10 research outputs found
Un cas de spondylodiscite d'Anderson
Nous rapportons le cas d´un patient de 48 ans sans antécédent particulier suivi pour une spondylarthrite ankylosante depuis 2012 en accord avec les critères d´ASAS (Assessment of SpondyloArthritis International Society). Il présente une lombalgie d´horaire inflammatoire sans facteurs déclenchants. Il n´était retrouvé ni notion de fièvre, ni de toux, ni d´amaigrissement. L´examen physique montrait une raideur lombaire avec l´indice de Schöber 10+1, la distance doigts-sol = 30 cm. La radiographie n´était pas contributive. L´imagerie par résonance magnétique (IRM) lombaire révèle une spondylite d´Anderson au niveau L4-L5, ces données sont confirmées par le scanner lombaire qui met en évidence une spondylolyse avec érosions L4-L5. Une cause infectieuse et néoplasique a été éliminée. L´évolution était favorable sous traitement antalgique, anti-inflammatoires et port de ceinture lombaire
Arthropathies Microcristallines : à Propos de 150 Cas au Sénégal
Objectif : Déterminer le profil épidémiologique des cas d’arthropathies microcristallines dans le service de rhumatologie du CHU Aristide Le Dantec. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée entre janvier 2002 et décembre 2015 dans le service de rhumatologie du CHU Aristide Le Dantec de Dakar. Nous avions inclus tous les dossiers des patients diagnostiqués pour arthropathies microcristallines selon les critères en vigueur. Résultats : Nous avons colligées 150 cas d’arthropathies microcristallines : 106 cas de gouttes, 37 cas de CCA et 7 cas de rhumatisme apatitique. Les cas de goutte étaient observés chez 92 hommes (86,79%) et 14 femmes (13,21%), d’âge moyen de 55,72 ans (extrême entre 31 et 91 ans). Le délai diagnostique était en moyenne de 11,17 ans (extrême entre 3 jours et 40 ans). L’hyperuricémie était constante et était associé à des facteurs de risque métabolique. Les cas de chondrocalcinose articulaire étaient observés chez 31 femmes (83,8%) et 6 hommes (16,2%) d’âge moyen de 69,05 ans (extrême entre 59 et 91 ans). Le délai diagnostic était de 10,46 ans (extrême entre 1 et 26 ans). Les cas de rhumatisme apatitique étaient constitués uniquement de femme jeune dont l’âge moyen était de 32 ans (extrême entre 29 et 34 ans). Conclusion: L’incidence de cette affection semble être en augmentation dans notre étude où elle est dominée, comme en Occident par la goutte. Le diagnostic des arthropathies microcristallines était tardif et sa présentation clinique et radiologique sévère. Cette sévérité est attribuable en partie au retard diagnostic ce qui est similaire aux formes rapportées chez le noir africain.
Objective: Determine the epidemiological profile of microcrystalline arthropathies in the rheumatology department of the University Hospital of Dakar. Material and methods: This is a retrospective study conducted between January 2002 and December 2015 in the rheumatology department of Aristide Le Dantec University Hospital of Dakar. Microcrystalline arthropathies were diagnosed according to current criteria. Results: We collected 150 cases of microcrystalline arthropathy: 106 cases of gout, 37 cases of CCA and 7 cases of apatitic rheumatism. Cases of gout were observed in 92 men (86.79%) and 14 women (13.21%), with a mean age of 55.72 years (extreme between 31 and 91 years). The diagnostic delay was on average 11.17 years (extreme between 3 days and 40 years). Hyperuricemia was constant and was associated with metabolic risk factors. The cases of articular chondrocalcinosis were observed in 31 women (83.8%) and 6 men (16.2%) with a mean age of 69.05 years (extreme between 59 and 91 years). The diagnostic delay was 10.46 years (extreme between 1 and 26 years). The cases of apatitic rheumatism consisted only of young women whose average age was 32 years (extreme between 29 and 34 years). Conclusion: The incidence of this condition seems to be increasing in our study where it is dominated, as in the West, by gout. The diagnosis of microcrystalline arthropathies was late and its clinical and radiological presentation severe. This severity is partly attributable to the delayed diagnosis, which is similar to the forms reported in black Africans
Arthropathies Microcristallines : à Propos de 150 Cas au Sénégal
Objectif : Déterminer le profil épidémiologique des cas d’arthropathies microcristallines dans le service de rhumatologie du CHU Aristide Le Dantec. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée entre janvier 2002 et décembre 2015 dans le service de rhumatologie du CHU Aristide Le Dantec de Dakar. Nous avions inclus tous les dossiers des patients diagnostiqués pour arthropathies microcristallines selon les critères en vigueur. Résultats : Nous avons colligées 150 cas d’arthropathies microcristallines : 106 cas de gouttes, 37 cas de CCA et 7 cas de rhumatisme apatitique. Les cas de goutte étaient observés chez 92 hommes (86,79%) et 14 femmes (13,21%), d’âge moyen de 55,72 ans (extrême entre 31 et 91 ans). Le délai diagnostique était en moyenne de 11,17 ans (extrême entre 3 jours et 40 ans). L’hyperuricémie était constante et était associé à des facteurs de risque métabolique. Les cas de chondrocalcinose articulaire étaient observés chez 31 femmes (83,8%) et 6 hommes (16,2%) d’âge moyen de 69,05 ans (extrême entre 59 et 91 ans). Le délai diagnostic était de 10,46 ans (extrême entre 1 et 26 ans). Les cas de rhumatisme apatitique étaient constitués uniquement de femme jeune dont l’âge moyen était de 32 ans (extrême entre 29 et 34 ans). Conclusion: L’incidence de cette affection semble être en augmentation dans notre étude où elle est dominée, comme en Occident par la goutte. Le diagnostic des arthropathies microcristallines était tardif et sa présentation clinique et radiologique sévère. Cette sévérité est attribuable en partie au retard diagnostic ce qui est similaire aux formes rapportées chez le noir africain.
Objective: Determine the epidemiological profile of microcrystalline arthropathies in the rheumatology department of the University Hospital of Dakar. Material and methods: This is a retrospective study conducted between January 2002 and December 2015 in the rheumatology department of Aristide Le Dantec University Hospital of Dakar. Microcrystalline arthropathies were diagnosed according to current criteria. Results: We collected 150 cases of microcrystalline arthropathy: 106 cases of gout, 37 cases of CCA and 7 cases of apatitic rheumatism. Cases of gout were observed in 92 men (86.79%) and 14 women (13.21%), with a mean age of 55.72 years (extreme between 31 and 91 years). The diagnostic delay was on average 11.17 years (extreme between 3 days and 40 years). Hyperuricemia was constant and was associated with metabolic risk factors. The cases of articular chondrocalcinosis were observed in 31 women (83.8%) and 6 men (16.2%) with a mean age of 69.05 years (extreme between 59 and 91 years). The diagnostic delay was 10.46 years (extreme between 1 and 26 years). The cases of apatitic rheumatism consisted only of young women whose average age was 32 years (extreme between 29 and 34 years). Conclusion: The incidence of this condition seems to be increasing in our study where it is dominated, as in the West, by gout. The diagnosis of microcrystalline arthropathies was late and its clinical and radiological presentation severe. This severity is partly attributable to the delayed diagnosis, which is similar to the forms reported in black Africans
Rhupus : Étude de Deux Observations à Conakry, Guinée
Rhupus is a combination of RA and SLE clinical manifestations. It is a rare clinical entity which still remains controversial. We reported two (2) clinical cases which illustrate its existence by taking into account the review of medical literature. The diagnosis of both diseases was reached according to 2010 EULAR (European League Against Rheumatism)/ACR (American College of Rheumatology) classification criteria for RA and the 1997 ACR classification criteria for SLE. Although it is rare, the association of the two diseases is a real entity.Le rhupus est une association de polyarthrite rhumatoïde et de lupus érythémateux systémique. Il s’agit d’une entité clinique rare qui reste controversée. Nous en rapportons deux nouvelles observations de patients chez un homme de 48 ans et une femme de 26 ans qui illustrent, en confrontation avec les données de la littérature, la réalité de son existence. Le diagnostic de PR (Polyarthrite rhumatoïde) et de LES (lupus érythémateux systémique) était porté sur des arguments cliniques et paracliniques en accord avec les critères ACR (American College of Rheumatology) / EULAR (European League Against Rheumatism) 2010 pour la PR et ACR 1997 pour le LES. L’association de la polyarthrite rhumatoïde et du lupus est rare mais réelle
Arthropathies Microcristallines: à Propos de 150 cas a Sénégal
Objectif : Les arthropathies microcristallines sont classiquement considérées comme rares en Afrique sub-saharienne où la majorité des études porte sur la goutte. L’objectif de notre étude était de déterminer le profil épidémiologique des cas d’arthropathies microcristallines dans le service de rhumatologie du CHU Aristide Le Dantec. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée entre janvier 2002 et décembre 2016 dans le service de rhumatologie du CHU Aristide Le Dantec de Dakar. Nous avions inclus tous les dossiers des patients diagnostiqués pour arthropathies microcristallines selon les critères en vigueur. Résultats : Nous avons colligées 150 cas d’arthropathies microcristallines : 106 cas de gouttes, 37 cas de chondrocalcinose articulaire et 7 cas de rhumatisme apatitique. L’âge moyen des patients était de 58,12 ± 14,12 ans avec des extrêmes entre 31 et 91 ans. Quatre-vingt-douze (86,79%) patients atteints de goutte étaient des hommes et trente et un patients (83,8%) atteints de CCA étaient des femmes. Le délai diagnostique moyen des patients atteints d’arthropathies microcristallines était de 10,71±8,07 ans. La présentation clinique des arthropathies microcristallines était polyarticulaire (63 ; 42%), oligoarticulaire (48 ; 32%) et monoarticulaire (35 ; 23,3%) des cas. Les genoux et les chevilles étaient les articulations les plus touchées avec respectivement 40,7 et 20,7% des cas. L’hyperuricémie était constante et était associée à des facteurs de risque métabolique tel que l’obésité et la dyslipidémie avec respectivement 39,62 et 37,74 % des cas. Conclusion : L’incidence de cette affection semble être en augmentation dans notre étude où elle est dominée, comme en Occident par la goutte. Le diagnostic des arthropathies microcristallines était tardif et sa présentation clinique et radiologique sévère. Cette sévérité est attribuable en partie au retard diagnostic ce qui est similaire aux formes rapportées chez le noir africain.
Objective: Microcrystalline arthropathies are classically considered rare in sub-Saharan Africa where the majority of studies focus on gout. The objective of our study was to determine the epidemiological profile of cases of microcrystalline arthropathy in the rheumatology department of the University Hospital of Dakar. Material and methods: This is a retrospective study conducted between January 2002 and December 2016 in the rheumatology department of Aristide Le Dantec University Hospital of Dakar. Microcrystalline arthropathies were diagnosed according to current criteria. Results: We collected 150 cases of microcrystalline arthropathies: 106 cases of gout, 37 cases of articular chondrocalcinosis and 7 cases of apatitic rheumatism. The average age of patients was 58.12 ± 14.12 years with extremes between 31 and 91 years. Ninety-two (86.79%) patients with gout were male and thirty-one (83.8%) patients with CCA were female. The average diagnostic delay of patients with microcrystalline arthropathies was 10.71 ± 8.07 years. The clinical presentation of microcrystalline arthropathies was polyarticular (63; 42%), oligoarticular (48; 32%) and monoarticular (35; 23.3%) of the cases. The knees and ankles were the most affected joints with respectively 40.7 and 20.7% of cases. Hyperuricemia was constant and was associated with metabolic risk factors such as obesity and dyslipidemia with respectively 39.62 and 37.74% of cases. Conclusion: The incidence of this condition seems to be increasing in our study where it is dominated, as in the West, by gout. The diagnosis of microcrystalline arthropathies was late and its clinical and radiological presentation severe. This severity is partly attributable to the delayed diagnosis, which is similar to the forms reported in black Africans
Spondyloarthrites au Sénégal: Étude de 350 Observations
Objective: Spondyloarthritis is classically considered rare in subSaharan Africa where the majority of the population is considered to be HLAB27 negative. Thus, this series allows us to describe the characteristics of SpA in one Senegalese hospital. Patients and methods: Retrospective and descriptive study carried out in the Rheumatology Department of the University Hospital of Dakar. The diagnosis of SpA was retained in accordance with the ASAS and modified New York criteria. For each patient, the following data were collected: age, sex, time to diagnosis, type of SpA, nature of joint involvement: axial, peripheral, extra-articular manifestations, HLA B27 phenotyping. Results: 350 observations of SpA were collected in 228 women (65%) with a mean age of 47 ± 13. The average time to diagnosis was 11 years. AS was the most common: 71.2%, reactive arthritis 8.3%, psoriatic arthritis 6%, IBD 2.6%, SAPHO and undifferentiated forms 2.7%. HLA B 27 phenotyping was performed in 213 patients, 115 patients were HLA B27 positive (50.7%). Treatment was based on nonsteroidal antiinflammatory drugs (47.71%). Conclusion: SpA is growing in a Senegalese hospital. They hit especially the middle aged woman of 46 years old. AS is the most common form of SpA. HLA B27 is present in about in 1 out of 2 patients.Objectif: Les spondyloarthrites sont classiquement considérées comme rares en Afrique sub-saharienne où la majorité de la population est considérée comme HLA-B27 négatif. L’objectif de notre étude était de décrire les caractéristiques des SpA en milieu hospitalier sénégalais. Patients et méthode: Ils’agissait d’une étude rétrospective réalisée dans le service de rhumatologie du CHU Le Dantec de Dakar. Le diagnostic de SpA était retenu en accord avec les critères d’ASAS et de New York modifié. Pour chaque patient, les données suivantes ont été collectées : l’âge, le sexe, le délai au diagnostic, le type de SpA, la nature de l’atteinte articulaire : axiale, périphérique, manifestations extra-articulaires, le phénotypage HLA B27. Résultats: Avaient été colligées 350 observations de SpA chez 228 femmes (65 %) d’âges moyen de 47 ±13 ans. Le délai moyen au diagnostic était de 11 ans. La SA était la plus fréquente : 71,2 %, ARé 8,3 %, le RP 6 %, les MICI 2,6 %, le SAPHO et les formes indifférenciées 2,7 %. Le phénotypage HLA B 27 était réalisé chez 213 patients, 115 patients étaient HLA B27 positifs (50,7%). Le traitement était basé sur les AINS (47,71%). Conclusion : Les SpA sont en croissance en milieu hospitalier Sénégalais. Elles sont surtout fréquentes chez la femme. La SA est la SpA la plus fréquente et l’antigène HLA B27 est présente chez environ 1 patient sur 2
Presentation of a case of Bruton type primary agammaglobulinemia in Guinea
X-linked agammaglobulinemia (XLA) is a rare genetic disease caused by a mutation in the Bruton tyrosine kinase (BTK) gene. It is characterized by a profound deficiency of B cells and a decrease in all classes of immunoglobulins (Ig). We report one case in a 3-year-old boy seen for recurrent acute otitis media, perineal abscess, oligoarthritis. The serum immunoglobulin (Ig) assay showed an IgG level of 0.6g/l. IgM and IgA are indosable. Marrow immunophenotyping showed an absence of precursor B less than 1%. Molecular biology confirmed Burton's disease (stop mutation, C37C) in exon 2 of the BTK gene. Treatment with intravenous immunoglogulin was started
Polyarthrite RhumatoĂŻde en Consultation Rhumatologique Ă Maradi, Niger
Rheumatoid arthritis (RA) is the most common auto-immune disease. Rarely described in Niger, we reported its epidemiological, clinical, paraclinical, therapeutic, and evolutionary aspects in hospitals environments. In order to analyze these aspects in detail, a prospective study has been realized over a period of one (1) year in the Rheumatology Department of the Regional Hospital Center of Maradi. We have included all RA cases in accordance with the ACR/EULAR classification criteria of 2010. The data was entered and analyzed on SPSS 20.0 software. After collecting and studying 32 AR observations from among 846 rheumatologic consultations, the results have demonstrated different points: the average patient’s age is 38,9 years, the delay for the diagnosis was 6 years, and in some cases extraarticular manifestations have been observed. The results show that the inflammatory syndrome was constant and that the treatment remains classic with non-pharmacologic means, analgesics, NSAID (non-steroidal antiinflammatory agent), infiltrations and DMARDs (disease-modifying anti- rheumatic drug). The evolution is positive in all the cases. Thanksto thisstudy it is possible to affirm that rheumatoid arthritis is a reality in Niger and it has been better described. The diagnosis is late, the articular and systemic manifestations are the same as in Caucasians, but the autoimmunity seems less. The disease is very active, altering the quality of life. As for itstreatment, conventional background therapy still remains effective.La polyarthrite rhumatoïde (PR) est la plus fréquente des maladies auto-immunes. Rarement décrite au Niger, nous rapportons ses aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs en milieu hospitalier. Afin d’analyser ces aspects avec plus de détail une étude prospective a été réalisée sur une période d’un (01) an dans le service de rhumatologie du Centre Hospitalier Régional de Maradi. Nous avons inclus tous les cas de PR en accord avec les critères de classifications de l’ACR/EULAR de 2010. Les données ont été saisies et analysées sur le logiciel SPSS 20.0. Après avoir colligé et étudié 32 observations de PR parmi 846 consultations rhumatologiques, les résultats ont démontré des points divers : l’âge moyen des patients était 38,9 ans, le délai diagnostique était de 6 ans et dans quelques cas il y a eu la présence de manifestations extraarticulaires. Les résultats ont également montré que le syndrome inflammatoire était constant et que la prise en charge reste classique avec des moyens non pharmacologiques, des antalgiques, AINS (agent antiinflammatoire non stéroïdien),, infiltrations, et des DMARDs (diseasemodifying anti-rheumatic drug) . L’évolution est favorable dans tous les cas. En bref, la polyarthrite rhumatoïde est une réalité au Niger, de mieux en mieux décrite. Le diagnostic est tardif, les manifestations articulaires et systémiques sont les mêmes que chez les caucasiens mais l’auto-immunité semble moindre. La maladie est très active, altérant la qualité de vie. En ce qui concerne le traitement, le traitement de fond classique reste efficace
Association syndrome de Sjögren et spondyloarthrites : étude de 40 observations au service de rhumatologie de l’hôpital national Ignace Deen de Conakry, Guinée: Association of Sjögren’s syndrome and spondylitis: study of 40 observations in the rheumatology department of the Ignace Deen national hospital in Conakry
Context and objective. The coexistence of Sjögren’s syndrome (SS) and spondyloarthritis (SpA) is scarce in Subsaharan Africa. The objective of our study was to describe the clinical and paraclinical characteristics of this association. Methods. This was a retrospective study carried out in the Rheumatology Department of the Ignace Déen CHU (Conakry, Guinea) over a period of 2 years between January 2017 and December 2019. The diagnosis of SS was retained in accordance with the American-European Consensus Criteria (CETA). The diagnosis of SpA met the criteria for Assessment of SpondyloArthritis International Society (ASAS). Results. Forty observations of Sjögren’s syndrome associated with spondyloarthritis were collected with a mean age of 49 years with extremes at 23 and 66 years, 32 (80 %) patients were women. Inflammatory low back pain was found in 55 % of cases, dry mouth in 85% of cases. HLA-B 27 phenotyping was performed in 29 patients, 16 patients were HLA B27 positive (40 %) while anti SSA / SSB antibodies were performed in 28 patients, 12 (30 %) had anti SSA / SSB positive. Sacroiliitis was present in 30 (75%) patients. The accessory salivary gland biopsy showed grades III / IV according to the Chisholm and Masson classification in 33 (82%) cases. Conclusion. The combination of SpA and SS is rare. It is more frequent in women (80%). The systematic search for sicca syndrome in SpA could make the diagnosis easier and the characterization of the group of patients better in subsaharan Africa.
Contexte et objectif. La coexistence du syndrome de Sjögren (SS) et de la spondyloarthrite (SpA) est exceptionnelle en Afrique subsaharienne. L’objectif de la présente étude était de décrire les caractéristiques cliniques et paracliniques de cette association. Méthode. Il s’agissait d’une étude documentaire couvrant la période de janvier 2017 à decembre 2019, réalisée dans le service de rhumatologie du CHU Ignace Déen. Le diagnostic de SS était retenu en accord avec les critères de consensus Americano European. Le diagnostic de SpA répondait aux critères d’ASAS. Résultats. Quarante observations de syndrome de Sjögren associé au spondyloarthrites ont été colligées d’âge moyen de 49 ans avec des extrêmes (23 et 66 ans), 32 (80%) des patients étaient des femmes. La sècheresse buccale était rencontrée dans 85% des cas. Seize patients sur 29 étaient HLA B27 positifs (55,17%) tandis que les anticorps anti SSA/SSB étaient réalisés chez 28 patients, 12 (30%) avaient les antis SSA/SSB positifs. Une sacro-iliite était présente chez 30 (75%) patients. La biopsie des glandes salivaires accessoires montrait les grades III/IV selon la classification de Chisholm et Masson dans 33 (82%) des cas. Conclusion. L’association SpA et SS est rare. Elle est plus fréquence chez les femmes (80%). La recherche systématique du syndrome sec au cours des SpA pourrait rendre le diagnostic plus facile et permettre de mieux caractériser ce groupe de patient en Afrique subsaharienne
Abstracts of the 1st International Colloquium in Mine & Society
This book presents the abstracts of the selected contributions to the First International Colloquium on Mines and Society (CIMS) organized by The Higher Institute of Mining and Geology of Boke. The theme of this colloquium was "Mining and Sustainable Development, a major challenge for an Emerging Africa" which aims to bring together teachers, researchers, and Professionals from different backgrounds in order to exchange the results of their research work, share their points of view on the issue of mining and sustainable development. It also aims to define, in a collaborative and inclusive manner, research prospects or future projects between all the actors involved in this field.
Colloquium Title: 1st International Colloquium in Mine & SocietyTheme: Mining and Sustainable Development, A Major Challenge for an Emerging AfricaColloquium Date: 20-22 May 2022Colloquium Location: A L’Hôtel Rio Nunez de BokeColloquium Organizer: The Higher Institute of Mining and Geology of Bok