108 research outputs found

    Deux espèces sous un même masque. Le point de vue paléontologique piégé par les coquilles de deux espèces européennes de Trivia (Mollusca, Gastropoda).

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    16 pagesLʼexpérience tentée dans ce travail a pour but dʼévaluer certaines conséquences des lacunes dʼinformation liées à la fossilisation sur la perception de lʼespèce en paléontologie. Cette expérience consiste à mener une étude de « type paléontologique » sur du matériel actuel puis à relire les résultats à la lumière des connaissances biologiques. Lʼobjet et le cadre de lʼétude ont donc été sélectionnés pour disposer dʼun matériel abondant et de bonne qualité dans un contexte spatio-temporel bien défini, et ainsi permettre de simuler ou non des lacunes dʼinformation. Trivia arctica et T. monacha, deux espèces proches de gastéropodes marins actuels vivant dans les eaux infra-littorales des côtes européennes et nord-africaines répondent à ces conditions. Ces deux espèces se distinguent par de nombreux caractères biologiques. Leurs coquilles se différencient visuellement par lʼabsence de taches colorées chez T. arctica et la présence de trois taches dorsales chez T. monacha. Lʼétude est basée sur 957 coquilles provenant de localités réparties le long des côtes de la Norvège à la Sicile et regroupées en 19 secteurs. La forme des coquilles a été traitée par analyse de Fourier (DFT, Discrete Fourier Transform) sur les contours 2D des vues dorsale, latérale et apicale. La densité de la costulation a également été prise en compte. Lʼapproche expérimentale paléontologique est fondée sur des caractères ordinairement accessibles sur du matériel fossile bien conservé (forme des coquilles adultes et densité de costulation). Lʼabsence ou la présence de taches colorées sur les coquilles est volontairement ignorée. Les résultats ne permettent pas de supposer lʼexistence dʼespèces sympatriques distinctes, même si la variabilité est localement importante. Néanmoins, une tendance clinale se dessine de la Mer de Norvège à la Méditerranée. Ce cline, assez sensible sur la morphologie des coquilles, est très net pour la densité de la costulation. Lʼapproche néontologique est fondée exactement sur les mêmes specimens traités avec les mêmes méthodes, mais, cette fois, les espèces T. arctica et T. monacha sont différenciées respectivement par lʼabsence ou la présence de taches colorées. A la lumière de ces informations, on observe que les deux espèces ont des structurations géographiques clinales globalement parallèles, très forte chez T. arctica, plus faible et plus confuse chez T. monacha. Bien que T. arctica et T. monacha contribuent diversement à la disparité de lʼensemble, les différences sont insuffisantes pour permettre de discriminer ces espèces à lʼaveugle. Le cline observé dans lʼapproche expérimentale paléontologique est donc une image cohérente, mais composite, qui masque la biodiversité réelle sous-jacente

    Les ammonites du Sinémurien et du Pliensbachien des « Calcaires de Laffrey » (Isère, France). Description d'un nouveau taxon : Pseudojamesonites nov. gen. mouterdei nov. sp. (Eoderoceratoidea).

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    International audienceSome ammonites, formerly collected by René Mouterde within the Sinemurian and Pliensbachian beds of the “Calcaires de Laffrey” (Isère, France), are first described and illustrated in this work. The Sinemurian (Semicostatum chronozone) assemblage, chiefly constituted by Arnioceras gr. robustum (Quenstedt, 1884), is rather usual for the NW European faunas. Conversely, the Pliensbachian (Jamesoni chronozone, Brevispina subchronozone) assemblage is very peculiar. It is chiefly constituted by a very rare species Pseudojamesonites nov. gen. mouterdei nov. sp. (Eoderoceratoidea) which is here described for the first time. The presence, in significant proportion, of this new taxa in the Early Pliensbachian fossiliferous level of the “Calcaires of Laffrey”, designates this Alpine locality as a “singular fossiliferous locality” unparalleled in all the NW European and Mediterranean areas. The notion of “singular fossiliferous locality” is discussed. The role of palaeotectonics – which is significant during the Early Jurassic in the Laffrey area – is envisaged to explain the existence of the level with Pseudojamesonites nov. gen. mouterdei nov. sp.Des ammonites anciennement récoltées par René Mouterde dans les niveaux du Sinémurien et du Pliensbachien des «Calcaire de Laffrey » (Isère, France) sont décrites et illustrées pour la première fois. Si la faune du Sinémurien (chronozone à Semicostatum), essentiellement constituée d'Arnioceras du groupe d'A. robustum (Quenstedt, 1884), est relativement banale pour les régions NW européennes, celle du Pliensbachien (chronozone à Jamesoni, sous-chronozone à Brevispina ?), est au contraire très originale. Elle a notamment livré plusieurs spécimens d'une forme très rare, Pseudojamesonites nov. gen. mouterdei nov. sp. (Eoderoceratoidea) qui est décrite ici pour la première fois. La présence en proportion relativement importante de ce nouveau taxon au sein des faunes du Pliensbachien basal des « Calcaires de Laffrey », fait de ce site fossilifère un « gisement singulier » sans équivalent dans l'ensemble des régions NW européennes et méditerranéennes. La notion de « gisement singulier » est discutée. Le rôle de la paléotectonique, très active dans la région de Laffrey, au cours du Jurassique inférieur, est envisagé pour expliquer la présence des assises à Pseudojamesonites nov. gen. mouterdei nov. sp

    Les ammonites hettangiennes de l'ancienne mine de fer de Beauregard (Thoste, Côte-d'Or, France).

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    31 pagesInternational audienceThe ammonite fauna of the old iron mine of Beauregard is reviewed. Only nine specimens from this locality are presently known. They are housed in the collections of the “Musée de Semur-en-Auxois”, of the “Muséum national d’Histoire naturelle” (Paris) and of the “Ecole Nationale Supérieuredes Mines” (Claude Bernard University, Lyon 1). The age, or possibly the ages, of these ammonites remain to precise in a coarsely defined time-span including the upper part of the early Hettangian and the middle Hettangian (pro parte?). These fossils, usually finely preserved, were collected during the nineteenth century thanks to intensive mining in the Thoste-Beauregard area. They are illustrated uniformly to facilitate comparisons between the different taxa. A new genus (i.e., Lepteocaloceras n. gen.) and two new species (i.e., L. evrardii n. sp. et L. ? strictum n. sp.) are described. Despite a small number of spécimens (only nine) but with four distinct species and two related forms, left in open nomenclature, this fauna is clearly highly diversified in taxonomic terms. It is so peculiar that it is difficult, or impossible, to propose any convincing affinities with NWE European or even Tethyan taxa. The statigraphic and palaeobiogeographic frameworks remain poorly understood. This peculiar faunal assemblage can suggest an endemic pattern and/or adaptations to marginal environment for ammonites. Unfortunately, and without accurate stratigraphic constraints, such assumptions renmain speculative and nothing more than working hypotheses.La faune d'ammonites provenant de l'ancienne mine de fer de Beauregard (Thoste, Côte-d'Or) est révisée. Seuls neuf spécimens issus de cette localité sont actuellement connus. Ils sont conservés dans les collections du Musée de Semur-en-Auxois, du Muséum national d'Histoire naturelle (Paris) et de l'École Nationale Supérieure des Mines (Université Claude Bernard, Lyon 1). L'âge, ou peut-être les âges de ces ammonites restent à préciser dans une fourchette de temps comprenant la partie supérieure de l'Hettangien inférieur et l'Hettangien moyen (pro parte ?). Ces fossiles, en général finement préservés, ont été récoltés au cours du XIXe siècle à la faveur d'activités minières, intenses à cette époque dans le secteur de Thoste-Beauregard. Ils sont illustrés de façon systématique et homogène pour faciliter les comparaisons objectives entre les différentes formes et taxons. Un genre nouveau (i.e., Lepteocaloceras n. gen.) et deux espèces nouvelles (i.e., L. evrardii n. sp. et L. ? strictum n. sp.) sont décrits. Compte tenu du nombre restreint de spécimens (neuf exemplaires connus), mais avec quatre espèces distinctes et deux formes affines (laissées en nomenclature ouverte), cette faune est, en termes taxonomiques, remarquablement diversifiée. Elle apparaît aussi très originale puisque qu'il est difficile ou même impossible de rapprocher les ammonites de Beauregard de taxons connus en Europe du NW ou même dans la Téthys méditerranéenne. Ce particularisme taxonomique rend difficiles les interprétations stratigraphiques et paléobiogéographiques de la faune. Il s'agit peutêtre d'un peuplement à caractère endémique et/ou adapté à un type d'environnement inhabituel pour les ammonites. Pour tester ces hypothèses, il faudrait disposer de datations à la fois plus fiables et plus précises

    La " Dalle à ammonites de Digne " (Réserve Naturelle Géologique de Haute-Provence, France). Étude d'un site fossilifère d'importance patrimoniale.

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    33 pagesInternational audienceLa " Dalle à ammonites de Digne " est une localité fossilifère très spectaculaire, d'importance tant scientifique que patrimoniale. Ce site exceptionnel est protégé par la Réserve Naturelle Géologique de Haute-Provence (RNGHP). La dalle d'environ 320 m2, qui constitue l'élément essentiel du site, porte plus de 1550 céphalopodes (surtout des ammonites, mais aussi quelques nautiles) et une faune benthique discrète, mais assez diversifiée, principalement constituée de bivalves épibenthiques. La faune d'ammonites, très évidente et spectaculaire, est assez monotone. Elle comprend de très nombreux Arietitidae (Coroniceras) et quelques Schlotheimiidae (Angulaticeras), mais elle est essentiellement constituée par une seule espèce très dominante : Coroniceras multicostatum (J. de C. Sowerby, 1824) dont les nombreux grands spécimens, qui peuvent dépasser 50 cm de diamètre, font la célébrité du site. Le présent travail est conçu comme une monographie entièrement dédiée à la " Dalle à ammonites de Digne " et à la série qui l'encadre. Il tient compte des aspects paléontologiques, paleobiogéographiques, paléoécologiques, stratigraphiques et sédimentologiques. Bien que les exigences de la protection du site excluent tout prélèvement délibéré de spécimen, une étude morphométrique basée sur un ensemble de mesures prises in situ a permis de préciser la variabilité intraspécifique de Coroniceras multicostatum (J. de C. Sowerby, 1824) et suggère que la période de dépôt fut probablement brève, au sens géologique du terme. En outre, et à titre expérimental, la " Dalle " a récemment fait l'objet d'un relevé par scanner 3D contrôlé par laser. L'iconographie proposée dans le présent travail est constituée d'images de synthèse obtenues à partir de ces données 3D, saisies in situ, et de photographies de spécimens conservés dans les collections de la RNGHP

    Deep-Time Phylogenetic Clustering of Extinctions in an Evolutionarily Dynamic Clade (Early Jurassic Ammonites)

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    Conservation biologists and palaeontologists are increasingly investigating the phylogenetic distribution of extinctions and its evolutionary consequences. However, the dearth of palaeontological studies on that subject and the lack of methodological consensus hamper our understanding of that major evolutionary phenomenon. Here we address this issue by (i) reviewing the approaches used to quantify the phylogenetic selectivity of extinctions and extinction risks; (ii) investigating with a high-resolution dataset whether extinctions and survivals were phylogenetically clustered among early Pliensbachian (Early Jurassic) ammonites; (iii) exploring the phylogenetic and temporal maintenance of this signal. We found that ammonite extinctions were significantly clumped phylogenetically, a pattern that prevailed throughout the 6.6 Myr-long early Pliensbachian interval. Such a phylogenetic conservatism did not alter – or may even have promoted – the evolutionary success of this major cephalopod clade. However, the comparison of phylogenetic autocorrelation among studies remains problematic because the notion of phylogenetic conservatism is scale-dependent and the intensity of the signal is sensitive to temporal resolution. We recommend a combined use of Moran's I, Pearson's ϕ and Fritz and Purvis' D statistics because they highlight different facets of the phylogenetic pattern of extinctions and/or survivals

    La lumachelle à Cardinia (Bivalves) et Alsatites (Ammonites) du " Revers de Côte Dure " dans l'Hettangien de la couverture sédimentaire du Massif du Rochail (Oisans, Isère, France).

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    29 pagesInternational audienceCe travail est consacré à l'étude d'une faune de l'Hettangien moyen (Chronozone à Liassicus, Sous-Chronozone à Laqueus) qui, relativement peu diversifiée, mais très abondante et bien préservée, caractérise un niveau lumachellique spectaculaire dans la série du Jurassique inférieur, globalement peu fossilifère, de la couverture sédimentaire, du massif du Rochail (Bassin subalpin, zone dauphinoise). Cette faune, qui provient du Revers de Côte Dure (Villard-Notre-Dame, Isère, France), est essentiellement composée de bivalves (e.g., Cardinia, " Astarte ") et d'ammonites (e.g., Alsatites, Saxoceras), mais elle livre aussi, surtout au sommet du banc lumachellique, des rhynchonelles et des gastéropodes. Les bivalves (4 espèces) et les ammonites (2 espèces) sont étudiés dans des optiques systématique, stratigraphique, paléoécologique et paléobiogéographique. Deux biohorizons successifs ont pu être mis en évidence au sein de la sous-Chronozone à Laqueus : à la base, le biohorizon à Alsatites laqueus est caractérisé par d'abondants Alsatites laqueus (Quenstedt, 1856) associés à de nombreux bivalves (= lumachelle à Cardinia). Il est surmonté par un biohorizon à Saxoceras sp. indet. qui a livré des Saxoceras originaux - qui correspondent peut-être à une espèce nouvelle - et quelques ultimes représentants du groupe d'A. laqueus. Ce biohorizon à Saxoceras sp. indet. est nouveau pour l'échelle biostratigraphique du NW de l'Europe. Il s'intercale très probablement entre les biohorizons à A. laqueus et à A. laqueolus au sein de la sous-chronozone à Laqueus. En termes paléoécologiques, les principales espèces de bivalves et d'ammonites correspondent probablement à des formes opportunistes (stratégie r) capables de coloniser un biotope devenu temporairement favorable. La faune présente globalement de nettes affinités NW européennes. La lumachelle à Cardinia est particulièrement fossilifère au niveau du " Revers de Côte Dure ", mais elle constitue un niveau repère, peu épais, mais facilement repérable. Il peut être ponctuellement suivi sur plus d'un 1 km de distance vers le SE du gisement principal. Le dépôt de ce banc lumachellique est clairement associé à une surface de transgression (ou d'ennoiement) sans doute en partie contrôlée par la tectonique synsédimentaire distensive marquant le début du rifting téthysien, très active dans le bassin de Bourgd'Oisans au cours du Lias inférieur

    Nouvelles données sur les ammonites du Sinémurien et du Pliensbachien basal du Haut Atlas central (Maroc). Taxonomie et implications stratigraphiques et paléobiogéographiques.

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    44 pagesLa description de 25 taxons dont une nouvelle espèce [Parasteroceras (Paroxynoticeras ?) scaphitoides nov. sp.] dans la région de Béni-Méllal, Midelt et Erachidia apporte de nouvelles informations sur la stratigraphie et la paléogéographie des ammonites du Sinémurien - Pliensbachien basal du Haut Atlas central. Pour cette période sept unités stratigraphiques peuvent être mises en évidence sur la base de taxons d'affinité téthysienne. Cet endémisme méditerranéen s'exprime au niveau du genre (Bouhamidoceras gr. zizense, Dudresnayiceras gr. suessiforme) mais le plus souvent, au niveau de l'espèce ou de la sous-espèce [Angulaticeras cf. coquandi, A. angustisulcatum, Arnioceras gr. rejectum, Asteroceras gr. varians, A. aff. langi, Parasteroceras (Paroxynoticeras) scaphitoides, Gleviceras richei, Microderoceras (Eoderoceras) gr. nothum-birchiaides]. Asteroceras gr. stellare, Paltechioceras gr. tardecrescens correspondent, par contre, à des espèces à large répartition géographique

    Les ammonites du Pliensbachien et du Toarcien basal dans la carrière de la Roche Blain (Fresnay-le-Puceux, Calvados, Basse-Normandie, France). Taxonomie, implications stratigraphiques et paléobiogéographiques.

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    65 pagesInternational audienceRésumé Ce travail étudie les riches faunes d'ammonites du Pliensbachien et de la base du Toarcien dans la localité très fossilifère de la carrière de la Roche Blain (Calvados). Une cinquantaine d'espèces pliensbachiennes, récoltées dans une douzaine de niveaux distincts sont toutes décrites et illustrées. Leur préservation est parfois remarquable. Des structures fragiles comme les péristomes ou les mégastries sont assez souvent préservées. A l'exception de deux spécimens d'affinités téthysiennes (Arieticeras cf. amalthei (Oppel, 1853) et Dactylioceras (Eodactylites) sp.), les ammonites récoltées à la Roche Blain se rattachent toutes, sans ambiguïté, aux faunes d'affinités nord-ouest européennes, largement dominantes à l'époque dans le Bassin anglo-normand. Les peuplements d'ammonites du Pliensbachien de la Roche Blain sont remarquablement diversifiés. La présence de deux espèces nouvelles (Acanthopleuroceras gauthieri nov. sp. Dommergues & Meister et Catriceras (?) rioulti nov. sp. Dommergues & Meister) est particulièrement remarquable. Les faunes d'affinités nord-ouest européennes sont bien connues et il est surprenant de découvrir deux formes notoirement nouvelles dans un seul gisement du nord-ouest de l'Europe en général, et du Bassin anglo-parisien en particulier. Il existe aussi au sein des faunes récoltées à la Roche Blain un nombre important de spécimens relativement bien conservés mais difficiles à attribuer sans réserve à un genre et/ou à une espèce connue. Ces nombreuses formes difficiles à classer, et souvent laissées en nomenclature ouverte, renforcent l'originalité des faunes trouvées à la Roche Blain. L'explication de cette exceptionnelle diversité faunique est sans doute à rechercher dans le contexte paléogéographique pliensbachien des Campagnes de Caen et de Falaise formées d'écueils, de hauts-fonds, de sillons et de cuvettes plus ou moins profonds qui devaient offrir une très riche mosaïque de biotopes. Cette région de seuil proche de la bordure orientale du Massif armoricain était directement ouverte sur des zones moins agitées (plus profondes?) et/ou plus subsidentes du Bassin anglo-parisien. Des échanges fauniques faciles devaient exister tant avec les bassins de la Manche occidentale (e.g. Dorset) qu'avec le Bassin de Paris, mais aucun argument paléobiogéographique ne permet actuellement de privilégier l'une ou l'autre de ces sources de peuplement

    Alcide Dessalines d’Orbigny (1802-1857).

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    4 pagesNational audienc
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