7 research outputs found

    Diversité du peuplement ligneux d’une forêt dense en zone sub-humide : Cas de la forêt de Sakété dans le sud-Bénin en Afrique de l’Ouest

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    Cette étude réalisée en zone sub-humide présente les caractéristiques du peuplement ligneux de la forêt classée de Sakété située au sud-Bénin. La méthode de collecte des données sur la végétation a combiné la méthode d’inventaire floristique et celle dite de relevés itinérants. Le cortège floristique du peuplement ligneux actuel de la forêt classée de Sakété est constitué de 123 espèces réparties en 95 genres et 41 familles. Les Euphorbiaceae, les Leguminosae (16 espèces chacune) et les Rubiaceae (13 espèces) sont les mieux représentées. Trois types de formations végétales ont été définis : une forêt dense humide semi-décidue à Trilepiseum madagascariensis et Dichapetalum crassifolium, une forêt inondable à Anthonotha crassifolia et Symphonia globulifera et une forêt marécageuse à Anthostema aubryanum et Alchornea cordifolia. La richesse spécifique varie de 10 à 22 espèces ; les indices de diversité de Shannon et l’équitabilité de Pielou varient respectivement de 2,4 à 3,8 bits et de 0,5 à 0,8. La densité du peuplement (80 à 200 individus/ha) est relativement faible et témoigne d’une exploitation anarchique. La surface terrière du peuplement a varié de 12,9 à 20,2 m²/ha. La végétation de cet écosystème forestier, encore riche en espèces, présente cependant des signes de dégradation.Mots clés: Inventaire floristique, forêt classée, végétation, gestion durabl

    Inventaire préliminaire de l’entomofaune des champs de tomates (Lycopersicon esculentum Mill) dans la Commune de Djakotomey au Bénin

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    La Commune de Djakotomey, longtemps considérée comme une zone cotonnière du Sud-Bénin constitue de nos jours une région de production de tomate par excellence. Dans le but de contribuer à l’amélioration de la production de cette culture dans la Commune, la présente étude a permis d’établir une liste des insectes ravageurs et utiles pullulant dans les champs de tomate. Les insectes, collectés à l’aide de 3 méthodes actives de piégeage, ont été identifiés avec l’aide des spécialistes du muséum entomologique de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) Bénin. L’inventaire a montré que les insectes inféodés à la culture de la tomate dans la Commune varient en abondance et en diversité. Au total, 37 genres et espèces d’insectes ont été identifiés. Ces insectes  appartiennent à neuf ordres et 26 familles. Bien que la majorité deces insectes soit des ravageurs de la culture de tomate, on note la présence de quelques prédateurs et pollinisateurs. Les données ainsi collectées constituent une base dans la connaissance préliminaire del’entomofaune de la culture de tomate dans la commune et peuvent ainsi servir à la conception de stratégies de lutte contre les ravageurs

    Risks to Birds Traded for African Traditional Medicine: A Quantitative Assessment

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    Few regional or continent-wide assessments of bird use for traditional medicine have been attempted anywhere in the world. Africa has the highest known diversity of bird species used for this purpose. This study assesses the vulnerability of 354 bird species used for traditional medicine in 25 African countries, from 205 genera, 70 families, and 25 orders. The orders most represented were Passeriformes (107 species), Falconiformes (45 species), and Coraciiformes (24 species), and the families Accipitridae (37 species), Ardeidae (15 species), and Bucerotidae (12 species). The Barn owl (Tyto alba) was the most widely sold species (seven countries). The similarity of avifaunal orders traded is high (analogous to ‘‘morphospecies’’, and using Sørensen’s index), which suggests opportunities for a common understanding of cultural factors driving demand. The highest similarity was between bird orders sold in markets of Benin vs. Burkina Faso (90%), but even bird orders sold in two geographically separated countries (Benin vs. South Africa and Nigeria vs. South Africa) were 87% and 81% similar, respectively. Rabinowitz’s ‘‘7 forms of rarity’’ model, used to group species according to commonness or rarity, indicated that 24% of traded bird species are very common, locally abundant in several habitats, and occur over a large geographical area, but 10% are rare, occur in low numbers in specific habitats, and over a small geographical area. The order with the highest proportion of rare species was the Musophagiformes. An analysis of species mass (as a proxy for size) indicated that large and/or conspicuous species tend to be targeted by harvesters for the traditional medicine trade. Furthermore, based on cluster analyses for species groups of similar risk, vultures, hornbills, and other large avifauna, such as bustards, are most threatened by selective harvesting and should be prioritised for conservation action.University of the Witwatersrand SPARC Prestigious and URC Postdoctoral Fellowships; National Research Foundatio

    Effet de prétraitements des semences sur la germination de Prosopis africana (Guill., Perrot. et Rich.) Taub., (Césalpiniacées)

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    Effect of Seed Treatments on the Germination of Iron Tree Prosopis africana (Guill., Perrot. et Rich.) Taub. The effect of four seed treatments (i) soaking in concentrate sulphuric acid for 15 mn, (ii) soaking in hot water at 100 oC for 3 mm followed by in immersion into tap water for 24 hours, (iii) scarification with razor blade (iv) no treatment on the germination of Prosopis africana seeds was evaluated on two types of growing substrate: erosion sand and ferrallitic soil. Non treated seeds gave the highest rates of germination on the two types of growing substrate (100% on erosion sand and 89% on ferrallitic soil) and by much longer duration of germination compared to treated seeds (46 days on erosion sand and 42 days on ferrallitic soil). Overall, germination is better (rates and speed) on erosion sand. Treatments of the seeds in concentrate sulphuric acid are prejudicial to the survival of the embryo and yield low germination rates (30% on erosion sand and 20% on ferrallitic soil). Scarification by razor blade and soaking in hot water at 100 oC gave the highest germination rate (85%, 18 days after sowing) on erosion sand and allowed to accelerate the germination. Because of their simplicity and their low cost, these two seed treatments can be recommended for planters and the use of erosion sand for the sowing

    Effet des prétraitements de semences du prunier des savanes (vitex doniana sweet) sur la germination et la croissance des plantules

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    La prune des savanes est une essence forestière à usages multiples. Les jeunes feuilles, les racines, l’écorce, le bois et les fruits de l’arbre sont utilisés dans toutes les localités du Bénin. C’est un arbre dont la population est en régression à cause de sa forte exploitation.L’effet des traitements de semences (choc physique : fissuration du tégument de la graine à l’aide d’un marteau ou d’une pierre, extraction des amandes par concassage au marteau ou à l’aide d’une pierre des graines et amandes extraites trempées dans l’eau 24 heures avantsemis) sur la germination des graines de Vitex doniana a été évalué sur deux types de substrat : sable d’érosion et terre de barre. La croissance juvénile des plants en pépinière a été également étudiée pendant une période de cinq mois. Les graines fissurées, semées dans du sable d’érosion et arrosées avec un volume d’eau de 44,4 ml de même que les amandes extraites et arrosées avec le même volume d’eau ont donné les plus forts taux de germination (58 et 44 % respectivement). Les traitements ont significativement (P < 0,0001) influé le taux de germination des graines. Le semis des amandes dans la terre debarre est néfaste à la survie de l’embryon avec pour conséquence un faible taux de germination (4 %). Le temps d’attente le plus court (11 JAS) est obtenu avec le traitement « amandes arrosées » avec 44,4 ml d’eau par jour (T1) et amandes trempées 24 heures dans l’eau avant semis et arrosées avec le même volume d’eau ; tandis que la durée degermination la plus longue (134 JAS) est observée avec le traitement T1.Après cinq mois de pépinière, les amandes extraites, arrosées avec 44,4 ml d’eau et semées dans sable d’érosion ont donné des plantules de hauteur moyenne de 33,87 cm avec des différences significatives entre traitements (P < 0,0001). Mots clés : Vitex doniana, traitements semences, germination, croissance
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