Rien n’est beau que le vrai : cet adage qui donne matière à bien des discussions est aussi le principe directeur des critiques du XIXe et du début du XXe siècle. Ayant renoncé à l’ancienne habitude qui consistait à tenir pour vraie toute assertion faite par un auteur classique pourvu qu’elle ne fût pas manifestement fausse ni ne contredît un autre auteur classique, ces derniers se mirent à reconsidérer les faits historiques anciens à la lumière de leur propre jugement, pensé comme supérieur. ..