7 research outputs found

    A fouryear followup of school children after masstreatment for Schistosomiasis and Soil Transmitted Helminths in Mwea, Central Kenya

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    Poly-parasitism infections are common in school children in tropical regions, especially in Africa. In a school based schistosomiasis and soil-transmitted helminths de-worming model project in Mwea, Kenya, approximately 40,000 school age children from 86 schools were treated annually with a standard dose of praziquantel (40mg/kg body weight) and albendazole (400mg). A cohort of approximately 2,300 children from 5 sentinel schools were followed up at multiple time points each year for four years and examined for intestinal helminths (Schistosoma mansoni, Trichuris trichiura, Hookworm (Necator americanus) and Ascaris lumbricoides). The overall prevalence of infection in the five schools before treatment was 47.4% for S. mansoni, 16.7% for N. americanus, 0.8% for T. trichiura and 1.7% for A. lumbricoides. The mean intensity of infection, as measured by eggs per gram of faeces (epg) was 146.2 for S. mansoni, 36.3 for N. americanus 1.0 for T. trichiura and 35.8 for A. lumbricoides. After 4 rounds of treatment, prevalence of S. mansoni reduced significantly by 88.7% to 5.4% (95%CI=3.6% -7.1%), a 97.1% reduction. The prevalence and intensity of S. mansoni infection varied by school according to its proximity to irrigated area, with those schools closest to the irrigated areas presenting higher infection prevalence and intensity. Re-infection with schistosomiasis following treatment was observed and is likely to reflect continued environmental transmission due to non-treatment of the adult population. Soil-transmitted helminths are less prevalent in the cohort, with corresponding lower intensity. This may allow albendazole treatment to be reduced to every 2 or 3 years. This study has shown that periodic administration of anthelminthic drugs reduces the prevalence and intensity (which is likely to be a close proxy of morbidity) of intestinal parasitic infections in school-age children. Adults in the community could also be targeted where resources allow in order to further increasing the effectiveness of de-worming programmes. Keywords: Soil transmitted helminths, Schistosomiasis, school age, prevalence, Intensity, mass de-worming, school childre

    Aperçus des connaissances sur la présence de Mycobacterium leprae en Europe médiévale occidentale, centrale et orientale à partir de l'analyse moléculaire menée sur la population de Saint-Thomas d’Aizier (Eure, XIIe –XVIe s.)

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    International audienceDans l’Europe médiévale, la lèpre était une affection largement répandue. Cependant, des preuves moléculaires indiquent l’existence de différents génotypes du Mycobacterium leprae selon les lieux de découverte et les époques. M. leprae nécessite l’hébergement par un être vivant et diverses lignées sont associées à différentes populations humaines. Des données sont disponibles pour le Royaume-Uni, la Scandinavie, l’Europe centrale, du Sud et de l’Est, mais peu sont accessibles pour caractériser moléculairement la lèpre dans le Nord de la France. La paléopathologie de la lèpre est caractéristique et permet la reconnaissance de la maladie sur des cas établis. Des échantillons osseux montrant des signes de lèpre ont été prélevés à partir de divers sites : Lisieux (IVe – VIIe s.), Vendeuil-Caply (Ve-VIe s.), Neuville-sur-Escaut (début à milieu VIe s.) et la léproserie de Saint Thomas d’Aizier (fin XIIe-début XVIe s.). Quand cela était possible, des échantillons ont été prélevés sur différentes parties des squelettes incluant des esquilles de fosses nasales, les côtes et doigts de pied. Les échantillons de 25 à 50 mg ont été décalcifiés dans un mélange d’EDTA/protéinase K à 56°C sous agitation, puis divisés en 2 volumes égaux. Un volume a été traité avec 0.1M PTB pour casser les possibles réticulations covalentes, puis les deux volumes ont été mis à incuber dans un tampon de lyse à base de thiocyanate de guanidine pour dégrader les protéines. Pour achever la dégradation, les échantillons ont été congelés dans de l’azote liquide, puis décongelés trois fois. L’ADN a été capturé sur de la silice ou précipité dans le surnageant. Les préparations finales ont été conservées à -20°C jusqu’à utilisation. L’amplification en chaine par polymérase (PCR) en temps réel a été utilisée, avec des amorces et sondes pour les séquences répétitives pour le Mycobacterium leprae RLEP (36 copies/cellule) et RepLep (15 copies/cellule).Seuls les individus de la léproserie de Saint-Thomas d’Aizier se sont révélés positifs pour le M. leprae. Cela peut être dû à la période plus tardive d’inhumation ou à l’abandon du site après le XVIe s. et donc à l’absence de perturbations postérieures. Parmi les inhumés testés, dix individus étaient fortement positifs à l’ADN de M. leprae, un autre plus faiblement, et un était négatif. Huit des dix échantillons positifs venant de la léproserie de Saint-Thomas d’Aizier ont été génotypés.Les résultats des analyses menés montrent que M. leprae du Nord-Ouest de l'Europe est principalement du génotype 3I ou 2F, avec des exemples d'un sous-type intermédiaire et des similitudes à chacun de ces derniers (génotype 3I-1). Pour l'Europe centrale et orientale M. Leprae correspond aux génotypes 3K et 3M. En raison de l'association clonale de M. leprae avec son hôte humain, les résultats obtenus suggèrent qu'il existait plus d'une source d’origine de M. leprae et il est probable que la lèpre ait été introduite par les mouvements de migrations de différentes populations humaines
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