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Plasmocytome cutané secondaire révélant un myélome multiple: à propos d’un cas
Le plasmocytome cutané secondaire métastatique est une prolifération plasmocytaire multiple extramédullaire de localisation cutanée. Son diagnostic repose sur la mise en évidence d'une prolifération plasmocytaire maligne au niveau médullaire et cutané. Son apparition s'associe à un stade avancé du myélome et à un pronostic péjoratif.Pan African Medical Journal 2016; 2
Prévalence et Facteurs de Risque Associés à la Lombalgie Commune chez le Personnel Soignant au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville en 2021
Objectif: Déterminer la prévalence et les facteurs de risque associés à la lombalgie commune chez le personnel soignant au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B). Patients et méthodes: Il s’agit d’une étude transversale, descriptive et analytique menée au CHU-B, du 1er mars au 1er octobre 2021(8 mois). Elle concernait le personnel de santé en poste depuis au moins 6 mois, ayant consenti de participer à l’étude. L’instrument d’étude était un questionnaire anonyme auto-administré et comprenant les données sociodémographiques, les caractéristiques cliniques, les facteurs de risques et thérapeutiques de la lombalgie commune. La saisie et l’analyse des données ont été effectuées par les logiciels Excel version 2010 et Sphinx version 5. Résultats: La prévalence de la lombalgie commune chez le personnel soignant était de 37,9%. Les femmes étaient prédominantes dans 75,7% de cas (n=84)), avec un sex ratio de 0,3 en faveur des femmes. L’âge moyen était de 42,69+-9,77 ans (extrêmes de 20 et 65 ans). Les infirmiers étaient majoritaires avec 72,1%(n=80), suivis des médecins chirurgiens (9,9%), des médecins (9%), des sages-femmes et des aides-soignants respectivement dans 8,1 et 0,9% des cas. Le principal facteur déclenchant était un effort de soulèvement (51,4%). Les principaux facteurs de risques associés à la lombalgie commune étaient le sexe féminin, la surcharge pondérale, la profession infirmière, l’ancienneté au travail, le geste et postures au travail, le sport apparaissait comme facteur protecteur. L’arrêt de travail était les principales mesures thérapeutiques professionnelles observées (44% des cas). Conclusion: La lombalgie commune est un trouble musculo-squelettique très fréquent chez les personnel soignant. Plusieurs facteurs de risque individuels et professionnels peuvent être à l’origine de la survenue et de la persistance de cette pathologie. Sa prévention repose sur une sensibilisation et une formation sur les gestes et postures.
Objective: Determining the prevalence and risk factors associated with common low back pain among nursing staff at the Brazzaville University Hospital Centre (CHU-B). Patients and methods: This was a cross-sectional, descriptive, and analytical study conducted at CHU-B from March 1 to October 1, 2021 (8 months). It concerned healthcare personnel who had been in post for at least 6 months and had consented to participate in the study. The study instrument was an anonymous self-administered questionnaire including socio-demographic data, clinical characteristics, risk, and therapeutic factors for common low back pain. Data entry and analysis were performed using Excel version 2010 and Sphinx version 5 software. Results: The prevalence of common low-back pain among nursing staff was 37.9%. Women predominated in 75.7% of cases (n=84), with a sex ratio of 0.3 in favor of women. The average age was 42.69+-9.77 (extremes 20 and 65). Nurses were in the majority with 72.1% (n=80), followed by surgical doctors (9.9%), physicians (9%), midwives, and orderlies in 8.1 and 0.9% of cases respectively. The main trigger was lifting effort (51.4%). The main risk factors associated with common low-back pain were female gender, overweight, nursing profession, seniority at work, gestures and postures at work, with sport appearing as a protective factor. The work stoppage was the main occupational therapeutic measure observed (44% of cases). Conclusion: Common low-back pain is a very common musculoskeletal disorder among nursing staff. Several individual and occupational risk factors may be responsible for the onset and persistence of this pathology. Prevention is based on awareness-raising and training in gestures and postures
Polyarthrite RhumatoĂŻde: Etude de 10 Observations vues en Consultation de Rhumatologie au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville
Objectif: Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs de la polyarthrite rhumatoïde à travers 10 cas vus en consultation de Rhumatologie au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville. Patients et Méthodes: Etude descriptive, transversale, rétrospective menée du janvier 2022 à aout 2022 (8mois) en consultation de Rhumatologie au CHU de Brazzaville, Congo. Le diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde a été retenu sur les critères de l’ACR 87 avec un score ≥ 4 ou ACR EULAR 2010 avec un score ≥ 6. Résultats: Il s’agissait de 10 cas (1,53%) de sexe féminin. L’âge moyen était 51 ans (extrêmes de 34 et 68 ans). La durée moyenne d’évolution était de 27.7 mois (extrêmes de 4 mois et 8 ans). Sept patientes (70 %) avaient une polyarthrite rhumatoïde évoluait plus de 6 mois et 3 (30 %) une durée de moins de 6 mois. Dans notre série, 60 % (n=6) des cas avaient une Polyarthrite Rhumatoïde déformante. Les déformations prédominaient au de la main. La déformation en boutonnière et pouce en Z étaient les plus retrouvées dans 4 cas (40%) chacune suivie de dos de chameau (20%). Les facteurs rhumatoïdes étaient positifs dans 7 cas (70 %) et les anti-CCP dans 6 cas ( 60 %). Les anomalies radiographiques retrouvées chez 8 cas (80%) étaient : la déminéralisation en bande des épiphyses et l’érosion marginale (8cas), les géodes osseuses (7cas), le pincement radiocarpienne (5cas), pincement des IPP et MCP (5cas), la carpite rhumatoïde fusionnante (2cas), la tarsite et la coxite dans 1 cas. Cinq patientes (50%) étaient en forte activité (DAS 28 supérieur à 5,1). La corticothérapie par voie générale et Les antiinflammatoires non stéroïdiens étaient prescrits respectivement dans 100 % et 50% des cas. Le méthotrexate était prescrit chez dans 100% des cas. La rémission a été obtenue à 6 mois chez 5 patientes. Conclusion: la polyarthrite rhumatoïde est de diagnostic tardif en phase d’état Le méthotrexate reste le traitement de fond classique le plus prescrit.
Objective: Describe the epidemiological, clinical, paraclinical, therapeutic and evolutionary aspects of rheumatoid arthritis through 10 cases seen in rheumatology consultation at the University Hospital Center of Brazzaville. Patients and Methods: Descriptive, cross-sectional, retrospective study conducted from January 2022 to August 2022 (8 months) in consultation of Rheumatology at the University Hospital of Brazzaville, Congo. The diagnosis of rheumatoid arthritis was retained on the criteria of ACR 87 with a score ≥ 4 or ACR EULAR 2010 with a score ≥ 6. Results: There were 10 cases (1.53%) of female sex. The average age was 51 years (range 34 and 68). The average duration of evolution was 27.7 months (extremes of 4 months and 8 years). Seven patients (70%) had rheumatoid arthritis progressing for more than 6 months and 3 (30%) lasting less than 6 months. In our series, 60% (n=6) of the cases had deforming rheumatoid arthritis. The deformities predominated in the hand. Buttonhole deformity and Z thumb were the most found in 4 cases (40%) each followed by camel back (20%). Rheumatoid factors were positive in 7 cases (70%) and anti-CCP in 6 cases (60%). The radiographic abnormalities found in 8 cases (80%) were: band demineralization of the epiphyses and marginal erosion (8 cases), bone geodes (7 cases), radiocarpal pinching (5 cases), PIP and MCP pinching (5 cases), fusion rheumatoid carpitis (2 cases), tarsitis and coxitis in 1 case. Five patients (50%) were in high activity (DAS 28 greater than 5.1). Systemic corticosteroid therapy and non-steroidal anti-inflammatory drugs were prescribed in 100% and 50% of cases respectively. Methotrexate was prescribed in 100% of cases. Remission was achieved at 6 months in 5 patients. Conclusion: rheumatoid arthritis is diagnosed late in the state phase. Methotrexate remains the most prescribed classic disease-modifying treatment
Prévalence et Facteurs de Risque Associés à la Lombalgie Commune chez le Personnel Soignant au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville en 2021
Objectif: Déterminer la prévalence et les facteurs de risque associés à la lombalgie commune chez le personnel soignant au CHU de Brazzaville. Patients et méthodes: Il s’agit d’une étude transversale, descriptive et analytique menée au CHUB, du1er mars au 1er octobre 2021(8 mois). Elle concernait le personnel de santé en poste depuis au moins 6 mois, ayant consenti de participer à l’étude. L’instrument d’étude était un questionnaire anonyme auto-administré comprenait les données sociodémographiques, les caractéristiques cliniques, les facteurs de risques et thérapeutiques de la lombalgie commune. La saisie et l’analyse des données ont été effectuées par les logiciels Excel version 2010 et Sphinx version 5. Résultats: La prévalence de la lombalgie commune chez le personnel soignant était de 37,9%. Les femmes étaient prédominantes dans 75,7% de cas (n=84)) et un sex ration de 0,3en faveur des femmes. L’âge moyen était de 42,69+-9,77 ans (extrêmes de 20 et 65 ans). Les infirmiers étaient majoritaires avec 72,1%(n=80), suivis des chirurgiens (9,9%), des médecins (9%), des sages-femmes et des aides-soignants respectivement dans 8,1 et 0,9% des cas. Le principal facteur déclenchant était un effort de soulèvement (51,4%). Les principaux facteurs de risques associés à la lombalgie commune étaient le sexe féminin, la surcharge pondérale, la profession infirmière, l’ancienneté au travail, le geste et postures au travail, le sport apparaissait comme facteur protecteur. L’arrêt de travail était les principales mesures thérapeutiques professionnelles observées (44% des cas). Conclusion: La lombalgie commune est un trouble musculo-squelettique très fréquent chez les personnel soignant. Plusieurs facteurs de risque individuels et professionnels peuvent être à l’origine de la survenue et de la persistance de cette pathologie. Sa prévention repose sur une sensibilisation et une formation sur les gestes et postures.
Objective: To determine the prevalence and risk factors associated with common low back pain in nursing staff at the University Hospital of Brazzaville. Patients and methods: This was a cross-sectional, descriptive and analytical study conducted at the CHUB from March 1 to October 1, 2021 (8 months). It concerned health personnel who had been in post for at least 6 months and who had agreed to participate in the study. The study instrument was an anonymous self-administered questionnaire that included sociodemographic data, clinical characteristics, risk factors and treatments for common low back pain. Data entry and analysis were performed by Excel version 2010 and Sphinx version 5 software. Results: The prevalence of common low back pain among the nursing staff was 37.9%. Women were predominant in 75.7% of cases (n=84) and a sex ratio of 0.3 in favor of women. The mean age was 42.69+-9.77 years (extremes 20 and 65 years). Nurses were in the majority with 72.1% (n=80), followed by surgeons (9.9%), physicians (9%), midwives and orderlies in 8.1 and 0.9% of cases respectively. The main triggering factor was lifting effort (51.4%). The main risk factors associated with common low back pain were female gender, overweight, nursing profession, length of time at work, gestures and postures at work, and sport appeared to be a protective factor. Work stoppage was the main occupational therapeutic measure observed (44% of cases).
Conclusion : Common low back pain is a very frequent musculoskeletal disorder among healthcare workers. Several individual and professional risk factors may be responsible for the occurrence and persistence of this pathology. Its prevention is based on awareness and training on gestures and postures
Polyarthrite RhumatoĂŻde: Etude de 10 Observations vues en Consultation de Rhumatologie au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville
Objectif: Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs de la polyarthrite rhumatoïde à travers 10 cas vus en consultation de Rhumatologie au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville. Patients et Méthodes: Etude descriptive, transversale, rétrospective menée du janvier 2022 à aout 2022 (8mois) en consultation de Rhumatologie au CHU de Brazzaville, Congo. Le diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde a été retenu sur les critères de l’ACR 87 avec un score ≥ 4 ou ACR EULAR 2010 avec un score ≥ 6. Résultats: Il s’agissait de 10 cas (1,53%) de sexe féminin. L’âge moyen était 51 ans (extrêmes de 34 et 68 ans). La durée moyenne d’évolution était de 27.7 mois (extrêmes de 4 mois et 8 ans). Sept patientes (70 %) avaient une polyarthrite rhumatoïde évoluait plus de 6 mois et 3 (30 %) une durée de moins de 6 mois. Dans notre série, 60 % (n=6) des cas avaient une Polyarthrite Rhumatoïde déformante. Les déformations prédominaient au de la main. La déformation en boutonnière et pouce en Z étaient les plus retrouvées dans 4 cas (40%) chacune suivie de dos de chameau (20%). Les facteurs rhumatoïdes étaient positifs dans 7 cas (70 %) et les anti-CCP dans 6 cas ( 60 %). Les anomalies radiographiques retrouvées chez 8 cas (80%) étaient : la déminéralisation en bande des épiphyses et l’érosion marginale (8cas), les géodes osseuses (7cas), le pincement radiocarpienne (5cas), pincement des IPP et MCP (5cas), la carpite rhumatoïde fusionnante (2cas), la tarsite et la coxite dans 1 cas. Cinq patientes (50%) étaient en forte activité (DAS 28 supérieur à 5,1). La corticothérapie par voie générale et Les antiinflammatoires non stéroïdiens étaient prescrits respectivement dans 100 % et 50% des cas. Le méthotrexate était prescrit chez dans 100% des cas. La rémission a été obtenue à 6 mois chez 5 patientes. Conclusion: la polyarthrite rhumatoïde est de diagnostic tardif en phase d’état Le méthotrexate reste le traitement de fond classique le plus prescrit.
Objective: Describe the epidemiological, clinical, paraclinical, therapeutic and evolutionary aspects of rheumatoid arthritis through 10 cases seen in rheumatology consultation at the University Hospital Center of Brazzaville. Patients and Methods: Descriptive, cross-sectional, retrospective study conducted from January 2022 to August 2022 (8 months) in consultation of Rheumatology at the University Hospital of Brazzaville, Congo. The diagnosis of rheumatoid arthritis was retained on the criteria of ACR 87 with a score ≥ 4 or ACR EULAR 2010 with a score ≥ 6. Results: There were 10 cases (1.53%) of female sex. The average age was 51 years (range 34 and 68). The average duration of evolution was 27.7 months (extremes of 4 months and 8 years). Seven patients (70%) had rheumatoid arthritis progressing for more than 6 months and 3 (30%) lasting less than 6 months. In our series, 60% (n=6) of the cases had deforming rheumatoid arthritis. The deformities predominated in the hand. Buttonhole deformity and Z thumb were the most found in 4 cases (40%) each followed by camel back (20%). Rheumatoid factors were positive in 7 cases (70%) and anti-CCP in 6 cases (60%). The radiographic abnormalities found in 8 cases (80%) were: band demineralization of the epiphyses and marginal erosion (8 cases), bone geodes (7 cases), radiocarpal pinching (5 cases), PIP and MCP pinching (5 cases), fusion rheumatoid carpitis (2 cases), tarsitis and coxitis in 1 case. Five patients (50%) were in high activity (DAS 28 greater than 5.1). Systemic corticosteroid therapy and non-steroidal anti-inflammatory drugs were prescribed in 100% and 50% of cases respectively. Methotrexate was prescribed in 100% of cases. Remission was achieved at 6 months in 5 patients. Conclusion: rheumatoid arthritis is diagnosed late in the state phase. Methotrexate remains the most prescribed classic disease-modifying treatment
Aspects Cliniques, Paracliniques, Thérapeutiques et Evolutifs de la Goutte au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville
Objectif : Décrire les aspects cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs de la goutte vue en hospitalisation en Rhumatologie au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville. Patients et Méthodes : Etude descriptive, transversale, rétrospective conduite du 1er janvier 2012 au 31 janvier 2017 soit 5 ans, dans le service de Rhumatologie du CHU de Brazzaville, Congo. Le diagnostic de la goutte a été retenu sur les critères de Rome 1963 et/ou de New York 1966 et/ou de l’ACR 1977. Résultats : Il s’agissait de 75 (71,43%) patients avec une prédominance masculine (80%). L’âge moyen était de 60+-11,47 ans (extrêmes de 30 et 82 ans). La durée moyenne d’évolution de la goutte était de 5+- 2,41 ans (extrêmes de 1 et 15 ans). L’atteinte articulaire était poly articulaire dans 52% des cas (n=39), suivie d’oligoarticulaire et monaoarticualaire dans 24% des cas (n=18). L’uricémie était élevée chez 47 patients (67,62%) avec une moyenne de 80mg/l+- 21,34 et des extrêmes de 54 et 136 mg /l. La radiographie standard était anormale chez 26 patients (34,21%). Elle montrait un pincement de l’interligne articulaire (29,40%) suivie du pincement de l’interligne articulaire plus géodes et du pincement de l’interligne articulaire plus image en Hallebarde dans (23,55%), de géodes et /ou érosions intra osseuses (17,60%) et de d’érosions para articulaires excentrées plus tophus intra osseux (5,90%). la prise en charge médicamenteuse était dominée par l’association Colchicine –Allopurinol, avec une mauvaise observance thérapeutique dans 95% des cas chez les patients goutteux avec comorbidités. Conclusion : Cette étude montre que la goutte reste peu fréquente en hospitalisation. Elle touche préférentiellement les adultes d’âge mur, avec une nette prédominance masculine. Le diagnostic était tardif et associé aux comorbidités et la prise en charge médicamenteuse était dominée par l’association Colchicine –Allopurinol. Les études antérieures à grandes échelles seront nécessaires afin de ressortir les particularités de cette maladie chez les sujets Noirs Africains.
Objective: To describe the clinical, paraclinical, therapeutic and evolutionary aspects of gout seen in hospitalization in Rheumatology at the Brazzaville University Hospital Centre. Patients and Methods: Descriptive, cross-sectional, retrospective study conducted from January 1, 2012 to January 31, 2017, i.e. 5 years, in the Rheumatology Department of the University Hospital of Brazzaville, Congo. The diagnosis of gout was based on the Rome 1963 and/or New York 1966 and/or ACR 1977 criteria. Results: There were 75 (71.43%) patients, predominantly male (80%). The mean age was 60+-11.47 years (extremes 30 and 82 years). The mean duration of gout was 5+- 2.41 years (extremes 1 and 15 years). Joint involvement was polyarticular in 52% of cases (n=39), followed by oligoarticular and monaoarticular in 24% (n=18). Uricemia was elevated in 47 patients (67.62%), with a mean of 80mg/l+- 21.34 and extremes of 54 and 136 mg /l. Standard radiography was abnormal in 26 patients (34.21%). It showed a pinched joint space (29.40%), followed by pinched joint space plus geodes and pinched joint space plus halberd image (23.55%), geodes and/or intra-osseous erosions (17.60%) and eccentric para-articular erosions plus intra-osseous tophus (5.90%). Medication management was dominated by the Colchicine-Allopurinol combination, with poor compliance in 95% of gouty patients with comorbidities. Conclusion: This study shows that gout is still uncommon in hospitalized patients. It mainly affects middle-aged adults, with a clear male predominance. Diagnosis was late and associated with comorbidities, and drug management was dominated by the Colchicine-Allopurinol combination. Previous large-scale studies will be necessary to highlight the particularities of this disease in black African subjects
Prévalence et Facteurs de Risque Associés à la Lombalgie Commune chez le Personnel Soignant au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville en 2021
Objectif: Déterminer la prévalence et les facteurs de risque associés à la lombalgie commune chez le personnel soignant au CHU de Brazzaville. Patients et méthodes: Il s’agit d’une étude transversale, descriptive et analytique menée au CHUB, du1er mars au 1er octobre 2021(8 mois). Elle concernait le personnel de santé en poste depuis au moins 6 mois, ayant consenti de participer à l’étude. L’instrument d’étude était un questionnaire anonyme auto-administré comprenait les données sociodémographiques, les caractéristiques cliniques, les facteurs de risques et thérapeutiques de la lombalgie commune. La saisie et l’analyse des données ont été effectuées par les logiciels Excel version 2010 et Sphinx version 5. Résultats: La prévalence de la lombalgie commune chez le personnel soignant était de 37,9%. Les femmes étaient prédominantes dans 75,7% de cas (n=84)) et un sex ration de 0,3en faveur des femmes. L’âge moyen était de 42,69+-9,77 ans (extrêmes de 20 et 65 ans). Les infirmiers étaient majoritaires avec 72,1%(n=80), suivis des chirurgiens (9,9%), des médecins (9%), des sages-femmes et des aides-soignants respectivement dans 8,1 et 0,9% des cas. Le principal facteur déclenchant était un effort de soulèvement (51,4%). Les principaux facteurs de risques associés à la lombalgie commune étaient le sexe féminin, la surcharge pondérale, la profession infirmière, l’ancienneté au travail, le geste et postures au travail, le sport apparaissait comme facteur protecteur. L’arrêt de travail était les principales mesures thérapeutiques professionnelles observées (44% des cas). Conclusion: La lombalgie commune est un trouble musculo-squelettique très fréquent chez les personnel soignant. Plusieurs facteurs de risque individuels et professionnels peuvent être à l’origine de la survenue et de la persistance de cette pathologie. Sa prévention repose sur une sensibilisation et une formation sur les gestes et postures.
Objective: To determine the prevalence and risk factors associated with common low back pain in nursing staff at the University Hospital of Brazzaville. Patients and methods: This was a cross-sectional, descriptive and analytical study conducted at the CHUB from March 1 to October 1, 2021 (8 months). It concerned health personnel who had been in post for at least 6 months and who had agreed to participate in the study. The study instrument was an anonymous self-administered questionnaire that included sociodemographic data, clinical characteristics, risk factors and treatments for common low back pain. Data entry and analysis were performed by Excel version 2010 and Sphinx version 5 software. Results: The prevalence of common low back pain among the nursing staff was 37.9%. Women were predominant in 75.7% of cases (n=84) and a sex ratio of 0.3 in favor of women. The mean age was 42.69+-9.77 years (extremes 20 and 65 years). Nurses were in the majority with 72.1% (n=80), followed by surgeons (9.9%), physicians (9%), midwives and orderlies in 8.1 and 0.9% of cases respectively. The main triggering factor was lifting effort (51.4%). The main risk factors associated with common low back pain were female gender, overweight, nursing profession, length of time at work, gestures and postures at work, and sport appeared to be a protective factor. Work stoppage was the main occupational therapeutic measure observed (44% of cases).
Conclusion : Common low back pain is a very frequent musculoskeletal disorder among healthcare workers. Several individual and professional risk factors may be responsible for the occurrence and persistence of this pathology. Its prevention is based on awareness and training on gestures and postures
Aspects Cliniques, Paracliniques, Thérapeutiques et Evolutifs de la Goutte au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville
Objectif : Décrire les aspects cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs de la goutte vue en hospitalisation en Rhumatologie au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville. Patients et Méthodes : Etude descriptive, transversale, rétrospective conduite du 1er janvier 2012 au 31 janvier 2017 soit 5 ans, dans le service de Rhumatologie du CHU de Brazzaville, Congo. Le diagnostic de la goutte a été retenu sur les critères de Rome 1963 et/ou de New York 1966 et/ou de l’ACR 1977. Résultats : Il s’agissait de 75 (71,43%) patients avec une prédominance masculine (80%). L’âge moyen était de 60+-11,47 ans (extrêmes de 30 et 82 ans). La durée moyenne d’évolution de la goutte était de 5+- 2,41 ans (extrêmes de 1 et 15 ans). L’atteinte articulaire était poly articulaire dans 52% des cas (n=39), suivie d’oligoarticulaire et monaoarticualaire dans 24% des cas (n=18). L’uricémie était élevée chez 47 patients (67,62%) avec une moyenne de 80mg/l+- 21,34 et des extrêmes de 54 et 136 mg /l. La radiographie standard était anormale chez 26 patients (34,21%). Elle montrait un pincement de l’interligne articulaire (29,40%) suivie du pincement de l’interligne articulaire plus géodes et du pincement de l’interligne articulaire plus image en Hallebarde dans (23,55%), de géodes et /ou érosions intra osseuses (17,60%) et de d’érosions para articulaires excentrées plus tophus intra osseux (5,90%). la prise en charge médicamenteuse était dominée par l’association Colchicine –Allopurinol, avec une mauvaise observance thérapeutique dans 95% des cas chez les patients goutteux avec comorbidités. Conclusion : Cette étude montre que la goutte reste peu fréquente en hospitalisation. Elle touche préférentiellement les adultes d’âge mur, avec une nette prédominance masculine. Le diagnostic était tardif et associé aux comorbidités et la prise en charge médicamenteuse était dominée par l’association Colchicine –Allopurinol. Les études antérieures à grandes échelles seront nécessaires afin de ressortir les particularités de cette maladie chez les sujets Noirs Africains.
Objective: To describe the clinical, paraclinical, therapeutic and evolutionary aspects of gout seen in hospitalization in Rheumatology at the Brazzaville University Hospital Centre. Patients and Methods: Descriptive, cross-sectional, retrospective study conducted from January 1, 2012 to January 31, 2017, i.e. 5 years, in the Rheumatology Department of the University Hospital of Brazzaville, Congo. The diagnosis of gout was based on the Rome 1963 and/or New York 1966 and/or ACR 1977 criteria. Results: There were 75 (71.43%) patients, predominantly male (80%). The mean age was 60+-11.47 years (extremes 30 and 82 years). The mean duration of gout was 5+- 2.41 years (extremes 1 and 15 years). Joint involvement was polyarticular in 52% of cases (n=39), followed by oligoarticular and monaoarticular in 24% (n=18). Uricemia was elevated in 47 patients (67.62%), with a mean of 80mg/l+- 21.34 and extremes of 54 and 136 mg /l. Standard radiography was abnormal in 26 patients (34.21%). It showed a pinched joint space (29.40%), followed by pinched joint space plus geodes and pinched joint space plus halberd image (23.55%), geodes and/or intra-osseous erosions (17.60%) and eccentric para-articular erosions plus intra-osseous tophus (5.90%). Medication management was dominated by the Colchicine-Allopurinol combination, with poor compliance in 95% of gouty patients with comorbidities. Conclusion: This study shows that gout is still uncommon in hospitalized patients. It mainly affects middle-aged adults, with a clear male predominance. Diagnosis was late and associated with comorbidities, and drug management was dominated by the Colchicine-Allopurinol combination. Previous large-scale studies will be necessary to highlight the particularities of this disease in black African subjects