59 research outputs found

    “Sortir de la peur”. Construire une identitĂ© homosexuelle arabe dans un monde postcolonial

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    Antoine Idier Le thĂšme de ce numĂ©ro de Fixxion est “HomosexualitĂ©s et fictions en France de 1981 Ă  nos jours”. Si cet entretien portait un titre temporaire, ce pourrait ĂȘtre “l’homosexualitĂ© selon Abdellah TaĂŻa”. Le projet est de vous interroger sur la maniĂšre dont vous pensez et pratiquez l’homosexualitĂ©, dans vos textes littĂ©raires
 Et dans votre vie Ă©galement, dans vos interventions d’intellectuel et de militant. Vous vous prĂ©sentez souvent comme un Ă©crivain gay, marocain, arabe, musulman...

    Les voix de la réappropriation

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    version anglaise (traduite par Thomas Muzart et Ramon A. Biel) publiĂ©e dans Denis M. Provencher et Siham Bouamer (dir.), Abdellah TaĂŻa’s Queer Migrations. Non-places, Affect, and Temporalities, Lanham, Lexington Books, coll. « After the Empire », 2021, isbn : 978-1-7936-4486-2International audienc

    Paris-Athùnes : Le Louvre, temple de l’universel

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    International audienceIl est fascinant de voir tant d’occurrences du mot « universel » dans l’exposition Paris-AthĂšnes, qui vient de se clĂŽturer au musĂ©e du Louvre. L’exposition s’intĂ©resse aux « rapports » (pour le dire pudiquement) entre la France et la GrĂšce, et Ă  la « Naissance de la GrĂšce moderne » (c’est son sous-titre) entre les XVIIe et XXe siĂšcles. Elle « souhaite mettre en valeur les liens unissant la GrĂšce et la culture europĂ©enne ». AssurĂ©ment, il y a de trĂšs belles piĂšces – la VĂ©nus de Milo (et son histoire), de nombreuses peintures, de tout aussi nombreuses sculptures, de riches documents d’archives, des images du ParthĂ©non colorĂ© (car il n’a pas toujours Ă©tĂ© blanc). Mais l’« universel » en question est davantage cĂ©lĂ©brĂ© que discutĂ© : en permanence confrontĂ© Ă  deux degrĂ©s de lecture, on ne sait sur quel pied danser et on a finalement l’impression que l’exposition, tout en livrant incidemment un certain nombre d’élĂ©ments, fait tout pour dĂ©samorcer leur lecture critique et l’analyse de leurs implications

    Craig Owens : postmodernisme et stratégies politiques de la représentation

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    International audienceLe Discours des autres rassemble des textes du critique d’art Ă©tats-unien Craig Owens, thĂ©oricien du postmodernisme et des politiques de la reprĂ©sentation, en particulier fĂ©ministes, gay et postcoloniales. PubliĂ© par les Ă©ditions MĂȘme pas l’hiver, l’élĂ©gant recueil rouvre un chapitre mĂ©connu mais fondamental de l’histoire de l’art et de la critique d’art, en mĂȘme temps qu’il fournit des jalons essentiels pour penser les politiques de l’art

    Les vies de Guy Hocquenghem : Sociologie d'une trajectoire à l'intersection des champs politiques, culturels et intellectuels français des années 1960 aux années 1980

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    Cette thèse de doctorat est consacrée à Guy Hocquenghem (1946-1988), militant « gauchiste » dans les années 1968, figure du Front homosexuel d'action révolutionnaire fondé à Paris en 1971, enseignant Ă  l'université de Vincennes, journaliste à Libération et écrivain, mort du Sida. Discutant plusieurs contributions des sciences sociales sur la biographie, cette thèse est construite comme l'analyse d'une « trajectoire », notion empruntée à Pierre Bourdieu. À partir d'un important travail d'archives et de 130 entretiens semi-directifs, il s'est agi, en retraçant le parcours d'Hocquenghem, de restituer des débats majeurs qu'il a traversés et dont il a été un acteur de premier plan, et de retracer un certain nombre de champs, au sens d'espaces autonomes de la vie sociale, et les logiques qui les animaient. En particulier, cette thèse de doctorat s'intéresse aux mobilisations politiques et aux mouvements sociaux de l'après-1968 en France, en Europe et aux États-Unis, et étudie plusieurs champs recoupant le mouvement homosexuel radical, les dĂ©bats politiques qui traversent le « gauchisme » et la contre-culture, les intellectuels de la gauche radicale (Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, Gilles Deleuze et Félix Guattari, Louis Althusser, Jacques Rancière, etc.), l'enseignement de la philosophie, les discussions théoriques sur la sexualité et l'enfance, la contestation du marxisme, les relectures critiques de la psychanalyse ou encore la littérature du Sida..

    Démonstration de respectabilité : Pureté d'Hockney et de Twombly au Centre Pompidou

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    International audienceJuillet 2017 DĂ©monstration de respectabilitĂ©. PuretĂ© d'Hockney et Twombly au Centre Pompidou initialement publiĂ© dans la revue Diacritik, https://diacritik.com/2017/07/20/demonstration-de-respectabilite-purete-dhockney-et-twombly-au-centre-pompidou-par-antoine-idier/ À l'occasion de ses quarante ans, le Centre Pompidou a triomphalement fĂȘtĂ© son anniversaire, se prĂ©sentant comme un lieu vivant et toujours renouvelĂ© de crĂ©ation. Et pourtant ! La rĂ©trospective David Hockney actuellement prĂ©sentĂ©e (jusqu'au 23 octobre) donne la troublante et dĂ©rangeante impression d'un lieu figeant et Ă©touffant l'art dans le classicisme et la respectabilitĂ©. Une exposition, on le sait, constitue une lecture, un parti pris dans l'histoire et la thĂ©orie de l'art. Exposer, c'est en effet construire un rĂ©cit au sujet d'un artiste, donner Ă  son oeuvre une certaine existence ainsi qu'une cohĂ©rence et une chronologie, procĂ©der Ă  des choix : choix de ce qui est montrĂ© et de ce qui ne l'est pas, choix d'une logique d'ensemble, choix d'un propos qui oriente les regards et les interprĂ©tations, etc. Le choix du Centre Pompidou pour cette rĂ©trospective David Hockney est annoncĂ© avant l'entrĂ©e, dĂšs le panneau mural qui prĂ©cĂšde le contrĂŽle des billets : « Les peintures d'une Californie hĂ©doniste (
) sont aussi les Ă©crans trompeurs qui occultent la complexitĂ© d'une oeuvre s'imposant aujourd'hui comme une enquĂȘte Ă©rudite et complexe sur la nature et le statut des images, et sur les lois phĂ©nomĂ©nologiques qui prĂ©valent Ă  leur conception et Ă  leur perception. » Exit, donc, « l'hĂ©donisme »-l'oisivetĂ©, le plaisir, la sexualitĂ© renvoyĂ©es ici Ă  leur facilitĂ© et superficialitĂ©, l'inverse de la « complexitĂ© »-au profit d'une lecture qui se veut sĂ©rieuse, formelle et esthĂ©tique, placĂ©e sous le double patronage de Picasso et de Matisse. Salle aprĂšs salle, le commissaire Didier Ottinger dĂ©cline le propos et s'attache Ă  dĂ©montrer la « complexitĂ© » du travail d'Hockney. Celle-ci semble rĂ©sider dans son inscription dans une longue filiation, des plus dignes et respectables. Salle deux, les Love Paitings concilient « le graphisme inspirĂ© du graffiti de Jean Dubuffet et l'usage de la toile Ă©crue de Francis Bacon ». Au sujet des toiles de la salle trois, le visiteur peut lire que « le Pop art (Jasper Johns), la peinture abstraite "color field" (Morris Louis), la figure expressionniste (Francis Bacon), la renaissance siennoise (Duccio di Buoninsegna) et mĂȘme le style "Ă©gyptien" sont tour Ă  tour ou simultanĂ©ment convoquĂ©s dans ses tableaux. » Au fil des salles, ce ne sont rien qu'Andy Warhol, Jean Dubuffet, Mark Rothko, Barnet

    Une bibliothĂšque des minoritaires

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    International audienceIntroduction au catalogue de l'exposition "Dans les marges. Trente ans du fonds Michel Chomarat à la bibliothÚque de Lyon", exposition présentée à la BibliothÚque municipale de la Part-Dieu, 15 septembre 2022-28 janvier 2023.cf. https://www.bm-lyon.fr/expositions-en-ligne/dans-les-marges-30-ans-du-fonds-michel-chomarat

    Art, Politics, Controversies- AIDS and its responsibilities

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    Published on the occasion of the exhibition "Every Moment Counts-AIDS and its feelings", Henie Onstad Kunstsenter, February 18-May 22, 2022International audienc

    Prix d'honneur AWARE 2024 : Katerina Thomadaki, pour son oeuvre commune avec Maria Klonaris

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    Au sein de la « langue travaillĂ©e par le pouvoir » que constituent l’art et la reprĂ©sentation, le duo et couple formĂ© par Maria Klonaris et Katerina Thomadaki n’a cessĂ©, depuis la fin des annĂ©es 1960, de chercher Ă  inventer un langage de « libertĂ© ». Affrontant des enjeux liĂ©s aux rapports masculin/fĂ©minin et au genre, au corps et Ă  la domination, les cinĂ©astes et plasticiennes ont tout Ă  la fois revendiquĂ© leur engagement politique et leur extrĂȘme prĂ©cision formelle, soucieuses que les formes artistiques elles-mĂȘmes produisent des Ă©noncĂ©s fĂ©ministes. Foisonnante, leur Ɠuvre est portĂ©e par le « corps dissident », celui qui « ne se soumet pas aux normes » ni Ă  « la tyrannie de la normalitĂ© [
] exercĂ©e par le regard2 ». Avant-gardiste et puissante, productrice de ruptures, elle a profondĂ©ment renouvelĂ© le cinĂ©ma expĂ©rimental et les arts plastiques, et a Ă©tĂ© saluĂ©e Ă  ce titre en France comme Ă  l’étranger
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