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    Parasitisme des loranthaceae et association culturale en Cacaoculture au centre-ouest De La Côte D’ivoire (Parasitism of mistletoes and cultural association in cocoa cultivation at the west center of Côte D’ivoire)

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    Les résultats obtenus ont permis d’inventorier 4 espèces de Loranthaceae dans les cacaoyères. Ce sont Globimetula dinklagei subsp. assiana, Phragmanthera capitata var. alba, Phragmanthera capitata var capitata et Tapinanthus bangwensis. Cette dernière espèce représente le parasite le plus abondant avec 35826 touffes. Elle est suivie respectivement de Phragmanthera capitata var. alba (6614 touffes), de Globimetula dinklagei (5450 touffes) et de Phragmanthera capitata var. capitata (4951 touffes). Sur les cacaoyers, le degré moyen d’infestation des Loranthaceae est de 36,40 p.c. et de 3,55 touffes/arbre. Selon l’âge, le niveau d’infestation a indiqué que les cacaoyers âgés de plus de 20 ans, sont doublement infestés que les moins âgés. Cependant, quelques exceptions existent, liées notamment à la présence des arbres qui leur sont associés et qui sont densément parasités avec un degré moyen d’infestation de 32,65 p.c. et de 14,04 touffes/plante. Hevea brasiliensis, Mangifera indica et Myrianthus arboreus ont été épargnées des attaques des Loranthaceae. Par conséquent, la prise en compte dans les tailles sanitaires, de tous les hôtes potentiels des Loranthaceae, serait indispensable dans la lutte contre ces végétaux vasculaires parasites.Mots clés : Loranthaceae, cacaoyers, degré d’infestation, âge et arbres associés.English Title: Parasitism of mistletoes and cultural association in cocoa cultivation at the west center of Côte d’IvoireEnglish AbstractAchieved results permited to inventory 4 species of mistletoes in cocoa plantations. They are Globimetula dinklagei subsp. assiana, Phragmanthera capitata var. alba, Phragmanthera capitata var. capitata and Tapinanthus bangwensis. The last species is the extensive one with 35826 tufts. It is followed respectively by Phragmanthera capitata var. alba (6614 tufts), Globimetula dinklagei (5450 tufts) and Phragmanthera capitata var capitata (4951 tufts). On cocoa trees, the infestation rate is 36,40 % and de 3,55 tufts/tree. According to the age, the infestation rate indiquated that cocoa trees up 20 years, are doubly infested than young ones. However, some exceptions exist, linked in particular to associated trees which are densely infested at 32,65% et de 14,04 tufts/tree. Hevea brasiliensis, Mangifera indica and Myrianthus arboreus are not attacked by mistletoes. Consequently, the taking into account of sanitary cuts, of potential hosts of mistletoes, would be essential to fight again plants vascular parasites.Keywords: Mistletoes, cocoa trees, infestation rate, age and associated tree

    Les tumeurs intraventriculaires de l’encephale

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    Objectif Rapporter notre expérience des tumeurs intraventriculaires encéphaliques. Methodes Etude rétrospective descriptive et analytique portant sur une série de 19 patients traités de Janvier 1994 àdécembre 2004. L’évaluatio n diagnostique s’est faite à l’aide de la tomodensitométrie crânio-encéphalique et de l’étude neuro-pathologique des pièces opératoires. Les tumeurs paraventriculaires prolabées dans les ventricules ont été exclus. RESULTATS : Il s’agissait de 12 patients de sexe masculin et 7 de sexe féminin(sex ratio: 1.71). L’âge moyen des patients a été de 19 ans variant entre 2 et 52 ans avec un pic de fréquence entre 20 et 29 ans. Le syndrome d’hypertension intracrânienne a été la circonstancediagnostique la plus fréquente (89.4%) et l’hydrocéphalie présente chez 78.95% des patients. La tomodensitométrie cranio-encéphalique a été réalisée dans tous les cas. Les ventricules latéraux ont été lesite anatomique le plus touché (52.63%) suivi du troisième ventricule (26.32%) puis du quatrième ventricule (21.05%). L’évaluation de la qualité de l’exérèse tumorale a montré 61.11% d’exérèse complète contre 38.89% d’exérèse partielle. D’un point de vue neuropathologique l’Ependymome a été la tumeur la plus fréquente (21.05%) et la majorité des tumeurs était bénigne ou à faible potentiel évolutif. La mortalitéglobale liée aux tumeurs intraventriculaires a été de 21.04% (4 cas) avec une mortalité opératoire à 10.52% (2 cas). ConclusionCe travail portant sur les tumeurs intraventriculaires dans leur ensemble semble être le premier effectué en Afrique subsaharienne. Malgré leur siège ces tumeurs sont souvent curables lorsque le diagnostic est posé précocement. L’exérèse tumorale complète doit être tentée autant que possibl

    Le tuberculome intra medullaire : une cause rare de paraparesie

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    Le tuberculome intra-médullaire (TIM) est une localisation de la tuberculose du système nerveux central. Nous rapportons un cas de TIM, chez un patient de 48 ans, sans antécédents particuliers, qui a consultépour un déficit moteur des 2 membres inférieurs d’installation progressive. L’examen clinque a permis d’objectiver un syndrome de compression médullaire thoracique. La découverte d’une masse intra médullaire, après les explorations neuroradiologiques (myéloscanner et IRM), nous a fait poser l’indication d’une exérèse micro-chirurgicale. Le diagnostique de TIM a été affirmé par l’examen anatomo-pathologique de la pièce opératoire. L’association d’une chimiothérapie anti-tuberculeuse au delà de 6 mois après l’exérèse chirurgicale, à permis une guérison complète après un recul de 18 mois

    Un cas d’hematome extradural cervical non traumatique

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    L’hématome extradural cervical spontané est une pathologie rare mais une sévère cause de compression médullaire. Il requiert un diagnostic et une prise en charge urgents. Nous en rapportons un cas chez une patiente de 20 ans sans antécédent pathologique, révélé par un syndrome de compression médullaire cervical sévère (grade A de Frankel). Une décompression neurochirurgicale est intervenue avec un délai de48H avec comme corollaire de lourdes séquelles. Les auteurs insistent sur l’intérêt d’un diagnostic et d’une prise en charge précoces pour en minimiser les séquelles neurologiques

    Introduction de l’assainissement écologique en Côte d’Ivoire

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    L’introduction de l’assainissement écologique (EcoSan) en milieu rural s’est fait avec succès. L’utilisation de l’urine comme fertilisant en culture d’igname est possible sur le plan technique agronomique et socio-anthropologique. Des ouvrages d’assainissement ont été installés en milieu communautaire de même que des parcelles expérimentales fertilisées à l’urine. La richesse de l’urine en azote et en potassium permet d’accroitre la productivité des sols pauvres. Les sols ainsi fertilisés permettent, en culture d’igname, d’obtenir un rendement largement supérieur à ce celui obtenu avec la culture traditionnelle lorsque la culture est placée en tête de rotation. Ces résultats sont d’autant plus encourageants que l’on se trouve à la deuxième répétition culturale sur les mêmes terres. La valorisation de l’urine en agriculture améliore le cadre de vie en éliminant les excréta avec la réduction des mixions sauvages dans et alentour du village. De plus, les populations manifestent une forte adhésion au projet avec l’adoption de la démarche et des ouvrages. Elles n’hésitent pas non plus dans leur grande majorité à consommer les produits de récoltes provenant de champs fertilisés à l’urine parce que la qualité organoleptique n’est pas affectée par ce fertilisant. La pratique culturale endogène pratiquée sur les dépotoirs familiaux ou lélougoun constitue le facteur dynamisant de l’adoption du concept EcoSan

    Enhancement strategies for transdermal drug delivery systems: current trends and applications

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    Régime alimentaire de Scomberomorus tritor (Cuvier, 1831) dans le Golfe de Guinée

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    Scomberomorus tritor est une espèce de la famille des Scombridae débarquée quotidiennement au port d’Abidjan par les chaluts doubles. Le régime alimentaire de cette espèce de thonidés mineurs capturée par les chaluts pélagiques est étudié en fonction de la taille des spécimens et des saisons marines. Les estomacs de 832 individus (14 - 114 cm de longueur à la fourche), capturés de janvier 2006 à janvier 2008 ont été analysés. Sur le total des estomacs examinés, 612 contenaient des proies et 220 étaient vides, ce qui correspond à un coefficient de vacuité annuel de 26,44%. Ce coefficient varie en fonction des saisons marines et de la taille des spécimens. L’indice d’importance relative (% IRI) combinant les différents pourcentages (d’occurrence, numérique et pondérale) et le coefficient alimentaire (Q) ont été utilisés pour analyser l’importance des différents items identifiés. Au total, dix catégories d’aliments repartis en quatre groupes ont été identifiées. Scomberomorus tritor se nourrit principalement de Clupeidae (Sardinella maderensis (Lowe, 1839)) et d’Engraulididae (Engraulis encrasicolus (Linnaeus, 1758)) et accessoirement de Carangidae (Caranx senegalus (Cuvier, 1833)), d’Octopodidae (Octopus defilippi (Verny, 1851)) et de Sepiidae (Sepia elegans (Blainville, 1827)). C’est une espèce qui adapte son régime alimentaire en fonction des saisons marines en relation avec la disponibilité des individus proies. Par ailleurs, la proportion des items change avec la taille du poisson en rapport avec la stratégie alimentaire.Mots clés: Clupeidae, Scomberomorus tritor, alimentation, Golfe de Guinée

    Fréquence de taille et relation taille-poids des mérous (Epinephelidae de la pêcherie artisanale maritime ivoirienne

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    Dans les eaux maritimes ivoiriennes, six espèces de mérous sont dénombrées. Ce sont Epinephelus aeneus, Epinephelus caninus, Epinephelus guaza, Epinephelus marginatus, Epinephelus alexandrinus et Epinephelus taeniops. La gamme de taille pour E. aeneus varie de 10 cm à 190 cm pour un poids total de 11 059,8 kg. Celle d’E. caninus et E. guaza est de 10 cm à 150 cm pour des poids respectifs de 5 228,31 kg et 4 747,63 kg. E. marginatus se situe dans la gamme de taille de 20 cm à 100 cm avec un poids total de 1 323,01 kg. La même gamme de taille a été constatée pour E. alexandrinus et E. taeniops, soit 30 cm à 110 cm. Les poids respectifs correspondants sont de 416,3 kg et 170,45 kg. Pour toutes ces espèces, le mode est situé dans la classe [40-90] cm. La relation qui lie la longueur à la masse est de type allometrique minorante pour les cinq premières espèces et allometrique majorante pour la dernière espèce. Il existe une forte corrélation entre le poids total et la longueur totale pour les cinq premières espèces et entre le poids total et la longueur à la fourche pour Epinephelus alexandrinus comme en témoignent les coefficients de corrélation (r = 0,89 pour Epinephelus aeneus, r = 0,90 pour Epinephelus caninus, r = 0,87 pour Epinephelus guaza, r = 0,82 pour Epinephelus marginatus, r = 0,90 pour Epinephelus alexandrinus et r = 0,73 pour Epinephelus taeniops). Les coefficients d’allometrie sont : b = 2,92 pour Epinephelus aeneus (N = 3279 poissons), b = 2,83 pour Epinephelus caninus (N = 1333 poissons), b = 2,81 pour Epinephelus guaza (N = 1145 poissons), b = 2,92 pour Epinephelus marginatus (N = 685 poissons), b = 2,88 pour Epinephelus alexandrinus (N = 176 poissons) et b = 3,11 pour Epinephelus taeniops (N = 116 poissons).Mots clés : Allometrie, mérous, pêche artisanal, Côte d’Ivoire
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