119 research outputs found

    Evaluating the Burden of Job Stress From the Public-Health and Economic Viewpoints:

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    The evaluation of the burden of job stress on both the number of cases of diseases (morbidity and mortality) and the resulting economic costs are key questions in public health. However, work in this area remains only very sparse. We here underline the importance of such a calculation, and briefly present a feasible estimation method (that of attributable fractions) and its limitations. This method uses epidemiological data on the relative risk of disease associated with a given job stress risk factor, and the prevalence of exposure to this factor. The associated difficulties revolve around the need for robust and consistent epidemiological data from prospective large-sample etiological studies. The resulting estimates of the evaluation of the burden of job stress provide useful information for decision-making regarding the allocation of resources for prevention purposes.L’estimation de l’effet du stress au travail sur le nombre de cas de pathologies (morbidité et mortalité) et les coûts économiques associés constitue un réel enjeu de santé publique. Pourtant les études qui portent sur ce sujet sont peu nombreuses dans la littérature. L’objectif de l’article est de souligner l’intérêt d’un tel chiffrage, de présenter brièvement une méthode d’estimation envisageable, celle des fractions attribuables, et les difficultés méthodologiques qui lui sont associées. Cette méthode utilise des données épidémiologiques de risque relatif associé à un facteur de risque donné, et de prévalence d’exposition à ce facteur. Les difficultés méthodologiques soulevées par l’utilisation de cette méthode soulignent la nécessité de disposer de données épidémiologiques robustes et cohérentes issues d’études étiologiques prospectives sur des échantillons de grande taille. Les résultats obtenus par l’estimation du poids du stress au travail constituent une aide à la décision pour un usage éclairé des ressources disponibles pour la prévention

    A prospective study of cumulative job stress in relation to mental health

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    BACKGROUND: This study tests associations between psychosocial stress at work measured by the effort-reward imbalance model in a dynamic perspective, and multiple indicators of poor mental health, in a prospective design. METHODS: 1986 male and female employees from four Belgian enterprises were followed-up over one year within the framework of the Somstress study. Based on two consecutive measurements, an index of cumulative job stress was constructed and its associations with five indicators of mental health were studied, excluding caseness at entry (for depression, anxiety, somatisation, chronic fatigue and psychotropic drug consumption respectively). Taking into account the longitudinal design, four categories of job stress are defined: 1) employees free from stress at both measures, 2) job stress present at first measure but not at the second one, 3) recent onset of job stress as evidenced by second measure 4) workers exposed to stress at both measures. Multivariate logistic regression with appropriate adjustments was applied. RESULTS: In bivariate analysis, a clear graded association of cumulative job stress with all five mental health indicators is observed, both in men and women. In multivariate logistic regression analysis, recent onset of stress is strongly associated with poor mental health among men (odds ratios ranging from 1.8 to 4.6), while cumulative stress shows strongest effects on mental health in women (odds ratios ranging from 1.4 to 7.1). CONCLUSION: Cumulative experience and recent onset of job stress in terms of high effort spent and low reward received is associated with elevated risk of all five indicators of poor mental health at follow-up in a large cohort of employees

    Job strain as a risk factor for clinical depression: systematic review and meta-analysis with additional individual participant data

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    Background Adverse psychosocial working environments characterized by job strain (the combination of high demands and low control at work) are associated with an increased risk of depressive symptoms among employees, but evidence on clinically diagnosed depression is scarce. We examined job strain as a risk factor for clinical depression. Methods We identified published cohort studies from a systematic literature search in PubMed and PsycNET and obtained 14 cohort studies with unpublished individuallevel data from the Individual-Participant-Data Meta-analysis in Working Populations (IPD-Work) consortium. Summary estimates of the association were obtained using random effects models. Individual-level data analyses were based on a pre-published study protocol (F1000Res 2013;2:233). Results We included 6 published studies with a total of 27 461 individuals and 914 incident cases of clinical depression. From unpublished datasets we included 120 221 individuals and 982 first episodes of hospital-treated clinical depression. Job strain was associated with an increased risk of clinical depression in both published (Relative Risk [RR]= 1.77, 95% confidence interval [CI] 1.47-2.13) and unpublished datasets (RR=1.27, 95% CI 1.04-1.55). Further individual participant analyses showed a similar association across sociodemographic subgroups and after excluding individuals with baseline somatic disease. The association was unchanged when excluding individuals with baseline depressive symptoms (RR=1.25, 95% CI: 0.94-1.65), but attenuated on adjustment for a continuous depressive symptoms score (RR=1.03, 95% CI: 0.81- 1.32). Conclusion Job strain may precipitate clinical depression among employees. Future intervention studies

    Eurostress, risques psychosociaux au travail

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    International audienceInitié en 2009, le projet "Eurostress" avait pour but essentiel d’évaluer les facteurs psychosociaux au travail en Europe, dans leur variété et diversité. Il reposait sur trois enquêtes européennes de la Fondation Eurofound : deux sur les conditions de travail en 2005 et 2010 (probablement les plus complètes sur l’évaluation des facteurs psychosociaux au travail) et une sur la qualité de vie en 2007 qui explore les conditions et la qualité de la vie, y compris au travail en Europe

    Rôle des facteurs psychosociaux au travail sur les troubles de la santé mentale et leur contribution dans les inégalités sociales de santé mentale

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    Les facteurs psychosociaux au travail sont devenus un enjeu de santé publique et de santé au travail et font l objet d une attention particulière des politiques de prévention. Cependant, le rôle étiologique de ces facteurs sur la santé mentale reste à approfondir, notamment via des études intégrant un outil diagnostique, rarement utilisé dans ce contexte. De plus, le rôle de ces facteurs dans l explication des inégalités sociales de santé mentale reste mal connu. Les objectifs de la thèse sont donc l étude du rôle étiologique des facteurs psychosociaux au travail sur les troubles de la santé mentale mesurés par un instrument diagnostique et l évaluation de leur contribution dans les inégalités sociales de santé mentale.Deux jeux de données ont été exploités : Samotrace (enquête régionale sur 6056 salariés) et SIP -Santé et Itinéraire Professionnel- (enquête nationale sur 7709 travailleurs). Samotrace se caractérise par la présence de questionnaires validés pour la mesure des facteurs psychosociaux au travail, et SIP par la présence d un outil diagnostique pour la mesure de la dépression et de l anxiété. Des méthodes statistiques multivariées ont été employées, notamment la régression logistique. Des tests d interactions et la méthode du bootstrap ont également été utilisés. Toutes les analyses ont été réalisées séparément pour les hommes et les femmes.La faible latitude décisionnelle, le surinvestissement et les exigences émotionnelles étaient des facteurs de risque de dépression et d anxiété, pour les deux genres. D autres facteurs de risque spécifiques ont été observés selon la pathologie et le genre (insécurité de l emploi, forte demande psychologique, conflit éthique, faibles récompenses). Peu d inégalités sociales de santé mentale ont été mises en évidence hormis pour la santé perçue, au détriment des salariés les moins qualifiés. Les facteurs professionnels contribuaient à réduire les inégalités sociales de santé perçue de 76% et plus, selon le genre et la profession. Parmi eux, les facteurs psychosociaux au travail jouaient un rôle substantiel notamment la faible latitude décisionnelle, et dans une moindre mesure (selon la profession et le genre) : le faible soutien social, les faibles récompenses, le travail de nuit, les difficultés de conciliation vie professionnelle-vie familiale, les violences et menaces/humiliations.Des actions de prévention ciblées sur les facteurs de risque identifiés, y compris sur des facteurs psychosociaux au travail émergents, pourraient être envisagées et une meilleure prise en compte de ces facteurs en milieu de travail serait nécessaire. Développer les connaissances sous l angle des inégalités sociales de santé mentale permettrait de dégager des pistes d actions correctives adaptées aux groupes sociaux ou professionnels les plus concernés. Les études étant transversales, les résultats observés devront être confirmés par d autres travaux.Psychosocial work factors are a public health and occupational health issue and are the object of special prevention policies. However, the etiological role of these factors on mental health need to be developed, particularly studies using diagnostic interviews, rarely used in this context. Moreover, the role of these factors in the explanation of social inequalities in mental health is still unknown. The objectives of this PhD thesis are to study the etiological role of psychosocial work factors on mental disorders, measured using a diagnostic interview, and to evaluate the contribution of these factors to social inequalities in mental health.The data from two surveys were used: Samotrace (regional survey based on 6056 employees) and SIP (national survey based on 7709 workers). The main feature for Samotrace was the use of validated questionnaires to measure psychosocial work factors, and for SIP it was the use of a diagnostic instrument to measure depressive and anxiety disorders. Multivariate analyses were conducted, including logistic regression analysis. Interaction tests and the bootstrap method were also used. All analyses were carried out separately for men and women.Low decision latitude, overcommitment and emotional demands were found to be risk factors for depressive and anxiety disorders, for both genders. Other risk factors were observed according to gender or mental health outcome studied (job insecurity, high psychological demands, ethical conflict, low reward). Few social inequalities in mental health were observed except for self-reported health; manual workers being more likely to report poor health. Occupational factors reduced social inequalities in health by 76% and more, according to gender and occupation studied. Among occupational factors, psychosocial work factors played a substantial role, particularly low decision latitude, and to a lesser extent (according to occupation and gender): low social support, low reward, night work, work-life imbalance, physical violence and bullying.Prevention actions focussing on identified risk factors, including emergent psychosocial work factors, should be considered and a better implementation at workplace would be necessary. Improving knowledge on social inequalities of mental health may lead to adequate preventive actions targeting the most exposed social or occupational groups. As our studies were cross-sectional, our results should be confirmed by forthcoming prospective studies.PARIS11-SCD-Bib. électronique (914719901) / SudocSudocFranceF

    Position sociale, expositions psychosociales au travail et santé en Europe

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    Les expositions psychosociales au travail restent un problème de santé publique important en Europe. Il est nécessaire d'étudier le rôle de ces expositions dans l'association avec la santé en explorant les différences selon le genre, la position sociale et le pays. Le rôle de ces expositions dans l'explication des inégalités sociales du bien-être est presque inexploré. À ce jour, les concepts émergents d'expositions psychosociales au travail ont été souvent négligés.À l aide des enquêtes européennes sur la qualité de vie 2007 (17 005 travailleurs) et sur les conditions de travail 2010 (33 443 salariés), les résultats ont montré que les inégalités sociales de santé perçue et du bien-être persistent en Europe. L'ampleur de ces inégalités diffère selon le genre et est plus élevé dans les pays qui ne sont pas dans l'Union européenne. Une forte demande psychologique, des faibles récompenses et une mauvaise conciliation travail-famille sont des facteurs de risque pour la santé perçue dans le modèle ajusté complet. Un certain nombre des facteurs psychosociaux au travail ont montré des associations significatives avec un faible bien-être. Presque aucune différence selon le genre, la profession et le pays n a été trouvée dans ces associations pour les deux marqueurs de la santé. Les facteurs psychosociaux au travail contribuent à réduire les inégalités sociales de bien-être de 97% et plus selon le genre et la profession. Parmi eux, les facteurs liés à l influence et au développement des compétences jouent un rôle important.Le genre, la position sociale et une grande variété de facteurs psychosociaux au travail doivent être considérés de manière plus complète dans les futures recherches et politiques de prévention. Les résultats de cette thèse pourraient être utilisés comme un élément fondamental pour mettre en œuvre des politiques de prévention au niveau européen.Psychosocial work exposures remain a public health issue in Europe. There is a need of studying the role of these exposures in the association with health outcomes exploring differences according to gender, social position and country at the same time. The role of these exposures in the explanation of social inequalities in well-being is almost unexplored. To date emergent concepts of psychosocial work exposures have been often neglected. Using European data coming from the European Quality of Life Survey 2007 (17005 workers) and the European Working Conditions Survey 2010 (33443 employees), the results showed that social inequalities in self-reported health (SRH) and well-being remain in Europe. The magnitude of these inequalities differed according to gender and was higher in countries that are not in the European Union. High psychological demands, low reward and work-life imbalance were risk factors for poor SRH in the full-adjusted model. A number and variety of psychosocial work factors showed significant associations with poor well-being. Almost no differences according to gender, occupation and country were found in the associations with both health outcomes. Psychosocial work factors reduced social inequalities in well-being by 97% and more according to gender and occupation studied. Factors related to influence and development at work played a substantial role.Gender, social position and a variety of psychosocial work factors should be considered more comprehensively in future research and policies. Findings of this thesis could be used as a fundamental element in implementing health prevention policies at a European level.PARIS11-SCD-Bib. électronique (914719901) / SudocSudocFranceF

    Les inégalités sociales de santé en France

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    Social inequalities in mortality in France are relatively well known, at least for adults. Data are available also on general morbidity (health “less than good”, impairments and disability). Tobacco and alcohol consumption, leisure physical exercise and obesity are also documented in relation with socioeconomic status. The most striking result is the magnitude of social inequalities for adult men, documented for the period 1982-1996. The health expectancy of a men of 35 classified as higher professional is 7.5 years more than that of an unskilled worker of the same age. For women the corresponding difference is 4 years. Those social inequalities in mortality are larger in France than in other European countries. The study of social inequalities in mortality according to causes of deaths shows that some causes of death play an important role; some others, especially cardiovascular diseases, explain a relatively small part of social inequalities, especially if France is compared with northern European countries. Since data are not available yet for the most recent period, it is difficult to know whether those specificities of France are reducing. In the future, new data will be available; they will allow to get a more precise picture of the situation in France, and to develop comparisons with other countries.Les inégalités sociales de santé en France ont fait l’objet d’études descriptives portant principalement sur la mortalité des adultes et, de façon plus ponctuelle, sur la morbidité, dont la morbidité générale (santé «moins que bonne», déficiences et incapacités). Les consommations de tabac et d’alcool, l’exercice physique de loisir et le surpoids sont également des domaines documentés. Le résultat le plus marquant est l’existence d’inégalités sociales de mortalité très importantes dans la population adulte masculine, documentées pour la période 1982-1996. Un homme cadre supérieur de 35 ans peut espérer vivre 7,5 ans de plus qu’un ouvrier non qualifié de même âge. Pour les femmes, la différence est de 4 ans. Ces inégalités sociales de mortalité sont plus importantes en France que dans d’autres pays d’Europe. La structure des inégalités sociales de mortalité selon les causes médicales de décès met en évidence des spécificités françaises et des traits partagés avec les pays du Sud de l’Europe, en particulier la part relativement limitée des affections cardiovasculaires dans les décès en excès des catégories défavorisées. Faute de données très récentes, il est difficile de dire dans quelle mesure les spécificités françaises se sont réduites autour des années 2000. Les données françaises disponibles dans le futur permettront de répondre à cette question et de mener des comparaisons internationales.Leclerc Annette, Niedhammer Isabelle. Les inégalités sociales de santé en France. In: Santé, Société et Solidarité, n°2, 2004. Inégalités sociales de santé. pp. 29-35

    Revue de la littérature sur les contraintes psychosociales au travail évaluées en épidémiologie comme facteurs de risque des TMS : intérêt et limites

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    Atelier 3 : Environnement psychosocial du travail : définitions et outils pour le caractériserCette revue de la littérature commencera par un rappel sur les concepts et définitions des contraintes psychosociales et facteurs organisationnels. Les principaux facteurs organisationnels et contraintes psychosociales explorés dans les études épidémiologiques seront présentés en distinguant 3 périodes : - Avant les années 1970 avec l'absence de modèles et le recours à des listes de " stressors " ; - Les années 1970-1990 avec l'apparition de deux principaux modèles : celui de Karasek et celui de Siegrist basés sur les déséquilibres de dimensions perçues du travail. Le modèle de Karasek définit le "job strain" comme un déséquilibre entre une forte exigence psychologique de l'activité et un manque de latitude décisionnelle pour réaliser cette activité. Le modèle de Siegrist repose sur le déséquilibre entre les efforts consentis pour son travail et les bénéfices que l'on en retire que ceux-ci soient monétaires ou symboliques. Les deux modèles ont introduit une troisième dimension qui modulerait les déséquilibres : le soutien social des collègues et de la hiérarchie qui pourrait réduire la perception du job strain dans le modèle de Karasek et le surinvestissement dans le travail qui aggraverait la perception du déséquilibre efforts/récompenses dans le modèle de Siegrist. Ces modèles très utilisés ont montré, sur la base de nombreuses études épidémiologiques bien faites, qu'ils étaient prédictifs de différents problèmes de santé, la quantification de leur risque pour la santé mentale ou cardiovasculaire par exemple étant bien approchée ; - Les années 2000 avec l'arrivée de nouveaux modèles dans le champ de l'épidémiologie psychosociale professionnelle tels que l'injustice organisationnelle, la qualité du leadership, l'insécurité de l'emploi, les violences internes (de la part des collègues, supérieurs, etc.) et externes (de la part des usagers, clients, patients, etc.), les exigences ou la dissonance émotionnelles, les confl its éthiques, etc. mais aussi d'études mesurant l'effet de facteurs non perceptuels du travail comme le nombre d'heures de travail, la précarité à travers les contrats de travail, etc. Ces contraintes et facteurs organisationnels explorés plus récemment ne bénéficient pas du même nombre de données que les précédentes et les résultats les concernant ne sont pas encore stabilisés. Les différentes contraintes et facteurs organisationnels seront mis en lien avec les principaux effets sur la santé en précisant le degré de certitude concernant ces liens. Un focus sera fait sur les relations entre expositions psychosociales et TMS. Les contraintes et facteurs organisationnels recensés dans les études épidémiologiques seront mis en relation avec les six dimensions que le collège d'expertise francophone mis en place en 2008 a proposé : exigences du travail, exigences émotionnelles, autonomie et marges de manoeuvre, rapports sociaux et relations dans le travail, conflits de valeurs, insécurité socio-économique. Cette classification, qui a fait l'objet d'un travail substantiel de nombreux experts, pourrait en effet devenir une référence. Enfin l'intérêt et les limites des modèles des contraintes psychosociales seront évoqués, notamment dans une perspective de recherche mais aussi d'intervention de prévention

    Psychosocial work factors and first depressive episode: retrospective results from the French national SIP survey

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    International audienceObjectives : The objective was to explore the associations between psychosocial work factors and first depressive episode. Additional objectives included the study of the frequency and duration of exposure, and the evaluation of the induction period between exposures and outcome and of the reversibility of the effects.Methods : The study was based on a sample of 13,648 men and women from the 2006 national representative French SIP survey. Retrospective evaluation was performed for depressive episode for the whole life history, for psychological demands, skill discretion, social support, tension with the public, reward and work–life imbalance for each job, and within each job before and after each major change, and for time-varying covariates. The outcome was the first depressive episode. Statistical analysis was performed using weighted discrete time logistic regression model.Results : High psychological demands and low social support were risk factors for first depressive episode for both genders. The risk increased with the frequency of exposure to these factors. Associations were found with the frequency of exposure to tension with the public among women and to work–life imbalance among men. The risk increased with the duration of exposure to psychological demands and low social support for both genders, however, these associations become non-significant when recent exposure was taken into account. Past exposure older than 2 years was not associated with the outcome.Conclusion : Associations between psychosocial work factors and first depressive episode were observed, including dose–response associations. However, after removal of the exposure, the risk may be reduced after 2 years
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