un niveau optimal en termes de nombre d'étudiants, il fait face déjà à des défis en termes de capacité d'accueil, de personnel d'encadrement et d'une efficacité externe limitée

    SystÚmes éducatifs, orientation et insertion professionnelle en Afrique francophone : quelles articulations à l'Úre de la promotion de l'entrepreneuriat et du travail décent ?

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    MalgrĂ© la croissance dĂ©mographique importante des pays africains et leur population jeune, ces pays parviennent difficilement Ă  tirer pleinement profit de cet avantage en raison du manque d’opportunitĂ©s d’emploi pour les jeunes. Les systĂšmes Ă©ducatifs sont Ă©galement considĂ©rĂ©s comme inadaptĂ©s aux besoins du marchĂ© du travail. Cet ouvrage examine le systĂšme Ă©ducatif, l’orientation scolaire et professionnelle ainsi que leur contribution Ă  l’insertion socioprofessionnelle des jeunes dans trois pays d’Afrique francophone (Burkina Faso, Cameroun et Togo), dans le contexte de la promotion de l’entrepreneuriat et du travail dĂ©cent
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