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    Aspects macroscopiques de la reproduction de Engraulis encrasicolus (Pisces, Engraulidae) sur le littoral-ouest de la Côte d’Ivoire

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    Les aspects macroscopiques de la reproduction de l’anchois Engraulis encrasicolus ont été étudiés de janvier 2014 à décembre 2014. Les spécimens proviennent de la pêche artisanale le long du littoral-ouest de la Côte d’Ivoire. Les échantillonnages ont été réalisés avec les sennes de plage et les sennes tournantes coulissantes dont la hauteur de chute est de 6 à 10 m de profondeur. L’analyse de la sex-ratio globale indique que les mâles sont plus nombreux que les femelles (1:0,8 en faveur des mâles). L’analyse macroscopique des gonades a montré que l’espèce a une activité de reproduction qui s’étend du mois de novembre au mois d’août. Toutefois deux principales saisons de ponte ont été constatées. La première s’étend de mai à août et la seconde de novembre à janvier. La variation des valeurs moyennes mensuelles du RGS a ressorti deux pics d’évolution dont le premier en mai (5,0 ± 0,9%) et le second en octobre (2,8 ± 0,5%).La taille de première maturité sexuelle est de 74,8 mm chez les mâles et 83,2 mm chez les femelles. La fécondité absolue moyenne a été de 17 322 ± 4146 ovocytes. La fécondité relative moyenne des femelles étudiées est égale à 2234 ± 845 ovocytes par gramme de poids corporel.Mots-clés: engraulidae, Engraulis encrasicolus, sex-ratio, gonade, maturité sexuelle, fécondité, reproduction, Côte d’Ivoire. Macroscopic aspects of reproduction of Engraulis encrasicolus (Engraulidae) from artisanal fishing in western coast of Ivory CoastMacroscopic aspects of the cycle of reproduction of the anchovy Engraulis encrasicolus were studied from january 2014 to december 2014 along the western coast of Ivory Coast. Specimens were caught with seines of beach and the purse seines sliding in the depths from 6 to10 m resulting from artisanal fishing. Sex ratio for all fishes (1:0.8) was in favour of the males. The main breeding season was determined from november to august with two mains spawning periods (may-august and november-january) in which females produced more oocyts. The gonado-somatic index, was presented two maximum values (5 ± 0.9% and 2, 8 ± 0.5%) respectively during may and october. The size at the first sexual maturity (L50) was 74.8 mm for males and 83.2 mm for females. The means of absolute and relative fecundities are respectively 17 322 ± 4146 oocyts and à 2234 ± 845 oocyts per gram of body weight.Keywords : engraulidae, Engraulis encrasicolus, sex-ratio, gonad, sexual maturity, fecundity, reproduction, Côte d’Ivoire

    Pratiques Biosecuritaires Appliquees En Pisciculture Dans Trois Regions De La Côte D’ivoire

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    Une enquête a été réalisée sur les pratiques biosécuritaires dans des fermes piscicoles de 3 régions de la Côte d'Ivoire (Régions des lagunes, Agneby et Sud comoé). Le but est de décrire les pratiques réelles des pisciculteurs en matière de biosécurité et de donner une typologie des fermes piscicoles de ces régions. Vingt quatre variables biosécuritaires ont été retenues et la méthode de "boule de neige" a été utilisée. Les travaux ont été réalisés de mars à août 2011. Les mesures de la biosécurité ont été appliquées dans les fermes piscicoles, enquêtées de différentes manières avec de fortes proportions de pratiques non recommandées. Les analyses multivariées (Analyses Factorielles des Correspondances Multiples et la Classification Ascendante Hiérarchique) réalisées ont indiqué deux grandes catégories de ferme piscicole dont chacune se subdivise en deux sous-groupes, avec des groupes composés d'au moins une ferme issue de chacune des 3 régions.Mots clés: Pisciculture, pratiques de biosécurité, Côte d'IvoireAn study was carried out on biosecurity practices in fish farming in the regions of Côte d'Ivoire (Regions of Lagoon, Agneby and Sud comoé). The study aims to describe practices of biosecurity measures and to give a typology of fish farming of these regions according to biosecurity practices applied. Inquiries were carried out in three regions according to the "snowball" method from March to August 2011. Practices of biosecurity measures in fish farming varied from one fish farm to another with a high frequency of bad practices. Multivariate analysis classified shown two great groups of fish farming with two subgroups each. Group was composed of at least one fish farm from each of the 3 regions

    Effet du régime et de la teneur en protéines brutes alimentaires sur le rendement en viande de l’escargot Achatina fulica (Bowdich, 1720)

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    Le rendement en viande de l’escargot A. fulica soumis à deux régimes végétaux de fourrages verts (R1 et R2) et 3 régimes concentrés de farines (R3, R4 et R5) avec différentes teneurs en protéines (10,5%; 14% et 17,5%), a été évalué après 50 semaines d’élevage en milieu expérimental. Le régime R1 est constitué de lactuca sativa (Asteraceae), de carica papaya (Caricaceae), Brassica oleracea (Brassicaceae), de Cecropia peltata (Moraceae), Laportea aestuans (Urticaceae) et de Phaulopsis falcisepala (Acanthaceae). Le régime R2, en plus des feuilles utilisées pour le régime R1, est additionné de feuilles de Leucena leucocephala (Fabaceae-Mimosoideae), une plante relativement riche en protéines. Les animaux soumis aux régimes constitués de fourrages verts ont présenté des quantités de chair consommables (52,58 g pour R1 et 57,90 g pour R2) plus faibles que celles de ceux soumis aux régimes concentrés de farine [62,88 g (R3); 76,81 g (R4) et 85,45 g (R5)]. Le régime R5 présentant la plus forte teneur en protéines (17,5%), a induit la plus importante quantité de chair consommable (85,45 g). En revanche, la plus faible quantité de viande est fournie par les escargots soumis au régime végétal R1 sans L. leucocephala avec la plus faible teneur en protéines (2,75%). Ainsi, la quantité de viande des escargots, s’est accrue avec la teneur en protéines du régime alimentaire.Mots clés: A. fulica, régime alimentaire, protéines, performance de croissance, chair consommable

    Effets du calcium alimentaire sur les paramètres de reproduction de l’escargot Limicolaria flammea (Müller, 1774), en élevage hors-sol

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    De jeunes escargots Limicolaria flammea âgés de deux semaines, avec un poids vif moyen de 0,07 ± 0,01 g et une longueur moyenne de coquille de 7,50 ± 0,03 mm ont été soumis à cinq (5) régimes alimentaires dont deux à base de fourrages verts (R1: constitué par un mélange de feuilles de Lactuca sativa (Asteraceae) et de Palisota hirsuta (Commelinaceae) et R2: composé de feuilles de Carica papaya (Caricaceae) et de Phaulopsis falcisepala (Acanthaceae) et trois régimes concentrés sous forme de farine (R3, R4 et R5), de teneurs en calcium variables (6,82 %, 12,02 % et 16,01 % respectivement) en vue de déterminer le taux de calcium susceptible d’induire de meilleures performances de croissance. La reproduction de l’escargot L. flammea est fortement influencée par les teneurs en calcium des aliments qu’il consomme. Les régimes concentrés réduisent la durée du cycle sexuel, en ce sens que la maturité sexuelle qui est tardive (7 mois) avec les aliments végétaux (R1 et R2) a été rendue précoce (5 mois) avec ces aliments (R4 et R5). La teneur en calcium alimentaire influence le nombre total de pontes, la durée d’incubation et le taux d’éclosion des oeufs, alors qu’elle n’a pas d’effet sur le poids et les dimensions de l’oeuf. Le taux optimal de calcium induisant une meilleure reproduction varie de 12,02 % à 16,01 %. En outre, les animaux qui ont été nourris à ces régimes ont eu une relative longévité, un nombre élevé de pontes, une durée d’incubation réduite et un taux élevé d’éclosion des oeufs, contrairement aux régimes à base de fourrages verts qui donnent des résultats peu prometteurs.Mots-clés: calcium, escargot, Limicolaria flammea (Müller, 1774), reproduction. Effects of dietary calcium on the reproduction parameters of the snail Limicolaria flammea (Müller, 1774), under indoor rearing Some young snails of Limicolaria flammea species of two weeks old, with an average live weight of 0,07 ± 0,002 g and an average shell length of 7,5 ± 0,03 mm were subjected to five (5) diets including two containing green fodder (R1: constituted by a mixture of leaves of Lactuca sativa (Asteraceae) and Palisota hirsuta (Commelinaceae) and R2:composed by leaves of Carica papaya (Caricaceae) and Phaulopsis falcisepala (Acanthaceae) and three concentrated diets in the form of flour (R3, R4 and R5), of variable calcium contents (6,82 %, 12,02 % and 16,01 % respectively) in order to determine the calcium rate suitable for induce better growth performances.The study shows that the reproduction of the snail L flammea is strongly influenced by the calcium contents of the food which it consumes. The concentrated diets reduce the duration of the sexual cycle, in the sense that the sexual maturity which is late (7 months) with vegetable foods (R1 and R2) was made early (5 months) with these food (R4 and R5).The dietary calcium content influences the total number of clutches, the duration of incubation and the hatching rate, while it has no effect on the weight and dimensions of eggs. The optimal calcium levels inducing a better reproduction varies from 12,02 % to 16,01 %. Moreover, the animals which were nourished with these diets had a relative longevity, a high number of clutches, reduced incubation time and a high rate of hatching, contrary to the diets containing green fodder which give not very promising results.Keywords: calcium, Limicolaria flammea (Müller, 1774), reproduction, snail

    Effet de la teneur en protéines alimentaires sur la croissance de l’escargot terrestre Archachatina marginata (Swainson, 1821)

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    Deux cent vingt-cinq escargots Archachatina marginata, âgés d’environ trois jours, ont été soumis à deux régimes constitués de fourrages verts (R1 et R2) et trois régimes concentrés de farines (R3, R4 et R5) avec des teneurs en protéine variables [10,5% (R3); 14% (R4) et 17,5% (R5)], pendant 50 semaines d’élevage en milieu expérimental. Ce travail vise à étudier l’effet du régime et de la teneur en protéine brute alimentaire sur la croissance de l’escargot Archachatina marginata (Swainson, 1821) en captivité. Le régime R1 est constitué de Lactuca sativa (Asteraceae), de Carica papaya  (Caricaceae), Brassica oleracea (Brassicaceae), de Cecropia peltata (Moraceae), Laportea aestuans (Urticaceae) et de Phaulopsis falcisepala (Acanthaceae). Le régime R2, en plus des feuilles utilisées pour le régime R1, est additionné de feuilles de Leucena leucocephala (Fabaceae-Mimosoideae), une plante relativement riche en protéines. Les performances de croissances  pondérale et coquillière ainsi que les taux de survie des escargots soumis aux régimes concentrés riches en protéine ont été nettement meilleures que ceux soumis aux régimes constitués de fourrages verts relativement pauvres en protéine. La croissance pondérale s’est améliorée avec l’augmentation de la teneur en protéine de l’aliment concentré. Ainsi, le meilleur poids vif final (216,27 g) est présenté par les escargots soumis au régime concentré R5 (17,5% de protéine) et le plus  faible (103,8 g) par le régime végétal R1 (2,75% de protéine) sans L. leucocephala. Le régime végétal R2 contenant les feuilles de L. leucocephala à un taux de  37,78% a causé le plus de mortalité. En revanche, Les escargots soumis aux régimes concentrés ont présenté les plus faibles taux de mortalité (6,67% pour R3; 4,44% pour R4 et 6,67% pour R5). L’étude a montré que la protéine est un nutriment indispensable qui contribue à améliorer notablement la croissance de cet  escargot. A un taux de 17,5%, les animaux ont présenté au bout de 50 semaines d’élevage, un poids vif moyen de 216,27 ± 9,28 g, une longueur moyenne  coquillière de 12,14 ± 0,63 cm. Aussi, les feuilles de L. leucocephala fraîches causent-elles assez de mortalité chez les naissains et les juvéniles.Mots clés: Alimentation, élevage, croissance, mollusque, taux de survie

    Action antibactérienne de l’extrait éthanolique 70% de Clerodendrum splendens (G. Don) (Verbenacae) sur des souches bactériennes isolées de selles chez des enfants diarrhéiques

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    L’apparition des bactéries résistantes aux antibiotiques et leur diffusion dans la population humaine constituent un réel problème de santé publique. C’est ainsi que le monde scientifique a découvert de nombreux traitements qui ont permis de réduire l’indice des maladies causées par ces germes. Malgré ce succès, on ne cesse d’enregistrer la résistance des bactéries aux antibactériens. Ainsi, le développement de nouveaux agents antibactériens s’avère indispensable pour lutter contre ces fléaux. C’est dans ce but que notre objectif vise à tester l’extrait éthanolique 70% de Clerodendrum splendens (G.don) sur quelques entérobactéries isolées de selles chez des enfants diarrhéiques. La méthode de dilution en milieu liquide gélosé Muller-Hinton® utilisant différentes concentrations d’extrait a permis d’évaluer l’activité antibactérienne de l’extrait. Les résultats obtenus montrent que toutes les souches bactériennes sont sensibles à l’extrait éthanolique 70%. Cet extrait est bactéricide sur Proteus mirabilis et bactériostatique sur Escherichia coli, Salmonella typhi et Shigella sp.Mots clés: Extrait éthanolique 70%, Clerodendrum splendens, Entérobactéries, Diarrhée, Bactériostatique, Bactéricide

    Effets de la teneur en poudre de coquilles de bivalves (Corbula trigona) du substrat sur les paramètres de croissance d’Achatina achatina (Linné, 1758) en élevage hors-sol

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    Les effets de cinq substrats : ST (terreau) substrat témoin, S10 (ST + 10 % poudre de coquilles de bivalves), S20 (ST + 20 % poudre de coquilles de bivalves), S30 (ST + 30 % poudre de coquilles de bivalves), S40 (ST + 40 % poudre de coquilles de bivalves) sur les performances de croissance d’Achatina achatina en élevage horssol ont été étudié. Des juvéniles (450), de deux mois d’âge, de poids vifs moyens et de longueur moyenne de coquille de 3,30 ± 1,00 g et 2,80 ± 0,33 cm, respectivement ont été nourris à un aliment concentré sous forme de farine. Nos résultats ont montré que l’incorporation de la poudre de coquilles de bivalves dans le substrat a une influence considérable sur la croissance des escargots. Les meilleures croissances pondérales et coquillières ont été obtenues sur le substrat S20 (0,60 g/j ; 0,026 cm/j) avec une teneur en calcium du substrat de 6.23 %. Cependant, pour une achatiniculture performante et rentable, toute incorporation de la litière au-delà de 20 % de la poudre de coquilles de bivalves est à déconseiller car entrainant un ralentissement de la croissance chez Achatina achatina.Mots-clés : Achatina achatina, coquilles de bivalves, substrats d’élevage, calcium, croissance.Effects of powder content of bivalvia (Corbula trigona) shells of the substratum on the growth parameters of Achatina achatina (Linné, 1758) under indoor rearingThe effects of five substrata: ST (compost) control substratum, S10 (ST + 10 % powder of bivalvia shells), S20 (ST + 20 % powder of bivalvia shells), S30 (ST + powder of bivalvia shells), S40 (ST + 40 % powder of bivalvia shells) on the growth of Achatina achatina under indoor rearing were studied. 450 Juvenile snails of two month old, with 3,30 ± 1,00 g body weight and 2,80 ± 0,33 cm shell length were subjected to concentrated diets. Our results showed that the improvement of the breeding substratum with powder of bivalvia shells has a signifiant influence on the growth of Achatina achatina. The best growths were obtained on the substratum S20 (0,60 g/j ; 0,026 cm/j) with a calcium content of 6,23 %. However, in order to promote a successful and profitable snails breeding, it is not recommended to improve beyong 20 % the powder of bivalvia shells because it is involving lower growth at Achatina achatina.Keywords : Achatina achatina, bivalvia shells, breeding substratum, calcium, growth

    Effect of tropical green forage Pueraria phaseoloides addition to a pelleted complete feed on rabbit growth performance and digestion

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    [EN] The aim of this work was to study the effect of tropical green forage on rabbit growth performance and apparent digestibility. Thirty rabbits weaned at 35 d of age were individually caged and allotted to 2 dietary treatments. From 35 to 90 d of age, the control group C was fed ad libitum with commercial pelleted diet C only, while the test group was fed the C diet and forage Pueraria phaseoloides (Pp) ad libitum. Individual water and feed intake, body weight gain, nutrient apparent digestibility, red and white blood cells were studied. Mean housing temperature was 27.7°C. Water intake (35-90 d) did not differ between the 2 groups (mean=128 mL/d), whereas feed intake (35-90 d) was twice as high, with Pp (114 vs. 56 g; P=0.02). Forage intake doubled every 2 wk, averaging 50% of the total intake from 35 to 90 d of age. The growth rate was higher (+30%) in the Pp group after weaning (35-49 d) but did not differ between groups thereafter. The feed conversion was higher for the Pp group after weaning only (+ 87%; P<0;05). Weight of rabbits and feed efficiency were not affected by forage addition. Organic matter digestibility of diet C alone was roughly twofold higher compared to C+Pp (P=0.03). Red blood cells were not affected by treatments (4.1×1012 cells/L). However, the white blood cell count was higher in Pp than in C group (7.4×109 vs. 3.9×109 cells/L; P<0.01). P. phaseoloides may be used as a complement to a balanced pelleted feed, but further studies with a large number of rabbits are necessary to analyse the potential impact on health status.Kimsé, M.; Yapi, M.; Karamoko, M.; Gidenne, T.; Zongo, M.; Gnanda, B.; Akoutey, A.... (2015). Effect of tropical green forage Pueraria phaseoloides addition to a pelleted complete feed on rabbit growth performance and digestion. World Rabbit Science. 25(3):225-231. doi:10.4995/wrs.2017.5126.SWORD22523125

    Construction et classification de certaines solutions algébriques des systèmes de Garnier

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    22 pagesInternational audienceIn this paper, we classify all (complete) non elementary algebraic solutions of Garnier systems that can be constructed by Kitaev's method: they are deduced from isomonodromic deformations defined by pulling back a given fuchsian equation E by a family of ramified covers. We first introduce orbifold structures associated to a fuchsian equation. This allow to get a refined version of Riemann-Hurwitz formula and then to promtly deduce that E is hypergeometric. Then, we can bound exponents and degree of the pull-back maps and further list all possible ramification cases. This generalizes a result due to C. Doran for the Painleve VI case. We explicitely construct one of these solutions

    Ecology of Phlebotomine Sand Flies in the Rural Community of Mont Rolland (Thiès Region, Senegal): Area of Transmission of Canine Leishmaniasis

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    BACKGROUND: Different epidemiological studies previously indicated that canine leishmaniasis is present in the region of Thiès (Senegal). However, the risks to human health, the transmission cycle and particularly the implicated vectors are unknown. METHODOLOGY/PRINCIPAL FINDINGS: To improve our knowledge on the population of phlebotomine sand flies and the potential vectors of canine leishmaniasis, sand flies were collected using sticky traps, light traps and indoor spraying method using pyrethroid insecticides in 16 villages of the rural community of Mont Rolland (Thiès region) between March and July 2005. The 3788 phlebotomine sand flies we collected (2044 males, 1744 females) were distributed among 9 species of which 2 belonged to the genus Phlebotomus: P. duboscqi (vector of cutaneous leishmaniasis in Senegal) and P. rodhaini. The other species belonged to the genus Sergentomyia: S. adleri, S. clydei, S. antennata, S. buxtoni, S. dubia, S. schwetzi and S. magna. The number of individuals and the species composition differed according to the type of trap, suggesting variable, species-related degrees of endophily or exophily. The two species of the genus Phlebotomus were markedly under-represented in comparison to the species of the genus Sergentomyia. This study also shows a heterogeneous spatial distribution within the rural community that could be explained by the different ecosystems and particularly the soil characteristics of this community. Finally, the presence of the S. dubia species appeared to be significantly associated with canine leishmaniasis seroprevalence in dogs. CONCLUSIONS/SIGNIFICANCE: Our data allow us to hypothesize that the species of the genus Sergentomyia and particularly the species S. dubia and S. schwetzi might be capable of transmitting canine leishmaniasis. These results challenge the dogma that leishmaniasis is exclusively transmitted by species of the genus Phlebotomus in the Old World. This hypothesis should be more thoroughly evaluated
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