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    Prévalence et dépistage des attaques de panique et du trouble panique chez les patients qui consultent dans des départements d'urgence en raison de douleurs thoraciques inexpliquées

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    Les douleurs thoraciques sont l'une des causes les plus fréquentes de consultation dans les départements d'urgence. Cependant, jusqu'à 80% des cas de douleurs thoraciques demeurent inexpliqués au terme de l'évaluation médicale. Il est possible que certaines de ces douleurs, notamment celles dont l'étiologie demeure indéterminée, soient causées par des symptômes physiques associés à la présence d'anxiété de type panique, soit les attaques de panique et le trouble panique. Ce projet de thèse doctorale tente d'atteindre trois objectifs principaux. D'abord, établir la prévalence de l'anxiété de type panique chez les patients consultant dans un département d'urgence en raison de douleurs thoraciques inexpliquées. Ensuite, examiner les caractéristiques des individus avec et sans anxiété de type panique, ainsi que le taux de dépistage par le médecin d'urgence. Enfin, développer et valider un instrument pour faciliter le dépistage de l'anxiété de type panique dans cette population. Le premier chapitre de la thèse présente les caractéristiques des douleurs thoraciques inexpliquées et leurs conséquences sur les individus. Il comprend également une synthèse des écrits portant sur l'anxiété de type panique chez les patients consultant dans un département d'urgence pour des douleurs thoraciques inexpliquées. La recension des écrits révèle que l'anxiété de type panique est fréquente et sous-diagnostiquée chez ces patients. De plus, il n'existe actuellement aucun instrument de dépistage bref et efficace qui permet d'identifier les cas d'anxiété de type panique lors d'une consultation dans un département d'urgence en raison de douleurs thoraciques inexpliquées. Le second chapitre présente la prévalence de l'anxiété de type panique chez les patients qui consultent dans un département d'urgence pour des douleurs thoraciques inexpliquées. Ensuite, il décrit et compare les caractéristiques sociodémographiques, psychiatriques et médicales des patients avec et sans anxiété de type panique. Enfin, le chapitre II présente le taux de dépistage de l'anxiété de type panique par le médecin d'urgence. Les résultats indiquent que la prévalence de l'anxiété de type panique est de 44% et que le taux d'identification de cette condition par le médecin d'urgence est de 7,4%. De plus, les résultats démontrent que les participants avec anxiété de type panique sont en moyenne plus jeunes et présentent une détresse psychologique plus importante que ceux sans anxiété de type panique. Le troisième chapitre porte sur le développement et la validation d'un instrument de dépistage de l'anxiété de type panique chez les patients consultant un médecin d'urgence en raison de douleurs thoraciques inexpliquées. Les résultats démontrent que le Quebec Panic Attack Screening Aid (QUE-PASA) possède une sensibilité de 56,2% à 67,9% pour identifier les cas d'anxiété de type panique et que sa sensibilité est de six à onze fois supérieure à celle de l'évaluation clinique des médecins d'urgence. Le dernier chapitre présente une discussion générale des résultats, les implications cliniques et les considérations méthodologiques du programme de recherche. Il soulève aussi des pistes pour les recherches futures. En ce qui a trait aux implications cliniques, les données épidémiologiques concernant l'anxiété de type panique pourraient sensibiliser les médecins d'urgence à l'importance de cette problématique. L'utilisation de l'instrument de dépistage développé et validé pourrait améliorer l'identification de l'anxiété de type panique dans les départements d'urgence, ce qui pourrait avoir pour conséquences d'améliorer la qualité de vie des patients et désengorger les départements d'urgence. \ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Anxiété, attaque de panique, trouble panique, douleur thoracique, médecine d'urgence, épidémiologie, dépistag

    Influence de la comorbidité dans le traitement cognitif-comportemental des troubles anxieux et de l’humeur

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    Objectifs Les troubles anxieux et les troubles de l’humeur sont les troubles de santé mentale les plus souvent observés dans les services de santé et la présence de comorbidité est davantage la règle que l’exception pour ces troubles. Bien que la thérapie cognitive-comportementale (TCC) ait largement été démontrée comme étant efficace pour les troubles anxieux et de l’humeur, les études qui portent sur l’efficacité de la TCC en présence de comorbidité(s) sont peu nombreuses et les résultats contradictoires. Pour répondre à ces questions, cette étude vise à mieux comprendre l’influence de la comorbidité dans le traitement des troubles anxieux, de l’humeur et apparentés à l’aide de la TCC dans une clinique universitaire. Les principaux objectifs sont de comparer les personnes qui ont des troubles anxieux et de l’humeur comorbides aux personnes qui n’en ont pas sur l’efficacité d’une TCC pour traiter le trouble principal et de vérifier si cette dernière permet de traiter les troubles comorbides par le fait même.Méthode L’échantillon est constitué de 293 personnes qui ont suivi une TCC adaptée en fonction de leurs besoins au Service de consultation de l’École de psychologie (SCEP) de l’Université Laval entre 2007 et 2018 en raison de difficultés liées à l’anxiété ou l’humeur. Les clients étaient exclus s’ils présentaient des symptômes psychotiques ou maniaques non contrôlés ou un trouble lié à l’utilisation d’une substance au premier plan. L’efficacité repose sur une comparaison de plusieurs mesures avant et après le suivi thérapeutique, dont la sévérité des diagnostics (mesurée par une entrevue structurée), les symptômes anxieux et dépressifs ainsi que la qualité de vie tels qu’évalués par des questionnaires au prétraitement et au post-traitement. Des tests t et des ANOVAS à mesures répétées ont été utilisés.Résultats Avant la thérapie, les résultats révèlent des symptômes significativement plus sévères parmi le groupe de personnes ayant au moins un diagnostic comorbide comparé au groupe de celles qui n’en ont pas. Après la thérapie, les deux groupes ont obtenu une diminution significative de la sévérité du diagnostic principal et ont atteint un changement cliniquement significatif dans une proportion équivalente. Chez les personnes ayant au moins un diagnostic comorbide, le nombre et la sévérité des diagnostics comorbides ont diminué significativement au post-test.Conclusion Les résultats suggèrent que la comorbidité aggrave le portrait clinique, mais que cela ne nuit pas à l’efficacité de la TCC pour traiter le trouble principal. De plus, la sévérité des troubles comorbides diminue avec la thérapie, même si ces troubles ne sont pas directement ciblés par le traitement. En concordance avec la littérature actuelle, il est donc recommandé de continuer à cibler le trouble principal dans un premier temps, qu’il y ait présence de comorbidité ou non.Objectives Anxiety and depression are the most prevalent disorders observed in health care services and are frequently comorbid with other disorders. Although Cognitive-Behavioral Therapy (CBT) has widely been shown efficacious to treat anxiety and mood disorders, studies that have focused on its effectiveness in the presence of comorbidity have been few and show conflicting results. Thus, the implications of the presence of comorbid disorders for treatment are still unknown. In an attempt to answer these questions, this study explores the impact of comorbidity on CBT for anxiety and mood disorders in a university-based clinic.Methods A total of 293 clients consulting for anxiety and/or mood disorders at the Service de Consultation de l’École de Psychologie de l’Université Laval (SCEP) between 2007 and 2018 took part in the study. Clients were excluded if they presented uncontrolled psychotic, manic or substance abuse symptoms as their principal complaint. Clients without comorbid disorders where compared to clients who had comorbid disorders on different measures before and after receiving therapy to examine if comorbidity had an impact on CBT effectiveness to treat the principal disorder. The impact of treatment on comorbid disorders was also investigated. Effectiveness was assessed on several measures before and after treatment including the severity of diagnoses (measured with a structured interview), anxiety and mood symptoms as well as quality of life. Repeated measures ANOVAs and t-tests were used.Results Before initiating therapy, clients with comorbid disorders had significantly more severe symptoms than clients without comorbid disorders. However, following therapy, both groups had significantly less severe principal disorders and reached a clinically significant change in equivalent proportions. Furthermore, the number and severity of comorbid disorders significantly decreased following therapy.Conclusion These findings suggest that although the presence of comorbid disorders leads to more severe symptoms, it does not affect the effectiveness of CBT for the principal disorder. Furthermore, comorbid disorders improved even though they were not specifically targeted by treatment. In concordance with the literature, it is thus suggested to keep focusing treatment on the principal disorder, whether comorbid disorders are present or not

    Prevalence of mood and anxiety disorders in canadians with cardiovascular disease: A cross-sectional study

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    Context: Mood and anxiety disorders appear to be overrepresented in adults with cardiovascular diseases (CVDs). These disorders have been associated with poorer biopsychosocial outcomes in this population. Mood and anxiety disorders often co-occur, but the prevalence of this comorbidity and their potential additive effects in patients with CVD remain understudied. Aims: This study aimed to estimate the prevalence and co-occurrence rates of mood and anxiety disorders in the general adult population living with CVD. Associations between mood and anxiety disorder status and sociodemographic characteristics, somatic comorbidities, perceived mental health, and health-care service use were also investigated. Methods: A total of 6,792 adults aged 25 years or older and living with CVD were selected from the 2015–2016 Canadian Community Health Survey. Mood and anxiety disorders were identified based on self-report diagnoses made by a qualified health professional. All other variables were assessed using questionnaires. Results: An estimated 17.7% of the studied population reported having been diagnosed with a mood or anxiety disorder. More precisely, 6.6% reported a mood disorder, 5.5% reported an anxiety disorder, and an additional 5.6% reported both. The presence of mood or anxiety disorders was associated with poorer perceived mental health and higher health-care service use, and these associations were stronger when mood and anxiety co-occurred. Conclusions: Approximately one in six adults with CVD reported suffering from mood or anxiety disorders, and a third of them presented both conditions. This study also suggests that co-occurring anxiety and mood disorders lead to greater vulnerability than either disorder in adults with CVD

    Treating Anxiety Disorders in Patients with Cardiovascular Disease: How to Formulate Exposure Therapy When Anxiety Mimics the Heart

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    Patients with cardiovascular disease (CVD) routinely experience panic-like symptoms of shortness of breath, chest pain, and palpitations but also face high medical risk when ignoring chest pain symptoms and delaying seeking medical attention. When devising exposure therapy for anxiety in a patient with known heart disease, cognitive restructuring associated with exposure therapy requires adaption to incorporate this element of risk. Moreover, certain interoceptive symptom induction experiments may be harmful and lead to cardiopathogenesis. This chapter will therefore outline approaches to exposure therapy for anxiety when CVD is a known and medically verified comorbidity. Specifically, this chapter overviews literature pertinent to understanding common symptoms of CVDs and those overlapping with anxiety disorders. Different exposure-based therapy models are described along with required adaptions to safely and successfully undertake exposure therapy in patients with CVD

    Cognitive-Behavioral Therapy for Panic Disorder in Patients with Stable Coronary Artery Disease: A Feasibility Study

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    Implementing cognitive-behavioral therapy (CBT), the first-line psychological treatment for panic disorder (PD), may be challenging in patients with comorbid coronary artery disease (CAD).This study aimed at assessing the feasibility and acceptability of a CBT for PD protocol that was adapted to patients suffering from comorbid CAD. It also aimed at evaluating the efficacy of the intervention to reduce PD symptomatology and psychological distress and improve quality of life. This was a single-case experimental design with pre-treatment, post-treatment and 6-month follow-up measures. Patients with PD and stable CAD received 14 to 17 individual, 1-h sessions of an adapted CBT for PD protocol. They completed interviews and questionnaires at pre-treatment, post-treatment and at a 6-month follow-up assessing intervention acceptability, PD symptomatology, psychological distress and quality of life. A total of 6 patients out of 7 completed the intervention and 6-month follow-up, indicating satisfactory feasibility. Acceptability was high (medians of ≥ 8.5 out of 9 and ≥ 80%) both at pre and post treatment. Remission rate was of 83% at post-treatment and 6-month follow-up. The intervention appeared to have positive effects on comorbid anxiety and depression symptoms and quality of life. The intervention appeared feasible and acceptable in patients with comorbid CAD. The effects of the adapted CBT protocol on PD symptoms, psychological distress and quality of life are promising and were maintained at the 6-month follow-up. Further studies should aim at replicating the present results in randomized-controlled trial

    Perceptions des professionnels face à l’implantation d’autosoins dirigés dans le cadre du Programme québécois pour les troubles mentaux

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    Objectif Les troubles mentaux fréquents tels que les troubles anxieux et la dépression ont de nombreuses conséquences tant individuelles que sociétales. Différents traitements s’offrent aux personnes ayant ces diagnostics, notamment la médication et la psychothérapie cognitive comportementale. Lorsque la sévérité de ces troubles est légère ou modérée, la psychothérapie est la recommandation de première ligne, étant donné sa plus grande efficacité à long terme comparativement à la pharmacothérapie. Ce n’est pourtant pas ce qui est observé dans la pratique : la médication est en effet beaucoup plus utilisée que la psychothérapie, l’accessibilité de cette dernière étant fortement réduite par de longues listes d’attentes. Une alternative à ces difficultés d’accessibilité est le modèle de soins par étapes, qui inclut les autosoins dirigés. Ces derniers sont des interventions de faible intensité qui permettent le traitement de plus de personnes avec moins de ressources (p. ex. un nombre moins élevé de rencontres avec un professionnel). Le Programme québécois pour les troubles mentaux (PQPTM) est un modèle de soins par étapes récemment implanté au Québec. L’objectif de la présente étude est de recueillir les perceptions de travailleurs sociaux (TS) dans un Centre intégré (universitaire) de santé et de services sociaux (CI[U]SSS) sur l’implantation d’autosoins dirigés dans le cadre du PQPTM.Méthode Pour ce faire, 3 groupes de discussion d’environ 1 h 30 ont été effectués avec 13 TS. Les données ont été codifiées puis analysées selon une approche qualitative thématique inductivo-déductive, à partir du Consolidated Framework for Implementation Research (CFIR) et des réponses des participants, obtenues lors des groupes de discussion.Résultats Les barrières et facilitateurs à l’implantation des autosoins dirigés du PQPTM identifiés relèvent de différents construits du CFIR : caractéristiques de l’intervention (p. ex. le monitorage, le type d’autosoin), paramètres internes à l’implantation (p. ex. la formation, les contraintes organisationnelles), caractéristiques des intervenants (p. ex. l’expérience, le temps d’appropriation), caractéristiques des usagers (p. ex. l’âge, la personnalité) et processus (p. ex. l’intégrité du contenu des autosoins, la supervision). Les résultats de cette étude qualitative démontrent que les TS ont des perceptions et opinions variées sur les autosoins dirigés du PQPTM : 64 % des thèmes abordés regroupent des commentaires nuancés alors que 25 % de ces thèmes étaient considérés exclusivement comme des barrières et 11 %, exclusivement comme des facilitateurs.Conclusion Ces résultats apportent un éclairage sur les facteurs pouvant contribuer au succès de l’implantation des autosoins dirigés du PQPTM au Québec dans le but d’améliorer celle-ci au coeur du CI(U)SSS concerné et dans d’autres milieux québécois. En ce sens, plusieurs recommandations sont émises, entre autres, accentuer la planification en amont des implantations à venir, maintenir un accès durable à la formation et à la supervision, ou encore garantir la disponibilité et l’impression des guides d’autosoins.Objective Common mental disorders, such as anxiety and depression, have many individual and societal consequences. Various treatments are available for people with these diagnoses, including medication and cognitive behavioral therapy. When these disorders are mild or moderate, psychotherapy is the recommended first-line treatment, given its greater long-term efficacy than pharmacotherapy. However, this is not what is observed in practice: medication is much more widely used than psychotherapy, the latter’s accessibility being greatly reduced by long waiting lists. An alternative to these accessibility difficulties is the stepped-care model, which includes guided self-help. These are low-intensity interventions that enable more people to be treated with fewer resources (e.g., fewer meetings with a professional). The Programme québécois pour les troubles mentaux (PQPTM; Quebec Program for Mental Disorders) is a stepped-care model recently implemented in some settings in Quebec. The aim of this study is to gather the perceptions of social workers (SWs) in a Centre intégré (universitaire) de santé et de services sociaux (CI[U]SSS; Community mental health center) on the implementation of the PQPTM guided self-help.Methods To this end, three focus groups of approximately 1h30 were conducted with 13 SWs. The data were coded and analyzed using a thematic qualitative inductive-deductive approach, based on the Consolidated Framework for Implementing Research (CFIR) and the participants’ responses obtained during the focus groups.Results The barriers and facilitators to PQPTM guided self-help implementation identified relate to different CFIR constructs: intervention characteristics (e.g., monitoring, type of self-help), internal implementation parameters (e.g., training, organizational pressures), caregiver characteristics (e.g., experience, appropriation time), user characteristics (e.g., age, personality) and process (e.g., treatment integrity, supervision). The results of this qualitative study show that SWs have varied perceptions and opinions of the PQPTM guided self-help: 64% of the themes discussed were nuanced, while 25% were considered exclusively as barriers and 11% exclusively as facilitators.Conclusion These results shed light on the factors that can contribute to the successful implementation of the PQPTM guided self-help in Quebec, with a view to improving it at the heart of the specific CI(U)SSS of the current study and in other mental health centers in Quebec. Several recommendations are made in this respect: for example, to increase upstream planning for future implementations, to maintain access to training and supervision, and to guarantee the availability and printing of self-help guides

    Epidemiology and prognostic implications of panic disorder and generalized anxiety disorder in patients with coronary artery disease: rationale and design for a longitudinal cohort study

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    Background: Anxiety is associated with poorer prognosis in patients with coronary artery disease (CAD). Due to their severity and chronic course, anxiety disorders, particularly generalized anxiety disorder (GAD) and panic disorder (PD), are of considerable interest and clinical importance in this population. This study has two main objectives: (1) to estimate the prevalence and incidence of GAD and PD in patients with CAD over a 2-year period and (2) to prospectively assess the association between PD or GAD and adverse cardiac events, treatment adherence, CAD-related health behaviors, quality of life and psychological distress.Design/Method: This is a longitudinal cohort study in which 3610 participants will be recruited following a CAD-related revascularization procedure. They will complete an interview and questionnaires at 5 time points over a 2-year period (baseline and follow-ups after 3, 6, 12 and 24 months). The presence of PD or GAD, adherence to recommended treatments, health behaviors, quality of life and psychological distress will be assessed at each time point. Data regarding mortality and adverse cardiac events will be collected with a combination of interviews and review of medical files.Discussion: This study will provide essential information on the prevalence and incidence of anxiety disorders in 
 patients with CAD and on the consequences of these comorbidities. Such data is necessary in order to develop clear clinical recommendations for the management of PD and GAD in patients with CAD. This will help improve the prognosis of patients suffering from both conditions
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