Infrastructures

La gestion des infrastructures de la province de l’Extrême-Nord est, depuis 1960, à la fois de plus en plus complexe et, ces dernières années, de plus en plus chaotique. Avec le désengagement de l’État depuis 1989, un certain nombre de services sont plus ou moins épaulés par divers bailleurs de fonds dont les actions ne sont ni harmonisées entre elles ni suivies. Les voies de communication Les routes L’infrastructure routière reflète les objectifs économiq..

Cultures maraîchères

L’agriculture maraîchère est pratiquée par certaines populations locales depuis fort longtemps mais, son développement récent a bénéficié de l’ouverture des marchés urbains du Sud-Cameroun. Par ailleurs, elle constitue un appoint non négligeable dans l’alimentation et une source de revenus qui permet de compléter les recettes issues de la vente du coton. L’agriculture maraîchère partout où elle s’est développée, a transformé le droit de la terre et a créé des relations nouvelles entre proprié..

Enseignement

Compris entre 11 et 30 % en 1976, le taux de scolarisation de l’Extrême-Nord est passé à 41 % en 1987. Il reste l’un des plus bas du pays. Cette faiblesse a souvent été attribuée à deux facteurs essentiels : d’une part, le retard relatif de l’implantation de l’école et des infrastructures scolaires et, d’autre part, le conflit entre l’école officielle et d’autres modes de transmission des connaissances plus anciennement implantés, dont l’école coranique. Quels sont les enjeux et l’avenir de l..

Évolution de l’organisation politico-administrative

L’évolution de l’organisation administrative de la Province suit une constante, celle de se superposer aux encadrements politiques traditionnels. Elle a d’abord entériné les grands ensembles, sultanats et lamidats, puis les découpages administratifs ont repris des principautés musulmanes secondaires ou des sous-groupes ethniques. Jusqu’à nos jours, même en les morcelant pour mieux les contrôler, le découpage administratif s’est déterminé en fonction des chefferies traditionnelles ou des entit..

Caractéristique et tendance des investissements directs étrangers dans le foncier et les ressources en eau

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Atlas de la province Extrême-Nord Cameroun

Réalisé par l’IRD et l’INC (Institut national de cartographie, Yaoundé), l’Atlas de la province Extrême-Nord Cameroun a été publié en avril 2000 en grand format. L’ensemble réunit et synthétise une somme considérable de résultats de recherche collectés, trois décennies durant, par une vingtaine de chercheurs. Trente-neuf cartes, accompagnées de notices très étoffées et d’un grand nombre de graphiques, diagrammes, tableaux et dessins, rendent compte de l’environnement physique, des éléments démographiques, ethniques, archéologiques et linguistiques, et de toute la diversité des ressources agraires. Trois cartes traitent en outre de questions très spécifiques au nord du pays : parcs et végétation anthropique ; aliments de famine ; stratégies de conservation du grain. La présente réédition améliore beaucoup les possibilités de visualisation détaillée sur PC par rapport à la première version cédérom qui accompagnait l’atlas papier. Elle fait partie d’un ensemble de trois cédéroms qui offrent, sous une forme nettement plus compacte, l’ensemble des atlas réalisés par l’Orstom/IRD au Cameroun, dont la plupart sont maintenant introuvables

Hydraulique villageoise

La province de l’Extrême-Nord, inscrite dans la zone soudano-sahélienne, subit les aléas climatiques inhérents à ce type de région. Les conditions d’approvisionnement en eau potable des populations se détériorent chaque année davantage depuis la sécheresse de 1972-1973, poussant l’administration à prendre des mesures. Les deux tiers de la population de la province vivent en milieu rural. Cette proportion ne prend pas en compte les villes de moindre envergure comme Méri, Mindif et tous les pet..

Maroua. Répartition socio-professionnelle et emprise agricole

Plutôt que de puiser dans la nomenclature des métiers dont nous disposons en français, nous préférons faire référence à celle en usage à Maroua. Les termes puisés dans le foulfouldé, kanouri, haoussa et aussi pidgin rendent compte avec plus de précisions des activités économiques et de leurs nuances, même si parfois elles se recouvrent partiellement. Un individu exerce rarement une activité définie, il en a plusieurs qui peuvent être concomitantes ou successives. L’une d’elles toutefois, peut..

Maroua. Répartition ethnique et densités de population

L’absence de chroniques chiffrées, régulières et fiables rend difficile la reconstitution du schéma d’évolution de la population urbaine de Maroua. Les statistiques disponibles appellent quelques commentaires. L’approximation des chiffres avant les années 1940 a été partiellement rectifiée au fil des recensements. Les décisions prises lors de la conférence de Brazzaville (1944) ont incité les administrateurs à y apporter plus de soin. Toutefois, ces statistiques d’après-guerre ne furent pas s..

L'ÉCOLE DANS UNE PETITE VILLE AFRICAINE

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