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    The very high alluvial formation of early Pleistocene age in the Creuse River Valley at Eguzon (Indre) : cryoturbation patterns, préhistorique occupation sites and absolute dating

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    Malgré des conditions de prospections difficiles, de nombreux témoins des nappes alluviales de la vallée de la Creuse ont été reconnus dans la région d’Eguzon, sur la bordure nord, très bocagère, du Massif central. Ceux de la très haute nappe alluviale situés entre 90 et 110 m d’altitude relative ont été les mieux préservés, certains atteignant jusqu’à 15 m d’épaisseur A « Pont-de-Lavaud », un cailloutis fluviatile occupant une dépression du socle cristallophyllien altéré, à mi-pente du versant ouest d’un interfluve, a été conservé sur une faible épaisseur. Des fouilles ont été effectuées entre 1983 et 1995 et ont mis en évidence, dans la partie supérieure du sédiment, dans un état de conservation exceptionnel, des habitats préhistoriques riches en industries archaïques sur quartz du très ancien Paléolithique et au-dessous, des figures cryogéniques de types divers (cercles de pierres, structures polygonales, injections d’altérites du substrat…) ainsi qu’une industrie de même typologie mais dispersée et moins abondante. Les études géologiques entreprises sur le site et à l’échelle régionale permettent de rattacher cet ensemble à la base de la très haute nappe de 90-110 m, sa position actuelle s’expliquant par le basculement à une date récente d’un bloc faillé du substratum. Les mesures de datations absolues effectuées par la méthode de résonance paramagnétique électronique (R.P.E.) sur les témoins les mieux conservés de la très haute nappe donnent à celle-ci un âge de 1 à 1,2 million d’années. Celles obtenues sur les vestiges de la base et sur le site lui-même sont comprises entre 0,9 et 1 million d’années, différence attribuée à leur forte pédogenèse. Ces résultats confirment l’appartenance de ce niveau alluvial à la dernière partie du Pléistocène inférieur et permettent de classer les habitats de « Pont-de-Lavaud » parmi les plus anciens d’Europe actuellement connus

    Découverte d'une fosse hallstattienne sur la commune de Séris (Loir-et-Cher)

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    J. DESPRIÉE et J. LHERMITE, Découverte d'une fosse halstattienne sur la commune de Séris (Loir-et-Cher). En octobre 1970, une nouvelle fosse hallstattienne était découverte sur la commune de Séris (Loir-et-Cher), au lieu-dit « Les Grands Réages de Dugny », fosse dont on peut penser qu'elle constituait la « structure-foyer » d'un habitat plus vaste établi sur le calcaire de Beauce. Cette fosse, d'allure sub-rectangulaire, est orientée Nord-Sud dans sa plus grande longueur ; son profil présente une forte pente vers le Sud ; son centre est recouvert d'un dallage transversal qui peut être le foyer proprement dit ; son extrémité sud est occupée par un dépotoir qui a livré une abondante céramique commune, laquelle a permis la reconstitution de profils complets de grands vases à provisions, qui semblent procéder directement des grands vases du Bronze Moyen et Final.Despriée J., Lhermite J. Découverte d'une fosse hallstattienne sur la commune de Séris (Loir-et-Cher). In: Revue archéologique du Centre de la France, tome 11, fascicule 1-2, 1972. pp. 112-125

    Centre de la France : les formations fluviatiles du bassin de la Loire moyenne

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    Centre de la France : les formations fluviatiles du bassin de la Loire moyenne

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    Le Pléistocène de la Région Centre Val-de-Loire. Données anciennes et données récentes issues de l’archéologie préventive

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    International audienceLa région Centre-Val de Loire recouvre les auréoles sédimentaires du sud du Bassin parisien. Elle correspond au bassin-versant de la Loire moyenne et déborde sur celui de la Seine dans sa partie septentrionale. Les formations pléistocènes sont des formations fluviatiles fossiles et des formations limoneuses d’origine éolienne sur les plateaux et sur les versants. Depuis deux décennies, les systèmes fluviatiles fossiles du Loir, du Cher, et de la Creuse font l’objet d’études géochronologiques ESR et géoarchéologiques systématiques. Mises en place dès le Pléistocène inférieur, les formations sableuses ou caillouteuses ont été déposées en relation avec les cycles glaciaire-interglaciaire. Etagées sur les versants puis emboîtées dans les vals, elles sont assez bien conservées grâce au soulèvement régional. Elles ont souvent recouvert des niveaux du Très-Ancien Paléolithique (Mode 1, Oldowayen) et du Paléolithique ancien (Mode 2, Acheuléen s.l.).Depuis 2012, dans le cadre d’opérations d’archéologie préventive (Inrap) les études géomorphologiques et préhistoriques ont été réalisées sur les formations fluviatiles de la Loire et de la Sologne en amont d’Orléans. Elles ont été couplées à un programme de datations par ESR (Résonance de Spin Electronique) engagé par le Bureau des Recherches géologiques et minières qui permet de les attribuer au Pléistocène moyen et supérieur.Dans les vals de la Loire, du Loir et du Cher, les phases successives de dépôt et d’érosion des alluvions fluviatiles récentes et de leur couverture limoneuse ont été relevées par l’Inrap et une dizaine de sites sont datés ou en cours de datation par OSL. Des niveaux du Paléolithique moyen et supérieur sont associés au pédocomplexe limoneux du Pléniglacaire weichsélien. Parallèlement, un travail de récolement des données disponibles sur les formations d’origine éolienne déposées sur les plateaux ou les versants a été réalisé dans le département d’Eure-et-Loir Elles sont très nombreuses mais généralement d’assez faible épaisseur. Toutefois, des accumulations importantes ont été décrites à Chaudon ou fouillées à Bonneval, Illiers-Combray, Courville et Mainvilliers. Les données pédosédimentaires et géochronologiques OSL disponibles indiquent une première séquence de loess déposés puis altérés durant la deuxième moitié du Pléistocène moyen (à partir du SIM 12) ; la deuxième séquence correspondant au Complexe de sols eémien-weichsélien. La présence d’industrie du Paléolithique moyen est observée à partie du SIM 8. En Touraine, les opérations d’archéologie préventive menées sur les plateaux des Gâtines Tourangelles ont également révélé des séquences loessiques qui semblent avoir enregistré le dernier cycle interglaciaire-glaciaire et parfois une partie du cycle antérieur. Ces séquences contiennent des artefacts lithiques du Paléolithique moyen et supérieur.Les premières comparaisons avec les données des régions plus septentrionales de la France sur les séquences pédosédimentaires et sur les variations des technotypologies des industries du Paléolithique moyen et supérieur peuvent maintenant être initiées

    Palaeoenvironments of early hominins in temperate and Mediterranean Eurasia: new palaeobotanical data from Palaeolithic key-sites and synchronous natural sequences

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    The present study focuses on new palaeobotanical data (pollen, phytoliths and fruits) from three of the oldest Early Palaeolithic sites in Eurasia (Dmanisi in Georgia, Ca’ Belvedere di Monte Poggiolo in Italy and Pont-de-Lavaud in France). The main aim is to examine the ecological factors associated with the fi rst human dispersals out of Africa into Eurasia. The palaeoecological data are discussed with regards to chronology and geographical location of the settlements. The vegetation pattern of each site consists of temperate Eurasian and Mediterranean taxa, subtropical trees being more or less recorded depending on climatic and geographic features. The new palaeobotanical data show that different vegetation structures occurred between the fi rst human dispersal in Caucasus and the later dispersals in western Eurasia. However, in all cases hominins seemed to be adapted to temperate ecosystems. In Caucasus, human occupation took place at 1.7 Ma in a forest-steppe environment, while at ca 1 Ma human populations occupied various settings such as open landscapes or dense forests. These data suggest that during the Early Pleistocene, human populations evolved and dispersed in western Eurasia, gradually increasing their degree of adaptation to diversi fi ed environments

    A multi-technique dating study of two Lower Palaeolithic sites from the Cher Valley (Middle Loire Catchment, France): Lunery-la Terre-des-Sablons and Brinay-la Noira

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    We present the results of a new dating study carried out at Lunery-la Terre-des-Sablons (LTS) and Brinay-la Noira (BN), two key Lower Palaeolithic sites located in deposits associated to the Cher River (Middle Loire Catchment, France). These sites preserve abundant Mode 1 and Mode 2 lithic industries, and are considered as among the oldest evidence of hominin presence in Western Europe north of the 45°N latitude. Following a multi-technique approach combining electron spin resonance (ESR), single-grain thermally-transferred optically stimulated luminescence (TT-OSL) dating of quartz grains and palaeomagnetism, we obtained new chronological constraints for the sedimentary sequence, and the associated lithic assemblages, at the two sites. The new independent dating results derived from each method are consistent and in overall agreement with existing ESR and terrestrial cosmogenic nuclide (TCN) burial age estimates, except for the Lowermost Unit 3 at LTS. By integrating all of the previous and new dating results, we derive combined age estimates of 772-735 ka and 665 ± 29 ka for the fluvial sands at LTS (Unit 1) and BN, respectively. These two distinct aggradation phases may tentatively be correlated to interglacial/glacial transitions associated with Marine Isotope Stage (MIS) 19-18 for the former and MIS 17-16 for the latter. At BN, an age range of 638–676 ka may be proposed for the hominin occupation after combining numerical age results and geological evidence. This result is consistent with the initial chronology proposed by Moncel et al. (2013) [Moncel, M.H., Despriée, J., Voinchet, P., Tissoux, H., Moreno, D., Bahain, J. J., Courcimault, G., Falgueres, C. (2013). Early evidence of Acheulean settlement in north-western Europe – la Noira site, a 700 000 year-old occupation in the Centre of France. Plos One, 8(11): 1–22] and confirms that BN is among the oldest Acheulean occurrences in Western Europe. At LTS, the mean age of 710 ± 50 ka obtained for the sandy layer in Unit 3 provides a minimum age constraint for the archaeological level located below. The major sedimentary disconformity observed between the fluvial deposits and the underlying pebble layers hosting the lithic artefacts suggests that the true age of the artefacts might be significantly older, probably Early Pleistocene given their similarities with other Mode 1 assemblages identified in Western Europe. However, further refinement of the Mode 1 chronological inference at LTS remains difficult at this stage. Finally, these new dating results show the importance of using the Multiple Centre approach for ESR dating of quartz grains, and confirm the value of combining different dating methods in order to build more robust chronologies for Lower Palaeolithic sites in Europe. From a methodological point of view, the dating results presented here are especially encouraging for the reliability of the ESR method applied to optically bleached quartz grains. This is one of the very first studies demonstrating that quartz samples independently dated by two different laboratories may produce generally reproducible ESR age results.Mathieu Duval, Pierre Voinchet, Lee J.Arnold, Josep M.Parés, Walter Minnella, Verónica Guilarte ... et al
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