10 research outputs found

    Xerolysis: a hypothetical process of clay particles weathering under Sahelian climate

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    International audienceIn arid lands, the soil surface commonly is characterized by textural and structural differentiation compared with deeper horizons. This is traditionally attributed to mechanical transfer of material by wind and runoff that contributes to sealing and crusting. Another process, however, was previously interpreted in the Niger Republic, at the surface of irrigated alluvial soils. The process, called xerolysis, is controlled by ultradesiccation under the Sahelian climate, and induces clay weathering and dissolution. The study areas are at the Sona station and the Tillakaina station where two irrigated perimeters extend on alluvial deposits of the Niger River. Fifteen soil profiles, eight at Sona and seven at Tillakaina, were sampled in and out the irrigated perimeters. The particle-size distribution was determinated by sedimentation and centrifugation methods. The clay fractions were studied by X-ray diffractometry, of which the first-order peaks were decomposed with a decomposition model, transmission electron microscopy, microdiffraction patterns from selected area electron diffraction, and energy dispersive X-ray analysis. The particles were clearly identified as beidellite, kaolinite, and mica. The decomposition analysis of the X-ray patterns from the <0.1-ÎĽm clay subfraction indicated two populations of clays, one well crystallized in the surface horizons, and another weakly crystallized in the parent material. In the A horizons, the well crystallized smectite content decreased and its weakly crystallized correspondent increased. In the environmental conditions of Niger, xerolysis would be particularly efficient on the particles of weakly crystallized smectite sustaining weathering and total dissolution

    L'évaluation socioéconomique des effets de santé des projets d'investissement public. Rapport du groupe de travail

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    Pour une bonne allocation des ressources de la puissance publique, l’objectif de l’évaluation socioéconomique est d’apprécier, avec des critères transparents, l’utilité et l’intérêt collectif de projets d’investissement public ou de politiques publiques, y compris vis-à-vis de la protection de la santé des personnes dont l’enjeu est d’une importance particulière. Pourtant, la prise en compte des effets sur la santé dans les évaluations est souvent réduite à des tentatives isolées et exploratoires. Le manque d’outils ou de valeurs monétaires permettant d’évaluer et de valoriser les effets relatifs à la santé des personnes – on parlera d’« effets de santé » dans ce rapport pour couvrir à la fois les maladies et la qualité de vie, terme utilisé en économie de la santé1 – apparaît comme l’une des raisons de leur absence des évaluations socioéconomiques ex ante, ce qui revient finalement à considérer qu’ils sont nuls lors de la prise de décision. Dans ce contexte, mais également pour encourager le transfert des avancées méthodologiques du secteur de la santé (tel le recours à un indicateur synthétique de santé) vers d’autres secteurs et rendre explicite un coût de l’inaction, le Comité d’experts des méthodes d’évaluation socioéconomique, installé par France Stratégie et le Secrétariat général pour l’investissement, a lancé un groupe de travail sur l’évaluation socioéconomique des effets de santé des projets d’investissement public. Il a confié la présidence de ce groupe à Benoît Dervaux, économiste de la santé, maître de conférence-praticien hospitalier de santé publique à l’université de Lille et au Centre hospitalier universitaire de Lille (UMR 1167 RID-AGE), et Lise Rochaix, professeure agrégée des universités en sciences économiques à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, affiliée à l’École d’économie de Paris et responsable scientifique de la chaire Hospinnomics, EEP et AP-HP. Ce groupe a cherché à établir une méthodologie d’estimation des coûts tangibles et intangibles des effets de santé qui puisse être appliquée à différents secteurs, dont quatre en particulier : dommages psychologiques des inondations, bénéfices de bénéfices de santé de l’activité physique dans l’espace public

    L'évaluation socioéconomique des effets de santé des projets d'investissement public. Rapport du groupe de travail

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    Pour une bonne allocation des ressources de la puissance publique, l’objectif de l’évaluation socioéconomique est d’apprécier, avec des critères transparents, l’utilité et l’intérêt collectif de projets d’investissement public ou de politiques publiques, y compris vis-à-vis de la protection de la santé des personnes dont l’enjeu est d’une importance particulière. Pourtant, la prise en compte des effets sur la santé dans les évaluations est souvent réduite à des tentatives isolées et exploratoires. Le manque d’outils ou de valeurs monétaires permettant d’évaluer et de valoriser les effets relatifs à la santé des personnes – on parlera d’« effets de santé » dans ce rapport pour couvrir à la fois les maladies et la qualité de vie, terme utilisé en économie de la santé1 – apparaît comme l’une des raisons de leur absence des évaluations socioéconomiques ex ante, ce qui revient finalement à considérer qu’ils sont nuls lors de la prise de décision. Dans ce contexte, mais également pour encourager le transfert des avancées méthodologiques du secteur de la santé (tel le recours à un indicateur synthétique de santé) vers d’autres secteurs et rendre explicite un coût de l’inaction, le Comité d’experts des méthodes d’évaluation socioéconomique, installé par France Stratégie et le Secrétariat général pour l’investissement, a lancé un groupe de travail sur l’évaluation socioéconomique des effets de santé des projets d’investissement public. Il a confié la présidence de ce groupe à Benoît Dervaux, économiste de la santé, maître de conférence-praticien hospitalier de santé publique à l’université de Lille et au Centre hospitalier universitaire de Lille (UMR 1167 RID-AGE), et Lise Rochaix, professeure agrégée des universités en sciences économiques à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, affiliée à l’École d’économie de Paris et responsable scientifique de la chaire Hospinnomics, EEP et AP-HP. Ce groupe a cherché à établir une méthodologie d’estimation des coûts tangibles et intangibles des effets de santé qui puisse être appliquée à différents secteurs, dont quatre en particulier : dommages psychologiques des inondations, bénéfices de bénéfices de santé de l’activité physique dans l’espace public

    L'évaluation socioéconomique des effets de santé des projets d'investissement public. Rapport du groupe de travail

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    Pour une bonne allocation des ressources de la puissance publique, l’objectif de l’évaluation socioéconomique est d’apprécier, avec des critères transparents, l’utilité et l’intérêt collectif de projets d’investissement public ou de politiques publiques, y compris vis-à-vis de la protection de la santé des personnes dont l’enjeu est d’une importance particulière. Pourtant, la prise en compte des effets sur la santé dans les évaluations est souvent réduite à des tentatives isolées et exploratoires. Le manque d’outils ou de valeurs monétaires permettant d’évaluer et de valoriser les effets relatifs à la santé des personnes – on parlera d’« effets de santé » dans ce rapport pour couvrir à la fois les maladies et la qualité de vie, terme utilisé en économie de la santé1 – apparaît comme l’une des raisons de leur absence des évaluations socioéconomiques ex ante, ce qui revient finalement à considérer qu’ils sont nuls lors de la prise de décision. Dans ce contexte, mais également pour encourager le transfert des avancées méthodologiques du secteur de la santé (tel le recours à un indicateur synthétique de santé) vers d’autres secteurs et rendre explicite un coût de l’inaction, le Comité d’experts des méthodes d’évaluation socioéconomique, installé par France Stratégie et le Secrétariat général pour l’investissement, a lancé un groupe de travail sur l’évaluation socioéconomique des effets de santé des projets d’investissement public. Il a confié la présidence de ce groupe à Benoît Dervaux, économiste de la santé, maître de conférence-praticien hospitalier de santé publique à l’université de Lille et au Centre hospitalier universitaire de Lille (UMR 1167 RID-AGE), et Lise Rochaix, professeure agrégée des universités en sciences économiques à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, affiliée à l’École d’économie de Paris et responsable scientifique de la chaire Hospinnomics, EEP et AP-HP. Ce groupe a cherché à établir une méthodologie d’estimation des coûts tangibles et intangibles des effets de santé qui puisse être appliquée à différents secteurs, dont quatre en particulier : dommages psychologiques des inondations, bénéfices de bénéfices de santé de l’activité physique dans l’espace public

    L'évaluation socioéconomique des effets de santé des projets d'investissement public

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    Pour une bonne allocation des ressources de la puissance publique, l’objectif de l’évaluation socioéconomique est d’apprécier, avec des critères transparents, l’utilité et l’intérêt collectif de projets d’investissement public ou de politiques publiques, y compris vis-à-vis de la protection de la santé des personnes dont l’enjeu est d’une importance particulière. Pourtant, la prise en compte des effets sur la santé dans les évaluations est souvent réduite à des tentatives isolées et exploratoires. Le manque d’outils ou de valeurs monétaires permettant d’évaluer et de valoriser les effets relatifs à la santé des personnes – on parlera d’« effets de santé » dans ce rapport pour couvrir à la fois les maladies et la qualité de vie, terme utilisé en économie de la santé1 – apparaît comme l’une des raisons de leur absence des évaluations socioéconomiques ex ante, ce qui revient finalement à considérer qu’ils sont nuls lors de la prise de décision. Dans ce contexte, mais également pour encourager le transfert des avancées méthodologiques du secteur de la santé (tel le recours à un indicateur synthétique de santé) vers d’autres secteurs et rendre explicite un coût de l’inaction, le Comité d’experts des méthodes d’évaluation socioéconomique, installé par France Stratégie et le Secrétariat général pour l’investissement, a lancé un groupe de travail sur l’évaluation socioéconomique des effets de santé des projets d’investissement public. Il a confié la présidence de ce groupe à Benoît Dervaux, économiste de la santé, maître de conférence-praticien hospitalier de santé publique à l’université de Lille et au Centre hospitalier universitaire de Lille (UMR 1167 RID-AGE), et Lise Rochaix, professeure agrégée des universités en sciences économiques à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, affiliée à l’École d’économie de Paris et responsable scientifique de la chaire Hospinnomics, EEP et AP-HP. Ce groupe a cherché à établir une méthodologie d’estimation des coûts tangibles et intangibles des effets de santé qui puisse être appliquée à différents secteurs, dont quatre en particulier : dommages psychologiques des inondations, bénéfices de bénéfices de santé de l’activité physique dans l’espace public

    Recovery of the Island of Saint Martin after Hurricane Irma: An Interdisciplinary Perspective

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    International audienceThis study focuses on the ongoing recovery of the French part of the island of Saint Martin following Hurricane Irma in September 2017. The recovery of this semi-autonomous territory is a major challenge for local authorities and the French state. Based on the hypothesis that the consequences of natural disaster would be an opportunity for a territory to build back better, this study aims to understand the recovery trajectory that is underway on the island of Saint Martin 2 years after Hurricane Irma. Our analysis of Saint Martin's recovery from natural hazards is based on three factors: (1) the historical context and the evolution of building construction over the past 70 years; (2) the organization of local and national authorities; (3) the perception of the situation by the population. This original interdisciplinary approach of the post-disaster recovery phase provides a better understanding of the complexity of this period. The results of this study and the cross-analysis of these three methods highlight the causal links between the governance of the reconstruction, the psycho-sociological recovery of the disaster victims, and the history of the urbanization of an island exposed to natural hazards

    MĂ©moire scientifique du projet ANR Relev (ANR-18-OURA-0004)

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    International audienceLe projet Relev s’appuie sur une approche interdisciplinaire en intégrant des compétences en risques naturels (géographie, génie civil, géologie), aménagement du territoire (urbanisme, architecture) et sciences humaines (psychologie, sociologie, histoire), pour permettre d’améliorer la gestion de la reconstruction des territoires et des populations à la suite de catastrophes naturelles. Le projet se concentre sur le relèvement en cours des îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, à la suite des ouragans Irma et Maria en septembre 2017. L’approche s’est articulée autour de deux temporalités d’étude pour mieux comprendre l’évolution des stratégies de développement de ces territoires exposés aux géorisques : d’une part, une analyse historique des stratégies d'aménagement ante-Irma (de 1947 à 2017), d’autre part un retour d’expérience interdisciplinaire post-Irma (2017-2022) pour suivre la reconstruction de ces territoires. Ce retour d’expérience s’est focalisé plus particulièrement sur la reconstruction physique des infrastructures endommagées (bâtiments, infrastructures et réseaux techniques), le redémarrage des activités du tourisme et des PME en incluant les conséquences de la crise sanitaire de la Covid-19, le relèvement humain du point de vue individuel et collectif (état de stress, solidarité, vie sociale, autonomie économique, habitat, etc.) et enfin la réorganisation de la gouvernance locale. L’objectif est de s’appuyer sur une approche intégrée pour contribuer à l’émergence de nouveaux savoirs sur l’efficacité des stratégies de reconstruction post-catastrophe et de renforcer de manière cohérente la résilience des territoires face aux catastrophes naturelles, et par là même ; l’adaptation au changement climatique. Les enseignements du projet Relev documentent la gestion de la phase de reconstruction post-catastrophe à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, et souligne la pertinence de planifier cette phase selon des modalités proches de celles déjà adoptées pour anticiper et préparer la gestion de crise. L'analyse interdisciplinaire a permis de mieux comprendre les liens de causalité entre la gouvernance de ces 2 îles, le relèvement psychosociologique des sinistrés, la reconstruction des infrastructures endommagées, la reprise des activités touristiques et l'histoire de l'urbanisation d'îles exposées aux risques naturels. En amont de futurs catastrophes, les enseignements du projet alimenteront également l’élaboration d’outils et de méthodes pour anticiper la gestion de la phase de reconstruction post-catastrophe. L'approche interdisciplinaire initiée dans le projet Relev nous incite à poursuivre cet effort de rapprochement et d'échange entre les disciplines à l'avenir, notamment sur des sujets mêlant enjeux environnementaux et sociétaux

    Reconstruction des îles de Saint Martin et de Saint-Barthélemy suite à la saison cyclonique 2017, une approche interdisciplinaire (projet Relev)

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    International audienceLe projet Relev s’appuie sur une approche interdisciplinaire en intégrant des compétences en risques naturels (géographie, génie civil, géologie), aménagement du territoire (urbanisme, architecture) et sciences humaines (psychologie, sociologie, histoire), pour permettre d’améliorer la gestion de la reconstruction des territoires et des populations à la suite de catastrophes naturelles. Le projet se concentre sur le relèvement en cours des îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, à la suite des ouragans Irma et Maria en septembre 2017. L’approche s’est articulée autour de deux temporalités d’étude pour mieux comprendre l’évolution des stratégies de développement de ces territoires exposés aux géorisques : d’une part, une analyse historique des stratégies d'aménagement ante-Irma (de 1947 à 2017), d’autre part un retour d’expérience interdisciplinaire post-Irma (2017-2022) pour suivre la reconstruction de ces territoires. Ce retour d’expérience s’est focalisé plus particulièrement sur la reconstruction physique des infrastructures endommagées (bâtiments, infrastructures et réseaux techniques), le redémarrage des activités du tourisme et des PME en incluant les conséquences de la crise sanitaire de la Covid-19, le relèvement humain du point de vue individuel et collectif (état de stress, solidarité, vie sociale, autonomie économique, habitat, etc.) et enfin la réorganisation de la gouvernance locale. L’objectif est de s’appuyer sur une approche intégrée pour contribuer à l’émergence de nouveaux savoirs sur l’efficacité des stratégies de reconstruction post-catastrophe et de renforcer de manière cohérente la résilience des territoires face aux catastrophes naturelles, et par là même ; l’adaptation au changement climatique. Les enseignements du projet Relev documentent la gestion de la phase de reconstruction post-catastrophe à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, et souligne la pertinence de planifier cette phase selon des modalités proches de celles déjà adoptées pour anticiper et préparer la gestion de crise. L'analyse interdisciplinaire a permis de mieux comprendre les liens de causalité entre la gouvernance de ces 2 îles, le relèvement psychosociologique des sinistrés, la reconstruction des infrastructures endommagées, la reprise des activités touristiques et l'histoire de l'urbanisation d'îles exposées aux risques naturels. En amont de futurs catastrophes, les enseignements du projet alimenteront également l’élaboration d’outils et de méthodes pour anticiper la gestion de la phase de reconstruction post-catastrophe. L'approche interdisciplinaire initiée dans le projet Relev nous incite à poursuivre cet effort de rapprochement et d'échange entre les disciplines à l'avenir, notamment sur des sujets mêlant enjeux environnementaux et sociétaux

    Reconstruction des îles de Saint Martin et de Saint-Barthélemy suite à la saison cyclonique 2017, une approche interdisciplinaire (projet Relev)

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    International audienceLe projet Relev s’appuie sur une approche interdisciplinaire en intégrant des compétences en risques naturels (géographie, génie civil, géologie), aménagement du territoire (urbanisme, architecture) et sciences humaines (psychologie, sociologie, histoire), pour permettre d’améliorer la gestion de la reconstruction des territoires et des populations à la suite de catastrophes naturelles. Le projet se concentre sur le relèvement en cours des îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, à la suite des ouragans Irma et Maria en septembre 2017. L’approche s’est articulée autour de deux temporalités d’étude pour mieux comprendre l’évolution des stratégies de développement de ces territoires exposés aux géorisques : d’une part, une analyse historique des stratégies d'aménagement ante-Irma (de 1947 à 2017), d’autre part un retour d’expérience interdisciplinaire post-Irma (2017-2022) pour suivre la reconstruction de ces territoires. Ce retour d’expérience s’est focalisé plus particulièrement sur la reconstruction physique des infrastructures endommagées (bâtiments, infrastructures et réseaux techniques), le redémarrage des activités du tourisme et des PME en incluant les conséquences de la crise sanitaire de la Covid-19, le relèvement humain du point de vue individuel et collectif (état de stress, solidarité, vie sociale, autonomie économique, habitat, etc.) et enfin la réorganisation de la gouvernance locale. L’objectif est de s’appuyer sur une approche intégrée pour contribuer à l’émergence de nouveaux savoirs sur l’efficacité des stratégies de reconstruction post-catastrophe et de renforcer de manière cohérente la résilience des territoires face aux catastrophes naturelles, et par là même ; l’adaptation au changement climatique. Les enseignements du projet Relev documentent la gestion de la phase de reconstruction post-catastrophe à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, et souligne la pertinence de planifier cette phase selon des modalités proches de celles déjà adoptées pour anticiper et préparer la gestion de crise. L'analyse interdisciplinaire a permis de mieux comprendre les liens de causalité entre la gouvernance de ces 2 îles, le relèvement psychosociologique des sinistrés, la reconstruction des infrastructures endommagées, la reprise des activités touristiques et l'histoire de l'urbanisation d'îles exposées aux risques naturels. En amont de futurs catastrophes, les enseignements du projet alimenteront également l’élaboration d’outils et de méthodes pour anticiper la gestion de la phase de reconstruction post-catastrophe. L'approche interdisciplinaire initiée dans le projet Relev nous incite à poursuivre cet effort de rapprochement et d'échange entre les disciplines à l'avenir, notamment sur des sujets mêlant enjeux environnementaux et sociétaux

    Reconstruction des îles de Saint Martin et de Saint-Barthélemy suite à la saison cyclonique 2017, une approche interdisciplinaire (projet Relev)

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    International audienceLe projet Relev s’appuie sur une approche interdisciplinaire en intégrant des compétences en risques naturels (géographie, génie civil, géologie), aménagement du territoire (urbanisme, architecture) et sciences humaines (psychologie, sociologie, histoire), pour permettre d’améliorer la gestion de la reconstruction des territoires et des populations à la suite de catastrophes naturelles. Le projet se concentre sur le relèvement en cours des îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, à la suite des ouragans Irma et Maria en septembre 2017. L’approche s’est articulée autour de deux temporalités d’étude pour mieux comprendre l’évolution des stratégies de développement de ces territoires exposés aux géorisques : d’une part, une analyse historique des stratégies d'aménagement ante-Irma (de 1947 à 2017), d’autre part un retour d’expérience interdisciplinaire post-Irma (2017-2022) pour suivre la reconstruction de ces territoires. Ce retour d’expérience s’est focalisé plus particulièrement sur la reconstruction physique des infrastructures endommagées (bâtiments, infrastructures et réseaux techniques), le redémarrage des activités du tourisme et des PME en incluant les conséquences de la crise sanitaire de la Covid-19, le relèvement humain du point de vue individuel et collectif (état de stress, solidarité, vie sociale, autonomie économique, habitat, etc.) et enfin la réorganisation de la gouvernance locale. L’objectif est de s’appuyer sur une approche intégrée pour contribuer à l’émergence de nouveaux savoirs sur l’efficacité des stratégies de reconstruction post-catastrophe et de renforcer de manière cohérente la résilience des territoires face aux catastrophes naturelles, et par là même ; l’adaptation au changement climatique. Les enseignements du projet Relev documentent la gestion de la phase de reconstruction post-catastrophe à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, et souligne la pertinence de planifier cette phase selon des modalités proches de celles déjà adoptées pour anticiper et préparer la gestion de crise. L'analyse interdisciplinaire a permis de mieux comprendre les liens de causalité entre la gouvernance de ces 2 îles, le relèvement psychosociologique des sinistrés, la reconstruction des infrastructures endommagées, la reprise des activités touristiques et l'histoire de l'urbanisation d'îles exposées aux risques naturels. En amont de futurs catastrophes, les enseignements du projet alimenteront également l’élaboration d’outils et de méthodes pour anticiper la gestion de la phase de reconstruction post-catastrophe. L'approche interdisciplinaire initiée dans le projet Relev nous incite à poursuivre cet effort de rapprochement et d'échange entre les disciplines à l'avenir, notamment sur des sujets mêlant enjeux environnementaux et sociétaux
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