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    Essai de germination et de croissance de Artemisia annua L. au Niger

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    L’essai a Ă©tĂ© conduit Ă  la pĂ©piniĂšre de l’INRAN de Niamey et Ă  la cuvette de l’INRAN de Kollo, et a portĂ© sur la germination, croissance, dĂ©veloppement de Artemisia annua (l’hybride F2 et M), plante qui a des vertus  anti-paludique. Cette Ă©tude a pour objectif d’évaluer les meilleures  conditions de culture de artemisia annua et le meilleur substrat pour son adaptation. Le Niger, pays d’endĂ©mie du paludisme, maladie qui constitue la premiĂšre cause de morbiditĂ© et de mortalitĂ©. Face Ă  cette menace, les autoritĂ©s ont optĂ© pour l’utilisation des dĂ©rivĂ©s d’artĂ©misinine comme molĂ©cule de choix dans la prise en charge du paludisme comme l’a recommandĂ© l’OMS. Les tests de la levĂ©e en pĂ©piniĂšre ont Ă©tĂ© effectuĂ©s dans un bac Ă  semis et un germoir en planche. Les plants ont Ă©tĂ© repiquĂ©s aprĂšs levĂ©e dans des pots avec trois types de substrats (substrat dunaire,substrat de bas fond et substrat de sable du fleuve) afin de dĂ©terminer le meilleur substrat pour la culture de la plante en pĂ©piniĂšre. Il ressort des rĂ©sultats obtenus que le substrat de bas fond offre les meilleurs valeurs pour la hauteur, le diamĂštre au collet et le nombre de feuilles que les substrats dunaire et du fleuve. Les plants ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s sur le site de Kollo et transplantĂ©s sur terre ferme. Pour la biomasse c’est la variĂ©tĂ© F2 qui a enregistrĂ©e les meilleurs rendements mĂȘme si au niveau de la hauteur, elle enregistre les valeurs les plus basses comparativement Ă  la variĂ©tĂ© M. Cette Ă©tude a montrĂ©e que Artemisia annua peut s’adapter au Niger et son introduction offre Ă  la population un moyen supplĂ©mentaire de lutte contre le paludisme.Mots clĂ©s : Artemisia annua, artemisinine, paludisme, Niger

    Lignans from Hugonia tomentosa

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    Évaluation in vitro de l’activitĂ© antiplasmodiale d’extraits de plantes issues de la pharmacopĂ©e traditionnelle du Niger

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    ProblĂ©matique : Le paludisme demeure un problĂšme majeur de santĂ© publique dans les pays intertropicaux. La situation socio-Ă©conomique des pays d’endĂ©mie palustre couplĂ©e au dĂ©veloppement de la rĂ©sistance des souches de Plasmodium falciparum aux molĂ©cules couramment utilisĂ©es exigent la mise au point de nouveaux mĂ©dicaments antipaludiques.Objectif : L’activitĂ© antiplasmodiale d’extraits Ă©thanoliques dĂ©graissĂ©s de six plantes issues de la pharmacopĂ©e traditionnelle du Niger a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e et comparĂ©e Ă  celle d’Artemisia annua.MĂ©thodologie et rĂ©sultats : La mĂ©thode utilisĂ©e est celle du test Mark III de l’OMS avec la souche chloroquinorĂ©sistante W2. L’activitĂ© antiplasmodiale a Ă©tĂ© discutĂ©e Ă  la lumiĂšre du profil phytochimique des diffĂ©rentes plantes, dĂ©terminĂ© par les mĂ©thodes standards de screening chimique. Ximenia americana (IC50 = 0.05Cg/ml) et Prosopis africana (CI50 = 0.5Cg/ml) prĂ©sentent une excellente activitĂ© antiplasmodiale. Leur activitĂ© est meilleure que celle de la plante de rĂ©fĂ©rence : Artemisia annua (CI50 = 0.74Cg/ml). Par contre Chrozophora brocchiana a une activitĂ© modĂ©rĂ©e (IC50 = 8.2Cg/ml). Polycarpaea eriantha et Detarium microcarpum ont une activitĂ© faible (CI50 =18.4Cg/ml et 31Cg/ml). Quant Ă  l’extrait de Saba senegalensis, il n’a montrĂ© aucune activitĂ© antiplasmodiale.Conclusion et perspectives : L’utilisation traditionnelle de Ximenia americana et Prosopis africana est justifiĂ©e. Un fractionnement bioguidĂ© de ces extraits permettra d’identifier la/les principe(s) actif(s). D’autre part, la conception de mĂ©dicaments traditionnels amĂ©liorĂ©s Ă  base de ces plantes pourrait ĂȘtre envisagĂ©e. Les extraits de Chrozophora brocchiana, Polycarpaea eriantha et Detarium microcarpum sont moins actifs que la plante de rĂ©fĂ©rence. Enfin, Saba senegalensis n’a manifestĂ© aucune activitĂ© antiplasmodiale.Mots clĂ©s : Plantes mĂ©dicinales antipaludiques, mĂ©decine traditionnelle du Niger, Plasmodium falciparum

    Effect of methanol extract of Dicranopteris linearis against carbon tetrachloride- induced acute liver injury in rats

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    Background: Dicranopteris linearis (family Gleicheniaceae) has been reported to possess anti-inflammatory and antioxidant activities but no attempt has been made to study its hepatoprotective potential. The aim of the present study was to determine the hepatoprotective effect of methanol extracts of D. linearis (MEDL) against carbon tetrachloride (CCl4)-induced acute liver injury in rats. Methods: 6 groups (n = 6) of rats received oral test solutions: 10% dimethyl sulfoxide (DMSO), 200 mg/kg silymarin, or MEDL (50, 250, and 500 mg/kg), once daily for 7 consecutive days, followed by hepatotoxicity induction with CCl4. Blood and liver were collected for biochemical and microscopic analysis. The extract was also subjected to antioxidant studies (e.g. 2, 2-diphenyl-1-picrylhydrazyl (DPPH)- and superoxide anion-radical scavenging assays, oxygen radical absorbance capacity (ORAC) test and total phenolic content (TPC) determination), phytochemical screening and HPLC analysis. Results: Pretreatment with MEDL and silymarin significantly (P < 0.05) reduced the serum levels of AST, ALT and ALP, which were increased significantly (P < 0.05) in DMSO-pretreated group following treatment with CCl4. Histological analysis of liver tissues in groups pretreated with MEDL and silymarin showed mild necrosis and inflammation of the hepatocytes compared to the DMSO-pretreated group (negative control group). The MEDL showed higher DPPH- and superoxide anion-radical scavenging activity as well as high TPC and ORAC values indicating high antioxidant activity. Conclusions: MEDL exerts hepatoprotective activity that could be partly contributed by its antioxidant activity and high phenolic content, and hence demands further investigation
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