3 research outputs found

    Towards unravelling the Rosette agent enigma: Spread and emergence of the co-invasive host-pathogen complex, Pseudorasbora parva-Sphaerothecum destruens

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    International audienceThe emergence of non-native fungal pathogens is a growing threat to global health, biodiversity, conservation biology, food security and the global economy. Moreover, a thorough understanding of the spread and emergence of pathogens among invasive and native host populations, as well as genetic analysis of the structure of co-invasive host populations, is crucial in terms of conservation biology and management strategies. Here we com-bined extensive catchment sampling, molecular detection tools and genomic signatures to i) assess the prevalence of the rosette agent Sphaerothecum destruens in invasive and native fish populations in contrasting french regions, and ii) characterize the genetic diversity and population structure of its co-invasive and asymptomatic carrier Pseudorasbora parva. Although S. destruens was not detected in all the fish collected its presence in contrasting freshwater ecosystems suggests that the disease may already be widespread in France. Furthermore, our results show that the detection of S. destruens DNA in its asymptomatic carrier P. parva is still limited. Finally, we found that P. parva populations show a homogeneous genetic and geographical structuring, which raises the possibility of the occurrence of successive introduction events in France from their native and invasive range

    Journées Techniques nationales, 5 e édition Détection de l'agent rosette Sphareothecum destruens dans les communautés piscicoles de France (Projet Rosetta)

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    International audienceEn 2005, un risque d’émergence d’une maladie impactant la biodiversité des poissons d’eau douce a été identifié en Europe et associé à l’introduction du goujon asiatique Pseudorasbora parva (temminck & schlegel, 1846), qui est porteur sain d’un agent pathogène proche des champignons, l’agent rosette Sphaerothecum destruens (arkush, Mendoza, adkison & hedrick, 2003). Ce pathogène, qualifié de généraliste, est capable d’infecter de nombreuses espèces de poissons (hôtes) et d’entraîner des mortalités plus ou moins sévères. il semblerait que la première introduction de goujon asiatique en France ait eu lieu entre 1978 et 1979 dans la région de Beaumont-sur-Sarthe depuis des populations en provenance d’Albanie. Le projet Rosetta a eu pour objectif de cartographier la distribution de l’agent rosette sur différents cours d’eau français. Dix sites comprenant des populations de goujon asiatique et répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain ont été échantillonnés entre 2017 et 2019. De l’ADN a été extrait des organes (foie, rate et reins) de goujons asiatiques, mais également de plusieurs espèces autochtones et allochtones (anguille européenne, barbeau fluviatile, bouvière, brème, carassin, chevaine, gardon, hotu, perche, perche soleil, poisson-chat, rotengle, truite commune, vairon) afin de déterminer par PCR quantitative la présence et l’abondance du pathogène. Alors que l’introduction de l’agent rosette en France est passée inaperçue pendant plus de 40 ans, notre étude montre que l’agent infectieux est bien présent dans plusieurs cours d’eau. Des espèces natives sont infectées avec des prévalences allant de 2 à 20%. De nouvelles espèces, comme la bouvière Rhodeus amarus (Bloch, 1782), le vairon Phoxinus phoxinus (linnaeus, 1758) ou encore le goujon Gobio gobio (Linnaeus, 1758), ont été identifiées pour la première fois comme hôtes potentiels du pathogène. La première recommandation est l’isolement des populations de goujon asiatique et le contrôle des transferts de poissons entre les zones déjà infectées et les zones non-infectées. La seconde recommandation est une communication publique des risques, afin d’inclure un maximum d’acteurs (dont les professionnels pisciculteurs, propriétaires d’étangs et pêcheurs amateurs) dans la lutte contre la propagation de cette maladie
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