62 research outputs found

    Manipulation of microbial protein production

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    Effects of lasalocid and cationomycin on the evolution of certain parameters in the blood plasma of sheep

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    Mycotoxins in feeds and their fate in animals : A review

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    Mycotoxins are secondary metabolites secreted by moulds, mostly belonging to the three genera Aspergillus, Penicillium and Fusarium. They are produced in cereal grains as well as forages before, during and after harvest, in various environmental conditions. Due to the diversity of their toxic effects and their synergetic properties, mycotoxins are considered as risky to the consumers of contaminated foods. Mycotoxin metabolism is complex and involves pathways of bioactivation and detoxification in both humans and animals. Detoxification occurs via biotransformation mediated by enzymes in the host cells and in the digestive microbial flora. Some of the toxins or their metabolites may become fixed in animal or human tissues. However, most are eliminated in the urine, faeces and milk. In animals, toxicity is generally revealed as chronic minor troubles and only rarely causes death. The presence of mycotoxins in feeds may decrease feed intake and affect animal performance. In addition, the possible presence of toxic residues in edible animal products (milk, meat, offal), may have some detrimental effects on human health. Maximum acceptable doses in feeds and milk have been set for certain mycotoxins by international authorities. The potential risks of mycotoxins may be controlled by checking plant material for fungal contamination, by improving methods of cultivation, harvest and storage, by eliminating or diluting toxins from the contaminated food or feeds, and by using adsorbents to reduce the bioavailability of toxins in the digestive tracts of animals. These measures will be assessed in the present paper.Les mycotoxines dans les aliments et leur devenir chez le ruminant. Les mycotoxines sont des mĂ©tabolites secondaires produits par les moisissures appartenant principalement aux genres Aspergillus, Penicillium et Fusarium. Ces moisissures se dĂ©veloppent sur les grains des cĂ©rĂ©ales et dans les fourrages pendant la culture au champ, pendant la rĂ©colte et durant la pĂ©riode de conservation. Les mycotoxines sont souvent prĂ©sentes en mĂ©lange et constituent un risque pour les consommateurs en raison de leur synergie. Le mĂ©tabolisme des mycotoxines est complexe. Il implique chez l'homme et les animaux, des voies de bioactivation et de dĂ©toxication. La dĂ©toxication fait appel Ă  des processus de biotransformation impliquant des enzymes de l'hĂŽte et de l'Ă©cosystĂšme microbien prĂ©sent dans le tube digestif. Certaines des toxines ou de leurs mĂ©tabolites peuvent ĂȘtre fixĂ©s dans les tissus animaux ou humains. Cependant, la majoritĂ© est Ă©liminĂ©e dans l'urine, dans les fĂšces et dans le lait. La toxicitĂ© se manifeste gĂ©nĂ©ralement sous forme de troubles chroniques difficiles Ă  identifier, et rarement par la mort de l'animal. La prĂ©sence de mycotoxines dans les aliments diminue la plupart du temps les quantitĂ©s d'aliments ingĂ©rĂ©s ainsi que les performances zootechniques des animaux. La prĂ©sence de rĂ©sidus toxiques dans les produits animaux destinĂ©s Ă  la consommation humaine (lait, viande, abats) constitue un risque potentiel qu'il est nĂ©cessaire d'Ă©valuer pour mieux rĂ©pondre Ă  la demande sociĂ©tale de sĂ©curitĂ© dans la chaĂźne alimentaire. Des doses acceptables devront ĂȘtre dĂ©finies pour les toxines les plus dangereuses. En parallĂšle, des moyens de contrĂŽle devront ĂȘtre mis en place pour vĂ©rifier l'innocuitĂ© des produits alimentaires mis sur le marchĂ©. Le risque potentiel des mycotoxines peut ĂȘtre diminuĂ© en Ă©vitant la contamination des plantes par les moisissures au moment de leur culture, de leur rĂ©colte et de leur conservation. Il est Ă©galement possible de rĂ©duire la concentration en toxines des plantes contaminĂ©es par dilution avec des aliments sains et par des traitements appropriĂ©s, et (ou) de limiter la biodisponibilitĂ© des mycotoxines par l'ajout de ligands spĂ©cifiques. Ces diffĂ©rents aspects seront traitĂ©s dans le prĂ©sent article

    Les mycotoxines dans les aliments des ruminants, leur devenir et leurs effets chez l'animal

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    National audienceMycotoxins are secondary metabolites produced by moulds belonging chiefly to the Aspergillus, Penicillium and Fusarium genera. They are found on a large variety of food and feeds before, during and after harvest, Because of their individual and synergetic toxicity, the diversity of mycotoxins is risky for consumers of contaminated food. The metabolism of mycotoxins is complex in ruminants. It includes several pathways of bio-activation and detoxification which are controlled by the action of enzymes from the digestive microbial ecosystem and from the host. Part of the toxins or their metabolites can be transferred to the biological tissues. Most of them are eliminated in the urine, faeces and milk. Differences in sensitivity to the toxins have been observed for different animal species. For ruminants, toxicity generally appears through minor chronic troubles and rarely leads to death. A decrease in feed intake and the associated performances is generally observed. A possible presence of residues in edible animal products (milk, meat, offal) has to be considered. Food safety is associated to a severe control of fungal contamination of plants through the techniques of culture, harvest, preservation, by elimination of contaminated feeds, and by the decrease of toxin bio-availability in the digestive tract by means of binders or adsorbents.Les mycotoxines sont des mĂ©tabolites secondaires sĂ©crĂ©tĂ©s par des moisissures appartenant principalement aux genres Aspergillus, Penicillium et Fusarium. Elles sont produites sur une large variĂ©tĂ© de denrĂ©es alimentaires avant, pendant et aprĂšs rĂ©colte. En raison de la diversitĂ© de leurs effets toxiques et de leurs propriĂ©tĂ©s synergiques, les mycotoxines prĂ©sentent un risque pour le consommateur d’aliments contaminĂ©s. Le mĂ©tabolisme des mycotoxines est complexe et comprend plusieurs voies de bioactivation et de dĂ©toxication rĂ©gies par des mĂ©canismes de biotransformation rĂ©sultant de l’action d’enzymes de l’hĂŽte et de la flore microbienne prĂ©sente dans le tube digestif. Une partie des toxines ou de leurs mĂ©tabolites peut se fixer dans les tissus biologiques ; la majoritĂ© est Ă©liminĂ©e par voie urinaire, fĂ©cale et lactĂ©e. Des diffĂ©rences de sensibilitĂ© sont observĂ©es entre espĂšces animales. Chez les ruminants, la toxicitĂ© se manifeste gĂ©nĂ©ralement par des troubles chroniques lĂ©gers et n’aboutit que rarement Ă  la mort. Une diminution de l’ingestion et des performances zootechniques est gĂ©nĂ©ralement observĂ©e. Le problĂšme de la prĂ©sence Ă©ventuelle de rĂ©sidus toxiques se pose pour les produits animaux destinĂ©s Ă  la consommation humaine (lait, viande, abats). La rĂ©duction des risques passe par un contrĂŽle de la contamination fongique des vĂ©gĂ©taux rĂ©sultant de la maĂźtrise des mĂ©thodes de culture, de rĂ©colte et de conservation, par des techniques d’élimination des toxines sur l’aliment contaminĂ©, et par une rĂ©duction de leur biodisponibilitĂ© dans le tractus digestif des animaux par l’emploi d’adsorbants
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