49 research outputs found

    Inoculation of Torulaspora delbrueckii as a bio-protection agent in winemaking

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    International audienceIn oenology, bio-protection consists in adding bacteria, yeasts or a mixture of microorganisms on grape must before fermentation in order to reduce the use of chemical compounds such as sulphites. More particularly, non-Saccharvinyces yeasts are used as a total or partial alternative to sulphites. However, scientific data capable of proving the effectiveness of adding these yeasts on grape must is lacking. This study reports the analysis of antimicrobial and antioxidant effects of one non-Saccharamyces yeast, Torulaspora delbruecicii, inoculated at the beginning of the white winemaldng process in two Burgundian wineries as an alternative to sulphiting. The implantation of the T. delbrueckii strain was successful in both wineries and had no impact on fermentation kinetics. Adding T. delbrueckii reduced biodiversity during the pre -fermentation stages compared to sulphited controls and it also effectively limited the development of spoilage microorganisms in the same way as the addition of sulphites. T. delbrueckii could protect must and wine from oxidation as demonstrated by the analysis of colour and phenolic compounds. This is the first evidence that early addition of T. ddbrueckii during wine making can be a microbiogical and chemical alternative to sulphites. However, its contribution seems to be matrix dependent

    Kornai et le paradigme systémique (théorie et implication pour le système socialisme) / Kornai and the systemic paradigm (theory and implication for the socialist system) <br/>: Symposium en hommage à Janos Kornai : "J’ai osé et j’ai su être original"

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    Fonds audiovisuel de l'Inalco, France, © 2022There are several contradictory formulations of System paradigm in Kornai. It was used both in terms of GET and its opposite. It was also used in a Marxian way and then was transformed to something opposite to materialist conception of history. Economic systems theory was initially supposed to be exempt from political economy (political neutrality), but it was later reinterpreted as a new basis for political economy. Two broad orientations might be distinguished:1) Economic perspective: Economic systems theory explaining an ‘order’ in the context of Walrasian or Marshallian Equilibrium (disequilibrium)2) Institutional perspective: Economic systems theory as political economy of ‘great systems

    Multinational companies from transition economies and their outward foreign direct investment <br>: Trente ans après la désintégration du CAEM : quels enseignements pour l’Europe aujourd’hui ?

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    Fonds audiovisuel de l’Inalco, France, ©2021Abstract: After the disintegration of CMEA in June 1991, Multinational companies (MNCs) based in 26 post-communist transition economies (PTEs) emerged during the 1990s. Their outward foreign direct investment (OFDI) boomed dramatically from 2000 to 2007 in these countries, and then muddled through the financial crisis and great recession at difference paces on different paths. This difference is revealed in a sample of 15 PTEs for which data are available from 2000 to 2015. Most of these economies appear to be on the brink of moving from the second to the third stage of Dunning’s investment development path. The geographical distribution of their OFDI favors host countries located in other PTEs, developed market economies, and tax havens while their industrial structure is more concentrated on services rather than on manufacturing and the primary sector. PTE-based MNCs primarily adopt a strategy of market-seeking OFDI

    Paradoxes « Kornaïens », 1959-1988 : planification et déséquilibre économique / Kornaïan Paradoxes, 1959-1988: planning and economic imbalance <br/>: Symposium en hommage à Janos Kornai : "J’ai osé et j’ai su être original"

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    Fonds audiovisuel de l'Inalco, France, © 2022Paradoxe 1: Alors qu’il a travaillé avec l’Office National de Planification, Kornaï a dans un premier temps été attiré par la décentralisation du plan envisagée par Oskar Lange (et d’autres) qui a en partie inspiré les réformes économiques des années 1960.Paradoxe 2: Alors qu’il a conçu, avec Tamas Liptak (Kornaï & Liptak, Econometrica 1965), le modèle mathématique (algorithme) le plus abouti techniquement de la solution d’Oskar Lange de planification décentralisée (dite «socialisme de marché»), il est devenu un ardent critique de Lange dans le prolongement de la controverse Hayek-Lange.Ce paradoxe s’explique par : a/ les difficultés pratiques à faire converger vers l’optimum l’algorithme ci-dessus; b/ l’échec des réformes des années 1960 (dont le NME 1968 en Hongrie); c/ l’impasse définitive de la théorie Walrasienne de l’équilibre général et du tâtonnement (Sonnenschein, Debreu, Mantel), … même si Kornaï n’est pas explicitement conscient de c/.Paradoxe 3: Malgré ses critiques de la théorie Walrasienne (Kornaï, 1971), alimentées par son expérience des défaillances de la planification puis de ses réformes, Kornaï ne quitte pas définitivement l’analyse mainstream (one foot in, one foot out) et conçoit une analyse micro-économique (et même infra-microéconomique dans Kornai, 1980, voir Andreff, 1986) des déséquilibres de l’économie planifiée.Paradoxe 4: Nombre d’anciens économistes «planificateurs» - Edmond Malinvaud (Andreff, 2020) et bien d’autres -, après le constat des déséquilibres du plan et de l’impasse de la théorie néo-classique, ont développé une théorie des déséquilibres (des «équilibres non-Walrasiens») à la suite de Clower, Leijonhuvfud, etc. Le paradoxe est que Kornaï propose une forme relativement hétérodoxe de l’analyse des déséquilibres en refusant la «règle du côté court» (déséquilibres agrégés). Paradoxe 5: Malgré son engouement pour les débuts de la transformation des économies planifiées en économies de marché, et peut-être grâce ses penchants Hayekiens, Kornaï devient vite (à partir de la seconde moitié des années 1990) un critique institutionnaliste des réformes inspirées du consensus de Washington et l’un des «leaders» (Kornai, 2003) parmi les économistes dénonçant les méfaits de la privatisation forcée et accélérée (dont l’auteur de ces lignes)

    La norme calligraphique et ses marges : affaire de style, affaire d’état. </br>: Séminaire du musée du quai Branly – Jacques Chirac 2019 : La norme et ses limites.

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    Fonds audiovisuel de l'Inalco, France, © année 2019L’écriture sert à transmettre, communiquer, indiquer, exprimer, diffuser un sentiment, une émotion, une pensée, une information, une loi. Quand on parle de shufa 書法, la méthode, la loi ( 法 fa) de l'écriture (書 shu), on regarde alors cette pratique sous un angle différent. On ne s’intéresse plus à la capacité de l’écrit à communiquer, mais à sa matérialité et à la sensation concomitante à la création, à la sensation qui se dégage à la lecture. On observe la structure des caractères, l’agencement des traits, les variations de vitesse dans l’exécution. On s’intéresse au tempérament de celui qui écrit, à l’allure particulière qu’il donne à son texte, enfin à l’émotion que sa lecture nous procure. La calligraphie, outre les fonctions de communication et d'information qu'elle partage avec l'écriture, véhicule une certaine sensibilité, une certaine esthétique, dues à la personnalité du calligraphe, à la recherche d'une certaine forme plastique, à la trace du temps et de l'histoire, visibles dans le respect de la tradition, la transmission des styles des grands maîtres et les préférences stylistiques des empereurs. Quels sont dès lors les rapports entre tradition, transmission et normes calligraphiques

    Représentation et invisibilité documentaire des Amazighes du Maroc (1969-2019) – ruralité, oralité, réseaux sociaux </br>: Journées d'études internationales "Le cinéma amazigh et les autres médias".</br>Troisième rencontre sur le cinéma berbère organisée par le LACNAD Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris

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    Fonds audiovisuel de l'Inalco, France, © 2021Cet exposé parcourt la question de la représentation cinématographique documentaire des Amazighes dans le Maroc indépendant. Bien que cette représentation fût très contrôlée, voire invisibilisée, à certaines périodes du règne de Hassan II, elle a également été utilisée par des cinéastes insoumis pour rechercher les formes d’un cinéma documentaire marocain qui s’ancrerait davantage dans un patrimoine ancestral.Après la disparition de Hassan II, les rares documentaires marocains qui retournent filmer les Berbères s’intéressent toujours principalement à leur vie rurale, montagnarde et résistante. Amussu (2019) prolonge ce fil, tout en le réactualisant à l’aune d’autres médias. A la fois œuvre collective, film-guérilla et film-poème, Amussu fait fonds sur les chants et les prises de parole qui soutiennent et enracinent la très contemporaine résistance du « Mouvement sur la route ‘96 » sur les flancs du Jbel Saghro. Mais le film se nourrit en même temps de formes préparatoires – mini-série documentaire, courts-métrages expérimentaux –, expérimentées et diffusées sur les réseaux sociaux pour faire connaître cette cause et ce projet

    LA CONNOTATION DU VOCABULAIRE SOMATIQUE : UNE ETUDE DE CAS COMPARATIVE BILINGUE EN ONCOLOGIE <br/>: Lexique et corps humain

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    Fonds audiovisuel de l'INALCO, France, © 2021Les études sur le vocabulaire somatique s'articulent autour d'un large éventail d'axes de recherche. Pour ne mentionner que quelques tendances récentes, les parties du corps sont analysées selon leur nature polysémique (Bertin 2018), leur « malléabilité » pragmatique afin de maximiser une communication efficace (Dingemanse 2009), et leur perception cognitive à travers différentes langues et cultures (Maalej et Ning 2011). Intéressés au côté connotatif du lexique du corps humain, notre propos touche au risque que peut manifester le vocabulaire somatique face au tabou linguistique. Tabou est un mot d’origine polynésienne qui désigne une interdiction d'ordre culturel et/ou religieux qui pèse sur le comportement, le langage, les mœurs1. Un tabou linguistique, en particulier, consiste à interdire de prononcer des mots liés à des référents touchés par le tabou (Meillet 1906). Il peut inclure les fonctions du corps concernant le sexe, les parties intimes, la maladie, la mort, etc (Gao 2013).S. Widlak (1965) classifie les causes d’interdiction linguistique et la dénomination des parties du corps est classifiée comme « tabou de bienséance, de décence et de pudeur ». Enfin dans son article, il affirme que « les interdictions linguistiques existaient et existent toujours ; ce n'est que leur motivation sociale qui change » (Widlak 1965). Dans ce contexte, nous nous proposons d'analyser le phénomène du tabou linguistique qui intéresse la dénomination de parties anatomiques de la femme dans des documents du domaine oncologique. Notre question de recherche est donc la suivante : est-ce qu’il y a des interdictions linguistiques même dans des contextes plus délicats (qui nécessiteraient, par conséquent, une transparence sémantique), tels que l'oncologie ? Si oui, quelles sont les motivations sociales qui conduisent à ce choix linguistique ? Notre travail de recherche emprunte à la fois une démarche terminologique et traductologique : le corpus analysé regroupe, en particulier, des documents sur les traitements du cancer du sein en français et en italien. Les documents numériques ont été sélectionnés à partir de i) l’Association Francophone des Soins Oncologiques de Support (AFSOS)2, ii) l’Associazione Italiana Malati di Cancro (AIMAC)3 et iii) la société pharmaceutique américaine Merck & Co.4, qui fournit des manuels d'information également en français5 et en italien6. Dans la première phase de l’analyse, nous avons procédé à l’extraction automatique du vocabulaire somatique. Ensuite, l’étude de la terminologie a été menée à l’aide de la base de données terminologique TriMED qui fournit des fiches terminologiques bilingues pour l’étude de la terminologie médicale (Vezzani 2018). Cette analyse préliminaire nous a permis de constater une distribution de fréquence différente du vocabulaire somatique dans les deux langues. En particulier, nous nous concentrons sur le cas des termes « sein »/seno et « mamelle »/mammella en contexte oncologique. Sur la base du corpus analysé, nous verrons comment ces deux termes, apparemment synonymes, sont utilisés dans des contextes différents et revêtent un aspect connotatif varié. Enfin, nous avancerons nos hypothèses de tabous linguistiques pour les deux langues et analyserons les motivations sociales qui sous-tendent ces choix

    NOMMER ET DÉFINIR LA MENSTRUATION DANS LES DICTIONNAIRES FRANÇAIS DU XVIIE AU XIXE SIÈCLE <br/>: Lexique et corps humain

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    Fonds audiovisuel de l'INALCO, France, © 2021Le sang menstruel a toujours fait l’objet de regards suspicieux de la part des hommes – entre autres lexicographes – qui en parlent. Les jugements culturels portés sur ce phénomène corporel à l’époque moderne puisent leurs racines dans un double héritage. D’un côté, l’Antiquité païenne, grecque et latine, qui considère le sang menstruel comme un poison à la puissance destructrice (Dupont 2002). D’un autre côté, la religion juive d’abord et chrétienne ensuite, notamment certaines interprétations du chapitre 15 du livre du Lévitique qui qualifient la femme menstruée d’« impure ». Sur le plan lexical, il existe plusieurs mots pour se référer à la menstruation, appartenant à des registres différents (standard/courant, technique/médical, familier). Pour les mots courants, on peut remarquer la filiation synonymique fondée sur une même image, c’est-à-dire la régularité mensuelle – c’est le cas des mots mois, ordinaires, règles, temps. Dans cette communication, nous nous proposons d’étudier en diachronie le lexique relatif à la menstruation dans un corpus de dictionnaires monolingues français allant du Dictionnaire françois contenant les mots et les choses (1680) de Pierre Richelet à l’œuvre monumentale de Pierre Larousse, lexicographe positiviste, à la fin du XIXe siècle1. Il s’agira de lire ces dictionnaires dans une optique discursive (Collinot et Mazière 1997), en tant que vecteurs de discours sociaux, selon la méthode de la traque lexicographique et dictionnairique (Pruvost 2010). L’objectif de cette étude est double. Un premier volet de l’analyse concerne la vie de ces mots au fil des siècles – apparition de nouveaux mots, disparition de mots désuets, création néonymique…. –, tandis qu’un deuxième volet est centré sur l’évolution des croyances associées à la menstruation et sur les tentatives de rationalisation de ce phénomène de la part des lexicographes. Ainsi, l’examen de l’évolution des définitions des menstrues – décrites comme des « purgations » dans les dictionnaires du XVIIe et du XVIIIe siècle et comme des « évacuations » ou des « écoulements » au XIXe siècle – nous permettra de suivre en parallèle les progrès de la médecine et de la lexicographie. De même, seront passés en revue des cas de réticence voire de silence autour de ce phénomène – l’absence des mots utilisés pour sa description dans certains dictionnaires – qui le qualifient de tabou.1. Nous avons décidé d’exclure du corpus les dictionnaires du XXe siècle car on ne remarque pas de différences substantielles avec ceux de la fin du XIXe siècle, Larousse marquant un tournant important dans la lexicographie française

    NOMMER ET DÉFINIR LA MENSTRUATION DANS LES DICTIONNAIRES FRANÇAIS DU XVIIE AU XIXE SIÈCLE <br/>: Lexique et corps humain

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    Fonds audiovisuel de l'INALCO, France, © 2021Le sang menstruel a toujours fait l’objet de regards suspicieux de la part des hommes – entre autres lexicographes – qui en parlent. Les jugements culturels portés sur ce phénomène corporel à l’époque moderne puisent leurs racines dans un double héritage. D’un côté, l’Antiquité païenne, grecque et latine, qui considère le sang menstruel comme un poison à la puissance destructrice (Dupont 2002). D’un autre côté, la religion juive d’abord et chrétienne ensuite, notamment certaines interprétations du chapitre 15 du livre du Lévitique qui qualifient la femme menstruée d’« impure ». Sur le plan lexical, il existe plusieurs mots pour se référer à la menstruation, appartenant à des registres différents (standard/courant, technique/médical, familier). Pour les mots courants, on peut remarquer la filiation synonymique fondée sur une même image, c’est-à-dire la régularité mensuelle – c’est le cas des mots mois, ordinaires, règles, temps. Dans cette communication, nous nous proposons d’étudier en diachronie le lexique relatif à la menstruation dans un corpus de dictionnaires monolingues français allant du Dictionnaire françois contenant les mots et les choses (1680) de Pierre Richelet à l’œuvre monumentale de Pierre Larousse, lexicographe positiviste, à la fin du XIXe siècle1. Il s’agira de lire ces dictionnaires dans une optique discursive (Collinot et Mazière 1997), en tant que vecteurs de discours sociaux, selon la méthode de la traque lexicographique et dictionnairique (Pruvost 2010). L’objectif de cette étude est double. Un premier volet de l’analyse concerne la vie de ces mots au fil des siècles – apparition de nouveaux mots, disparition de mots désuets, création néonymique…. –, tandis qu’un deuxième volet est centré sur l’évolution des croyances associées à la menstruation et sur les tentatives de rationalisation de ce phénomène de la part des lexicographes. Ainsi, l’examen de l’évolution des définitions des menstrues – décrites comme des « purgations » dans les dictionnaires du XVIIe et du XVIIIe siècle et comme des « évacuations » ou des « écoulements » au XIXe siècle – nous permettra de suivre en parallèle les progrès de la médecine et de la lexicographie. De même, seront passés en revue des cas de réticence voire de silence autour de ce phénomène – l’absence des mots utilisés pour sa description dans certains dictionnaires – qui le qualifient de tabou.1. Nous avons décidé d’exclure du corpus les dictionnaires du XXe siècle car on ne remarque pas de différences substantielles avec ceux de la fin du XIXe siècle, Larousse marquant un tournant important dans la lexicographie française

    Une étude du champ lexical de l'insolence et des parties du corps en anglais tels que Lips, Cheeks : lexique et corps humain

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    Fonds audiovisuel de l'INALCO, France, © 2021L’objectif de cette étude est l’analyse de l’usage de termes somatiques pouvant exprimer l’insolence. Cette étude lexicographique se concentrera sur quatre noms de partie du corps en anglais : lips, cheeks, face, nerve. Cette étude sera constituée de trois étapes. En premier lieu, une analyse lexicographique diachronique des quatre lexies désignant des parties du corps en rapport avec la tête et la bouche : les mots d’origine germanique lip [1000], cheek [OE], ainsi que face [1300] et nerve [1400] respectivement empruntés au français, et au latin. L’analyse de la polysémie et l’évolution du changement sémantique permettront de dégager des tendances diachroniques dans les trajectoires sémantiques. On note par exemple que nerve est répertorié dans l’Oxford English Dictionary (OED3) avec non moins de 11 grands emplois distincts. Les sens de nerve partent d’un sens concret humain, à un élargissement d’applications au vivant, à la botanique, puis une spécialisation des sens en partie du corps euphémique (le pénis), pour se développer dans des emplois plus figurés comme celui de courage, force / durabilité, tension, calme puis impudence/audacité. Les sens de lip en revanche évoluent selon une trajectoire différente, ayant un sens original d’organe concret, puis se divisant en deux directions : celui de la métonymisation et celui de la métaphorisation. Par métonymisation, lip renvoie au langage, puis à un type de langage particulier (le parler franc, l’impudence) ; par métaphorisation, lip renvoie à un pourtour, que ce soit dans le domaine de l’anatomie, ou bien dans le langage scientifique, médical, technique. Dans un deuxième temps, les quatre lexies feront l’objet d’une analyse de corpus de sémantique distributionnelle utilisant Sketch Engine afin de dégager, à travers leurs mots co-occcurrents, les profils cognitifs des quatres lexies lip, cheek, face et nerve à travers les structures fréquentes identifiées dans un corpus contemporain. Nous nous concentrerons particulièrement sur les emplois compatibles avec la notion d’insolence, telles que les structures have nerve/ have the nerve ; have some nerve ; give lip, give cheek, etc. Enfin, dans un troisième temps, j’envisagerai la synonymie comme accès à la structure cognitive d’une langue (Victorri et Venant 2009). En prenant une approche comparative, je génèrerai les synonymes de l’adjectif insolent en anglais (comme lippy, cheeky) et en français (environ 33 adjectifs pour l’anglais et 31 dans le DES pour le français). Cette approche contrastive a pour objectif de considérer comment se spécialisent les formes adjectivales exprimant l’insolence à partir de deux adjectifs en anglais et en français. Pour ce faire, j’utiliserai un schéma de visualisation d’espace sémantique à partir du DES et du projet MultiDES (DES translangue anglais-français) pour représenter les affinités ou rapprochements sémantiques entre les synonymes des deux langues
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