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    Dacryoadenite tuberculeuse bilatérale: à propos d’un cas

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    La dacryoadénite tuberculeuse est une inflammation rare de la glande  lacrymale causé par le bacille Mycobacterium tuberculosis. Elle pose unproblème étiopathogénique et diagnostique. Nous rapportons dans cette observation le cas d'une dacryoadénite tuberculeuse bilatérale chez unjeune homme Marocain de 34 ans ayant présenté une tuberculose  ganglionnaire et du cavum il y à 14 ans, ayant été confirmé par l'examenanatomopathologique. La tuberculose reste un diagnostic qui doit être  toujours évoqué même dans les atteinte bilatérale surtout si il y a unantécédent personnel ou familiale positif de tuberculose. Le pronostic de cette affection est devenu favorable grâce au traitement antibacillaire précoce

    Les plaies des canalicules lacrymaux (A propos de 72 cas)

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    Les plaies canaliculaires sont l’apanage du sujet jeune, de sexe masculin compliquant souvent les plaies palpébrales. Il s’agit d’une étude rétrospective de 72 patients, colligés au service d’ophtalmologie « B » entre 2009 et 2012. L’âge moyen de nos malades est de 28 ans, avec des extrêmes allant de 5 ans et 52 ans. Les hommes sont plus atteints que les femmes (46 hommes pour 26 femmes).Un examen ophtalmologique complet pour tous nos malades à l’admission, à la recherche d’autres lésions associées a été réalisé, couplé au bilan radiologique standard de la face. Le canalicule inférieur est atteint dans 62% des cas, les segments externe et moyen sont atteints dans 72% des cas. D’autres lésions ont été notées : 4 arrachements de paupières inférieures, 2 plaies de conjonctive et 2 plaies de cornée.Les étiologies sont multiples, dominées par les rixes 32 cas (44%), suivie par les AVP 26 cas (36%) et divers dans 14 cas (19 %). Le traitement a été à base d’antibiotique (antistaphylococcique), une vaccination selon le statut vaccinal du patient, et chirurgical. Le cathétérisme rétrograde est pratiqué dans 42 cas, les sutures termino-terminales dans 22 cas, les intubations bicanaliculo-nasales dans 4 cas et la mise en place d’une sonde avec sutures termino-terminales dans 4 cas.Après un recul de 18 mois en moyenne, les résultats sont satisfaisants dans plus de 58 % des cas (pas de larmoiement), larmoiement occasionnel dans 6 cas soit 8% et permanent dans 6 cas soit 8% et 18 cas perdus de vue soit 25%. Nous insistons à travers cette étude sur l’intérêt de prendre en charge précocement les plaies canaliculaires, avec une préférence pour les sutures termino-terminales quand l’état de la plaie le permet, afin d’éviter les sténoses post-opératoires
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