98 research outputs found

    Note de lecture de l'article d'Edward P Thompson, «Temps, travail et capitalisme», revue Libre n° 5, 1979

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    Dans le cadre du programme 4 du projet scientifique du LESTL'article paraĂźt en 1967 Ă  un moment oĂč dans les Sciences Sociales - en sociologie principalement- aussi bien en Grande Bretagne qu'en France, la prise en compte du temps, en tant que catĂ©gorie sociale construite est encore peu frĂ©quente. Le temps ne suscite pas une interrogation concernant sa construction dans nos sociĂ©tĂ©s. Il est considĂ©rĂ© le plus souvent comme une Ă©vidente quantitĂ© homogĂšne d'heures. Le temps de l'horloge ou temps-horloge qui sert Ă  mesurer le salaire est conçu comme une donnĂ©e quasi universelle et stable. Faute d'ĂȘtre repensĂ©e dans son historicitĂ© et ses variations anthropologiques, la notion renvoie Ă  un allant de soi, fortement ancrĂ©e dans le « temps de travail ». C'est aussi le moment oĂč dans les sociĂ©tĂ©s industrielles Ă©merge l'idĂ©e de loisirs, de « sociĂ©tĂ© des loisirs », qui ouvre au milieu des annĂ©es 60, un nouveau champ de la sociologie, la sociologie des loisirs (cf. Dumazdier). Elle s'appuie sur deux phĂ©nomĂšnes sociaux rĂ©cents : l'importance matĂ©rielle et symbolique du temps libre, et une meilleure valorisation de la force de travail qui permet au travailleur d'accĂ©der Ă  une consommation dĂ©passant les simples besoins Ă©lĂ©mentaires. On entre Ă  la fois dans la sociĂ©tĂ© des loisirs et dans la sociĂ©tĂ© de consommation

    Note de lecture de l'article d'Edward P Thompson, «Temps, travail et capitalisme», revue Libre n° 5, 1979

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    Dans le cadre du programme 4 du projet scientifique du LESTL'article paraĂźt en 1967 Ă  un moment oĂč dans les Sciences Sociales - en sociologie principalement- aussi bien en Grande Bretagne qu'en France, la prise en compte du temps, en tant que catĂ©gorie sociale construite est encore peu frĂ©quente. Le temps ne suscite pas une interrogation concernant sa construction dans nos sociĂ©tĂ©s. Il est considĂ©rĂ© le plus souvent comme une Ă©vidente quantitĂ© homogĂšne d'heures. Le temps de l'horloge ou temps-horloge qui sert Ă  mesurer le salaire est conçu comme une donnĂ©e quasi universelle et stable. Faute d'ĂȘtre repensĂ©e dans son historicitĂ© et ses variations anthropologiques, la notion renvoie Ă  un allant de soi, fortement ancrĂ©e dans le « temps de travail ». C'est aussi le moment oĂč dans les sociĂ©tĂ©s industrielles Ă©merge l'idĂ©e de loisirs, de « sociĂ©tĂ© des loisirs », qui ouvre au milieu des annĂ©es 60, un nouveau champ de la sociologie, la sociologie des loisirs (cf. Dumazdier). Elle s'appuie sur deux phĂ©nomĂšnes sociaux rĂ©cents : l'importance matĂ©rielle et symbolique du temps libre, et une meilleure valorisation de la force de travail qui permet au travailleur d'accĂ©der Ă  une consommation dĂ©passant les simples besoins Ă©lĂ©mentaires. On entre Ă  la fois dans la sociĂ©tĂ© des loisirs et dans la sociĂ©tĂ© de consommation

    Femmes et hommes retraités : des figures urbaines de mobilité circulante

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    International audienceA partir d'une recherche en cours sur les déplacements urbains de femmes et d'hommes jeunes retraités, les auteures tentent d'enrichir en les combinant trois courants de recherche actuels en France: les apports de la sociologie urbaine sur la mobilité, les avancées de la sociologie des actrices et des acteurs sociaux, enfin les derniÚres analyses de la sociologie des classes d'ùge. Elles proposent une conception de la plurimobilité quotidienne et occasionnelle par une analyse des pratiques effectives spatio-temporelles des femmes et des hommes dans l'espace urbain marseillais. Dans la grande classe d'ùge des plus de 60 ans, elles privilégient les moins de 70 ans, des personnes entre la vie active et la vieillesse. Conjuguant des données quantitatives et qualitatives, elles présentent d'abord les grands traits de cette génération et de ses pratiques urbaines, puis quelques figures urbaines sexuées de personnes retraitées

    Temps sociaux et temporalités urbaines dans la politique de la ville

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    À partir d’une rĂ©flexion sur les transformations accĂ©lĂ©rĂ©es du « temps social industriel » au sein des sociĂ©tĂ©s occidentales, on est amenĂ© Ă  considĂ©rer comment de nouvelles qualitĂ©s de temps dĂ©bordant le cadre du travail, façonnent les espaces et les territoires et conduisent les politiques des villes Ă  les prendre en compte pour amĂ©liorer la vie quotidienne des citoyens des deux sexes

    OuvriĂšres de Renault 1984, Femmes Gilet Jaune 2019 ?

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    Note comparative à 34 ans d'intervalle entre les conditions de vie des femmes ouvriÚres de Renault et des femmes Gilets Jaunes. Une recherche effectuée entre 1982 et 1984 auprÚs d'ouvriÚres spécialisées (les OS) de Renault à Dreux visait à approcher les modes de vie d'un groupe social de femmes, des femmes actives encore peu étudiées en tant que groupe à l'époque. On cherchait à comprendre à partir des histoires familiales comment ces femmes arrivées à Dreux d'un peu partout parvenaient à vivre le quotidien, à éviter la précarité et le chÎmage et à compenser les aléas de la vie répercutés au jour le jour sur la charge mentale ? Comment elles et leur couple faisaient face dans la continuité pour assurer un avenir solide à leurs enfants, alors que déjà dans les années 1980, elles savaient que « rester chez Renault » serait toujours une chance

    Autour d'Agency. Un nouveau paradigme pour les recherches de genre

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    www.cairn.info/revue-rives-mediterraneennes-2012-1-page-11.htmInternational audienceÀ la lumiĂšre des textes des jeunes chercheurs qui s'inscrivent dans les travaux du sĂ©minaire GeFeM, agency se prĂ©sente comme un nouveau paradigme capable d'enrichir les recherches de genre. AvancĂ©e depuis les annĂ©es 1990 par Judith Butler, la notion est explorĂ©e dans cette introduction sous trois angles : son univers sĂ©mantique, de la performativitĂ© Ă  la conscience d'agir d'un sujet ; son contexte philosophique et politique ; les apports des dĂ©veloppements de cette pensĂ©e aux disciplines des sciences sociales. Selon les approches de leurs diffĂ©rents objets, les textes soulignent la valeur heuristique du paradigme agency. Ils montrent aussi les difficultĂ©s de sa mise en Ɠuvre. Dans le champ de la dĂ©marche scientifique, cette fĂ©conde notion paradigmatique bouscule nos approches, piĂšge nos prĂ©supposĂ©s et nous invite Ă  la vigilance Ă©pistĂ©mologique

    La mĂ©thodologie de l’image peut-elle ĂȘtre utile à la recherche en sciences sociales?

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    Si l’image n’a pas encore toute la place qui devrait lui revenir dans le champ des mĂ©thodologies en Sciences Sociales, c’est d’abord parce que son langage utilise un systĂšme de signes qui lui est spĂ©cifique, distinct de l’oral et de l’écrit. La mĂ©thodologie de l’image doit forger ses propres rĂšgles de collecte de donnĂ©es audiovisuelles, ses codes d’analyse et d’interprĂ©tation, afin de donner un sens sociologique à la “ banalitĂ© ” de ce qui est observĂ© et enregistrĂ©. Elle doit aussi se plier aux conditions d’un mĂ©dia audiovisuel pour montrer des rĂ©sultats de recherche dans un montage cohĂ©rent. L’article montre comment la rĂ©flexion s’alimente en particulier des apports de la SĂ©miologie et de ceux de l’Ecole de Palo Alto. Par sa nature Ă©pistĂ©mologique ce travail pousse la recherche sociologique à interroger ses catĂ©gories de collecte de donnĂ©es visuelles, à rĂ©ajuster ses indicateurs, à prĂ©ciser les objectifs de ce qu’elle veut transmettre. La mĂ©thodologie de l’image est donc utile à la production de connaissances en Sociologie. A partir d’exemples tirĂ©s des rĂ©alisations de l’auteure, l’article montre comment le corps, l‘espace et le temps sont des catĂ©gories de la pratique sociale particuliĂšrement adaptĂ©es aux approches audiovisuelles. Le corps au “Travail Domestique” ou en “TĂ©lĂ©travail”, l’espace dans “La gestion ordinaire de la vie en deux”, “L’apprentissage du temps”, au fondement de la prime socialisation

    Vivre et travailler chez soi.

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    Deux documentaires de synthĂšse sur le travail Ă  domicile et le tĂ©lĂ©travail ont Ă©tĂ© montĂ©s en 1986 par Monique Haicault avec une monteuse professionnelle CĂ©vanne Haicault Ă  partir d’images non utilisĂ©es de la sĂ©rie des 31 portraits, sur la base d’une analyse technique et sociologique de la totalitĂ© des images. Le document dĂ©taille les liens du travail effectuĂ© chez soi par 7 femmes et 2 hommes, avec des Ă©vĂ©nements de leur histoire familiale et montre les modes d’organisation de leur vie professionnelle et domestique. Le document propose un voyage Ă  bord d’une pĂ©niche Ă  travers l’histoire du travail Ă  domicile selon les secteurs industriels et les bassins d’emploi, du traditionnel coutelier ou du tailleur de pierres prĂ©cieuses, au tĂ©lĂ©travailleur en passant par la cravatiĂšre ou la denteliĂšre, il explore et montre les techniques et les corps au travail

    Discordances entre les temporalités quotidiennes et aménagements des temps urbains.

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    National audienceLa question des temps sociaux et des temporalitĂ©s a Ă©tĂ© posĂ©e dĂšs la fin des annĂ©es 1970 en sociologie. Elle n’est donc pas nouvelle. Cependant l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© accrue et la multiplicitĂ© des temporalitĂ©s aussi bien du travail que de la vie en milieu urbain, oblige les sociologues Ă  penser et Ă  repenser la notion mĂȘme de temps social. Une nouvelle construction des temporalitĂ©s affecte la vie en sociĂ©tĂ©. Quel est le contenu social de ces temporalitĂ©s discordantes qui pĂšsent sur le quotidien des citoyens? Comment les politiques urbaines sont-elles amenĂ©es Ă  trouver des solutions pour attĂ©nuer la pression temporelle, promouvoir des amĂ©nagements, Ă  repenser selon le genre les notions de mobilitĂ©, de citoyennetĂ© ? Comment le genre comme catĂ©gorie d’analyse et d’interprĂ©tation implique t-il une autre maniĂšre de penser la ville et la dĂ©mocratie ? On essaiera de rĂ©pondre Ă  ces questions avec Ă  l’appui une vidĂ©o sur l’expĂ©rience de la ville de Rennes

    L’ ExpĂ©rience sociale du quotidien : Corps, Espace, Temps.

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    International audienceCe livre propose une articulation originale des champs du travail, du privé, des rapports sociaux et de la famille, et constitue une avancée majeure dans le champ de la sociologie des rapports sociaux. Monique Haicault rejette la stérilité de la binarisation traditionnelle, en tenant compte, concrÚtement et théoriquement, des processus de différenciation sociale de sexe. Son épistémologie « cubique » analyse la triade corps-temps-espace dans le contexte du quotidien et à travers les activités professionnelles, les activités familiales de socialisation, les déplacements urbains et les relations intergénérationnelles. L'utilisation de l'image vidéo donne vie à cette expérience. L'image contribue à montrer comment par leurs comportements, leurs actions, leurs propos et le sens qu'ils donnent à leur expérience, les acteurs sociaux participent de la construction de la société et de sa reproduction dynamique. L'auteure apporte une nouvelle contribution à la socialisation sexuée et à la théorie des rapports sociaux entre sexes et intra-sexe. Elle débouche sur un questionnement qu'il sera désormais difficile de passer sous silence
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