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    Le conflit oublié des Beja : l’Est-Soudan au cœur de la Corne de l’Afrique ?

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    L’actualité brûlante du Soudan nous incite plutôt à regarder aujourd’hui vers les frontières tchadienne, libyenne ou centrafricaine. Et pourtant, il faut considérer que ce pays est également tourné vers l’Érythrée, l’Éthiopie, et qu’il possède une façade maritime sur la mer Rouge. Cela n’en fait pas pour autant, d’un point de vue strictement géographique, un pays de la Corne de l’Afrique. On peut se demander néanmoins si certaines de ses problématiques ne conduisent pas à l’intégrer, par capillarité, à cette région. C’est en tout cas une approche extensive que l’International Crisis Group semble valider et que nous sommes tentés de faire nôtre à la lumière du conflit oublié des Beja, dans l’est du Soudan

    Le conflit oublié des Beja : l’Est-Soudan au cœur de la Corne de l’Afrique ?

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    L’actualité brûlante du Soudan nous incite plutôt à regarder aujourd’hui vers les frontières tchadienne, libyenne ou centrafricaine. Et pourtant, il faut considérer que ce pays est également tourné vers l’Érythrée, l’Éthiopie, et qu’il possède une façade maritime sur la mer Rouge. Cela n’en fait pas pour autant, d’un point de vue strictement géographique, un pays de la Corne de l’Afrique. On peut se demander néanmoins si certaines de ses problématiques ne conduisent pas à l’intégrer, par capillarité, à cette région. C’est en tout cas une approche extensive que l’International Crisis Group semble valider et que nous sommes tentés de faire nôtre à la lumière du conflit oublié des Beja, dans l’est du Soudan

    La « saine distance » entre acteurs armés et ONG : une exigence à défendre auprès de l’UE

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    L’auteur dénonce les risques, pour les ONG, de voir transposée en Europe la stratégie américaine d’intégration de l’humanitaire dans le dispositif diplomatique et militaire. Il pointe en particulier le rôle préoccupant des officines privées de sécurité.Dossie

    La Corne de l’Afrique : une zone à géopolitique variable

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    Débat animé par Sami Makki Roland Marchal, chargé de recherches au Centre d’Études et de Relations Internationales (CERI) Jérôme Larché, médecin, responsable de mission pour le Soudan et membre suppléant du Conseil d’Administration de Médecins du Monde (MDM) François Grünewald, directeur général et scientifique du Groupe Urgence–Réhabilitation–Développement (URD) Bernard Juan, responsable de mission Somalie et ancien membre du Conseil d’Administration de Médecins du Monde Jean-Bernard Véron, responsable de la cellule Prévention des crises et sortie de conflits à l’Agence Française de Développement (AFD

    La Corne de l’Afrique sous surveillance internationale

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    Humanitaire porte son regard sur l’Est du continent africain et plus particulièrement sur la « Corne de l’Afrique ». Quatre pays composent traditionnellement cette zone (l'Érythrée, l'Éthiopie, la Somalie et Djibouti), mais à l’image de la tectonique des plaques qui creusa là le berceau de l’humanité, la sous-région bouge, s’étend au rythme d’une géopolitique qui la dépasse. Le Soudan, le Kenya, l’Ouganda rejoindraient par capillarité l’ensemble historique, comme si se jouait à l’échelle de cette région les mêmes logiques que la mondialisation développe à l’échelle planétaire. Avec cette légère nuance que ce n’est pas la crise financière – privilège des pays riches – qui se propagent, mais une série de crises humanitaires… Certes, la faiblesse de certains des États de la région a donné lieu à la mise en place de multiples dispositifs internationaux (Africom, Partenariat Union européenne-Union africaine, Opération Atalante anti-pirates…). Mais quel est l’impact de ces dispositifs qui s’insèrent eux-mêmes dans la « guerre globale contre le terrorisme » ? En particulier, n’induisent-ils pas la fragilisation des programmes d’assistance aux populations qui peinent déjà à se déployer dans des contextes particulièrement difficiles ? Ce numéro doit permettre à différentes voix ‑ celles de chercheurs et d’acteurs ‑ d’apporter un éclairage sur les évolutions récentes dans cette région paradoxalement oubliée des médias, mais sous surveillance internationale

    Risk of Post-traumatic Stress Symptoms in Family Members of Intensive Care Unit Patients

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    Rationale: Intensive care unit (ICU) admission of a relative is a stressful event that may cause symptoms of post-traumatic stress disorder (PTSD). Objectives: Factors associated with these symptoms need to be identified. Methods: For patients admitted to 21 ICUs between March and November 2003, we studied the family member with the main potential decision-making role

    Sahel : danger de désert humanitaire ?

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    Le monde humanitaire français a ses familles. Il y eut ces médecins, pionniers d’une nouvelle forme d’action, qui s’engagèrent auprès des sécessionnistes du Biafra au Nigéria : on les appelait – on les nomme encore ainsi les « Biafrais ». Et puis il y eut les « Afghans », les « Ethiopiens », les « Bosniaques », les « Rwandais »… Mais durant ces quarante années, il existât presque sans discontinuer une zone du monde qui appelât à elle aussi bien humanitaires qu’acteurs du développement : c’est le Sahel. Et cette « bande sahélienne » est en pleines turbulences, frappée d’une insécurité croissante, provoquée par la montée conjointe de l’action terroriste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d’une économie mafieuse. Cette insécurité s’est concrétisée fortement aux yeux des Français par l’enlèvement de personnels d’une entreprise privée et a en quelques sorte atteint son acmé avec la mort de deux jeunes hommes, dont un travaillait pour une ONG française, même si Antoine, c’est son prénom, n’a certainement pas été enlevé en cette qualité. Les touristes se font rares, les coopérants techniques sont rappelés dans leurs capitales. Qu’en est-il de l’action humanitaire dans cette zone qui représente une forme de mythe dans l’histoire des French doctors ? Celle qui aura été une « terre d’humanitaire » ne risque t-elle pas de devenir un « désert humanitaire
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