« Pouvait-on faire carrière à Thèbes sous la XXIe dynastie ? Histoire de la mobilité sociale »

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Les quatrièmes prophètes d’Amon au tournant du Ier millénaire avant J.-C. À propos de la famille d’Jmn-ms (P. Boulaq 9)

International audienceLe papyrus de l’Amdouat Boulaq 9 (Caire JE 6262, SR VII 10250), daté de la fin de la XXIe dynastie selon la typologie des papyrus funéraires d’A. Niwiński, comporte une longue généalogie de membres du haut clergé thébain, comprenant, entre autres, trois quatrièmes prophètes d’Amon. Ces ancêtres du propriétaire du papyrus pourraient avoir vécu au début de la XXIe dynastie, d’autant plus que la reconstitution actuelle de la séquence des quatrièmes prophètes d’Amon présente, pour cette période, plusieurs lacunes. Cet article réétudie, tout d’abord, la succession des quatrièmes prophètes d’Amon sous la XXIe dynastie, en apportant des éléments nouveaux, et tente, ensuite, de déterminer la place de cette nouvelle famille dans la chronologie

A Textual-Iconographical and Technological Study of Unpublished 21st Dynasty Coffins from Lyon: The Coffins of Padikhonsou (H 2320-H 2321)

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Les élites thébaines à l’heure de la théocratie : le monopole social exercé par les grands prêtres d’Amon sous la XXIe dynastie

International audienceCet article historique, centré sur la XXIe dynastie (1069-945 avant J.-C.), s’intéresse aux aspects socio-politiques de cette période, à partir de la famille centrale des grands prêtres d’Amon. L’emprise territorial de ces dirigeants du clergé d’Amon a, tout d’abord, été évaluée en tenant compte de la nature des sources. Puis les compromis passés avec les élites thébaines et provinciales, qui ont conduit à l’amnistie des opposants politiques bannis dans les oasis, au partage des plus hautes charges dans le domaine d’Amon et, semble-t-il, à la diffusion de privilèges funéraires royaux et divins aux élites, ont été mis en lumière. Cela étant dit, les sources attestent également du soutien à la lignée dirigeante, d’une famille sacerdotale éminente liée avec elle par une alliance matrimoniale, appui qui s’ajoute vraisemblablement à celui des Thébains lui ayant cédé des terres agricoles et, enfin, à la fidélité des quelques privilégiés ensevelis aux côtés de leurs enfants dans la cachette de Bab el-Gousous

Une nouvelle attestation d’un dénommé Tchouy-mès dans une tombe de la Troisième Période intermédiaire au Ramesseum

International audienceUn puits funéraire situé dans une chapelle latérale du temple a fait l’objet d’une fouille durant la mission archéologique de l’année 2015, en posant l’hypothèse que son (ou ses) occupant(s) devaient être de(s) personnage(s) suffisamment importants au sein du clergé thébain pour être enterrés à des emplacements aussi nobles, à l’intérieur même du temple de Ramsès II, alors que de nombreux individus ont été inhumés dans les dépendances en terre crue de la fondation royale. Si cette hypothèse n’a pas pu être confirmée, en revanche, l’architecture de la tombe et les équipements funéraires mis au jour ont permis de dater sans hésitation cette sépulture de la XXIe ou XXIIe dynastie. En particulier, les deux fragments d’ouchebtis en faïence bleue égyptienne et la présence d’une véritable troupe de 340 serviteurs hiérarchisée en terre cuite au modelé flou sont typiques de la Troisième Période intermédiaire. De surcroît, l’anthroponyme peu commun du possible propriétaire de la tombe, Tchouy-mès, dont une nouvelle attestation a été découverte dans le puits, corrobore cette datation

« The Entourage of the High Priest of Amun during the 21st Dynasty. A New Examination of the Funerary Equipment of Bab el-Gasus »

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