Impact of salinity on the production of tomato along the coastal areas of Benin Republic

The coast of Benin lies on a wide bay in the Gulf of Guinea called the Bight of Benin, about 125 km  between Togo and Nigeria. The coastal areas of Benin cover part of the cultivable lands of the country. A  total of 15 tomato varieties were recorded in the areas of study. The characteristics of each variety grown  under salinity were also recorded based on the assessment of farmers. Salinity causes unfavorable  conditions that restrain the normal crop production. The factors that contribute significantly to salinity were  soil salinity, wet breeze from high tide especially between June to August and direct watering of crop with  saline water. The wetted foliage of growing tomato absorbed the salts directly. The results obtained also  show that salinity in the coastal areas of Benin affected tomato growth, leaf length, and number of leaves,  which reduced yields and in severe cases, total yield was lost. Two varieties (aclinkon and petomèche)  seemed to be tolerant to salinity because of their average yield. Due to the heavy losses in tomato  production, producers were eager to be supplied with new varieties tolerant to salinity. Henceforth, it was  imperative to have an evaluation of the coastal areas of Benin affected by the salinity.Key words: Coastal areas, tomato production, salinity, wet breeze, high tide

Variabilité Intra-saisonnière De La Grande Saison Pluvieuse Dans Le Sud-Benin

L’Afrique de l’Ouest sub-saharienne est une des régions du monde qui a connu la plus forte fluctuation des précipitations intra- saisonnières au cours de la seconde moitié du 20ème siècle. La présente étude vise à mieux connaître les indicateurs de la variabilité intra-saisonnière de la grande saison pluvieuse dans le sud-Benin. Les données utilisées dans le cadre de cette étude concernent les hauteurs décadaires mensuelles et annuelles de pluie dans les stations situées dans le sud-Bénin. Les dates de début, de fin, les longueurs et cumuls décadaires, mensuels, saisonniers et les séquences sèches maximales ainsi que les cumuls annuels de la grande saison des pluie a été déterminé à partir du logiciel des traitement des données Instat+. L’indice pluviométrique de Lamb, a été utilisé pour analyser la variabilité interannuelle de la grande saison pluvieuse. Il en résulte qu’en moyenne, la grande saison pluvieuse démarre au cours de la troisième décade de mars et finit en moyenne entre le 16 juillet (jour 198) et le 2 août (jour 215) sur l’ensemble des stations. La longueur moyenne de la grande saison des pluies varie entre 106 et 130 jours sur l’ensemble des stations. La moyenne du Nombre de Jours de Pluie (NJP) varie entre 28 et 44 jours. De même, le cumul pluviométrique annuel a connu une baisse de 100 à 300 mm sur l’ensemble des stations. Le nombre de jours pluvieux pendant la grande saison a baissé de 10 jours en moyenne. La grande saison des pluies démarre tardivement et finit plus tôt. 3 Sub-Saharan West Africa is one of the regions in the world that experienced the greatest seasonal fluctuation of precipitation during the second half of the 20th century. This study aims to better understand the indicators of intra-seasonal variability of the great rainy season in southern Benin. The quantitative and qualitative data used in this study concern the monthly and annual rainfall heights in stations in southern Benin as well as the qualitative data and information obtained in the field. The dates of start, end, decadal, monthly, seasonal and maximum dry periods and accumulations as well as the annual totals for the major rainy season were determined from the Instat + data processing software. Lamb's rainfall index was used to analyze the interannual variability of the major rainy season. As a result, on average, the great rainy season starts during the third dekad ofMarch and ends on average between July 16th (day 198) and August 2nd (day 215) on all the stations. The average length of the long rainy season varies between 106 and 130 days on all stations. The average Number of Days of Rain (NDR) varies between 28 and 44 days. Similarly, the cumulative annual rainfall fell by 100 to 300 mm on all stations. The number of rainy days during the high season fell by 10 days on average. The big rainy season starts late and finishes earlier

Caractérisation Des Risques Agro-Climatiques Dans La Commune De Zogbodomey Au Sud-Benin.

RésuméDans le contexte des changements climatiques en cours, la compréhension des risques agro-climatiques revêt une importance capitale surtout dans les Pays comme le Bénin où l’agriculture pluviale constitue le pilier du développement socioéconomique.  Le présent article s’intéresse particulièrement à la caractérisation des risques agro-climatiques dans la Commune de Zogbodomey au Sud-Bénin.L’approche méthodologique de cette recherche est basée sur la collecte des données de pluie journalière de la période 1941-2016 obtenues à la Direction Nationale de la Météorologie (Météo-Bénin). Le logiciel Instat plus version 3.37 a été utilisé pour caractériser les descripteurs intra-saisonniers des pluies (date de début de la saison des pluies, date de fin de la saison des pluies, distribution des séquences sèches et humides, longueur des saisons). Des outils de la statistique descriptive (fréquence, pourcentage) ont été mis à contribution pour le traitement des données.Les résultats de l’analyse attestent qu’au niveau des hauteurs pluviométriques, il est constaté une alternance des années excédentaires (38,16 %), années moyennes (11,84 %), et années sèches (50 %) de 1941 à 2016. En moyenne la saison pluviale débute le 9 avril et prend fin le 10 août, soit une durée moyenne de la saison pluvieuse de 124 jours. Mais en réalité, la saison agricole est très incertaine car elle connaît des débuts tardifs et des fins précoces. À cela s’ajoute la survenance des séquences sèches plus fréquentes en début de saison et les séquences humides au cœur et la fin de saison.Mots clés : Zogbodomey, caractérisation, risques agro-climatiques, production agricole.In the context of ongoing climate change, understanding agro-climatic risks is of paramount importance, especially in countries like Benin where rain-fed agriculture is the pillar of socio-economic development. This article is particularly interested in the characterization of agro-climatic risks in the Municipality of Zogbodomey in southern Benin.The methodological approach of this research is based on the collection of daily rainfall data for the period 1941-2016 obtained from the National Directorate of Meteorology (Météo-Bénin). Instat plus version 3.37 software was used to characterize the intra-seasonal descriptors of rainfall (start date of the rainy season, end date of the rainy season, distribution of dry and wet sequences, length of the seasons). Descriptive statistics tools (frequency, percentage) were used to process the data.The results of the analysis attest that at the level of rainfall heights, there is an alternation of surplus years (38.16%), average years (11.84%), and dry years (50%) from 1941 to 2016 On average, the rainy season begins on April 9 and ends on August 10, i.e., an average duration of the rainy season of 124 days. But in reality, the agricultural season is very uncertain because it has late starts and early ends. Added to this is the occurrence of more frequent dry sequences at the start of the season and wet sequences at the heart and end of the season.Keywords: Zogbodomey, characterization, agro-climatic risks, agricultural production

Facteurs De Conflits Hommes-Faune Dans La Reserve De Biosphere Du W-Benin (Afrique De L’Ouest)

La compétition pour l’habitat et les ressources naturelles entre l’homme et la faune sauvage engendre des conflits hommes-faune autour des aires de conservation de la faune. Cette recherche vise à identifier les principaux facteurs des conflits hommes faunes dans la réserve de biosphère du W.Outre la recherche documentaire, la méthodologie s’est appuyée sur les enquêtes auprès de 380 chefs de ménages producteurs et éleveurs répartis dans les différentes Communes du Département. Ces enquêtes ont permis de collecter les informations sur les statistiques des données qualitatives et quantitatives obtenues auprès des populations riveraines. Elles ont permis de mieux caractériser les différents facteurs responsables des conflits homme/faune sauvage dans le milieu d’étude. Des outils de la statistique descriptive (fréquence, pourcentage, coefficient de corrélation, coefficient de détermination) et des Analyses Factorielles des Correspondances (AFC) ont permis de traiter les données et informations collectées.Il ressort de cette recherche que plusieurs facteurs sont responsables des conflits hommes faunes dans la réserve de biosphère du W. En effet, les investigations en milieu réel ont permis de noter que selon 78 % des populations interrogées, la principale cause des conflits humains-faune dans la réserve de biosphère du W est la compétition entre une population humaine croissante et la faune sauvage pour des espaces et des ressources naturelles en diminution. Pour 65 % des chefs de ménages interrogés, les sécheresses, les inondations, les troubles de l’ordre civil, catastrophes naturelles ou menaces djihadistes perturbent la production et la distribution normales des produits alimentaires et provoquent des famines dans les différentes communes du secteur de recherche. Donc les conflits hommes faunes a d’énormes conséquence économique pour les populations riveraines. En effet, pour 68 % des personnes enquêtées, la destruction de 2 ha de maïs par les éléphants en une seule nuit est dommageable pour la famille concernée car cela peut représenter la perte des réserves alimentaires de l’année

Performance Des Entreprises De Commercialisation Des Produits Agricoles Dans Les Communes De Djidja Et Za-Kpota (Bénin, Afrique De l’Ouest)

Résumé - Les populations des Communes de  Djidja-Za-Kpota entreprennent dans la commercialisation des produits agricoles. La présente recherche étudie les performances des entreprises de commercialisation des produits agricoles dans les Communes de Djidja et Za-Kpota. La démarche méthodologique adoptée s’articule autour de la collecte des données, du traitement des données et de l’analyse des résultats. Le traitement des données a été réalisé à l’aide des logiciels SPSS, Stata et ArcView. Les résultats de la recherche montrent que la commercialisation des produits agricoles est une activité principalement féminine.  En outre, 45 % des commerçants interrogés ne sont pas instruits,  32 % ont le niveau primaire, 17 % ont le niveau secondaire et 7 % ont le niveau supérieur. Les grossistes ont une expérience moyenne de 15 ans, les semi-grossistes ont une expérience moyenne de 8 ans, les détaillants ont une expérience moyenne de 13 ans. Cette disparité observée est statistiquement significative au seuil de 1 % (p < 1 %). Les entreprises de commercialisation des produits agricoles font recours à trois formes de financement (autofinancement, usure et crédit des structures de micro-finance). Les marges brutes les plus élevées (3300 FCFA) sont constatées au niveau des grossistes, avec un coût de transaction de 1500 FCFA. Les marges brutes de commercialisation de chaque catégorie de commerçants sont positives. La différence est statistiquement significative au seuil de 1 % (p = 0,000 < 1 %). Cependant, le taux de fidélisation est très élevé chez les grossistes.  Le taux de fidélisation est moyen au niveau des détaillants et les semi-grossistes. Mots clés : Communes de Djidja et Za-Kpota, performance, entreprises de commercialisation, taux de fidélisationABSTRACT- The populations of the Townships of Djidja-Za-Kpota undertake in the merchandising of the agricultural products. The present research studies the performances of the enterprises of merchandising of the agricultural products in the Townships of Djidja and Za-Kpotas. The adopted methodological gait articulates around the collection of the data, of the treatment of the data and the analysis of the results. The treatment of the data has been achieved with the help of the software SPSS, Statas and ArcViews. The results of research show that the merchandising of the agricultural products is a mainly feminine activity.  Besides, 45% of the tradesmen interrogated are not instructed, 32% have the primary level, 17% have the secondary level and 7% have the superior level. The wholesalers have a middle experience of 15 years, the semi-wholesalers have a middle experience of 8 years, the retailers have a middle experience of 13 years. This observed disparity is statistically meaningful to the doorstep of 1% (p <1%). The enterprises of merchandising of the agricultural products make resort to three shapes of financing (self-financing, wear and credit of the micro-finance structures). The most elevated raw margins (3300 FCFA) are noted to the level of the wholesalers, with a cost of transaction of 1500 FCFA. The raw margins of merchandising of every category of tradesmen are positive. The difference is statistically meaningful to the doorstep of 1% (p = 0,000 <1%). However, the rate of fidélisation is raised very among the wholesalers.  The rate of fidélisation is middle to the level of the retailers and the semi-wholesalers. Key words: Townships of Djidja and Za-Kpotas, performance, undertaken of merchandising, rate of fidélisatio

Pression Agrofonciere Et Mutations Agraires Sur Le Plateau Adja Au Sud Ouest Du Benin

History shows that the evolution of agrarian systems has generally been towards more intensive systems under the pressure of demographic pressure. The agrofoncial pressure experienced by the Adja Plateau and the resulting agrarian mutations have been studied by this research. The methodology used includes data collection, processing and analysis. The socio-economic surveys were carried out in selected villages on the basis of well-defined criteria. The 1995 Schwartz method was used to establish the sample. Also, seven (7) focus groups were carried out in 7 different villages. The proportions of arable land per farm and land tenure were calculated and analyzed. Agricultural practices were identified and then characterized. The determination of the level of pressure on the land was carried out by calculating the coefficients of Rutemberg R (1980), Allan L (1965) and the agro-demographic index (IAT). The results show that, in addition to traditional modes of access to arable land, such as inheritance and donation, new modes such as sharecropping, leasing and purchase have emerged and developed on the Adja Plateau. This situation can be explained by the gradual reduction of land available for agricultural assets, with an average of 0.34 ha for the whole of the Plateau. The result is a very long period of land use (9 years) before set-aside. For the whole Plateau, the average values of R, L and AIT are respectively 78.39; 1.28 and 0.12 ha / hbt. These figures indicate that the environment is characterized by a system of permanent crops in an area subject to high human pressure

Evaluation De La Durabilité Agro-Écologique Des Aménagements Hydro-Agricoles De La Plaine Inondable Dans Le Tandem Dangbo-Adjohoun Au Sud-Est Du Bénin

Sustainable agriculture has become a priority in the public policies of countries like Benin, where rural people live mainly from agricultural products. However, agricultural development strategies are geared towards practices that do not meet the objectives of sustainability. This paper focuses on assessing the agro-ecological sustainability of the perimeters developed in the flood plain of Dangbo Commune and Adjohoun. In the Ouémé valley, this plain facilitates the development of a variety of hydro-agricultural developments whose agro-ecological sustainability of production conditions has been analyzed through the IDEA (Farm Durability Indicator) method. Field surveys carried out in eight 8 districts (Késsounou, Houédomey, Gbéko, Zounguè, Gangban, Kodé, Démè and Azowlissè) made it possible, using a questionnaire, to collect the qualitative and quantitative data from 254 operators of the agricultural hydro planning sites. 20 developed perimeters selected among the 66 were selected to evaluate their agro-ecological sustainability. The processing of the collected data is done according to the methods of determining the levels of sustainability. This sustainability, evaluated by thirteen indicators, thus grouping three components of the scale, yielded an average score of 58.72 out of 100. Overall, the diversity component 23.88 and the organization of space 22,79 achieved high average scores, thus contributing to the agro-ecological sustainability of the developed perimeters. On the other hand, the "agricultural practices" 12,05 constitute a component of which the lines of reflection and improvement are possible through indicators "fertilization, pesticides and protection of the ground resource" for a sustainable hydro-agricultural development

Analyse Des Déterminants Du Choléra Dans La Ville De Djougou Au Bénin

The propagation and the persistence of the infectious diseases are the facts which is recurring and disturb the development process in the African countries. This’s the case of the cholera which, despite efforts of eradication, persists and compromises the socio-economic activities of the communities west-African. The town of Djougou in Benin is not out of this acute and dangerous intestinal affection for the survival of the populations. This study aims to identify and prioritize the risk factors basic of the cholera in order to suggest solutions to its eradication. The methodological approach used for this purpose is based on a casecontrol analytical approach. Several variables were used and the chi-square test assessed the degree of association between each disease and the occurrence of the disease. The got results reveal a significant link between the source of supply out of drink water and the cholera (p = 0.047), the water treatment before its consumption and the cholera (p = 0.03). In the same way, one notes a highly significant association between the contact with a choleraic patient and which has occurred of the cholera (p= 0.0001) and between the none observance of hand-washing to running water with soap and the cholera (p = 0.0001)

Diversité Floristique Et Usages Des Ligneux Le Long Des Couloirs De Transhumance Dans La Commune De Savè Au Centre Bénin

The vegetation cover of the District of Savè is subject to continuous pressure linked inter alia to the cutting of wood, agriculture and livestock through transhumance. Thus, forage seedlings are regularly used mainly during the dry season by transhumant herds. In this context, the characterization of woody pastures and the study of the uses of its timber by the local populations is a major imperative for their preservation and sustainable management. To this end, socio-economic surveys were carried out among the stakeholders involved in the use of these plant resources. The phytosociological surveys (29 plots of 30 m * 30 m) were carried out using the sigmatite method of Braum blanquet. Different indices have been calculated. The graph of the raw and weighted spectra was carried out. The characterization of the structure of the pasture shows a predominance of the individuals of circumference of between 30 and 50 cm. Mesophanerophytes are the most abundant and dominant forms of life, while chronologically Sudanese and Sudano-Zambeze species are the most represented. The most represented families are the combretaceae the leguminoseae. The Shannon diversity index varies from 3.21 to 3.95 bits and the Piélou equitability from 0.72 to 0.83 from one pasture to another. Three (3) types of pasture were identified along transhumance corridors. Namely: the pasture at Lannea velutina and Bridelia ferruginea; Pasture in Trichilia emetica and Annona senegalensis and grazing in Pteleopsis suberosa and Pericopsis laxiflora. This study shows that the environmental conditions favor the installation of several species along the transhumance corridors. The uses of forage resources, such as pruning for feeding livestock, charcoal making, fuelwood research, particularly in transhumance corridors, are not likely to Conservation